Eucharistie du Dimanche 26 Août 2012 : 21ème Dimanche du Temps Ordinaire. Fête de la Bienheureuse Sœur Marie de Jésus Crucifié.

Eucharistie du Dimanche 26 Août 2012 : 21ème Dimanche du Temps Ordinaire. Fête de la Bienheureuse Sœur Marie de Jésus Crucifié, Carmélite Déchaussée (1846-1878).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :

Livre de Josué 24,1-2a.15-17.18b… Psaume 34(33),2-3.16-17.20-21.22-23… Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,21-32… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,60-69.

Commentaire de Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), Capucin.

2ème CONCILE du VATICAN - L'Église dans le monde de ce temps. L'ébauche du monde à venir.

Autre commentaire de l’Abbé Ramon Octavi SÁNCHEZ i Valero (Viladecans, Barcelona, Espagne).

Autre commentaire pour ce Dimanche.

Commentaires personnels.

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Dimanche 26 Août 2012 : Fête de la Bienheureuse Sœur Marie de Jésus Crucifié, Carmélite Déchaussée (1846-1878).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Bienheureuse Sœur Marie de Jésus Crucifié.

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Dimanche 26 Août 2012 : Fête de  Saint Césaire d'Arles, Evêque d'Arles, Père de l'Eglise (+ 542). (Mémoire Liturgique en France).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Césaire d'Arles, Evêque d'Arles, Père de l'Eglise.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Josué 24,1-2a.15-17.18b.
Josué réunit toutes les tribus d'Israël à Sichem ; puis il appela les anciens d'Israël, avec les chefs, les juges et les commissaires ; ensemble ils se présentèrent devant Dieu.
Josué dit alors à tout le peuple : « Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d'Israël : Vos ancêtres habitaient au-delà de l'Euphrate depuis toujours, jusqu'à Térah, père d'Abraham et de Nahor, et ils servaient d'autres dieux.
S'il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir : les dieux que vos pères servaient au-delà de l'Euphrate, ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. »
Le peuple répondit : « Plutôt mourir que d'abandonner le Seigneur pour servir d'autres dieux !
C'est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d'Égypte, cette maison d'esclavage ; c'est lui qui, sous nos yeux, a opéré tous ces grands prodiges et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés.
Et même le Seigneur a chassé devant nous tous ces peuples, ainsi que les Amorites qui habitaient le pays. Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur, car c'est lui notre Dieu. »

 

Psaume 34(33),2-3.16-17.20-21.22-23.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.

Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Il veille sur chacun de ses os :
pas un ne sera brisé.

Le mal tuera les méchants ;
ils seront châtiés d'avoir haï le juste.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,21-32.
Frères, par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ;
les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus ;
car, pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l'Église, le Christ est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps.
Eh bien ! si l'Église se soumet au Christ, qu'il en soit toujours de même pour les femmes à l'égard de leur mari.
Vous, les hommes, aimez votre femme à l'exemple du Christ : il a aimé l'Église, il s'est livré pour elle ;
il voulait la rendre sainte en la purifiant par le bain du baptême et la Parole de vie ;
il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni aucun défaut ; il la voulait sainte et irréprochable.
C'est comme cela que le mari doit aimer sa femme : comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s'aime soi-même.
Jamais personne n'a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C'est ce que fait le Christ pour l'Église,
parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l'Écriture :
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un.
Ce mystère est grand : je le dis en pensant au Christ et à l'Église.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,60-69.
Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. » Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent : « Ce qu'il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter ! »
Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur dit : « Cela vous heurte ?
Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?. . .
C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait.
Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui.
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu. »

 

Commentaire du jour.
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), Capucin.
Ep 3, 980 ; GF, 196s (trad. Une Pensée , Médiaspaul, p. 26-27).

« Tu as les Paroles de la Vie éternelle ».

Sois patient et persévère dans la pratique de la méditation. Au début, contente-toi de n'avancer qu'à tout petits pas. Plus tard, tu auras des jambes qui ne demanderont qu'à courir, ou mieux, des ailes pour voler.

Contente-toi d'obéir. Ce n'est jamais facile, mais c'est Dieu que nous avons choisi comme notre part.

Accepte de n'être encore qu'une petite abeille dans le nid ; bien vite elle deviendra une de ces grandes ouvrières habiles à la fabrication du miel.

Reste toujours humble devant Dieu et devant les hommes, dans l'amour. Alors le Seigneur te parlera en vérité et t'enrichira de ses dons.

Il arrive que les abeilles traversent de grandes distances dans les prés avant de parvenir aux fleurs qu'elles ont choisies ; ensuite, fatiguées mais satisfaites et chargées de pollen, elles rentrent à la ruche pour y accomplir la transformation silencieuse, mais féconde, du nectar des fleurs en nectar de vie.

Fais de même : après avoir écouté la Parole, médite-la attentivement, examine ses divers éléments, cherche sa signification profonde.

Alors elle te deviendra claire et lumineuse ; elle aura le pouvoir de transformer tes inclinations naturelles en une pure élévation de l'esprit ; et ton cœur sera toujours plus étroitement uni au cœur du Christ.

 

2ème CONCILE du VATICAN - L'Église dans le monde de ce temps. L'ébauche du monde à venir.

Nous ignorons à quelle époque la terre et l'humanité finiront ; nous ne savons pas de quelle manière l'univers sera transformé.

Certes, elle passe la figure de ce monde, déformée par le péché : mais nous avons appris que Dieu prépare une demeure nouvelle et une terre nouvelle où réside la justice, dont la Béatitude comblera et surpassera tous les désirs de paix qui gonflent le cœur de l'homme.

Alors la mort sera vaincue, les fils de Dieu ressusciteront dans Le Christ, et ce qui avait été semé dans la faiblesse et la corruption revêtira l'incorruptibilité.

La Charité demeurera, ainsi que son œuvre, et toute cette création, que Dieu a faite en faveur de l'homme, sera délivrée de l'esclavage du néant.

Nous en sommes bien avertis : il n'y a aucun avantage à gagner le monde entier si l'on se perd soi-même.

Cependant l'attente de la terre nouvelle ne doit pas diminuer, mais plutôt exciter le souci de cultiver notre terre : c'est là que le corps de la nouvelle famille humaine grandit, lui qui peut déjà présenter l'esquisse du monde à venir.

Par conséquent, s'il faut soigneusement distinguer progrès terrestre et croissance du Règne du Christ, ce progrès importe cependant beaucoup au Royaume de Dieu, dans la mesure où il peut contribuer à une meilleure organisation de la société.

En effet, ces valeurs de dignité humaine, de communion fraternelle et de liberté, tous ces fruits excellents de la nature et de notre liberté, que nous aurons multipliés sur la terre dans l'Esprit du Seigneur et selon son commandement, nous les retrouverons plus tard.

Mais ils seront alors Purifiés de toute souillure, illuminés, transfigurés, lorsque Le Christ remettra à Son Père « un Règne sans limite et sans fin, Règne de vie et de vérité, Règne de grâce et de sainteté, Règne de justice, d'amour et de paix. »

Sur cette terre, le Royaume est déjà mystérieusement présent ; lorsque Le Seigneur viendra, ce Royaume atteindra sa perfection.

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Ramon Octavi SÁNCHEZ i Valero (Viladecans, Barcelona, Espagne).

« Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle ».

 

Aujourd'hui, l'Évangile nous conduit à Capharnaüm, où Jésus est suivi par beaucoup car ils avaient vu ses miracles, spécialement celui de la multiplication des pains.

Socialement, dans cet endroit Jésus court le risque de "mourir de succès", comme on dit souvent, ils veulent même le couronner roi.

C'est un moment clé dans la catéchèse du Christ. C'est à ce moment qu'Il commence à révéler clairement le surnaturel de son message.

Et étant donné que Jésus est le catéchiste, le Prêtre, l'évêque et Pape parfait, Il les laisse faire, Il a de la peine pour eux mais Il reste fidèle à son message et à sa mission et le succès populaire ne l'aveugle pas.
Un grand prêtre a dit qu'au cours de l'histoire de l'Eglise, des grands qui semblaient des colonnes indestructibles sont tombés: «A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui» (Jn 6,66).

Toi et moi, on peut tomber, "passer", partir, critiquer, en faire à notre tête. Avec humilité et confiance disons à Jésus que nous voulons Lui être fidèles aujourd'hui, demain et tous les jours.

Qu'Il nous fasse comprendre combien il est inutile de discuter les enseignements de Dieu ou de l'Eglise en nous disant "je ne comprends pas": «Seigneur, vers qui pourrions nous aller?» (Jn 6,68).

Demandons un discernement plus surnaturel. C'est uniquement dans le Seigneur et son Eglise que nous retrouverons la Parole de Vie éternelle: «Tu as les paroles de la vie éternelle» (Jn 6,68).
Comme Pierre, nous savons que Jésus nous parle en langage surnaturel, langage auquel nous devons nous accorder et synchroniser pour bien comprendre le sens, sinon nous n'entendons que des bruits incohérents et désagréables.

Comme Pierre, nous avons des moments dans notre vie chrétienne où nous devons nous renouveler et nous manifester à Jésus pour lui dire que nous sommes avec Lui et que nous voulons continuer à le suivre.

Pierre aimait Jésus, et c'est pour cela qu'il est resté auprès de Lui, les autres l'aimaient uniquement pour le pain, pour les "bonbons", pour des raisons politiques, et ils l'abandonnèrent.

Les secrets de la fidélité sont amour et confiance. Demandons à notre Virgo fidelis de nous aider dès maintenant à être fidèles à notre Eglise.

 

Autre commentaire pour ce Dimanche.

http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/hebdomadaire/homelie.htm#vingtunieme

Avec ce dimanche s’achève la lecture du chapitre sixième de l’Evangile selon saint Jean, le « discours sur le pain de vie. »

UNE MISE A L’ÉPREUVE.

Comme dans plusieurs autres moments que nous rapporte saint Jean, ce passage se termine par un dialogue dramatique. Dans l’épisode de la Samaritaine (ch. 4), toute la population entre dans la foi du Sauveur. Dans l’épisode de l’aveugle-né (Ch. 9), les pharisiens rejettent la lumière et seul l’homme guéri reconnaît en Jésus le Fils de l’Homme. Ici, seuls les Douze Apôtres restent et, en leur nom, Pierre reconnaît en Jésus le Saint de Dieu. Chaque fois, nous parcourons un chemin jalonné d’épreuves qui mène soit vers la Foi, soit vers le rejet.

Au moment de conclure son Evangile, saint Jean résume le but qu’il s’est proposé, celui-là même que Jésus proposait à ceux qui venaient à lui : « Jésus a opéré sous les yeux de ses disciples bien d’autres signes qui ne sont pas consignés dans ce livre. Ceux-ci l’ont été pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour que, en croyant, vous ayez la vie en son nom. »(Jean 20. 30 et 31)

Comme les deux épisodes de Samarie ou de l’aveugle-né, celui du discours sur le pain de vie indique que la foi doit, pour aboutir, affronter des épreuves ou, ce qui est équivalent, des achoppements, des scandales au sens où Jésus disait : « Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de scandale. » (Matthieu 11.6)

LES ACHOPPEMENTS.

Dans ce chapitre sixième que nous avons parcouru dimanche après dimanche, nous voyons les étapes du rejet progressif que rencontre Jésus, étapes qui peuvent être les nôtres ou celles de nos contemporains.

D’abord la foule des braves gens, bien disposés, mais trop « réalistes » : « Que nous faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? – Mais toi-même quel signe fais-tu pour que nous voyons et que nous puissions te croire. » (Jean 6. 28 à 30)

Puis les juifs religieux : « Comment peut-il déclarer : je suis descendu du ciel ? » - «Ils s’opposent les uns aux autres : Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » (Jean 6. 41 et 52)

Les disciples enfin qui murmurent comme les juifs : « Cette parole est dure. Qui peut l’écouter ? » (Jean 6. 60) Un grand nombre cesse alors de marcher à la suite de Jésus. Or marcher derrière le Maître est le comportement physique élémentaire du disciple.

Jamais il ne leur avait tenu pareil discours. Il trouve celui-ci : « scléros », « dur au toucher, sévère, rebutant » dans les significations données à ce terme grec selon les contextes. L’enthousiasme est tombé qui entraînait la foi de ces disciples.

A l’apparente bonne volonté initiale de la foule, des juifs et des disciples, a succédé un scepticisme tel qu’ils cessent d’être avec Jésus et donc ne pourront plus voir les signes que le Père lui donne de faire.

Ils se sont heurtés au problèmes de la preuve (quel signe pour que nous croyons), au scandale de l’Incarnation (je suis descendu du ciel) et au scandale du mystère pascal (recevoir sa chair en nourriture).

ENTRER DANS LES VUES DE DIEU.

« Cela vous heurte. Cela vous scandalise ? » La foule et les juifs ont-ils tort de refuser d’ajouter foi aux paroles de Jésus ? Assurément non, s’ils les prennent comme venant d’un homme quelconque et s’ils les entendent selon leurs propres capacités humaines. Si tout se joue au plan de la « chair », en effet la promesse de Jésus est délirante.

En d’autres termes, cela vous scandalise parce que vous ne songez qu’à la nature humaine du Fils de l’Homme. Vous serez bien étonnés quand vous le verrez prendre possession de la place qui appartient à son être spirituel : « Et quand vous verrez le Fils de l’Homme monter là où il était auparavant ? » C’est précisément cet être spirituel qui doit vous mettre sur la voie.

Les paroles de Jésus ne prennent leur sens que pour ceux qui s’ouvrent au souffle de l’Esprit, cet Esprit que seul le Père peut donner, à condition de l’accueillir en nous dépouillant de nos propres points de vue humains. Sinon, tout reste charnel avec ce que ce mot indique de faiblesse et d’incapacité à entrer dans les vues de Dieu.

Pour venir à Jésus, non pas avec une foi humaine, une conviction sentimentale dans son admiration, mais avec une foi surnaturelle, la foi véritable, il faut cette action conjointe de nous-mêmes en réponse au don du Père.

S’adressant à Nicodème, Jésus avait donné un enseignement très net sur ce point : « Nul, s’il ne naît de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair. Ce qui est né de l’Esprit est Esprit. » (Jean 3. 5 et 6) La foi n’est pas affaire de conviction humaine mais de disponibilité à Dieu. Saint Jean ne sépare jamais l’adhésion au Christ de la fidélité au Père dont nous acceptons le don : « Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » (Jean 14. 1) « Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est donné par le Père. » (Jean 6. 65)

LA FOI DE L’ÉGLISE.

En contraste avec tous ceux qui s’éloignent, Pierre adhère au Seigneur, en son nom personnel, mais aussi au titre du ministère spécial qui sera le sien dans l’Eglise. Dans l’Evangile de saint Jean, il n’a pas reparu en personne depuis que Jésus lui a donné ce nom de Pierre (Jean 1. 43). Ici, il parle avec assurance au nom des apôtres, les Douze, que Jésus questionne. Sa réponse est inspirée par tout le discours sur le pain de vie. Les paroles de Jésus sont esprit et vie (verset 63).

Après sa question : « A qui irions-nous ? » qui retentit presque comme un reproche affectueux, comme si le Maître avait pu supposer qu’ils en cherchaient quelque autre, Pierre ajoute une profession de foi formelle. Les autres s’éloignent parce qu’ils ne croient plus. Les Douze ont cru et croient encore, et même bien plus cette foi leur donne le savoir : « Nous savons que tu es le Saint de Dieu. » Ils refusent de quitter le Christ.

Pourtant à l’heure de la Passion, leur désir de suivre le Seigneur fléchira. Avant le don de l’Esprit, nul ne peut suivre le Christ jusque là. Mais une fois « revenu, converti » (Luc 22. 32) Pierre pourra confirmer ses frères qui reviennent eux aussi, sauf celui qui a livré le Maître.

***

Le « nous » de la profession de Pierre exprime l’adhésion provisoire et imparfaite des Douze. Elle est comme la nôtre, une adhésion faite de renouvellements permanents par delà nos fléchissements, s’ils ne sont pas un abandon et un rejet.

A nous de faire nôtre cette Prière.

« Dieu qui peux mettre au coeur de tes fidèles un unique désir, donne à ton peuple d’aimer ce que tu commandes et d’attendre ce que tu promets, pour qu’au milieu des changements de ce monde, nos cœurs s’établissent fermement là où se trouvent les vraies joies. » (Prière d’ouverture de la liturgie).

 

Commentaire personnel (extrait de mon site internet : Vivre en couples chrétiens).

Je voudrais partager ici sur la deuxième lecture de ce jour (Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,21-32).

 

J’aimerais d’abord rappeler une vérité essentielle et si souvent oubliée : Les deux conjoints, Unis devant Dieu dans Le Sacrement du Mariage, ne font qu’UN en Dieu et ne peuvent ni se séparer (L’Homme ne peut séparer ce que Dieu a Uni), ni vivre comme si l’autre ou n’existait pas ou était son esclave…

Les deux conjoints ne font qu’une seule âme…et s’il en manque une partie elle ne peut rien faire de bon.

Imaginez que votre âme (qui est l’Union de votre âme avec celle de votre conjoint) est en fait un engrenage en deux parties complémentaires.

Si les deux pièces fonctionnent ensemble (pas forcément à l’identique, car chaque être est différent…mais selon l’aspiration de l’âme de chacun), les deux pièces de l’engrenage vont entraîner les autres engrenages qui tournent autour (notre Prochain à commencer par vos enfants)…mais si l’un des deux est séparé ou ne fonctionne pas…ils n’entraînent plus rien du tout…et au contraire, risque de détruire les engrenages qui tournent autour.

 

Par voie de conséquence, votre Prochain Prioritaire, celui qui doit en priorité retenir toute votre attention…c’est votre conjoint.

Vous ne pouvez espérer suivre et servir Dieu…en délaissant, en oubliant, en négligeant votre conjoint…qui est Le Prochain dont Dieu vous a confié, à vous personnellement le soin de L’Aimer concrètement de Son Amour qui est Miséricorde, Compassion, Humilité, Don de soi, Obéissance.

Vous ne pouvez espérer suivre et servir Dieu…en cherchant à faire de votre conjoint votre esclave qui vous doit obéissance en tout quelque soit vos désirs et qui fait tout pendant que vous vous prélassez tranquillement (que ce soit devant la TV, le journal, des livres…y compris des livres religieux, à l’église ou dans des retraites, etc…).

Si vous négligez votre conjoint en l’oubliant, si vous le rabaissez  au rang d’esclave, si vous le quittez parce qu’il ne vous suit pas dans ce que vous entreprenez ou est incapable de vous suivre…c’est comme si vous négligiez Dieu Lui-même, vous faisiez de Lui votre esclave ou vous le quittiez…car Il ne vous suit pas !!!

N’oubliez jamais L’Evangile de Matthieu sur Le Jugement dernier où Jésus dit clairement que ce que nous avons fait à notre Prochain ou ce que nous n’avons pas fait…c’est à Lui, Jésus, que nous l’avons fait…ou pas fait.

Alors, ayez toujours à l’esprit que votre conjoint…c’est Jésus Lui-même…et tout ce qu’il désire, tout ce qu’il vous demande, tout ce qu’il espère de vous (même s’il ne vous le demande pas)…c’est Jésus Lui-même qui le désire, qui vous le demande, qui l’espère (même s’Il ne le vous dit pas clairement).

Aimer c’est chercher à découvrir l’autre (donc notre conjoint)…et plus on cherche à le découvrir (sincèrement, avec Amour et dans un total élan du cœur), plus on le découvre et plus on apprend à L’Aimer…en ne faisant qu’un avec lui.

Vous ne pouvez espérer suivre et servir Dieu…en ne partageant pas avec lui les Dons que Dieu vous donne, met en vous ou vous fait découvrir.

Dieu a crée votre âme et celle de votre conjoint pour que les deux âmes ne faisant plus qu’une puissent se compléter en tout point…et Dieu est là pour vous y aider, pour vous éclairer et vous donner les forces et L’Amour nécessaire.

Comme l’engrenage doit se compléter et s’unir en tout point commun de ses deux parties complémentaires, il en est de même pour les deux conjoints.

 

Rappelez-vous à ce sujet cette Parole de la deuxième lecture de ce jour et que l'on retrouve aussi  dans une autre épître de St Paul, ce qui montre bien son importance. Je vous rappelle…en l’expliquant :

Colossiens 3 18-21.

Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il se doit dans Le Seigneur. Marie, Aimez vos femmes, et ne leur montrez point d’humeur. Enfants, obéissez en tout à vos parents, c’est cela qui est beau dans Le Seigneur. Parents, n’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent.

 

Vous, les hommes, selon ce que Dieu demande à chacun, laissez Dieu vous convertir de l’intérieur, Purifier votre âme en détruisant toutes les saletés et détritus que vous y laissez, afin qu’Il puisse y prendre toute la place, fortifiez votre esprit afin qu’il ne soit plus esclave des penchants mauvais de votre chair (orgueil, égoïsme, paresse, luxure, gourmandise…), mais attentif à répondre à toute sollicitude Amoureuse de Dieu présent dans votre âme.

Alors, peu à peu, vous deviendrez L’Homme tel que Dieu le désire…et ce ne sera plus vous qui parlerez ou qui agirez…mais ce sera Dieu en vous.

Vous penserez à chaque instant : « Si j’étais Jésus, comment je réagirais…qu’est-ce que je dirais »…en ayant en permanence la pensée de la vie de Jésus sur terre, qui est devenu l’esclave de tous, qui n’a pas regardé sa fatigue, ni la faim, ni la chaleur ou le froid…pour rendre témoignage par sa manière de vivre, par ses actes et par sa Parole de L’Amour de Dieu…qui vient au secours des pécheurs, qui fortifie les faibles, qui ne rejette personne… même ceux qui vont le trahir, qui Pardonne, guéri, accompagne, partage et donne tout ce qu’il reçoit (que ce soit l’argent, la nourriture, le toit…mais aussi L’Amour dont Le Père nous Aime…Amour qui n’a aucune limite !!!)…qui dit La Vérité sans chercher à blesser (pour nous faire découvrir nos « ordures cachées au fond de notre âme » afin que nous acceptions humblement et avec un regret amer de nous en débarrasser…mais jamais pour nous juger et nous enfoncer !!!)… Amour qui va jusqu’à s’offrir en Victime pour notre Salut à tous…car Jésus nous Aime tous …sans exception !!!

Alors, nous les hommes, si nous parvenons à Aimer nos femmes avec qui nous nous sommes Unis en Dieu pour ne faire qu’un avec elles…comme Jésus nous Aime et tel qu’Il nous l’a montré tout au long de sa vie sur terre de sa naissance dans une caverne immonde et glaciale jusqu’à sa mort sur Le Bois de La Croix au Golgotha pour notre Salut…acceptant de prendre sur Lui notre péché à tous, Lui Le Pur, Lui L’Innocent…et Souffrant atrocement cloué sur cette Croix, sans rancune…disant dans un dernier effort surhumain : « Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (comme cette vérité est vrai !!!)…

Alors nous pouvons comprendre la première partie de cet Evangile : Femmes, soyez soumises à vos maris…qui vous Aiment…comme Jésus vous Aime…car Dieu vit dans leur âme !!!

Mais comme L’Amour est Don de soi, Humilité, Pardon…et que Dieu vit dans chaque âme qui rejette le péché et se nourrit du Corps et du Sang de Jésus dans L’Eucharistie…alors chacun des deux conjoints, homme et femme, peut dire… « Ce n’est plus moi qui vit, c’est Dieu qui vit en moi »…et chacun doit apprendre à vivre comme s’il était Jésus (tel qu’Il nous le montre par Sa Vie)…et à voir en son conjoint…Jésus qui cherche à être Aimé, secouru, soigné, Pardonné…

 

Commentaire personnel (extrait de mon site internet : L’Eucharistie).

Je voudrais partager ici sur l’Evangile de ce jour (Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,60-69).

Mais pour en parler plus concrètement et réalisé que l’Hostie Consacrée ainsi que le vin Consacré lors de L’Eucharistie sont bien devenu Le Corps (la Chair) et Le Sang de Jésus. Jésus, Notre Dieu qui s’est fait réellement Corps et Sang Divin pour nous nourrir, notre âme, comme notre esprit, comme notre corps de Sa Vie Divine en nous.

Pour cela, revoyons une nouvelle fois (je l’ai déjà présenté) le miracle de Lanciano sur le lien suivant :

Miracle Eucharistique.

 

Ceci étant vu, il est bon de réaliser avec quel Amour (le Don de Sa Vie), de quelle obéissance (obéir aux ordres du Prêtre lors de la Consécration) et quelle Humilité (Disparaître dans une miette d’Hostie et dans un peu de vin) Dieu se donne à nous pour notre Salut.

Jésus a répandu volontairement et entièrement tout Son Sang, Son Corps pressé et broyé pour qu’Il ne lui reste plus la moindre trace de goutte de Son Sang, Son Cœur transpercé pour en faire jaillir les dernières gouttes, ainsi que l’eau de Son Sérum pour soigner et guérir nos blessures.

Son Sang qui s’est mélangé aux larmes de La Très Sainte Vierge Marie et auquel est venu se rajouter par la suite, le sang et les larmes de tous Ses Saints Martyrs.

 

Oui, c’est une vraie et féconde vigne qui nous est donné en boisson par Jésus Lui-même afin de Purifier nos âmes, nos esprits et nos corps et afin de trouver dans ce Divin breuvage, la Force nécessaire pour lutter contre toutes les attaques que Satan met sur notre route, pour nous soigner et nous guérir de toutes les blessures que Satan nous inflige.

Alors Jésus a tout donné (en ne gardant rien pour Lui) dans un total élan d’Amour Fou pour nous, les hommes qui lui avons craché dessus, qui l’avons torturés, qui l’avons Martyrisé, qui l’avons Blasphémé en lui mettant sur Sa tête une couronne d’épines bien pointues et bien enfoncée dans Sa tête, qui l’avons tué en Le Crucifiant sur Le Bois de Sa Croix.

Jésus a voulu déversé la totalité de Son Sang (en y rajoutant pour faire bonne mesure, les Larmes de La Très Sainte Vierge Marie et en complétant avec le Sang de tous Ses Saints Martyrs) sur chacun de nous.

Jésus a voulu tout tenter, même tout ce qui semble impossible humainement, pour nous faire revenir sur un chemin de Conversion, sur Son Chemin d’Amour afin de nous faire hériter de Sa Divinité et de Son Royaume !!!

Jésus pour continuer Son Œuvre a crée L’Eglise en y mettant à sa tête Pierre et ses successeurs et en demandant à chacun de prendre le même Chemin que Lui, celui qu’Il a pris durant Sa Vie sur Terre, Chemin d’Amour, de Miséricorde, de Compassion, d’Humilité, de Pureté, d’Obéissance et de Don de Soi.

 

Ainsi chacun peut puiser quotidiennement à La Source de L’Amour, dans L’Eucharistie, qui est Parole de Dieu, Corps et Sang de Jésus, afin de recevoir en lui Le Torrent de L’Amour de Dieu qui nous envahit, nous Purifie, nous fortifie, nous nourrit, nous soigne et nous guérit.

Puis ce torrent continue sa route en allant se déverser sur les Prochains que Dieu met sur notre route, sur ceux et celles que Dieu nous confie.

Alors, lorsque Jésus, au moment de notre Jugement personnel (à notre mort à cette Terre) viendra nous dire : « Qu’as-tu fais de ceux que Je t’avais confié ??? », nous pourrons répondre : « Je me suis laissé aspergé par Ton Sang qui m’a Purifié, nourri et fortifié, puis j’ai laissé Ton torrent d’Amour se répandre sur ceux que tu m’avais confié ».

Alors Jésus nous invitera à venir le suivre dans Son Royaume pour nous en faire héritier.

 

N’oublions jamais que L’Eucharistie est le plus grand Miracle de L’Amour de Dieu, aussi ne venons jamais à la messe l’esprit ailleurs et l’âme tiède, nos pensées tournées vers les plaisirs de ce monde et avec des rêves de gloire humaine.

L’Eucharistie représente les Noces de L’Agneau Immolé. C’est non seulement le repas où Dieu nous invite et où Dieu s’offre à nous en devenant nourriture et boisson, en devenant L’Agneau Immolé où chacun est invité à se servir et à manger Sa chair…mais c’est aussi Le Repas des Noces de L’Agneau auquel Dieu, Notre Roi, nous invite et nous demande de venir en prenant nos habits de Noces (Avec La Pureté et La Grâce que Dieu met en nous lors du Baptême, et remets en nous, à chaque fois, lors du Sacrement de La Réconciliation).

Le Père a tellement d’Amour pour nous (comme nous l’avons vu dans mes précédentes Réflexions), qu’Il a voulu demander à Son Fils Unique Jésus-Christ d’accepter de S’Offrir en Victime Pure, seul et unique moyen de sauver l’humanité ayant choisi de suivre les chemin du plaisir, de l’orgueil de la haine montré par Satan (le serpent) plutôt que de suivre le chemin de L’Amour, de La Paix et de l’épanouissement montré par Dieu.

En effet, les nombreux chemins de plaisirs, d’orgueil, d’égoïsme, de luxure conduisent sur des chemins de scandales, de haine, de désespoir, de violence et de mort éternelle.

C’est un venin qui pénètre en chacun et se diffuse tout au long de notre vie sur Terre pour nous rendre esclave de nos sens, de notre chair corrompue, de nos démons, de Satan…pour finir dans des Souffrances Infinies et éternelles en Enfer…dans Son Royaume de Haine !!!

 

Sans Le Sacrifice fait dans un total élan d’Amour pour nous les hommes, nous aurions tous finis en Enfer pour l’éternité (pas un seul n’aurait été digne d’hériter du Ciel !!!).

Face à l’offense Infinie faite par les hommes à leur Dieu, Il fallait Le Sacrifice fait par un Homme à Son Dieu. Il fallait que cette Victime soit un homme dont L’Amour et La Pureté soit Infinie.

Seul Jésus, Fils Unique de Dieu (rempli de L’Amour et de La Pureté Infinie de Dieu), pouvait s’humilier en quittant Son Trône Divin pour prendre condition d’homme, et accomplir cette tâche de sauver l’humanité.

 

Voilà ce qu’a été Le Sacrifice du Père, qui voulant sauver les hommes d’une mort certaine et éternelle, a demandé à Son Fils Unique (seul et unique moyen de réussir !!!), d’accepter de S’Offrir en Victime Pure, en Agneau Pur et Immolé…pour nous permettre à nous les hommes (au moins à ceux qui acceptent de prendre Le Chemin que Dieu nous montre, Chemin de Conversion en ayant le regret de nos fautes passées, Chemin d’Amour, de Miséricorde, de Compassion, d’Obéissance, d’Humilité, de Pureté et de Don de Soi) d’être sauvé grâce au Sacrifice de Jésus-Christ.


N’oublions pas l’élan d’Amour du Fils qui a dit au Père, dans une totale et Amoureuse Obéissance : « Je veux », prenant ainsi à son compte, la demande du Père…pour notre Salut.

Enfin, n’oublions pas l’élan d’Amour du Saint-Esprit, manifestation de L’Amour de Dieu, qui a suggéré au Père le seul moyen de sauver l’humanité et au Fils d’accepter Son Immolation… et qui s’est Uni à La Très Sainte Vierge Marie (Marie épouse de L’Esprit-Saint et Fille du Père) pour qu’elle devienne La Mère du Fils.


Alors, Le Père, sous l’inspiration de L’Esprit-Saint, dans un total élan d’Amour, plonge Ses mains dans Le Cœur ouvert de Son Fils (Son Cœur transpercé par la lance sur le Bois de Sa Croix), pour déverser sur chacun de nous toutes Les Grâces d’Amour de Dieu pour nous.

Alors, Le Fils, dans un total élan d’Amour pour Le Père et pour nous, se dresse Ses pieds cloués vers notre Terre, Sa tête élevée vers Le Ciel, Ses mains cloués en écartant au maximum Ses bras écartelés, pour enlacer l’humanité entière…Son Cœur ouvert et Son Sang se répandant sur nous et se mélangeant aux larmes de La Très Sainte Vierge Marie.

Alors, Le Fils, dans un dernier élan d’Amour pour nous, avant d’expirer, n’a pas voulu haïr mais Pardonner, et se tournant, toujours cloué sur La Croix, vers Le Père, Lui disant dans un dernier râle : « Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font !!! ».

Alors, Le Fils, dans un dernier élan d’Amour pour nous, avant d’expirer, a voulu demander un dernier Sacrifice à La Très Sainte Vierge Marie, debout au pied de La Croix, en lui demandant de devenir Notre Mère, à nous les assassins de Son Fils !!!

Alors, Le Fils, dans un dernier élan d’Amour pour nous, avant d’expirer, a voulu nous donner une Très Sainte Maman, pleine de Tendresse, pour nous soutenir dans nos épreuves et pour intercéder en notre faveur auprès du Père, du Fils (voir l’exemple des noces de Cana) et du Saint-Esprit (Son époux).

Mais, Jésus, sachant que cela ne serait pas suffisant, a voulu, par avance, juste avant de vivre Sa Passion, célébrer La Pâques avec Ses apôtres et instituer L’Eucharistie afin que Son Sacrifice puisse se renouveler à chaque instant sur Terre jusqu’à la fin du Monde.

Ainsi chacun est invité à venir puiser quotidiennement à cette Source de L’Amour qu’est La Parole, Le Corps et Le Sang de Notre Dieu (Notre Père…donne-nous notre Pain quotidien…).

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Dieu qui peut mettre au cœur de tes fidèles un unique désir, donne à ton peuple d'aimer ce que tu commandes et d'attendre ce que tu promets ; pour qu'au milieu des changements de ce monde, nos cœurs s'établissent fermement là où se trouvent les vraies joies.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)

Le Salut est donné par Notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par L’Agneau ! Louange, Gloire, Sagesse et Action de grâce, Honneur, Puissance et Force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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