Eucharistie du Vendredi 22 Juin 2012 : L’Eglise fait mémoire de la Fête des Saint John Fisher et Saint Thomas More.

Eucharistie du Vendredi 22 Juin 2012 : Vendredi de la 11ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête des Saint John Fisher, Cardinal, évêque de Rochester, Martyr (1469-1535) et Saint Thomas More, Chancelier d’Angleterre, Martyr (1478-1535).

 

Photo: Vitraux de Saint Thomas More et Saint John Fisher dans « Saint Osmund's Church », Salisbury.

Textes du jour (1ère lecture, Cantique, Evangile) :

Deuxième livre des Rois 11,1-4.9-18.20… Psaume 132(131),11.12.13-14.17-18… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,19-23.

Commentaire de Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque.                                            

Autre moyen de se faire un Trésor au Ciel : Commentaire de Saint Grégoire le Grand et  PRIERE d’après Saint Ignace.

 

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Vendredi 22 Juin 2012 : Fête de Saint Thomas More, Chancelier d’Angleterre, Martyr (1478-1535).

Fils d'un haut magistrat londonien, il se distingue par son intelligence, sa bonne humeur et sa piété.

Une apparente vocation religieuse le conduit à la Chartreuse de Londres, mais il n'est pas fait pour la solitude contemplative.

Il est bâti pour la vie active dans le monde. Très vite, il se révèle un des plus grands juristes et un des humanistes les plus cultivés de son temps.

L'amitié d'Erasme et la publication de "L'Utopie"* (une vision humoristique d'une république idéale) le placent au premier rang de la nouvelle culture et des aspirants à un renouveau religieux.

(Saint Thomas More - L'utopie)

« On me reproche de mêler boutades, facéties et joyeux propos aux sujets les plus graves. Avec Horace, j'estime qu'on peut dire la vérité en riant. Sans doute aussi convient-il mieux au laïc que je suis de transmettre sa pensée sur un mode allègre et enjoué, plutôt que sur le mode sérieux et solennel, à la façon des prédicateurs ».

 

Avec cela son réalisme, sa clairvoyance souriante le font reconnaître du roi Henri VIII d'Angleterre comme un magistrat exceptionnel.

D'où sa promotion aux fonctions de Lord-chancelier du Royaume. Mais les années de rêve dans sa résidence de Chelsea, au milieu d'une nombreuse famille, débordante de gaieté, de ferveur et d'hospitalité, ne se prolongent pas longtemps.

Ni sa lucide intégrité ni sa Foi éclairée ne lui permettent de suivre Henri VIII dans le schisme où les errements conjugaux du roi allaient s'engager.

Sir Thomas More, fidèle à la Foi Catholique, bien qu'ayant renoncé à ses hautes fonctions pour garder sa liberté de jugement, paiera de sa tête cette fidélité.

 

Saint Thomas More naquit à Londres, le 7 février 1478. Son père remplissait la fonction de juge, dans la capitale.

Thomas passa quelques-unes de ses premières années en qualité de page, au service du cardinal Morton, alors archevêque de Cantorbéry et chancelier d'Angleterre.

 A l'âge de quatorze ans, il entra à Oxford où il fit de sérieuses études juridiques et suivit les conférences sur la Cité de Dieu, de saint Augustin.

Thomas More fut reçu avocat en 1501, et élu membre du Parlement trois ans plus tard. Après quelques années de mariage, il perdit sa femme et demeura seul avec ses quatre enfants : trois filles et un fils.

Il ne se remariera que beaucoup plus tard, avec une veuve. En père vigilant, il veillait à ce que Dieu restât le centre de la vie de ses enfants.

Le soir, il récitait la prière avec eux; aux repas, une de ses filles lisait un passage de l'Ecriture Sainte et on discutait ensuite sur le texte en conversant gaiement.

Jamais la science, ni la vertu, ne prirent un visage austère dans sa demeure. Saint Thomas More entendait la messe tous les jours, il récitait les psaumes quotidiennement.

Sa valeur le fit nommer Maître des Requêtes et conseiller privé du roi. En 1529, Thomas More remplaça le défunt cardinal Wolsey dans la charge de Lord chancelier.

Celui qui n'avait jamais recherché les honneurs ni désiré une haute situation se trouvait placé au sommet des dignités humaines. Les succès, pas plus que les afflictions, n'eurent de prise sur sa force de caractère.

 

Lorsque Henri VIII voulut divorcer pour épouser Anne Boleyn, et qu'il prétendit devant l'opposition formelle du Pape, se proclamer chef de l'Eglise d'Angleterre, saint Thomas More ne put cautionner la conduite de son suzerain, et choisit de démissionner.

Dès lors, les bonnes grâces du roi se changèrent en hostilité ouverte contre lui. Sir Thomas resta sans guère de ressource, car il avait accoutumé de reverser la plupart de ses gains aux pauvres.

Le 12 avril 1534, l'ex-chancelier fut « invité » à prononcer le serment qui reconnaissait Anne Boleyn comme épouse légitime et rejetait l'autorité du pape.

Saint Thomas rejeta noblement toute espèce de compromis avec sa conscience et refusa de donner son appui à l'adultère et au schisme. Après un second refus réitéré le 17 avril, on l'emprisonna à la Tour de Londres. Il vécut dans le recueillement et la prière durant les quatorze mois de son incarcération.

Comme il avait fait de toute sa vie une préparation à l'éternité, la sérénité ne le quittait jamais. Il avoua bonnement: «Il me semble que Dieu fait de moi Son jouet et qu'Il me berce.» L'épreuve de la maladie s'ajouta bientôt à celle de la réclusion.

Devenu semblable à un squelette, il ne cessait cependant de travailler en écrivant des traités moraux, un traité sur la Passion, et même de joyeuses satires.

L'intensité de sa prière conservait sa force d'âme: «Donne-moi Ta grâce, Dieu bon, pour que je compte pour rien le monde et fixe mon esprit sur Toi.»

Il disait à sa chère fille Marguerite: «Si je sens la frayeur sur le point de me vaincre, je me rappellerai comment un souffle de vent faillit faire faire naufrage à Pierre parce que sa foi avait faibli. Je ferai donc comme lui, j'appellerai le Christ à mon secours.»

On accusa saint Thomas More de haute trahison. Lorsque le simulacre de jugement qui le condamnait à être décapité fut terminé, le confesseur de la Foi n'eut que des paroles de réconfort pour tous ceux qui pleuraient sa mort imminente et injuste.

A la foule des spectateurs, il demanda de prier pour lui et de porter témoignage qu'il mourait dans la Foi et pour la Foi de la Sainte Église catholique.

Sir Kingston, connu pour son coeur impitoyable, lui fit ses adieux en sanglotant. Il récita pieusement le Miserere au pied de l'échafaud.

Il demanda de l'aide pour monter sur l'échafaud : «Pour la descente, ajouta-t-il, je m'en tirerai bien tout seul.» Il embrassa son bourreau : «Courage, mon brave, n'aie pas peur, mais comme j'ai le cou très court, attention ! Il y va de ton honneur.» Il se banda lui-même les yeux et posa sa tête sur la planche.
Béatifié par Léon XIII le 29 décembre 1886, sa canonisation eut lieu le 19 mai 1935.

 

Vendredi 22 Juin 2012 : Fête de Saint John Fisher, Cardinal, évêque de Rochester (1469-1535).

Jean (ou John) Fisher, humaniste et chancelier de Cambridge, devint évêque de Rochester en 1504, puis Cardinal en 1535. Il est fêté le 22 juin en même temps que Thomas More, Grand Intendant de l’université de Cambridge en 1525.

Né à Beverley, Yorkshire, Jean Fisher était le fils d’un riche mercier qui mourut en 1477. Vers 1482, la mère de l’enfant l’envoya à l’université de Cambridge où il se distingua comme un brillant élève.

Il fut ordonné en 1491 et, après avoir étudié la théologie pendant dix ans, il passa brillamment son examen en 1501.

Nommé évêque de Rochester en 1504, il administra cet évêché, un des plus pauvres d’Angleterre, pendant trente ans.   

Son université s’aperçut rapidement de ses dons d’administrateur ; il assuma les charges de censeur, vice-chancelier puis chancelier.

Ce fut lui qui invita Erasme à venir y professer le grec et la théologie (1513).

On lui conféra en 1514 le titre de chancelier à vie de l’université de Cambridge, titre qu’il partagea avec celui d’évêque de Rochester.

C’est dans l’exercice de ses charges universitaires qu’il rencontra, en 1494, Lady Margaret Beaufort, mère de Henri VII.

Il devint son confesseur et la conseilla sur les emplois charitables qu’elle pouvait faire de son immense fortune.

Il participa à la refonte du Christ’s College et, à la mort de Lady Beaufort en 1509, il utilisa ses larges donations pour fonder Saint John’s College.

 

L’année 1527 fut décisive pour l’Angleterre, car c’est alors qu’Henri VIII commença les démarches pour annuler son mariage avec Catherine d’Aragon et il demanda la dissolution de ce mariage en prétendant que la dispense du Pape n’était pas valable.

Jean s’opposa aux empiétements du roi Henri VIII sur les libertés de l’Église et la juridiction pontificale.

Quand Henri VIII exigea de l’Assemblée ecclésiastique de la province de Canterbury qu’elle le reconnaisse comme chef suprême de l’Église anglicane, Fisher s’y opposa.

Le 17 avril 1534, l’évêque Jean Fisher et Sir Thomas More furent emprisonnés à la Tour de Londres. Le Pape, croyant bien faire, le créa alors Cardinal du titre de Saint-Vitalien (20 mai 1535).

Jean Fisher réaffirmant que le roi n’était pas, et ne pouvait être, aux yeux de Dieu, le chef suprême de l’Église d’Angleterre, fut décapité à Tower Hill, dès le 22 juin.

On laissa son cadavre nu sur l’échafaud tout le jour, et il fut enterré sans cérémonie dans le cimetière voisin de All Hallows (Tous les Saints).

Sa tête fut exposée sur le London Bridge (pont de Londres) jusqu’au 6 juillet, et ce jour-là, on la jeta dans la Tamise pour la remplacer par la tête de son compagnon de martyre, Sir Thomas More.

La dépouille de Thomas More fut ensevelie dans l’église de Saint-Pierre-aux-Liens, dans l’enceinte de la Tour, et on y transféra celle de Jean Fisher.

Les deux martyrs furent béatifiés en 1886 et canonisés en 1935. On célèbre leurs fêtes le même jour.

 

Son ami Thomas More écrivait de lui: "Je ne connais personne qui lui soit comparable pour la science, la sagesse et la vertu."

Bien qu'il eût le même dégoût des mœurs de la cour romaine que son ami Thomas More, John Fisher refusa comme lui de se séparer du Pape lors du schisme d'Henri VIII. Il eut la tête tranchée pour cette raison.

 

Deuxième livre des Rois 11,1-4.9-18.20.
Athalie était la mère du roi Okozias. Lorsqu'elle apprit sa mort, elle entreprit d'exterminer toute la descendance royale.
Mais Josabeth, fille du roi Joram et sœur d'Okozias, prit Joas, un des fils du roi Okozias, pour le soustraire au massacre. Elle le cacha, lui et sa nourrice, dans une chambre du Temple, pour le dissimuler aux regards d'Athalie ; c'est ainsi qu'il évita la mort.
Il demeura avec Josabeth pendant six ans, caché dans le Temple, tandis qu'Athalie régnait sur le pays.
Au bout de sept ans, le grand prêtre Joad envoya chercher les officiers des mercenaires et des gardes, et les fit venir près de lui dans le Temple. Il conclut une alliance avec eux, leur fit prêter serment dans le Temple, et leur montra le fils du roi.
Les officiers exécutèrent tous les ordres du prêtre Joad. Chacun prit ses hommes, ceux qui entraient en service le jour du sabbat, et ceux qui en sortaient ce jour-là, et ils rejoignirent le grand prêtre.
Celui-ci leur remit les lances et les boucliers du roi David, qui étaient conservés dans le Temple.
Les gardes se postèrent, les armes à la main, devant l'autel, du côté sud et du côté nord du Temple, afin d'entourer le fils du roi.
Alors Joad fit avancer celui-ci, le couronna et lui remit les insignes de la royauté. On lui donna l'onction royale, on l'acclama en battant des mains et en criant : « Vive le roi ! »
Athalie entendit cette clameur du peuple, et elle accourut au Temple.
Et voilà ce qu'elle vit : le roi debout devant la colonne, selon le rituel ; auprès de lui les officiers et les trompettes, et tout le peuple du pays criant sa joie tandis que les trompettes sonnaient. Alors, elle déchira ses vêtements et s'écria : « Trahison ! Trahison ! »
Le prêtre Joad donna cet ordre aux officiers : « Faites-la sortir du Temple. Si quelqu'un veut la suivre, frappez-le par l'épée. » En effet, le prêtre Joad avait interdit de la mettre à mort dans le Temple.
On mit la main sur elle, et elle arriva au palais par la Porte des Chevaux. C'est là qu'elle fut mise à mort.
Joad conclut une alliance entre le Seigneur, le roi et le peuple, pour faire de celui-ci le peuple du Seigneur ; il conclut l'alliance entre le roi et le peuple.
Alors, tout le peuple du pays entra dans le temple de Baal et le démolit. Ils mirent en pièces ses autels et ses statues et, devant les autels, ils tuèrent Matane, le prêtre de Baal. Le prêtre Joad posta ensuite des gardes devant le Temple.
Tout le peuple du pays était dans la joie, et la ville retrouva le calme. Quant à Athalie, on l'avait mise à mort par l'épée dans le palais royal.

 

Psaume 132(131),11.12.13-14.17-18.
Le Seigneur l'a juré à David,
et jamais il ne reprendra sa parole :
« C'est un homme issu de toi
que je placerai sur ton trône.

« Si tes fils gardent mon alliance,
les volontés que je leur fais connaître,
leurs fils, eux aussi, à tout jamais,
siègeront sur le trône dressé pour toi. »

Car le Seigneur a fait choix de Sion ;
elle est le séjour qu'il désire :
« Voilà mon repos à tout jamais,
c'est le séjour que j'avais désiré.

« Là, je ferai germer la force de David ;
pour mon messie, j'ai allumé une lampe.
Je vêtirai ses ennemis de honte,
mais, sur lui, la couronne fleurira. »

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,19-23.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et la rouille les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler.
Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler.
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.
La lampe du corps, c'est l'œil. Donc, si ton œil est vraiment clair, ton corps tout entier sera dans la lumière ;
mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera plongé dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles ténèbres y aura-t-il !

 

Commentaire du jour.
Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque.
Sermon 32, 1-3 ; SC 243 (trad. SC p. 163 rev.).

« Là où est ton trésor, là aussi est ton cœur ».

 

Dieu accepte nos offrandes d'argent et prend plaisir aux dons que nous faisons aux pauvres, mais à cette condition : que tout pécheur, quand il offre à Dieu son argent, lui offre en même temps son âme...

Quand le Seigneur dit : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mc 12,17), que semble-t-il dire d'autre sinon : « Comme vous rendez à César son image sur la pièce d'argent, rendez aussi à Dieu en vous-mêmes l'image de Dieu » (cf Gn 1,26)...

 

C'est pourquoi, comme nous l'avons déjà dit souvent, quand nous distribuons de l'argent aux pauvres, offrons notre âme à Dieu afin que là où est notre trésor, là aussi puisse être notre cœur.

En effet, pourquoi Dieu nous demande-t-il de [donner de] l'argent ? C'est à coup sûr parce qu'il sait que nous l'aimons particulièrement et que nous y pensons sans cesse ; et que là où est notre argent, là aussi est notre cœur.

C'est pourquoi Dieu nous exhorte à faire des trésors dans le ciel en faisant des dons aux pauvres ; c'est pour que notre cœur suive là où nous avons déjà envoyé notre trésor et que, lorsque le prêtre dit :

« Élevons notre cœur », nous puissions répondre avec une conscience tranquille : « Nous le tournons vers le Seigneur ».

 

Autre moyen de se faire un Trésor au Ciel.


Commentaire de Saint Grégoire le Grand.

Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent (Luc 5 1-11).

 

Ces pêcheurs, qu’ont-ils abandonnés à l’appel du Seigneur, et combien cela valait-il ??? Ils n’avaient à peu près rien.

Mais en pareil cas, frères très chers, nous devons prendre en compte l’attachement du cœur plus que la valeur marchande.

Il a beaucoup laissé, celui qui n’a rien gardé pour lui.

Il a beaucoup laissé, celui qui a tout abandonné, si peu que ce soit.

Nous, bien-sûr, nous sommes attachés à ce que nous avons, et par le désir cherchons ce que nous n’avons pas.

Pierre et André ont donc abandonné beaucoup quand, l’un et l’autre, ils ont renoncé jusqu’au désir d’avoir.

Nos biens extérieurs, mêmes minimes, contentent Le Seigneur. Il tient compte du cœur et non de la fortune.

Il ne pèse pas scrupuleusement ce dont on lui fait offrande, mais L’Amour avec lequel on agit. Car, à peser la valeur matérielle des choses, nos saints marchands ont acheté La Vie Eternelle des Anges avec des filets et un bateau.

Le Royaume de Dieu n’a pas de prix et pourtant Il coûte exactement tout ce qu’on possède !!!

 

PRIERE d’après Saint Ignace :

Roi suprême et Seigneur de toute choses, Roi qui veut conquérir l’univers, A Toi, je m’offre tout entier !!!

Pour Toi, je veux perdre tous mes biens.

Devant Ton Infinie Bonté, en présence de Ta Mère Glorieuse et de tous les Saints et Saintes du Ciel, A Toi, je m’offre tout entier !!!

Pour Toi, je veux perdre tous mes biens et les regarder comme des balayures.

Pour Ton plus grand service et Ta plus grande Louange, je désire d’une grand désir T’imiter en subissant tous les outrages, tout opprobre et toute pauvreté, A Toi, je m’offre tout entier !!!

Pour Toi, je veux perdre tous mes biens, et les regarder comme des balayures, pour Te gagner en Communiant à Tes Souffrances.

Roi suprême et Seigneur de toute choses, je ne m’appuie que sur Ta grâce.

S’il plaît à Ta Divine Majesté de me choisir et de me recevoir pour que je Te suive dans la peine, A Toi, je m’offre tout entier !!!

Pour Toi, je veux perdre tous mes biens et les regarder comme des balayures, pour Te gagner en Communiant à Tes Souffrances et parvenir à La Gloire avec Toi.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Dieu de Puissance et de Miséricorde, c'est ta Grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir ; accorde-nous de progresser sans que rien nous arrête vers les biens que tu promets.

 

Parole de Dieu : (2 Co 12, 9b-10)… (Office des Laudes).

Je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la Puissance du Christ habite en moi.

C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour Le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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