Eucharistie du Dimanche 1er Juillet 2012 : 13ème Dimanche du Temps Ordinaire. Fête du Bienheureux Ignace (Nazju) Falzon.

Eucharistie du Dimanche 1er Juillet 2012 : 13ème Dimanche du Temps Ordinaire. Fête du Bienheureux  Ignace (Nazju) Falzon, Laïc, Catéchiste (1813-1865).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :

Livre de la Sagesse 1,13-15.2,23-24… Psaume 30(29),3-4.5-6ab.6cd.12.13… Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8,7.9.13-15… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.

Commentaire du Bienheureux Pape Jean-Paul II.

HOMÉLIE DU PAPE PAUL VI À MANILLE. (29 NOVEMBRE 1970) : Jésus Christ.

 

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Dimanche 1er Juillet 2012 : Fête du Bienheureux  Ignace (Nazju) Falzon, Laïc, Catéchiste (1813-1865).

http://nouvl.evangelisation.free.fr/ignace_falzon.htm.

 

Ignace (Nazju) Falzon naît le 1er juillet 1813 dans une famille distinguée de La Valette (à Malte) où le Droit est à l'honneur: son père est juge, sa mère, née Marie-Thérèse Debono, est fille de juge et Ignace comme ses trois frères (ils sont 4 enfants) décroche un diplôme de Droit. Deux d'entre eux deviendront prêtres.

Ignace a une enfance studieuse. Il reçoit les ordres mineurs à 15 ans, mais, bien qu'il ait aussi un diplôme en théologie, il refuse d'aller plus loin, se jugeant indigne du sacerdoce, ce qui ne l'empêche pas de se livrer à sa grande passion pour l'enseignement de l'Évangile et de la Foi Catholique.

Il fait d'abord le catéchisme à des enfants dans deux églises successives, ne se contentant pas d'enseigner mais aidant matériellement ceux qui en ont besoin.

Son activité la plus typique se déploie auprès des marins anglais. A l'époque, Malte (depuis 1800) est une base stratégique anglaise où résident jusqu'à 20'000 britanniques.

Ignace se rend au port, aborde les marins qui la plus part du temps sont peu instruits au point de vue religieux, et leur parle du Christ.

Au début, il les reçoit chez lui, mais leur nombre augmentant, il se déplace à l'église des Jésuites de La Valette.

Pour eux il fonde la "Congrégation du Rosaire", ou plus simplement "la Congrégation". Il met ses compétences intellectuelles à leur service.

Il écrit un livre intitulé "Le réconfort de l'âme chrétienne" ("The comfort of the christian soul") et fait venir pour eux des livres religieux anglais.

Parmi les marins anglais, bien peu sont catholiques. Des protestants se joignent à leurs camarades pour aller aux séances de la Congrégation.

Ignace anticipe l'esprit œcuménique de respect et de dialogue qui nous est aujourd'hui familier, mais qui ne prévalait pas à l'époque.

Plus de 650 marins se feront baptiser grâce à son ministère. Ignace n'abandonne pas ceux dont il s'occupe spirituellement.

Beaucoup, connaissant ses compétences en droit, s'adressent à lui et Ignace fait souvent l'intermédiaire entre eux et ceux qui sont restés au pays.

Il a su gagner la confiance des marins et beaucoup, lorsqu'ils partent en mission dangereuse, lui confient leurs objets les plus précieux pour les renvoyer à leurs familles au cas où ils ne reviendraient pas.

Les gens voient en lui non seulement une énergie illimitée, mais également une joie et une paix profonde.

Beaucoup de ceux qui aident Ignace dans son apostolat deviendront prêtres dans l'aumônerie militaire ou navale.

La continuité de son œuvre sera assurée par l'un d'eux, Fr Cullens, qu'Ignace avait encouragé dans la voie du sacerdoce.

Ignace meurt à 52 ans à La Valette (à Malte), le jour de son anniversaire, le 1er juillet 1865. Ce sont des Anglais aussi bien que des Maltais qui demanderont sa Béatification.

Il sera Béatifié le 09 Mai 2001 à Floriana (Malte)  par le Bienheureux Pape Jean Paul II.

 

Jean Paul II : « Ignace Falzon a tiré sa force et son inspiration de l'Eucharistie, de la prière devant le Tabernacle, de la dévotion à Marie et au Rosaire, et du modèle de Saint Joseph. Ce sont là des sources de grâces auxquelles tous les chrétiens peuvent s'abreuver. »

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 1,13-15.2,23-24.
Dieu n'a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
Il a créé toutes choses pour qu'elles subsistent ; ce qui naît dans le monde est bienfaisant, et l'on n'y trouve pas le poison qui fait mourir. La puissance de la mort ne règne pas sur la terre,
car la justice est immortelle.
Or, Dieu a créé l'homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu'il est en lui-même.
La mort est entrée dans le monde par la jalousie du démon, et ceux qui se rangent dans son parti en font l'expérience.

 

Psaume 30(29),3-4.5-6ab.6cd.12.13.
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté, toute la vie ;

avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

Que mon cœur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8,7.9.13-15.
Puisque vous avez reçu largement tous les dons : la foi, la Parole et la connaissance de Dieu, cette ardeur et cet amour que vous tenez de nous, que votre geste de générosité soit large, lui aussi.
Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
Il ne s'agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s'agit d'égalité.
En cette occasion, ce que vous avez en trop compensera ce qu'ils ont en moins, pour qu'un jour ce qu'ils auront en trop compense ce que vous aurez en moins, et cela fera l'égalité,
comme dit l'Écriture à propos de la manne : Celui qui en avait ramassé beaucoup n'a rien eu de plus, et celui qui en avait ramassé peu n'a manqué de rien.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.
Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... -
Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré -. . .
cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ? ' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher - elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.

 

Commentaire du jour.
Bienheureux Pape Jean-Paul II.
Discours aux jeunes du Chili 02/04/1987 (trad. DC 1939, p. 481).

« Aussitôt la jeune fille se leva ».

 

Le Christ entre dans la maison où se trouve la jeune fille, la prend par la main et lui dit : « Petite fille, je te le dis, lève-toi ! »...

Chers jeunes, le monde a besoin de votre réponse personnelle aux paroles de vie du Maître : « Je te le dis, lève-toi ! »

Nous voyons comment Jésus vient à la rencontre de l'humanité dans les situations les plus difficiles et les plus pénibles. Le miracle accompli dans la maison de Jaïre nous montre son pouvoir sur le mal. Il est le Seigneur de la vie, le vainqueur de la mort...

Mais nous ne pouvons pas oublier que, selon ce que nous enseigne la Foi, la cause première du mal, de la maladie, de la mort même, c'est le péché en ses différentes formes.

Dans le cœur de chacun et de chacune de nous se cache cette maladie qui nous touche tous : le péché personnel, qui s'enracine de plus en plus dans les consciences à mesure que se perd le sens de Dieu.

Oui, chers jeunes, veillez à ne pas laisser s'affaiblir en vous le sens de Dieu. On ne peut pas vaincre le mal par le bien si l'on n'a pas ce sens de Dieu, de son action, de sa présence, qui nous invite à parier toujours sur la grâce, sur la vie, contre le péché, contre la mort. Le sort de l'humanité est en jeu...

Il s'ensuit que nous devons voir les implications sociales du péché pour construire un monde digne de l'homme.

Il y a des maux sociaux qui créent une véritable « communion du péché » parce que, en même temps que l'âme, ils abaissent l'Église et d'une certaine manière le monde entier...

Chers jeunes, combattez le bon combat de la Foi (1Tm 6,12) pour la dignité de l'homme, pour la dignité de l'Amour, pour une vie noble, une vie d'enfants de Dieu.

Vaincre le péché à l'aide du Pardon de Dieu est une guérison, c'est une Résurrection. N'ayez pas peur des exigences de l'Amour du Christ.

Craignez, au contraire, la pusillanimité, la légèreté, la recherche de vos intérêts propres, l'égoïsme, tout ce qui veut faire taire la voix du Christ qui, s'adressant à chacun de nous, répète : « Je te le dis, lève-toi ».

 

HOMÉLIE DU PAPE PAUL VI À MANILLE. (29 NOVEMBRE 1970) : Jésus Christ.

Malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile ! Car c'est par Lui, par Le Christ Lui-même, que j'ai été envoyé pour cela. Je suis apôtre, je suis témoin.

Plus le but est éloigné, plus la mission est difficile, plus est vif l'amour qui nous pousse. Je dois proclamer son nom : Jésus est Le Christ, Le Fils du Dieu vivant.

C'est Lui qui nous a révélé le Dieu invisible, c'est Lui qui est le premier-né de toute créature, c'est en Lui que tout subsiste. Il est le maître de l'humanité et son Rédempteur ; il est né, il est mort, il est ressuscité pour nous.

Il est le centre de l'histoire du monde ; il nous connaît et nous aime ; il est le compagnon et l'ami de notre vie, l'homme de la douleur et de l'espérance ; c'est Lui qui doit venir, qui sera finalement notre Juge et aussi, nous en avons la confiance, notre Vie plénière et notre Béatitude.

Je n'en finirais jamais de parler de Lui ; il est la Lumière, il est la Vérité ; bien plus, il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il est le Pain, la Source d'Eau vive qui comble notre faim et notre soif. Il est notre berger, notre chef, notre modèle, notre réconfort, notre frère.

Comme nous et plus que nous, il a été petit, pauvre, humilié, travailleur, opprimé, souffrant. C'est pour nous qu'il a parlé, accompli ses miracles, fondé un royaume nouveau où les pauvres sont bienheureux, où la paix est le principe de la vie commune, où ceux qui ont le cœur pur et ceux qui pleurent sont relevés et consolés, où les affamés de justice sont rassasiés, où les pécheurs peuvent obtenir le pardon, où tous découvrent qu'ils sont frères.

Voilà Jésus Christ dont vous avez au moins entendu parler et déjà certainement pour la plupart, à qui vous appartenez, puisque vous êtes chrétiens.

C'est donc à vous, chrétiens, que je répète son Nom, et je l'annonce à tous les hommes : le Christ Jésus est le principe et la fin, l'alpha et l'oméga, le roi du monde nouveau, l'explication mystérieuse et ultime de l'histoire humaine et de notre destinée ; il est le médiateur et pour ainsi dire le pont entre la terre et le ciel.

Il est, de la façon la plus haute et la plus parfaite, Le Fils de l'homme, parce qu'il est Le Fils de Dieu, éternel, infini, et il est le fils de Marie, bénie entre toutes les femmes, sa mère selon la chair, notre mère par notre participation à l'Esprit du Corps mystique.

Jésus Christ ! Souvenez-vous : c'est Lui que nous proclamons devant vous pour l'éternité ; nous voulons que son Nom résonne jusqu'au bout du monde et pour tous les siècles des siècles.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Tu as voulu, Seigneur, qu'en recevant ta Grâce nous devenions des fils de Lumière ; ne permets pas que l'erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d'être toujours rayonnants de ta Vérité.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12).

Le Salut est donné par Notre Dieu, Lui qui siège sur Le Trône, et par L’Agneau !

Louange, Gloire, Sagesse et Action de grâce, Honneur, Puissance et Force à Notre Dieu pour les siècles des siècles.

Amen !

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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