Eucharistie du Mardi 10 Juillet 2012 : Mardi de la 14ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de Sainte Rufine et Sainte Seconde.

Eucharistie du Mardi 10 Juillet 2012 : Mardi de la 14ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de Sainte Rufine et Sainte Seconde, Vierges et Martyres (IIIème s.).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Livre d'Osée 8,4-7.11-13… Psaume 115(113B),3-4.5-6.7ab.8ab.9.11… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,32-38.

Commentaire de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église.                                   

Commentaire du Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), Pape. 

 

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Mardi 10 Juillet 2012 : Fête de Sainte Rufine et Sainte Seconde, Vierges et Martyres (IIIème s.).

Sainte Rufine et sa sœur Sainte Seconde furent martyrisées durant les persécutions de l’empereur Valérien.

Après de cruels tourments, Rufine eut la tête fendue d’un coup d’épée et Seconde fut décapitée, après avoir refusé d'abjurer. Leurs corps reposent près du baptistère de Saint Jean de Latran à Rome.

Pour voir leur vie, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Sainte Rufine et Sainte Seconde.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Osée 8,4-7.11-13.
Parole du Seigneur : les fils d'Israël ont établi des rois sans me consulter, ils ont nommé des princes sans mon accord ; avec leur argent et leur or, ils se sont fabriqué des idoles. Ils seront anéantis.
Je le rejette, ton veau d'or, Samarie ! Ma colère s'est enflammée contre tes enfants. Refuseront-ils toujours de retrouver l'innocence ?
Ce veau est l'œuvre d'Israël, un artisan l'a fabriqué, ce n'est pas un dieu ; ce veau de Samarie sera brisé en mille morceaux.
Ils ont semé le vent, ils récolteront la tempête. L'épi ne donnera pas de grain ; s'il y avait du grain, il ne donnerait pas de farine, et, s'il en donnait, elle serait dévorée par les étrangers.
Éphraïm a multiplié les autels pour expier le péché ; et ces autels ne lui servent qu'à pécher.
J'ai beau lui mettre par écrit toutes les prescriptions de ma loi, il n'y voit qu'une loi étrangère.
Ils offrent des sacrifices pour me plaire et ils en mangent la viande, mais le Seigneur n'y prend pas de plaisir. Au contraire, il y trouve le rappel de toutes leurs fautes, il fait le compte de leurs péchés. Qu'ils retournent donc en Égypte !

 

Psaume 115(113B),3-4.5-6.7ab.8ab.9.11.
Notre Dieu, il est au ciel ;
tout ce qu'il veut, il le fait.
Leurs idoles : or et argent,
ouvrages de mains humaines.

Elles ont une bouche et ne parlent pas,
des yeux et ne voient pas,
des oreilles et n'entendent pas,
des narines et ne sentent pas.

Leurs mains ne peuvent toucher,
leurs pieds ne peuvent marcher.
Qu'ils deviennent comme elles,
tous ceux qui les font.

Israël, mets ta foi dans le Seigneur :
le secours, le bouclier, c'est lui !
Vous qui le craignez, ayez foi dans le Seigneur :
le secours, le bouclier, c'est lui !

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,32-38.
On présenta à Jésus un possédé qui était muet.
Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l'admiration, et elle disait : « Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël ! »
Mais les pharisiens disaient : « C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons. »
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église.
Lettre 135.

« Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers ».

 

Un jour que je pensais à ce que je pouvais faire pour sauver les âmes, une parole de l'Évangile m'a montré une vive lumière.

Autrefois Jésus disait à ses disciples en leur montrant les champs de blés mûrs : « Levez les yeux et voyez comme les campagnes sont déjà assez blanches pour être moissonnées » (Jn 4,35), et un peu plus tard : « A la vérité la moisson est abondante mais le nombre des ouvriers est petit ; demandez donc au maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers ».

Quel mystère ! Jésus n'est-il pas tout-puissant ? Les créatures ne sont-elles pas à celui qui les a faites ? Pourquoi Jésus dit-il donc : « Demandez au maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers » ? Pourquoi ?

Ah ! C’est que Jésus a pour nous un Amour si incompréhensible qu'il veut que nous ayons part avec Lui au salut des âmes.

Il ne veut rien faire sans nous. Le créateur de l'univers attend la prière d'une pauvre petite âme pour sauver les autres âmes rachetées comme elle au prix de tout Son Sang.

Notre vocation à nous ce n'est pas d'aller moissonner dans les champs de blés mûrs. Jésus ne nous dit pas : « Baissez les yeux, regardez les campagnes et allez les moissonner ».

Notre mission [comme Carmélites] est encore plus sublime.

Voici les paroles de notre Jésus : « Levez les yeux et voyez. Voyez comme dans mon Ciel il y a des places vides, c'est à vous de les remplir ; vous êtes mes Moïse priant sur la montagne (Ex 17,8s).

Demandez-moi des ouvriers et j'en enverrai, je n'attends qu'une prière, un soupir de votre cœur ! »

 

Autre commentaire du jour. 
Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), Pape. 
Journal de l'âme, août 1961 (trad. Cerf 1964, p. 479).
Sainte Rufine et sa soeur Sainte Seconde, martyres durant les persécutions de l’empereur Valérien…

« Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas ». 

En faisant retour sur moi-même et sur les vicissitudes variées de mon humble vie, je dois reconnaître que le Seigneur m'a dispensé jusqu'ici de ces tribulations qui, pour tant d'âmes, rendent difficile et sans attrait le service de la vérité, de la justice et de la charité...

Ô Dieu bon, comment vous remercier des égards qu'on m'aura toujours réservés partout où je me serai rendu en votre nom, et toujours par pure obéissance non à ma volonté mais à la vôtre ?

« Que vous rendrai-je, Seigneur, pour tout ce que vous m'avez accordé ? » (Ps 115,12)

Je le vois bien, la réponse à faire à moi-même et au Seigneur est toujours de « prendre le calice du salut et invoquer le nom du Seigneur » (v. 13). 

J'y ai déjà fait allusion dans ces pages : si un jour m'arrive une grande tribulation, il faudra bien l'accueillir ; et si elle se fait attendre encore un peu, je dois continuer à m'abreuver du sang de Jésus avec ce cortège de tribulations petites ou grandes dont la bonté du Seigneur voudra l'entourer.

J'ai toujours été très impressionné, et maintenant encore, par ce petit psaume 130 qui dit : « Seigneur, mon coeur ne se gonfle pas et mes yeux ne se lèvent pas devant toi ; je ne cours pas après de grandes choses plus hautes que moi. Non, je tiens mon âme en paix et en silence. Comme un enfant dans les bras de sa mère, voilà comment est mon âme ».

Oh, comme j'aime ces paroles ! Mais si je devais me troubler vers la fin de ma vie, mon Seigneur Jésus, tu me fortifierais dans la tribulation.

Ton sang, ton sang que je continuerai à boire à ton calice, c'est-à-dire à ton coeur, sera pour moi un gage de salut et de joie éternelle.

« La légère tribulation d'un moment nous prépare, bien au-delà de toute mesure, une masse éternelle de gloire. » (2Co 4,17).

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Fais-nous vivre à tout moment, Seigneur, dans l'Amour et le respect de ton saint Nom, Toi qui ne cesses jamais de guider ceux que tu enracines solidement dans ton Amour.

 

Parole de Dieu : (1 Co 12, 24b.25-26)… (Office de None).

Dieu a organisé le corps de telle façon qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.

Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre Vie en leur donnant part au Corps de Ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l’Église.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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