Eucharistie du Mardi 12 Juin 2012 : Mardi de la 10ème semaine du Temps Ordinaire. Fête du Bienheureux Laurent-Marie Salvi.

Eucharistie du Mardi 12 Juin 2012 : Mardi de la 10ème semaine du Temps Ordinaire. Fête du Bienheureux Laurent-Marie Salvi, « Le Missionnaire de l'Enfant Jésus » (1782-1856).

 

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Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Premier livre des Rois 17,7-16… Psaume 4,2.3.4-5a.7.8-9b… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,13-16.
Commentaire de Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque.                                    
LETTRE DE SAINT IGNACE D'ANTIOCHE AUX ROMAINS : « Avec Le Christ, je suis fixé à La Croix ».
Chant, Hymne, Oraison.
Méditation personnelle sur la 1ère lecture de ce jour.


Mardi 12 Juin 2012 : Fête du Bienheureux Laurent-Marie Salvi, « Le Missionnaire de l'Enfant Jésus » (1782-1856).
http://passionistedepolynesie.wifeo.com/saints-passionistes.php  (Site internet de mon épouse Myriam de Gemma, Tiers-Ordre Passioniste).

Le Bienheureux Laurent-Marie de Saint François de Saverino est né à Rome en 1782. Son père était l'administrateur d'une des plus grandes familles de Rome. Il grandit dans une famille très aimante.
A la maison, on appelait Lorenzo (Laurent) « le petit saint ». Il fit ses études avec Saint Gaspard de Bufalo, et reçut les leçons d'un prêtre, Mauro Capellari, qui deviendra Pape sous le nom de Grégoire XVI.
A 18 ans, il demande à son père la permission de devenir Passioniste. Il avait connu les Passionistes grâce à des prédications de feu de Saint Vincent-Marie Strambi, alors célèbre à Rome.
Son noviciat se déroule au mont Argentario. En 1802 il fait sa profession religieuse et devient Prêtre en 1805.
En 1810, le décret de suppression des ordres religieux par Napoléon l'oblige à reprendre la vie commune.
L'année suivante, apprenant qu'une communauté s'est reformée clandestinement à Pievetorina, il y accourt aussitôt.
En 1814, le décret anti-religieux est annulé, et Lorenzo retourne alors à la vie régulière. Supérieur vigilant, il fut un prédicateur itinérant et populaire, à la manière de st Paul de la Croix.
Apôtre de l'enfance de Jésus, et propagateur de cette spiritualité, il mourut en 1856, comme un véritable enfant de Dieu.
Sa spiritualité est marquée à la fois par la force et par la douceur. Sa parole interpelle intensément, parce qu'elle est fondée sur une expérience personnelle.
De plus, beaucoup de phénomènes prodigieux viennent confirmer son autorité spirituelle. Il avait une dévotion spéciale pour Jésus-enfant.
C'est sous cette forme que le Seigneur lui était apparu à Pievetorina, et l'avait guéri d'une grave maladie.
Avec l'image de Jésus-enfant, il opère de nombreux miracles.
C'est ainsi qu'il arrête en 1855 une épidémie de choléra à Viterbe. Il sera surnommé « le Missionnaire de Jésus Enfant ».
Parmi ses écrits, son oeuvre principale s'intitule: « L'âme, amoureuse de Jésus-enfant ». En plein siècle des lumières, il y développe une spiritualité affective et transparente.


 
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Premier livre des Rois 17,7-16.
Au bout d'un certain temps, il ne tombait plus une goutte de pluie dans tout le pays, et le torrent finit par être à sec.
Alors la parole du Seigneur lui fut adressée :
« Lève-toi, va à Sarepta, dans le pays de Sidon ; tu y habiteras ; il y a là une veuve que j'ai chargée de te nourrir. »
Le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l'entrée de la ville. Une veuve ramassait du bois ; il l'appela et lui dit : « Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d'eau pour que je boive ? »
Elle alla en puiser. Il lui dit encore : « Apporte-moi aussi un morceau de pain. »
Elle répondit : « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n'ai pas de pain. J'ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine, et un peu d'huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons. »
Élie lui dit alors : « N'aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d'abord cuis-moi un petit pain et apporte-le moi, ensuite tu feras du pain pour toi et ton fils.
Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d'Israël : Jarre de farine point ne s'épuisera, vase d'huile point ne se videra, jusqu'au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. »
La femme alla faire ce qu'Élie lui avait demandé, et longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger.
Et la jarre de farine ne s'épuisa pas, et le vase d'huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l'avait annoncé par la bouche d'Élie.



Psaume 4,2.3.4-5a.7.8-9b.
Quand je crie, réponds-moi, Dieu, ma justice !
Toi qui me libères dans la détresse,
pitié pour moi, écoute ma prière !

Fils des hommes,
jusqu'où irez-vous dans l'insulte à ma gloire,
l'amour du néant et la course au mensonge ?

Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle,
le Seigneur entend quand je crie vers lui.
Mais vous, tremblez, ne péchez pas.

Beaucoup demandent :
« Qui nous fera voir le bonheur ? »
Sur nous, Seigneur, que s'illumine ton visage !

Tu mets dans mon cœur plus de joie
que toutes leurs vendanges et leurs moissons.
Car tu me donnes d'habiter, Seigneur,
seul, dans la confiance. 



Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,13-16.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.



Commentaire du jour.
Sermon attribué à saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque.
(trad. in Kephas, vol. 1, p. 554 rev.).
« Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde ».
 
Le Seigneur a dit à ses apôtres : « Vous êtes la lumière du monde ».
Comme elles sont justes les comparaisons que le Seigneur emploie pour désigner nos pères dans la Foi !
Il les appelle « sel », eux qui nous enseignent la Sagesse de Dieu, et « lumière », eux qui chassent de nos cœurs l'aveuglement et les ténèbres de notre incrédulité.
C'est donc à juste titre que les apôtres reçoivent le nom de lumière : ils annoncent dans l'obscurité du monde la clarté du Ciel et la splendeur de l'éternité.
Pierre n'est-il pas devenu pour le monde entier et pour tous les fidèles une lumière, quand il a dit au Seigneur : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » ? (Mt 16,16)
Quelle plus grande clarté le genre humain aurait-il pu recevoir, que d'apprendre par Pierre que Le Fils du Dieu vivant était le Créateur de sa lumière ?
Et saint Paul n'est pas une moins grande lumière pour le monde : alors que toute la Terre était aveuglée par les ténèbres de la malfaisance, il est monté jusqu'au ciel (2Co 12,2) et, à son retour, il a révélé les mystères de la splendeur éternelle.
C'est pourquoi il n'a pu ni se cacher, telle la ville fondée sur une montagne, ni se laisser mettre sous le boisseau, car Le Christ, par la Lumière de sa majesté, l'avait enflammé comme une lampe de choix, remplie de l'huile du Saint Esprit.
C'est pourquoi, mes bien-aimés, si, renonçant aux illusions de ce monde, nous avons à cœur de rechercher la saveur de la Sagesse de Dieu, goûtons au sel des apôtres.



LETTRE DE SAINT IGNACE D'ANTIOCHE AUX ROMAINS : « Avec Le Christ, je suis fixé à La Croix ».
Ni les plaisirs du monde ni les royaumes de ce siècle ne me serviront de rien. Plutôt que de régner sur la terre entière, il est bon pour moi de rejoindre Le Christ Jésus.
Je le cherche, Lui qui est mort pour nous ; je le désire, Lui qui est Ressuscité pour nous. Mon enfantement approche.
Pardonnez-moi, mes frères, mais ne m'empêchez pas de vivre, ne cherchez pas à me faire mourir.
Puisque je veux être à Dieu, ne me livrez pas au monde, ne m'égarez pas au moyen de la matière.
Laissez-moi recevoir la pure Lumière ; quand j'en serai arrivé là, je serai un homme. Permettez-moi d'imiter la Passion de Mon Dieu.
Si quelqu'un a Dieu en lui, il pourra comprendre ce que je veux et il aura pitié de moi, connaissant ce qui fait mon angoisse.
Le prince de ce monde veut m'entraîner, et corrompre les sentiments que j'ai pour Dieu. Que personne donc, parmi vous qui êtes là, ne lui apporte du renfort ; soyez plutôt de mon parti, qui est celui de Dieu.
Ne parlez pas de Jésus Christ, alors que vous désirez le monde. Que l'envie n'habite pas en vous.
Quand je serai près de vous, et je vous implore, ne me croyez pas ; croyez plutôt ce que je vous écris. En effet, je vous écris alors que je suis vivant ; mais en désirant mourir mon désir terrestre a été crucifié, et il n'y, a plus en moi d'ardeur pour aimer la matière, mais une eau qui dit et qui parle, disant au fond de moi : « Viens vers Le Père. »
Je ne prends plus de plaisir à la nourriture périssable, ni aux plaisirs de cette vie. Je désire le Pain de Dieu, qui est La Chair de Jésus Christ, issu de David, et comme boisson je désire Son Sang, qui est la Charité impérissable.
Je ne veux plus vivre comme les hommes. C'est ce qui se réalisera si vous le voulez. Je vous prie de le vouloir pour que, vous aussi vous rejoigniez le bon vouloir de Dieu.
Je vous le demande par ces quelques lignes ; croyez-moi ; Jésus Christ vous fera découvrir, que je dis vrai ; il est la bouche exempte de mensonge par laquelle Le Père a parlé en toute vérité. Demandez pour moi que je sois exaucé. Ce n'est pas selon la chair que je vous écris, mais selon la pensée de Dieu. Si je subis ma passion, vous m'aurez montré de la bienveillance ; si j'en suis exclu, vous m'aurez montré de la haine.
Souvenez-vous dans votre Prière de l'Église de Syrie qui, au lieu de moi, a Dieu pour pasteur. Seul Jésus Christ, et aussi votre Charité, la gouvernera en guise d'évêque.
Pour moi, je rougis d'être compté parmi les évêques, car je n'en suis pas digne, étant le dernier d'entre eux et un avorton.
Mais j'ai obtenu par Miséricorde d'être quelqu'un, si je rejoins Dieu. Mon esprit vous salue, et aussi la Charité des Églises qui m'ont accueilli au nom de Jésus Christ et non pas comme un étranger de passage.
En effet, les Églises qui n'étaient pas sur ma route selon la chair allaient m'attendre de ville en ville.


R/ Seigneur Jésus,
crucifié en raison de ta faiblesse,
tu es vivant par la puissance de Dieu.

Nous aussi, nous sommes faibles dans le Christ,
mais nous vivrons avec lui, de par Dieu.

Voyez si vous êtes dans la foi,
mettez-vous à l'épreuve :
ne reconnaissez-vous pas la vie du Christ en vous ?


Hymne : Pour que l'homme soit un fils

Pour que l'homme soit un fils à son image,
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage,
Son amour nous voyait libres comme lui.

Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.

Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.

Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.


Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Dieu puissant de qui vient tout Don parfait, enracine en nos cœurs l'Amour de Ton Nom ; resserre nos liens avec Toi, pour développer ce qui est bon en nous ; veille sur nous avec sollicitude, pour protéger ce que tu as fait grandir.


Méditation personnelle sur la 1ère lecture de ce jour.

Premier livre des Rois 17,7-16.
Le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l'entrée de la ville. Une veuve ramassait du bois ; il l'appela et lui dit : « Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d'eau pour que je boive ? »
Elle alla en puiser. Il lui dit encore : « Apporte-moi aussi un morceau de pain. »
Elle répondit : « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n'ai pas de pain. J'ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine, et un peu d'huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons. »
Élie lui dit alors : « N'aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d'abord cuis-moi un petit pain et apporte-le moi, ensuite tu feras du pain pour toi et ton fils.
Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d'Israël : Jarre de farine point ne s'épuisera, vase d'huile point ne se videra, jusqu'au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. »

A la lecture de ce texte, je me demande comment chacun de nous réagirait à un évènement similaire.
Un étranger (puisque Elie n’habite pas dans le pays de Sidon) arrive devant chez vous, frappe à votre porte et demande que vous lui donniez à boire de l’eau, en vous demandant d’aller la chercher pour qu’elle soit bien fraîche (Eli ne demande pas seulement de l’eau à cette veuve, mais d’aller au puit et de lui puiser de l’eau)…donner est une chose, mais, en plus, que cela nous demande un effort pour cela, est autre chose !!!

Mais, cet étranger, non content de l’eau que vous lui aviez fournie, exige un morceau de pain. Et à la réponse de cette veuve, qui ne se vexe pas, ni ne se met en colère en virant dehors ce malotrus, expliquant qu’elle n’a plus rien, plus de pain, qu’un peu de farine et d’huile et qu’après elle attend la mort de famine.
Alors cet étranger exige non seulement d’avoir un morceau de pain, mais que cette veuve fabrique un pain rien que pour lui…après, seulement, elle pourra en fabriquer un deuxième pour elle, car Dieu dit qu’il y en aura toujours !!!
Elie, cet étranger, exige non seulement un don, mais l’effort de fabriquer le pain, et d’être le seul qui bénéficie du premier pain…servir les autres d’abord, soi-même en dernier, s’il y a des restes.
Comme l’évangile de ces derniers jours où une pauvre veuve a mis dans le tronc du Temple, tous les biens qu’elle avait…est-on capable de tout donner par Amour pour Dieu, et ensuite d’espérer en la Providence Divine ???
Cette veuve donne tous ses biens au Temple, celle de Sarepta donne toute sa nourriture qu’elle possède pour cet étranger qui le lui demande…toutes les deux, une pour Dieu, une pour un étranger de passage, ont données tout ce qu’elles possédaient par Amour pour Dieu.

Et Dieu les a récompensées, car la Providence Divine ne manque jamais à ceux qui Aiment Dieu plus que tout et partagent L’Amour de Dieu avec les prochains que Dieu met sur leur route.
(Tout donner pour que Dieu grandisse en nous (comme le dit si bien, Saint Paul) et nous permette de voir combien Dieu est prévenant et plein d’Amour à notre égard).

La suite de cette lecture du jour, nous le montre bien :
La femme alla faire ce qu'Élie lui avait demandé, et longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger.
Et la jarre de farine ne s'épuisa pas, et le vase d'huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l'avait annoncé par la bouche d'Élie.

Plus tard encore, le fils de cette veuve tomba malade et mourut…là encore, nous serions enclin à accuser Dieu de tous les mots de la Terre possible…quoi, nous avons aimés notre prochain, nous avons donné tout ce que nous possédions…et en remerciement notre fils meurt !!!
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Alors elle dit à Elie : « Qu’ai-je à faire avec toi, homme de Dieu ??? Tu es donc venu chez moi pour rappeler mes fautes et faire mourir mon fils !!! ».

Mais Dieu se sert alors de cet étranger, d’Elie, pour faire revivre le fils.
Elie dit à la veuve : « Voici, ton fils est vivant ».
La veuve répondit : « Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu et que la parole de Yahvé dans ta bouche est vérité !!! ».

Dieu se sert de tous nos actes d’Amour pour déverser en nous tout Son Amour infini, en remerciement de notre générosité, de notre Charité, de notre désintéressement, de notre Pauvreté d’accepter de ne rien posséder pour nous…d’être (ce que nous devrions toujours nous rappeler) que les gérants des biens dont Dieu nous permet de disposer !!!
(Personnellement, je peux certifier que cela est vrai, tellement je vois la prévenance d’Amour de Dieu à chaque instant de mes journées et de mes nuits).

Luc 12 22-32.
Jésus dit : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, et pour votre corps de quoi vous le vêtirez. Car la vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement…mais votre Père sait que vous en avez besoin. Aussi bien cherchez son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît.
Soyez sans crainte, petit troupeau, car votre Père s’est complu à vous donner Le Royaume ».

Et dans la suite de ce passage, Jésus exprime ce que la veuve de Sarepta a compris en le vivant au profit de cet étranger qu’était Elie, et qui correspond (j’en avais déjà parlé) à l’acceptation de la Pauvreté spirituelle de ne pas posséder les biens que Dieu nous donne, mais d’en être les gérants.
Luc 12 33-34.
« Vendez vos biens, et donnez en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les Cieux, où ni voleur n’approche, ni mite ne détruis.
Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur ».

Et comme le dit le passage précédent, Dieu, dès cette Terre, pourvoira à tous nos besoins, car Il a un Amour infini pour nous et veille sur nous à chaque instant de notre vie.
(Nos besoins sont ceux qui sont une nécessité pour nous, pas les superflus qui sont des richesses inutiles…d’ailleurs L’Evangile d’hier nous le rappelait bien (Matthieu 10,7-13) :  « Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous »….ne pas garder pour nous, mais partager avec ceux qui en ont besoin et que Dieu met sur notre route, non seulement le superflu, mais aussi la totalité si nécessaire comme la veuve de Sarepta de ce jour…et Dieu pourvoira aux besoins nécessaire…la farine et l’huile ne s’épuisèrent pas, la vie a été redonnée…mais les meubles, les bijoux, le maquillage, les belles voitures, les superbes villas, etc…ne sont pas venus !!!).    


Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’Aiment les richesses de Ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre Vie en leur donnant part au Corps de Ton Fils.
Aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la Liberté : qu’ils répondent par la Sainteté de leur vie à la mission prophétique de l’Église.


Parole de Dieu : (1 Co 12, 12-13)… (Office de Sexte).
Notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps.
Il en est ainsi pour Le Christ. Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été Baptisés dans l’unique Esprit pour former un seul Corps. Tous, nous avons été désaltérés par l’unique Esprit.





Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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