Eucharistie du Dimanche 12 Août 2012 : 19ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Sainte Jeanne-Françoise de Chantal.

Eucharistie du Dimanche 12 Août 2012 : 19ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, Fondatrice de la Visitation (1572-1641).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :

Premier livre des Rois 19,4-8… Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9… Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,30-32.5,1-2… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,41-51.

Commentaire de Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.

DIALOGUE DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE SUR LA PROVIDENCE : « L'amour incompréhensible de Dieu pour l'humanité ».

Autre commentaire de l’Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).

Autre commentaire pour ce Dimanche.

 

 jeannechantal.jpg

Dimanche 12 Août 2012 : Fête de Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, Fondatrice de la Visitation (1572-1641).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Sainte Jeanne-Françoise de Chantal.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre des Rois 19,4-8.
Quant à lui, il marcha toute une journée dans le désert. Il vint s'asseoir à l'ombre d'un buisson, et demanda la mort en disant : « Maintenant, Seigneur, c'en est trop ! Reprends ma vie : je ne vaux pas mieux que mes pères. »
Puis il s'étendit sous le buisson, et s'endormit. Mais voici qu'un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange ! »
Il regarda, et il y avait près de sa tête un pain cuit sur la braise et une cruche d'eau. Il mangea, il but, et se rendormit.
Une seconde fois, l'ange du Seigneur le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange ! Autrement le chemin serait trop long pour toi. »
Élie se leva, mangea et but. Puis, fortifié par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à l'Horeb, la montagne de Dieu.

 

Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,30-32.5,1-2.
Frères, en vue du jour de votre délivrance, vous avez reçu en vous la marque du Saint Esprit de Dieu : ne le contristez pas.
Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté.
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
Vivez dans l'amour, comme le Christ nous a aimés et s'est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,41-51.
Comme Jésus avait dit : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel », les Juifs récriminaient contre lui :
« Cet homme-là n'est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire : 'Je suis descendu du ciel' ? »
Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.
Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
Petit Journal, 1393 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 465 rev.).

« Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ».

Jésus, délice de mon âme, pain des anges (Ps 77,25),
Tout mon être plonge en toi ;
Et je vis de ta vie divine, comme les élus au ciel,
Et la vérité de cette Vie ne cessera pas –- même si je repose dans la tombe.

Jésus-Eucharistie, Dieu immortel,
Qui demeure continuellement en mon cœur,
Lorsque je te possède ainsi, la mort elle-même ne peut pas me nuire.
Ainsi l'amour me dit que, au terme de la vie, je te verrai.

Imprégnée de ta vie divine,
Je regarde calmement le ciel ouvert pour moi,
Et la mort s'en ira, sans rien, honteuse,
Car ta vie divine est contenue en mon âme.

Et même si, par ta sainte volonté, Seigneur,
La mort touche mon corps,
Je désire ce dénouement le plus rapidement possible,
Car par lui j'entrerai dans la vie éternelle.

Jésus-Eucharistie, vie de mon âme, par ta Passion...
Tu m'as élevée jusqu'aux ciels éternels.

 

DIALOGUE DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE SUR LA PROVIDENCE : « L'amour incompréhensible de Dieu pour l'humanité ».

 

Mon très doux Seigneur, de grâce, tourne tes regards miséricordieux vers ton peuple et le corps mystique de ton Église.

Car une plus grande gloire s'attachera à ton nom, si tu pardonnes à une telle multitude de tes créatures et non pas à moi seule, misérable, qui ai tellement offensé ta majesté.

~ Comment pourrais-je me consoler en croyant que je possède la vie, alors que ton peuple serait dans la mort, en voyant les ténèbres des péchés envelopper ton épouse tout aimable, à cause de mes défauts et de ceux de tes autres créatures ?

Je veux donc et je demande comme une grâce sans pareille que tu lui fasses miséricorde, par cet amour incompréhensible qui t'a poussé à créer l'homme à ton image et ressemblance. ~ Quel motif avais-tu d'établir l'homme dans une telle dignité ?

Certainement, c'est uniquement l'amour incompréhensible par lequel tu as considéré ta créature en toi-même et tu t'en es épris.

~ Mais je sais bien que la faute du péché lui a fait perdre, en toute justice, la dignité dans laquelle tu l'avais établie. ~

Mais toi, poussé par le même amour, en voulant réconcilier gracieusement le genre humain avec toi, tu nous as donné la parole de ton Fils unique, qui a vraiment été entre nous et toi un réconciliateur et un médiateur.

Il a été notre justice parce qu'il a châtié en les prenant sur lui toutes nos injustices et nos crimes, en vertu de l'obéissance que toi, Père éternel, lui as imposée lorsque tu as décidé qu'il revêtirait notre humanité.

~ Abîme incompréhensible de ton amour ! Quel cœur pourrait être assez dur pour rester indifférent et ne pas être déchiré en considérant qu'une telle grandeur est descendue jusqu'à une telle profondeur, une telle bassesse, celle de notre humanité!

Nous sommes ton image et tu es devenu notre image par ton union avec l'homme tu as voilé ta divinité éternelle en prenant la chair d'Adam, misérable et pécheresse. D'où vient cela ? Uniquement de ton amour inexprimable.

C'est donc par cet amour incompréhensible que j'implore humblement ta majesté, de toutes les forces de mon âme, pour que tu fasses gracieusement miséricorde à tes misérables créatures.

 

Autre commentaire du jour.

Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).

« Personne ne peut venir à Moi, si Le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers Moi ».

 

Aujourd'hui, l'Evangile nous montre l'étonnement dans lequel vivaient les compatriotes de Jésus dans sa présence, «Cet homme-là n'est-il pas Jésus, fils de Joseph? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire: ‘Je suis descendu du ciel’?» (Jn 6,42). La vie de Jésus parmi les siens avait été tellement normale, qu'au début de sa mission, ceux qui le connaissaient se scandalisaient de ses paroles.

De quel Père, que personne n'avait vu, leur parlait-il? Quel était ce pain venu du ciel qui donnerait la vie éternelle à ceux qui le mangeraient? Il niait que c'était la manne du désert car ceux qui l'avaient mangé étaient morts. «Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie» (Jn 6,51). Sa chair pouvait-elle être une nourriture pour les hommes? La consternation que semait Jésus parmi les juifs pourrait s'appliquer à nous aussi si nous ne répondons pas à une question fondamentale de notre vie chrétienne; «qui est Jésus?».

Beaucoup d'hommes et des femmes se sont posé cette même question bien avant nous et ils ont répondu personnellement, ils sont allés vers Jésus, ils l'ont suivi et ils jouissent d'une vie sans fin et pleine d'amour. «(…) Et moi je les ressusciterait au dernier jour» (cf. Jn 6,44). Juan Casiano exhortait ses moines leur disant: «Approchez vous de Dieu et Dieu s'approchera de vous, car ‘personne ne peut venir à Moi si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers Moi’. Dans l'Evangile nous entendons le Seigneur qui nous invite à aller vers lui ‘Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos’». Accueillons la Parole de l'Evangile qui nos rapproche de Jésus chaque jour, accueillons l'invitation de ce même Evangile à rentrer en communion avec Lui en mangeant sa chair, car «c'est la nourriture vrai, la chair du Christ, celui qui étant le Verbe, se fait chair pour nous» (Orígenes).

 

Autre commentaire pour ce Dimanche :  http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/hebdomadaire/homelie.htm#dixneuvieme.

Tout en continuant aujourd’hui notre méditation sur le « Pain de Vie », arrêtons-nous aussi sur l’épisode vécu par le prophète Elie, car il est proche de ce que nous vivons souvent. Et la réponse de Dieu est de même nature pour nous que pour lui, il dépose auprès de nous le pain qui nous redonne vitalité par la vitalité divine.

C’EN EST TROP

Elie marche dans un désert. Les êtres et les choses sont contre lui. Seul un buisson le protège de l’ardeur du soleil. Un buisson ... ce n'est pas un arbre. A l’hostilité de la reine, se joint une certaine hostilité de la nature. Il est à bout de forces physiques et psychologiques. Il se sent abandonné et il est seul. « C’en est trop ». Malgré son découragement et son amertume, il lui reste la foi en Dieu, même si elle n’est pas faite de confiance, peut-être. Il ne considère pas que Dieu est hors de sa vie, alors que tant de nos contemporains le pensent, ce qui les conduit au bord du suicide, de la drogue ou du vice.

Elie découvre ses limites. Il s’estimait au-dessus des autres, parce qu’il avait été appelé par Dieu, parce que le choix de Dieu était sur lui. Il découvre que le prophète, l’homme de Dieu, est comme les autres : « Je ne vaux pas mieux que mes pères. » Dieu lui a confié une mission dont il s’aperçoit qu’elle le dépasse. Elle lui paraît même impossible à réaliser. « Reprends ma vie ». Il s’étendit à l’ombre du buisson et s’endort.

AMOUR ATTENTIF DE DIEU

Or Dieu, lui, ne se lasse jamais. Il ne connaît ni amertume ni découragement envers les hommes quand il les voit s’égarer parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’il leur propose. Et Dieu lui prépare un pain cuit sur la braise et une cruche d’eau, rafraîchissante dans ce désert brûlant. Jésus a fait de même, au bord du lac, au matin de la pèche miraculeuse. (Jean 21.9)

Fortifié par cette nourriture, Elie reprend vie et peut marcher quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, la montagne de la rencontre et de l’Alliance. Il en sera de même après le discours de Jésus sur le Pain de vie. Si les uns se retirent, d’autres se regroupent autour de Pierre : « A qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jean 6. 66 à 69)

Il n’est aucune situation qui ne reçoive une réponse de Dieu. A nous d’y être attentif, à nous de savoir patienter, à nous d’y apporter une participation de nous-mêmes si minime soit-elle. Dieu nous répond. « Je cherche le Seigneur. Il me répond…Un pauvre crie, le Seigneur entend ! » (psaume 33)

AU-DELA DE L’EXPÉRIENCE IMMÉDIATE

Dans l’Evangile de ce dimanche, les auditeurs se présentent, eux aussi, dans une attitude proche de celle d’Elie. Ils récriminent. Ils ne peuvent ni ne savent reconnaître la véritable personnalité de Jésus dans l’appel que leur lance le fils du charpentier et le fils de Marie de Nazareth, dans cette surprenante et même choquante affirmation : « Je suis descendu du ciel ! »

Nous-mêmes sommes déroutés par les affirmations de Jésus si nous en restons à leur simple énoncé et à notre expérience immédiate. Ces étonnantes affirmations justifient les abandons des premiers auditeurs, paysans réalistes de la terre de Galilée et juifs religieux adorant le Dieu unique.

Leur attitude devant elles, nous la reprenons d’une autre manière. Ne mesurant pas toute l’ampleur de ce pain qui est présence de la Vie divine en Jésus-Christ, nous en arrivons à dire : « La messe ? je n’en vois pas l’utilité. » Mais la messe n’est-elle fait que pour notre seule utilité ? La "réalisation" de la présence divine, du Christ mort et ressuscité, est-elle sans utilité ?

« Si je prie chaque jour, si je pratique la charité et l’amour envers les autres, est-ce que cela ne vaut pas mieux ? » C’est que nous ne réalisons pas assez que la plénitude de cet amour du prochain n’a sa source et ne se réalise, ne devient réelle, que dans le partage du Pain vivant que Dieu nous donne en son amour.

Combien de fois, lorsque nous montons vers la table eucharistique, n’en sommes-nous pas restés au seul « pain partagé » d’un repas communautaire alors qu’il est le pain vivant de Celui qui est gloire de Dieu et salut du monde.

En fait, la messe, la célébration eucharistique n’est pas une prière ordinaire, pas même une prière au-dessus des autres. Elle est participation réelle et vivante à la vie de Dieu par le Christ en sa présence réelle : « Par Lui, avec Lui, en Lui, tout honneur et toute gloire ! » C’est en cela qu’elle nous invite à devenir « Imitateurs de Dieu » (Ephésiens 5. 1)

Et cette imitation ne peut être qu’une identification. « Comme le Christ, vivez dans l’amour. »

ENTENDRE, ÉCOUTER, VIVRE

Revenons aux paroles du Christ à Capharnaüm. Jésus se trouve devant des braves gens qui ne sont pas des intellectuels. Il n’utilise donc aucun argument persuasif ou savant pour forcer leur conviction. Nul ne peut saisir quoi que ce soit de ce qu’il dit, s’il n’écoute pas et s’il n’est pas attiré par la force de Dieu.

Entendre est une chose. L’écouter en est une autre, car c’est déjà vouloir entrer, par cette attitude d’accueil, dans la connaissance de ce que l’on a entendu. Une telle attitude permet à celui qui nous fait entendre sa pensée, en toute confiance et tout amour, d’agir en nous. Elle nous permet de partager avec lui ce qu’il nous fait ainsi connaître, ce qu’il fait naître en nous. C’est l’expérience de tout enseignant, celle du « maître » qui transmet un « savoir » à ses disciples.

Le Christ ne dit rien d’autre à ses auditeurs. Nul ne peut saisir quoi que ce soit des vérités divines s’il n’est pas instruit par Dieu lui-même. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi. » (Jean 6. 44) Les termes grecs qu’utilise saint Jean sont « mathéma » (la science) que nous traduisons par enseignements et « didasko » (enseigner) que nous traduisons par instruire.

Dieu seul connaît Dieu.

C’est pourquoi Jésus peut affirmer qu’il faut être instruit par la lumière de Dieu lui-même, pour entrer tant soit peu dans le mystère du Pain de Vie.

L’Eucharistie est par excellence le signe de l’Alliance de Dieu avec les hommes. Elle est l’expression originale de son amour, réalisé par Jésus en une chair humaine comme la nôtre. Un amour signifié par l’offrande et le sacrifice de son Corps et de son Sang, célébrée chaque fois que nous faisons mémoire de la mort et de la Résurrection de Celui dont nous attendons l’avènement dans la gloire.

***

« Malheureusement nous avons pris l’habitude d’appeler cette célébration d’une manière toute banale : « la messe », ne retenant que le mot qui la conclut : « Ite missa est. » Ce qui est un peu court pour exprimer un mystère d’une dimension incommensurable : union d’amour en Jésus, élan d’amour avec Lui vers le Père, Communion d’amour avec les frères et sœurs qui partagent la même foi. » (Pierre Vanderlinden)

Puisque nous sommes ses enfants bien-aimés (Ephésiens 5. 1), nous pouvons reprendre la prière d’ouverture de la célébration de ce dimanche : « Fais grandir en nos cœurs l’esprit filial (qui est celui du Christ ton Fils), afin que nous soyons capables d’entrer un jour dans l’héritage qui nous est promis (dès aujourd’hui et durant notre vie terrestre) » (St Paul aux Romains. 8. 17)

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Dieu éternel et tout-puissant, Toi que nous pouvons déjà appeler Notre Père, fais grandir en nos cœurs l'esprit filial, afin que nous soyons capables d'entrer un jour dans l'héritage qui nous est promis.

 

Parole de Dieu : (Ez 37, 12b-14)… (Office des Laudes).

Ainsi parle Le Seigneur Dieu : je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai sortir, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.

Vous saurez que je suis Le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai sortir, ô mon peuple !

Je mettrai en vous Mon Esprit, et vous vivrez ; je vous installerai sur votre Terre, et vous saurez que je suis Le Seigneur : je l’ai dit et je le ferai. Parole du Seigneur.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

Ajouter un commentaire