Eucharistie du Vendredi 20 Juillet 2012 : Vendredi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de St Apollinaire

Eucharistie du Vendredi 20 Juillet 2012 : Vendredi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Apollinaire de Ravenne, Évêque et Martyr, premier  Évêque de Ravenne († c. 87).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Livre d'Isaïe 38,1-6.21-22.7-8… Livre d'Isaïe 38,10.11.12abcd.14cd.17ab… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,1-8.

Commentaire de L'Épître dite de Barnabé (vers 130).                                             

Hymne : Dieu caché.

 

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Vendredi 20 Juillet 2012 : Fête de Saint Apollinaire de Ravenne, Évêque et Martyr, premier  Évêque de Ravenne († c. 87).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Apollinaire de Ravenne, Évêque et Martyr.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 38,1-6.21-22.7-8.
En ce temps-là, le roi Ézékias souffrait d'une maladie mortelle. Le prophète Isaïe vint lui dire : « Ainsi parle le Seigneur : Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir, tu ne guériras pas. »
Ézékias se tourna vers le mur et fit cette prière au Seigneur :
« Ah ! Seigneur, souviens-toi ! J'ai marché en ta présence, le cœur fidèle et sans partage, et j'ai fait ce qui est bien à tes yeux. » Puis le roi Ézékias fondit en larmes.
La parole du Seigneur fut adressée à Isaïe :
« Va dire à Ézékias : Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre : J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années à ta vie.
Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d'Assyrie, je protégerai cette ville.
Voici le signe que le Seigneur te donne pour montrer qu'il accomplira sa promesse :
Je vais faire reculer de dix degrés l'ombre qui est déjà descendue sur le cadran solaire d'Acaz. » Et le soleil remonta sur le cadran dix degrés qu'il avait déjà descendus.

 

Livre d'Isaïe 38,10.11.12abcd.14cd.17ab.
Je disais : Au milieu de mes jours, je m'en vais ;
j'ai ma place entre les morts pour la fin de mes années.

Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur sur la terre des vivants,
plus un visage d'homme parmi les habitants du monde !

Ma demeure m'est enlevée, arrachée, comme une tente de berger.
Tel un tisserand, j'ai dévidé ma vie : le fil est tranché.

À regarder là-haut, mes yeux faiblissent : Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien !
Oui, tu me guériras, tu me feras vivre : mon amertume amère me conduit à la paix.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,1-8.
En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de blé, et ses disciples eurent faim ; ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
En voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, ainsi que ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l'offrande ; or, cela n'était permis ni à lui, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seulement.
Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices,
vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont commis aucune faute. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat. »

 

Commentaire du jour.
L'Épître dite de Barnabé (vers 130).
§ 15-16 (trad. Quéré, Pères apostoliques, p. 212s rev.).

« Il y a ici plus grand que le Temple ».

 

Au sujet du sabbat, il est écrit : « Vos fêtes de la nouvelle lune et vos sabbats, je ne les supporte pas » (Is 1,13).

Considérez cette parole. « Ce ne sont pas les sabbats actuels qui me plaisent, mais celui que j'ai fait, où, ayant mis fin à l'univers, je ferai surgir un huitième jour, qui sera l'aube d'un monde nouveau. »

Voilà pourquoi nous célébrons dans l'allégresse ce huitième jour, où Jésus est ressuscité des morts, s'est manifesté, puis est monté aux Cieux.

Au sujet du Temple, j'évoquerai l'erreur de ces malheureux qui, sous prétexte que c'était la maison de Dieu, ont mis leur espérance dans un édifice plutôt que dans le Dieu qui les a créés...

Examinons s'il existe encore un temple pour Dieu. Oui, il en existe un et il est là où lui-même affirme le construire et l'orner.

Car il est écrit : « A la fin de la semaine, il adviendra qu'un temple sera construit, avec magnificence, au nom du Seigneur » (cf Tb 14,5).

Je constate donc que ce temple existe. Mais comment le construire au nom du Seigneur ?

 

Écoutez. Avant que nous ayons la Foi, notre cœur était une demeure fragile et caduque, semblable en vérité à un temple bâti de main d'homme.

Il était rempli des cultes d'idoles, servait de repaire aux démons, tant nos entreprises allaient contre les desseins de Dieu.

Mais « il sera bâti au nom du Seigneur ». Veillez à ce que ce temple soit construit « avec magnificence ».

Comment ? En recevant la rémission des péchés, et en mettant notre espérance en son nom, nous devenons des hommes nouveaux, recréés comme à l'origine.

Alors Dieu habite véritablement nos cœurs, qui forment sa demeure.

 

Hymne : Dieu caché.

Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.

R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/

Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/

Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/

Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/

Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !

R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Dieu qui peut mettre au cœur de tes fidèles un unique désir, donne à ton peuple d'aimer ce que tu commandes et d'attendre ce que tu promets ; pour qu'au milieu des changements de ce monde, nos cœurs s'établissent fermement là où se trouvent les vraies joies.

 

Parole de Dieu : (2 Co 12, 9b-10)… (Office des Laudes).

Je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.

C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour Le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Seigneur, Père très Saint, tu as voulu que Ton propre Fils soit la rançon de notre Salut ; accorde-nous de vivre avec Lui si bien que notre communion à ses Souffrances nous fasse ressentir les effets de sa Résurrection.

Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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