Eucharistie du Jeudi 21 Juin 2012 : Jeudi de la 11ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de Saint Louis de Gonzague.

Eucharistie du Jeudi 21 Juin 2012 : Jeudi de la 11ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591).

 

Photo : Adoration du Sacré-Coeur par saint Ignace de Loyola et saint Louis de Gonzague. José de Paez. XVIIIe siècle.

Textes du jour (1ère lecture, Cantique, Evangile) :

Livre de l'Ecclésiastique 48,1-14… Psaume 97(96),1-2.3-4.5-6.7.10a.10b… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,7-15

Commentaire du Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), Pape.

DERNIÈRE LETTRE DE S. LOUIS DE GONZAGUE À SA MÈRE.

Psaume, Hymne, Oraison.

Commentaires personnels.

 

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Jeudi 21 Juin 2012 : Fête de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591).

Saint Louis de Gonzague, en italien San Luigi Gonzaga, né le 9 mars 1568 à Castiglione delle Stiviere, sous la République de Venise (aujourd'hui, province de Lombardie en Italie) et décédé le 21 juin 1591 à Rome, était un étudiant jésuite italien, mort au service des pestiférés à Rome en 1591.

Il est le fils, premier-né, de Ferdinand Ier Gonzague (1544-1586), seigneur puis marquis de Castiglione et de Marta Tana de Santena (1550-1605) et l'aîné d'une famille de dix enfants. Sa mère prend un soin particulier de son éducation religieuse.

À l'âge de cinq ans, il avait retenu et répété quelques paroles grossières qu'il avait entendues sortir de la bouche des soldats de son père, sans les comprendre; il en fut repris et en montra tant d'horreur, qu'il pleura cette faute, la plus grande de sa vie, et qu'il en fit pénitence jusqu'à la mort…

Le père de Louis, qui songeait à la fortune de son fils, l'envoya successivement chez plusieurs princes, en qualité de page ; mais Dieu, qui avait d'autres vues, voulait ainsi montrer ce jeune Saint aux cours d'Europe, pour leur faire voir que la piété est de toutes les conditions, et l'innocence de tous les âges.

Dans ces milieux mondains où il vivait comme n'y vivant pas, ses progrès dans la sainteté furent surprenants.

Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l'entourent par un vœu de chasteté. À huit ou neuf ans, il fit le vœu de virginité perpétuelle devant l'autel de la Vierge.

Sa délicatesse était si angélique, que jamais il ne regarda une femme en face, pas même sa mère ; jamais il ne permit à son valet de chambre de l'aider à s'habiller, et sa pudeur était si grande, qu'il n'osa même pas lui laisser voir le bout de ses pieds nus.

Vers l’âge de onze ans, il rencontre saint Charles Borromée qui lui donne sa première communion.

 

Il vécut durant plusieurs années en Espagne parmi les pages de Marie d'Autriche.

En 1581, à l'âge de treize ans, il devient page à la cour de Philippe II d'Espagne. La vie de cour, avec son luxe et laxisme moral, le laisse profondément insatisfait. Il s’impose déjà des pénitences pour se prémunir contre l’indolence des mœurs de la cour de Philippe II. Il souhaite un style de vie plus évangélique.

 

Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir Jésuite.

Il a 17 ans. Son père s'y oppose farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.
Sa vocation religieuse arrivant à maturité, le 2 novembre 1585 il renonce solennellement en faveur de son frère cadet Rodolphe (1569-1593) à ses droits héréditaires au marquisat de Mantoue et part pour Rome. Son père, d’abord opposé à cette vocation religieuse, l’acceptera plus tard.

 

Par l'entremise du comte d'Olivarès, ambassadeur d'Espagne auprès du Saint-Siège, il est présenté au pape Sixte Quint qui lui donne sa Bénédiction le 23 novembre 1585. Deux jours plus tard il entre au noviciat de Saint André du Quirinal.

À part quelques interruptions pour raison de santé ou de famille, Louis de Gonzague passe six ans à Rome.

Novice à Rome, saint Louis y sera l'élève de saint Robert Bellarmin. Il multiplie les austérités au point d'avoir un mal de tête lancinant. Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.

Il y parut dès les premiers jours comme un modèle digne d'être proposé aux plus parfaits ; on vit en lui un prodige de mortification, un ange de pureté, une merveille d'amour de Dieu.

La seule vue de Louis dissipait chez les autres les plus violentes tentations de la chair. Jamais il n'avait ressenti la concupiscence charnelle, et malgré cela il était cruel pour son propre corps à l'égal des Saints les plus austères.

Il prononce ses premiers vœux le 25 novembre 1587 à l'âge de 19 ans, et commence ensuite, au collège romain ses études universitaires où il est placé sous la direction spirituelle de Robert Bellarmin.

De par tradition familiale il est habitué au commandement.

Aussi, dans la vie religieuse il doit souvent lutter contre sa volonté propre dans l’obéissance religieuse qui lui est demandée.

Obligé par ses supérieurs, pour cause de santé, à ne pas se laisser absorber dans la pensée de Dieu, il devait s'écrier souvent, emporté par l'amour au-delà de l'obéissance : " Éloignez-vous de moi, Seigneur ! "

Au cours des années, comme tout autre étudiant jésuite, il exerce les fonctions de lecteur, et d'acolyte. Le temps qui n’est pas pris par les études est passé dans la prière et les œuvres de charité.

 

A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève.

Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.

En 1591, une épidémie de peste se déclarant à Rome, les jésuites du collège romain se mettent au service des malades.

Un témoin se souvient avoir vu Louis de Gonzague surmontant un dégout personnel et porter un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital. Il est lui-même atteint par la peste et en meurt le 21 juin 1591, âgé de seulement vingt-trois ans, dans l'allégresse en s'écriant: "Quel bonheur!"

 

Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges.

Béatifié le 12 mai 1604, lors d'un synode à Mantoue, par le Pape Clément VIII il est canonisé le 26 avril 1726 par Benoît XIII. Liturgiquement Saint Louis de Gonzague est commémoré le 21 juin. Il est le saint patron de la jeunesse catholique.

La chambre qui fut la sienne lors de ses études au collège romain a été transformée en chapelle et peut être visitée, à partir de la sacristie de l'église Saint-Ignace, à Rome.

 

Livre de l'Ecclésiastique 48,1-14.
Le prophète Élie surgit comme un feu, sa parole brûlait comme une torche.
Il fit venir la famine sur les hommes d'Israël, et, dans son ardeur, en fit périr un grand nombre.
Par la parole du Seigneur, il ferma le ciel, et à trois reprises il en fit descendre le feu.
Comme tu étais redoutable, Élie, dans tes prodiges ! Qui pourrait se glorifier d'être ton égal ?
Toi qui as fait revenir un homme de la mort par la parole du Très-Haut ;
toi qui as précipité des rois dans leur perte, et jeté à bas de leur couche des hommes pleins de gloire ;
toi qui as entendu au Sinaï des reproches, au mont Horeb des décrets de châtiment ;
toi qui as sacré des rois pour exercer la vengeance, et des prophètes pour prendre ta succession ;
toi qui fus emporté dans un tourbillon de feu par un char aux coursiers de feu ;
toi qui fus préparé pour la fin des temps, ainsi qu'il est écrit, afin d'apaiser la colère avant qu'elle n'éclate, afin de ramener le cœur des pères vers les fils et de rétablir les tribus de Jacob,
heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l'amour du Seigneur, car nous aussi nous posséderons la vraie vie.
Quand Élie fut enveloppé dans le tourbillon, Élisée fut rempli de son esprit, et pendant toute sa vie aucun chef ne l'a intimidé, personne n'a pu le faire fléchir.
Aucun événement n'a pu l'abattre, et, jusque dans la tombe, son corps manifesta son pouvoir de prophète.
Pendant sa vie, il a fait des prodiges ; après sa mort, des œuvres merveilleuses.

 

Psaume 97(96),1-2.3-4.5-6.7.10a.10b.
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent,
justice et droit sont l'appui de son trône.

Devant lui s'avance un feu
qui consume alentour ses ennemis.
Quand ses éclairs illuminèrent le monde,
la terre le vit et s'affola ;

Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.

Honte aux serviteurs d'idoles qui se vantent de vanités !  
À genoux devant lui, tous les dieux !
Haïssez le mal, vous qui aimez le Seigneur,
car il garde la vie de ses fidèles.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,7-15.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait  : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens  : ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié.
Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient.
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes. »

 

Commentaire du jour.
Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), Pape.
In Discorsi, messagi, colloqui, t. 1, Vatican 1958, p. 433.

« Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour ».

 

Nous voulons insister sur le triple privilège de ce « pain quotidien » que les enfants de l'Église doivent demander au Père céleste, et attendre, dans la confiance, de sa providence divine. Il doit être avant tout « notre pain », c'est-à-dire le pain demandé au nom de tous.

« Le Seigneur, nous dit saint Jean Chrysostome, nous a appris dans le Notre Père à adresser à Dieu une prière au nom de tous nos frères.

Il veut ainsi que les prières que nous élevons vers Dieu concernent aussi bien les intérêts du prochain que les nôtres.

Il entend, par là, combattre les inimitiés et réprimer l'arrogance. »

Il doit être, de surcroît, un pain « substantiel » (Mt 6,11 grec), indispensable à notre subsistance, à notre nourriture.

Mais si l'homme est composé d'un corps, il l'est aussi d'un esprit immortel, et le pain qu'il convient de demander au Seigneur ne sera pas seulement un pain matériel. Il sera, comme le fait observer avec tant d'à-propos ce docteur de l'eucharistie qu'est saint Thomas d'Aquin, un pain spirituel avant tout.

Ce pain, c'est Dieu lui-même, vérité et bonté à contempler et à aimer ; un pain sacramentel : le Corps du Sauveur, témoignage et viatique de la vie éternelle.

La troisième qualité demandée à ce pain, et non moins importante que les précédentes, c'est qu'il soit « un », symbole et cause d'unité (cf 1Co 10,17).

Et saint Jean Chrysostome d'ajouter : « De même que ce corps est uni au Christ, de même nous sommes unis au moyen de ce pain ».

 

DERNIÈRE LETTRE DE S. LOUIS DE GONZAGUE À SA MÈRE (10 juin 1591…11 jours avant sa propre mort) :

« Je chanterai sans fin les miséricordes de Dieu ».

 

J'implore pour vous, Madame, la grâce et la consolation constantes du Saint-Esprit. Sans doute, lorsqu'on m'a remis votre lettre, j'étais encore dans cette région des morts. Mais maintenant, eh bien, il faut aspirer au ciel, pour que nous puissions louer le Dieu éternel sur la terre des vivants.

J'espérais depuis longtemps que j'accomplirais ce voyage plus tôt. Si la charité consiste, comme dit saint Paul, à pleurer avec ceux qui pleurent, à être joyeux avec ceux qui sont dans la joie, il est nécessaire, ma mère, que vous puisiez une immense joie dans le fait que, par bonté et par faveur envers vous, le Seigneur m'annonce la véritable allégresse et la paix, puisque je ne crains plus de jamais le perdre.

Je vous l'avouerai, lorsque je médite sur la Bonté Divine, comparable à la mer qui est sans fond et sans rivage, mon âme tombe dans un abîme ; engloutie dans une telle immensité, elle me paraît s'égarer et ne savoir que répondre : comment ! Le Seigneur, après un travail si bref et si mince, m'invite à l'éternel repos !

Du ciel, il m'appelle à la félicite infinie que j'ai recherchée avec tant de négligence, il veut récompenser les larmes que j'ai versées avec tant de parcimonie.

 

Pensez-y toujours, Madame, et prenez garde d'offenser cette bonté infinie de Dieu : c'est ce qui arriverait si vous pleuriez comme un mort celui qui va vivre en présence de Dieu et qui, par sa Prière, vous aidera beaucoup plus dans vos affaires qu'il ne le ferait en cette vie.

 

Notre séparation ne durera pas longtemps ; nous nous reverrons au Ciel ; nous serons unis ensemble à l'auteur de notre Salut ; de tout l'élan de notre âme, nous le louerons et nous chanterons éternellement ses miséricordes, en jouissant d'un bonheur éternel.

Le Seigneur nous reprend ce qu'il nous avait prêté sans autre intention que de nous mettre dans un séjour plus tranquille et plus sûr et de nous combler des biens que nous désirions pour nous-mêmes.

Si je dis tout cela, c'est seulement pour céder à un désir qui me possède : que vous, Madame, et tout le reste de la famille, vous teniez mon départ pour un joyeux bienfait ; et que vous accompagniez de votre Bénédiction maternelle celui qui fait cette traversée, jusqu'à ce que vous abordiez vous-même au rivage où résident toutes mes espérances.

Je l'ai fait d'autant plus volontiers qu'il ne me restait plus rien à faire que de vous témoigner de la façon la plus évidente l'amour et le respect que je vous dois, comme un fils à sa mère.

 

P.S. : Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges.

 

Psaume : CANTIQUE d'Isaïe (Is 40).

Voici votre Dieu !

Voici le Seigneur Dieu !

Il vient avec puissance ;
son bras lui soumet tout.
Avec lui, le fruit de son travail ;
et devant lui, son ouvrage.

Comme un berger, il fait paître son troupeau :
son bras le rassemble.
Il porte ses agneaux sur son coeur,
il mène au repos les brebis.

Qui a mesuré dans sa main les eaux des mers,
jaugé de ses doigts les cieux,
évalué en boisseaux la poussière de la terre,
pesé les montagnes à la balance
et les collines sur un crochet ?

Qui a jaugé l'esprit du Seigneur ?
Quel conseiller peut l'instruire ?

A-t-il pris conseil de quelqu'un pour discerner, +
pour apprendre les chemins du jugement,
pour acquérir le savoir
et s'instruire des voies de la sagesse ?

Voici les nations,
comme la goutte au bord d'un seau,
le grain de sable sur un plateau de balance !
Voici les îles,
comme une poussière qu'il soulève !

Le Liban ne pourrait suffire au feu,
ni ses animaux, suffire à l'holocauste.

Toutes les nations, devant lui, sont comme rien,
vide et néant pour lui.

 

Hymne : Tu es venu, Seigneur.

Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.

Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?

Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner ;
Dans le pain du partage
Sa présence. »

Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Seigneur, dispensateur des Dons Spirituels, tu as réuni dans le jeune Louis de Gonzague la pratique de la Pénitence et une admirable Pureté de vie ; si nous n'avons pas la même innocence, accorde-nous, à sa Prière et par ses mérites, d'imiter son renoncement.

 

 

Commentaires personnels.


Mais : Qu’est-ce que La messe ???

C’est le moment où Le Christ s’offre en sacrifice pour nous sauver, pour laver notre âme par son Sang purificateur (Son Sang qu’Il a versé par Amour pour nous, sa créature pervertie à cause de nos péchés, Son Sang qui s’est mélangé aux larmes de Marie, Sa Très Sainte Mère).

 

Ce sont ce Sang et ces Larmes qui sont La Source de Notre Salut, ce sont ce sang de Jésus mélangé à ses larmes et celles de Sa Très Sainte Mère qui lavent notre âme de toutes les souillures que nous y avons laissées…

A nous ensuite d’accepter cet Amour, d’accepter ce Pardon, cette Miséricorde et de nous plonger ensuite dans cet Amour et cette Miséricorde, en répondant à Son Amour par Notre Amour, amour pour Lui, pour notre prochain, pour Son Eglise…En offrant nos propres difficultés, nos propres sacrifices, nos propres blessures, par Amour pour Lui.


C’est aussi le moment où Le Christ nous offre Son Corps en nourriture. Son Corps qui est nourriture indispensable pour notre âme, qui est Sa Parole qui nourrit notre âme, nous fortifie et nous apprends à aimer, à pardonner, à souffrir, à s’offrir en offrande agréable à Dieu, pour suivre l’exemple qu’Il nous donne, et le chemin qu’Il nous trace…..

 

Dans le « Notre Père », nous disons cette prière : « Donne nous notre Pain quotidien ».

Ce Pain quotidien est avant tout Son Corps offert pour nous, pendant le sacrifice de la Sainte Messe…la nourriture humaine, nous étant donné en surcroît…mais tellement plus importante est La Nourriture pour notre âme…que nous laissons facilement mourir au profit de notre corps, de nos sens, des envies de notre chair…

Alors que nous devrions d’abord penser à nourrir, soigner, entrentenir et faire vivre  notre âme…âme bien nourrie de la présence de Dieu qui procure alors à tout notre être, La Paix et La Joie de Dieu.  

La messe quotidienne n’est pas une obligation (et pas nécessaire pour notre corps, pour notre chair, pour nos sens), mais elle est une réponse d’Amour à l’Amour dont Dieu nous Aime, et elle est vitale pour notre âme (dans la mesure où nous avons la possibilité physique de la vivre, ce qui n’est pas toujours le cas), pour son salut et pour qu’elle puisse, chaque jour, trouver les forces dont elle a besoin pour se purifier et donner témoignage de cet incroyable Amour de Dieu pour nous.


L’Amour doit être le moteur de notre vie, l’essence de tous nos actes, toutes nos pensées et toutes nos paroles.

Et tout cet Amour se retrouve dans la Prière (la seule) que nous a appris Jésus pour nous adresser au Père, à Notre Père, nous qui sommes tous frères : « Le Notre Père ».

L’Eglise est Le Corps du Christ et tous les membres de Son Eglise font parti, chacun à leur place, de ce Corps…nous pouvons donc tous nous adresser au Père de Jésus-Christ, au Père Eternel, à Notre Père qui nous Aime d’un Amour Infini qui nous dépasse totalement.

 

N’oublions jamais La seule Prière que Jésus nous a appris où chaque mot est très important, source de Grâces et de Bénédictions…du moment que notre cœur, notre esprit et notre âme y adhèrent totalement.

Je voudrais ici en faire ressortir trois :

Notre PERE……Donne-nous aujourd’hui notre Pain de ce jour……Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés……

 

1/ Dieu est notre véritable Père (celui qui a crée notre âme immortelle)…nous sommes donc tous frères en Dieu.

 

2/ Dans cette prière, avant de Lui demander la nourriture pour notre corps (qu’Il donne automatiquement à ceux qui ont mis leur confiance en Lui…Il prend soin de la nourriture des oiseaux…à combien plus forte raison, Il prend soin de nous…qui sommes Ses Enfants…Luc 12 22-33 : « …Vous non plus, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez ; ne vous tourmentez pas…votre Père sait que vous en avez besoin. Aussi bien, cherchez son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît »), c’est d’abord un appel pressent à nourrir notre âme du Pain de La Vie Divine (L’Eucharistie : Parole, Corps et Sang du Christ, Notre Dieu) pour qu’elle soit « comblée de La Présence de Dieu…mais aussi de La Très Sainte Vierge…qui accompagne toujours Dieu » et est toujours La Force nécessaire dans notre lutte contre les forces du mal qui nous assaillent constamment …Dieu luttant en nous contre celles-ci. 

 

3/ Il nous ai demandé d’être plein d’Amour, de Compassion et de Miséricorde pour notre Prochain…car nous serons pardonné à la mesure dont nous aurons pardonnés à notre prochain …mais même si notre Pardon à l’égard de notre Prochain est faible et limité, mais sincère…celui de Dieu sera Infini et Total.

Mais si nous refusons de pardonner à un de notre Prochain…alors Dieu fera pareil avec nous (voir la fin de cette prière dans Matthieu 6 14-15 :

« Oui, si vous remettez aux hommes leurs manquements, votre Père Céleste vous les remettra aussi…mais si vous ne les remettez pas aux hommes, votre Père non plus, ne vous les remettra pas »).

 

Une des choses les plus difficile, dans un monde où nous vivons qui laisse une très grande place à la Haine, à la soif d’argent, de plaisir et de luxure et où l’on voit par conséquence tant de drames horribles, de catastrophes impensables, de meurtres froids et barbares… c’est de suivre Le Chemin que Le Seigneur nous demande de prendre…Le Chemin de L’Amour, de La Compassion, de La Miséricorde… Le Chemin du Pardon !!!

 

Nous ne pouvons pas prétendre entrer et vivre éternellement dans un Royaume où il n’existe que L’Amour…en ayant refusé, auparavant…de Pardonner à tous ceux qui nous ont fait du mal durant notre vie sur Terre (plus ou moins longue selon chacun…mais de courtes vies peuvent être sources d’atroces, très longues et interminables souffrances…pouvant être extrêmes dans leurs intensités et leurs atrocités)…le refus de Pardonner et la Haine (très proches l’un de l’autre) se retrouvent en Enfer où n’existe que La Haine, La Souffrance et Le Désespoir éternel !!!

 

La Victoire finale et décisive de Jésus sur Satan s’est faites sur Le Bois de La Croix. Satan pensait avoir triomphé de Dieu en attisant la Haine de tous pour torturer et tuer Jésus, Le Fils de Dieu…mais il s’est fait écrasé et a subit sa plus éclatante défaite, car L’Amour a vaincu la Haine et a triomphé de la mort.

Dieu Crucifié est plus Puissant que tout L’Enfer réuni. Il a vaincu Satan un nombre infini de fois, et il en ira toujours de même.

Celui qui croit en Lui et en Son Signe évite tous les pièges. Car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de La Très Sainte Vierge Marie.

 

Alors que Son Corps était planté par des clous sur le bois de Sa Croix, Jésus ne s’est pas laissé allé à la Haine ou au désespoir (Il aurait pu détruire tous les hommes en un instant, par les foudres du Ciel), mais Il s’est tourné vers Son Père et Notre Père pour lui demander en le suppliant : « Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font », puis Il s’est tourné vers Marie, juste avant d’expirer, pour lui demander de nous Pardonner…et de devenir Notre Maman…pour nous entourer de Sa Tendresse…

 

La Vengeance de Jésus est Le Pardon. Par Le Pardon, Jésus a vaincu Satan. Ce qui est impossible à l’homme Jésus l’a fait pour nous.

Rappelons-nous cette phrase de Jésus dans L’Evangile sur la difficulté d’être sauvé (il est plus facile à un chameau de rentrer dans le chat d’une aiguille qu’à un riche (mais, ne sommes-nous pas tous des gens riches, riches des dons que Dieu a déposé en nous…non pour se les attribuer, mais pour les faire fructifier en les partageant !!!) de rentrer au Ciel.

A la réponse des apôtres : « Mais qui peut être sauvé »…Jésus a répondu : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible ».

 

Alors, lorsque Le Pardon nous semble impossible à donner, tellement nous sommes blessés et meurtris, tournons-nous vers Dieu, à qui tout est possible et demandons Lui de Pardonner pour nous, en offrant cette Prière pour ceux qui nous ont fait du mal et en demandant à Dieu de guérir nos blessures.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Seigneur, dispensateur des Dons Spirituels, tu as réuni dans le jeune Louis de Gonzague la pratique de la Pénitence et une admirable Pureté de vie ; si nous n'avons pas la même innocence, accorde-nous, à sa Prière et par ses mérites, d'imiter son renoncement.

 

Parole de Dieu : (1 P 4, 10-11)… (Office des Laudes).

Ce que chacun de vous a reçu comme Don de la Grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la Grâce de Dieu sous toutes ses formes : si quelqu’un a le Don de parler, qu’il dise la Parole de Dieu ; s’il a le Don du service, qu’il s’en acquitte avec la Force que Dieu communique.

Ainsi, en toute chose, Dieu recevra sa Gloire par Jésus-Christ.

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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