Eucharistie du Lundi 03 Décembre 2012 : Lundi de la 1ère semaine de l’Avent. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint François-Xavier

Eucharistie du Lundi 03 Décembre 2012 : Lundi de la 1ère semaine de l’Avent. L’Eglise fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint François-Xavier, Jésuite, Co-Patron des Missions, Apôtre des Indes et du Japon (1506-1552).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre d'Isaïe 2,1-5… Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5.6-7.8-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-11.
Commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
LETTRES DE SAINT FRANÇOIS XAVIER À SAINT IGNACE (1542 et 1544).
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraisons et Parole de Dieu.

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Lundi 03 Décembre 2012 : Fête de Saint François-Xavier, Jésuite, Co-Patron des Missions, Apôtre des Indes et du Japon (1506-1552).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François-Xavier.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 2,1-5.
Le prophète Isaïe a reçu cette révélation au sujet de Juda et de Jérusalem :
Il arrivera dans l'avenir que la montagne du temple du Seigneur sera placée à la tête des montagnes et dominera les collines. Toutes les nations afflueront vers elle,
des peuples nombreux se mettront en marche, et ils diront : « Venez, montons à la montagne du Seigneur, au temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers. Car c'est de Sion que vient la Loi, de Jérusalem la parole du Seigneur. »
Il sera le juge des nations, l'arbitre de la multitude des peuples. De leurs épées ils forgeront des socs de charrue, et de leurs lances, des faucilles. On ne lèvera plus l'épée nation contre nation, on ne s'entraînera plus pour la guerre.
Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur.

 

Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5.6-7.8-9.
Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.

C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.

Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t'aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »

A cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
A cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-11.
Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l'armée romaine vint à lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : 'Va', et il va, à un autre : 'Viens', et il vient, et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. »
A ces mots, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du Royaume des cieux.

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Sur la virginité, §72-74, 78

Il vient chez toi

Tu as entendu la voix du Verbe, la Parole de Dieu... Lève-toi, et par la Prière prépare le fond de ton âme.
D'en bas tends vers les hauteurs, efforce-toi à ouvrir la porte de ton cœur. Quand tu étends les mains vers Le Christ, tes actions exhaleront le parfum de la Foi...
Voilà comme Le Christ t'a désirée, voilà comme Le Christ t'a choisie. Si tu lui ouvres, il entrera ; il ne peut pas y manquer, lui qui l'a promis.
Embrasse donc celui que tu as cherché (Ct 3,4) ; approche-toi de lui et tu recevras sa Lumière (Ps 33,6) ; retiens-le, demande-lui de ne pas s'en aller si vite, supplie-le de ne pas s'éloigner. En effet, la Parole de Dieu court rapidement (Si 43,5) ; elle ne se laisse pas saisir par la mollesse ; la paresse ne la retient pas.
Que ton âme, à son appel, aille à sa rencontre, et qu'elle persévère sur le chemin tracé par sa Parole Céleste, car il passe vite...
Ne pense pas, s'il est parti si vite, que tu lui as déplu en l'appelant, en l'implorant, en lui ouvrant : il permet souvent que nous soyons éprouvés.
Lorsque les foules le priaient de ne pas s'en aller, que dit-il dans l'Évangile ? « Il faut que j'annonce la Parole de Dieu dans les autres villes, car c'est pour cela que j'ai été envoyé » (Lc 4,43).
Alors, même s'il semble être parti, cherche encore (cf Ct 5,6)... Celle qui cherche ainsi Le Christ, celle qui l'implore ainsi, n'est pas délaissée par Lui ; bien plus, il vient souvent la visiter, car il est avec nous jusqu'à la fin du monde (Mt 28,20).

 

LETTRES DE SAINT FRANÇOIS XAVIER À SAINT IGNACE (1542 et 1544).

Nous sommes allés à des villages de néophytes, Baptisés voici peu d’années. Cette région n’est absolument pas habitée par les Portugais, car elle est très stérile et très pauvre.
Les Chrétiens indigènes, privés de Prêtres, ne savent rien, sinon qu’ils sont Chrétiens. Il n’y personne pour leur Célébrer les Sacrements ; personne pour leur enseigner le Symbole, le Pater, l’Ave Maria, ni les Commandements de Dieu.

Depuis que je suis venu ici, je n’ai pas arrêté : je parcourais activement les villages, je Baptisais tous les enfants qui ne l’avaient pas encore été.
Aussi ai-je régénéré un nombre immense de bébés qui, comme on dit, ne savaient pas distinguer leur droite de leur gauche.
Quand aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l’Office Divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une Prière. Alors j’ai commencé à saisir que le Royaume des Cieux appartient à ceux qui leur ressemblent.

Aussi, comme je ne pouvais sans impiété repousser une requête aussi pieuse, en commençant par la confession de Foi au Père, au Fils et à L’Esprit Saint, je leur inculquais le Symbole des Apôtres, le Pater noster et l’Ave Maria.
J’ai remarqué qu’ils étaient très doués ; s’il y avait quelqu’un pour les former à la Foi Chrétienne, je suis sûr qu’ils deviendraient de très bons Chrétiens.

Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas Chrétiens uniquement parce qu’il n’y a personne aujourd’hui pour en faire des Chrétiens.
J’ai très souvent eu l’idée de parcourir toutes les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour hurler partout d’une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de Charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du Ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! »

De même qu’ils se consacrent aux belles-lettres, s’ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés !

Beaucoup d’entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses Divines, s’entraîneraient à écouter ce que Le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu.
Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? Envoie-moi n’importe où tu voudras, même jusque dans les Indes. »

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_04.
Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).

« Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle Foi ».

Aujourd'hui Capharnaüm est notre ville et notre peuple, parmi les malades, les uns connus, les autres anonymes, fréquemment oubliés en raison du rythme frénétique qui caractérise la vie actuelle: chargés de travail, nous courrons sans cesse et sans songer à ceux qui, à cause de la maladie ou d'autres circonstances, restent en marge et ne peuvent pas suivre ce rythme. Cependant, Jésus nous dira un jour: «Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à Moi que vous l'avez fait» (Mt 25:40). Blaise Pascal reprend cette idée lorsqu'il affirme que «Jésus s'arrache d'avec ses disciples pour entrer dans l'agonie de Gethsémani jusqu'à la fin des temps».
Le centurion de Capharnaüm n'oublie pas son serviteur souffrant au lit, parce qu'il l'aime. Même s'il est plus puissant que lui et que son serviteur soit placé sous son autorité, il lui est reconnaissant par toutes ces années de service; il l'estime profondément.
Aussi, poussé par son Amour, s'adresse-t-il à Jésus, et en Sa présence, fait une extraordinaire confession de Foi, que la Liturgie Eucharistique recueille:
«Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri» (Mt 8:8).
Cette confession s'appui sur l'Espérance; elle jaillit de la Confiance mise en Jésus Christ, ainsi que d'un sentiment d'indignité personnelle qui lui permet de reconnaître son propre dénuement.
Nous ne pouvons approcher Le Christ qu'avec une démarche humble, comme celle du centurion.
C'est ainsi que nous pourrons vivre l'espoir de l'Avent: espoir de Salut et de Vie, de Réconciliation et de Paix.
Seul peut espérer celui qui reconnaît sa Pauvreté et se rend compte que le sens de sa vie ne se trouve pas en lui-même, mais en Dieu, en s'abandonnant entre les mains du Seigneur. Approchons-nous du Christ avec Confiance, et que la Prière du centurion soit aussi la nôtre.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Lundi-de-la-premiere-semaine-de-l-Avent.html#evenement3099.

« Je vous le déclare, chez personne en Israël je n’ai trouvé une telle Foi ! »

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"Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l’armée romaine vint à lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terrible ment. »
Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. »
Nous admirons l’audace de cet homme qui demande à Jésus la guérison de son serviteur. La conversion se profile devant nous, nous intercédons pour nos frères.
Dans la famille, dans le village, dans l’Église, nous avons besoin d’être guéri. Nous disons à Jésus : Seigneur, viens, je sais que tu feras quelque chose pour nous sauver, je veux vraiment le croire.
Cette Foi en Dieu se traduit par une confiance en l’autre, un être ensemble devant Dieu : Tout ce qui est force de vie, force de combat, nous allons le mettre en œuvre pour construire la communauté. Jésus vient dans notre « Capharnaüm, » symboliquement le grenier, la cave ou une pièce où nous avons entassé toutes sortes de choses, là il apporte sa Lumière !

« Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. »
Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l’un : ’Va’, et il va, à un autre : ’Viens’, et il vient, et à mon esclave : ’Fais ceci’, et il le fait. »
 Centurion, cet homme est maître de cent soldats. Tu peux guérir mon serviteur dit-il à Jésus. A ces mots Jésus fut dans l’admiration :
Le centurion a reçu la Promesse de Jésus pour son serviteur malade. Il est reparti confiant. Jésus lui a dit en effet : ‘je vais aller le guérir’. Le centurion reprend : « Seigneur je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. »

« A ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle Foi. »
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du Royaume des Cieux.
A la Communion Eucharistique chaque jour depuis deux mille ans nous redisons cette phrase de l’évangile : « Seigneur je ne suis pas digne que tu viennes sous mon toit, mais dis seulement une parole et je serai guéri ! »
Cette phrase est devenue la Prière des croyants qui s’approchent du Corps du Christ. « Seigneur, je ne suis pas digne » disons-nous, en reprenant les paroles de cet homme. Nous sommes heureux de Célébrer ensemble l’Eucharistie, d’entendre la Parole de Dieu, de recevoir le Corps et le Sang de Jésus pour se laisser transformer en Lui !
« Je ne suis pas digne que tu viennes sous mon toit, mais dis seulement une seule parole et je serai guéri ».

Nous demandons la Grâce de grandir dans la Foi en Dieu qui peut nous sauver.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as voulu, Seigneur, que la prédication de saint François Xavier appelle à Toi de nombreux peuples d'Orient ; accorde à tous les Baptisés le même zèle pour la Foi et fais que ton Église se réjouisse d'avoir, partout dans le monde, de nouveaux enfants.

 

Parole de Dieu : (Is 2, 3)… (Office des Laudes).
Venez, montons à la montagne du Seigneur, au Temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers. Car c’est de Sion que vient la Loi, de Jérusalem la Parole du Seigneur.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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