Eucharistie du Dimanche 19 Août 2012 : 20ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Jean Eudes.

Eucharistie du Dimanche 19 Août 2012 : 20ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Jean Eudes, Fondateur de la Congrégation de Jésus et de Marie (1601-1680).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :

Livre des Proverbes 9,1-6… Psaume 34(33),2-3.10-11.12-13.14-15… Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,15-20… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,51-58.

Commentaire de Saint Nersès Snorhali (1102-1173), Patriarche Arménien.

Autre commentaire de l’Abbé Homer VAL i Pérez (Barcelona, Espagne).

 

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Dimanche 19 Août 2012 : Fête de Saint Jean Eudes, Fondateur de la Congrégation de Jésus et de Marie (1601-1680).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Jean Eudes.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Proverbes 9,1-6.
La Sagesse a bâti sa maison, elle a sculpté sept colonnes.
Elle a tué ses bêtes, apprêté son vin, dressé sa table,
et envoyé ses servantes. Elle proclame sur les hauteurs de la cité :
« Si vous manquez de sagesse, venez à moi ! » A l'homme sans intelligence elle dit :
« Venez manger mon pain, et boire le vin que j'ai apprêté !
Quittez votre folie et vous vivrez, suivez le chemin de l'intelligence. »

 

Psaume 34(33),2-3.10-11.12-13.14-15.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Saints du Seigneur, adorez-le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur ne manquera d'aucun bien.

Venez, mes fils, écoutez-moi,
que je vous enseigne la crainte du Seigneur.
Qui donc aime la vie
et désire les jours où il verra le bonheur ?

Garde ta langue du mal
et tes lèvres des paroles perfides.
Évite le mal, fais ce qui est bien,
poursuis la paix, recherche-la.

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,15-20.
Frères, prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages.
Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais.
Ne soyez donc pas irréfléchis, mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur.
Ne vous enivrez pas, car le vin porte à la débauche. Laissez-vous plutôt remplir par l'Esprit Saint.
Dites entre vous des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez le Seigneur et célébrez-le de tout votre cœur.
A tout moment et pour toutes choses, rendez grâce à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,51-58.
Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

 

Commentaire du jour.
Saint Nersès Snorhali (1102-1173), Patriarche Arménien.
Jésus, Fils unique du Père, § 749-758 ; SC 203 (trad. SC p. 185 rev.).

« Mon sang est la vraie boisson ».

Après que tu eus accompli les paroles de l'Écriture,
Et remis au Père ton esprit,
Quand le soldat t'a frappé de la lance,
Une source a jailli de ton côté sacré (Jn 19,34) :

L'eau pour laver à la fontaine sacrée du baptême,
Le sang pour boire dans le mystère de l'eucharistie,
A cause de la blessure de celle qui est née du côté d'Adam (Gn 2,21),
Par laquelle le premier homme a péché.

Moi qui suis constitué d'une chair marquée par le péché originel
Et d'un sang pétri par la poussière (Gn 2,7),
Tu m'as lavé par la rosée de ton côté.
Et puis après, je suis retombé dans le péché.

Ne permets pas que j'y reste,
Mais daigne me laver de nouveau ;
Et si cette grâce n'est pas accordée,
Que du moins mes péchés soient arrosés de mes larmes.

Ouvre ma bouche au ruisseau
Du sang sacré coulant de ton côté,
Comme l'enfant à la mamelle
Qui tire vers lui le sein de sa mère,

Pour que je boive la joie
Et que j'exulte dans l'Esprit Saint,
Et que devienne savoureux le goût de cette coupe
D'amour immaculé de vin sans mélange...

Toi qui es le présent éternel de l'homme éphémère,
Toi que je réclame comme présent,
Toi qui es donateur de présents pour les créatures,
Mortelles et immortelles...,

Accorde-moi ta personne comme don de la grâce,
Toi qui distribues à tous la vie.

 

Autre commentaire du jour.

Abbé Homer VAL i Pérez (Barcelona, Espagne).

« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel: si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ».

 

Aujourd'hui, nous continuons la lecture du Discours sur le Pain de vie qui nous tient à cœur ces temps-ci: «Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel» (Jn 6,51).

Ce discours a une structure, très bien pensée et remplie des enseignements enrichissants. Quel bonheur si tous les chrétiens connaissaient bien les saintes écritures! Nous nous retrouverions face à face au mystère de Dieu, telle une vraie nourriture pour nos âmes, qui sont souvent endormies et affamées d'éternité. Elle est magnifique cette parole vivante, la seule écriture capable de changer les cœurs.

Jésus, qui est le chemin, la vérité et la vie, nous parle pour nous dire qu'il est le pain de vie. Et le pain, comme nous le savons bien, est fait pour être mangé.

Mais afin de le manger, nous devons avoir faim. Comment pouvons nous comprendre le sens d'être chrétien si nous avons perdu la faim de Dieu?

Faim de le connaître, faim de le traiter en ami, faim de le faire connaître à ceux qui ne le connaissent pas encore, faim de le partager, comme on partage le pain a table.

Quelle belle image de voir un père de famille a la tête de la table coupant un bon pain, obtenu par son travail et de le donner à ses enfants!

Dans l'Eucharistie, c'est Jésus Lui-même qui se donne comme pain de vie, qui se donne en partage et avec une générosité telle que nous sommes saisis d'émoi.

Pain de vie… mais, de quelle vie? Il est clair que ce pain là, ne va pas prolonger notre existence sur terre, mais il est clair également qu'il changera la qualité et la profondeur de chaque instant de notre vie.

Posons-nous cette question: -Et moi, quelle est la vie que je souhaite vivre? Et comparons notre réponse à la vie que nous menons aujourd'hui.

Est-ce que c'est ce que nous aurions souhaité? Ne croyons-nous pas que nous pourrions élargir encore plus nos horizons?

La vie du Christ dans l'Eucharistie est encore plus vaste de ce que toi et moi pouvons imaginer, elle est plus remplie, plus belle, et elle attend que nous la mangions, elle attend à la porte de notre cœur, patiente et ardente comme seul celui qui sait aimer peut le faire.

Et après cette nourriture: la vie éternelle!

«Si quelqu'un mange de ce pain il vivra éternellement» (Jn 6,58). -Que pouvons nous souhaiter de plus?

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Pour ceux qui t'aiment, Seigneur, tu as préparé des bien que l'œil ne peut voir : répands en nos cœurs la ferveur de ta Charité, afin que t'aimant en toute chose et par-dessus tout, nous obtenions de Toi l'héritage qui surpasse tout désir.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)... (Office des Laudes).

Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David : il est Ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons.

Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. Si nous sommes infidèles, lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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