Eucharistie du Mercredi 07 Novembre 2012 : Mercredi de la 31ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mercredi 07 Novembre 2012 : Mercredi de la 31ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête de  Saint Willibrord, Évêque d'Echternach  (658-738).
Fête de Saint Pierre Wu Guosheng, martyr en Chine (1768-1814).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,12-18… Psaume 27(26),1.4abcd.13-14… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,25-33.
Commentaire de Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
Autre commentaire de l’Abbé Joan GUITERAS i Vilanova (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

 san-villibrordo-b.jpg

Mercredi 07 Novembre 2012 : Fête de  Saint Willibrord, Évêque d'Echternach  (658-738).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Willibrord, Évêque d'Echternach.

pierrewuguosheng.jpgMercredi 07 Novembre 2012 : Fête de Saint Pierre Wu Guosheng, martyr en Chine (1768-1814).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pierre Wu Guosheng.


LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,12-18.
Mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut dans la crainte de Dieu et en tremblant; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus quand je n'y suis pas.
Car c'est l'action de Dieu qui produit en vous la volonté et l'action, parce qu'il veut votre bien.
Faites tout sans récriminer et sans discuter ;
ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d'une génération égarée et pervertie où vous brillez comme les astres dans l'univers,
en tenant fermement la parole de vie. Alors je pourrai m'enorgueillir quand viendra le jour du Christ : je n'aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien.
Et si je dois verser mon sang pour l'ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m'en réjouis et je partage ma joie avec vous tous.
Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez votre joie avec moi.

 

Psaume 27(26),1.4abcd.13-14.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie.

Je le crois, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,25-33.
De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :
« Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d'entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ?
Car, s'il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui :
'Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever ! '
Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui vient l'attaquer avec vingt mille ?
S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une délégation pour demander la paix.
De même, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.

 

Commentaire du jour.
Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
Sermon 21, 4ème pour l'Ascension (trad. cf Cerf 1991, p. 155).

« Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple »

Puisque notre Tête est montée aux cieux, il convient que ses membres (Col 2,19) suivent leur Chef..., passant par le chemin qu'il a pris si péniblement.
Car « il fallait que Le Christ souffre ainsi pour entrer dans sa Gloire » (Lc 24,26). Nous devons suivre notre Chef, si digne d'Amour, lui qui a porté l'étendard devant nous.
Que chaque homme prenne sa croix et le suive ; et nous arriverons là où il est. On voit bien que beaucoup suivent ce monde-ci pour des honneurs dérisoires, et pour cela renoncent au confort physique, à leur foyer, à leurs amis, s'exposant aux périls de la guerre –- tout cela pour acquérir des biens extérieurs !
Il est donc juste que nous pratiquions le plein renoncement pour acquérir le pur bien qui est Dieu, et qu'ainsi nous suivions notre Chef...
Il n'est pas rare de trouver des hommes qui désirent être les témoins du Seigneur dans la paix, c'est à dire pourvu que tout aille selon leurs désirs.
Volontiers ils veulent devenir des saints, mais sans fatigue, sans ennui, sans difficulté, sans qu'il leur en coûte rien.
Ils ambitionnent de connaître Dieu, de le goûter, de le sentir, mais il ne faut pas qu'il y ait d'amertume.
Alors, dès qu'il faut travailler, dès que l'amertume, les ténèbres, les tentations viennent les trouver, dès qu'ils ne sentent plus Dieu et qu'ils se sentent délaissés intérieurement, ainsi qu'au dehors, leurs belles résolutions s'évanouissent.
Ce ne sont pas de vrais témoins, des témoins comme il en faut pour le Sauveur... Ah, puissions-nous nous affranchir de cette recherche-là et chercher la paix en tout temps, au sein même du malheur !
C'est là seulement que naît la vraie Paix, celle qui demeure.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_282.
Abbé Joan GUITERAS i Vilanova (Barcelona, Espagne).

« Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple ».

Aujourd'hui, nous contemplons Jésus en route vers Jérusalem. Là-bas Il donnera sa vie pour sauver le monde.
«De grandes foules faisaient route avec Jésus» (Lc 14,25): les disciples, marchant avec Jésus qui les précède, doivent apprendre à devenir des hommes nouveaux. C'est la finalité des instructions que le Seigneur exprime et propose à qui le suit dans son ascension vers la "Cité de la Paix".
Disciple signifie "suiveur". Suivre les traces du Maître, être comme Lui, penser comme Lui, vivre comme Lui… Le disciple vit avec le Maître et l'accompagne.
Le Seigneur enseigne par des actes et des paroles. Vous avez clairement vu l'attitude du Christ entre l'Absolu et le relatif.
Vous avez entendu de sa bouche plusieurs fois que Dieu est la première valeur de l'existence. Vous avez admiré la relation entre Jésus et le Père céleste. Vous avez vu la dignité et la confiance avec laquelle il priait le Père. Vous avez admiré sa Pauvreté radicale.
Aujourd'hui le Seigneur nous parle avec des termes clairs. Le disciple authentique doit aimer avec tout son cœur et toute son âme Notre Seigneur Jésus-Christ, au-dessus de tout lien, y compris le plus intime:
«Si quelqu'un vient à moi sans me préférer (…) et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple» (Lc 14,26-27).
Il doit occuper la première place dans la vie d'un suiveur. Saint Augustin dit: «Répondons au père et à la mère: ‘Je vous aime en Christ, non à la place du Christ’». L'acte de suivre Jésus doit même précéder l'Amour pour notre propre vie. Suivre Jésus, en fin de compte, signifie embrasser sa Croix. Sans Croix il n'y a pas de disciple.
L'appel évangélique exhorte à la prudence, c'est-à-dire, à la vertu qui dirige le comportement adéquat.
Celui qui veut construire une tour doit calculer avant son budget. Le roi qui va à la guerre doit d'abord prendre en compte le nombre de soldats dont il dispose avant de décider s'il prend les armes ou s'il demande la paix.
Celui qui veut être disciple du Seigneur doit renoncer à tous ses biens. Le renoncement sera son meilleur pari!

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Mercredi-de-la-trente-et-unieme-semaine-paire.html#evenement3528.
« Jésus dit : quiconque ne porte pas sa croix pour venir à ma suite ne peut être mon disciple. »

 a20344350-p-c3d21-b845d.jpg

« De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna et leur dit : Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »
Jésus dit combien le « combat spirituel » dans notre vie est disproportionné à nos propres forces car l’« adversaire » se cache sous les traits de la « sagesse » du monde !
Pour être vainqueur dans ce combat perfide et malhonnête, nous faisons une confiance infinie à Dieu qui nous sauve de cet enfermement ou nous ne sommes pas libres.
Dans l’espérance, avec la grâce de Dieu, avec ses dons, nous travaillons à l’édification de notre être. Nous faisons alors l’expérience qu’il faut préférer Dieu à son père et sa mère !
Déjà les psychologues l’avaient annoncé. C’est dans un climat de grand Amour qu’une telle parole peut nous est communiquée.

« En effet, lequel d’entre vous, s’il veut construire une tour, ne s’assied pas d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer,
de peur qu’après avoir posé les fondations, il ne soit pas capable d’achever, et que tous ceux qui le verront ne se moquent et ne disent : « Cet homme a commencé à construire, et il n’a pas été capable d’achever. »
L’évangile nous aide à comprendre que le lien d’amour avec Dieu est nécessaire pour bâtir notre vie dans la liberté.
Cette préférence de Dieu par rapport à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs et même à sa propre vie est une sécurité dont nous avons besoin pour bâtir selon la volonté de Dieu qui est Amour dans le plus grand respect de nous-mêmes.
Jésus nous donne, pour comprendre cela la nourriture dont nous avons besoin : Le don de sa propre Vie, l’Eucharistie.

« Ou bien quel roi, s’il part en guerre contre un autre roi, ne s’assied pas d’abord pour se demander s’il peut, avec dix mille hommes, affronter celui qui vient au–devant de lui avec vingt mille ? »
Sinon, tandis que l’autre est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander les conditions de paix.
A la suite de Jésus, nous voulons faire l’œuvre de Dieu et construire le Royaume. Dieu produit en nous l’action qui fait en nous son œuvre de Paix.
Il nous a donné la liberté pour choisir ce qui est bien pour nous. Il a besoin de notre consentement, de notre oui qui est dans le Oui du Fils unique.
Nous offrant de partager sa vie, Dieu nous transformera par notre fidélité. Dans une intention est droite, nous voulons faire la volonté de Dieu qui est Amour. Là est notre bien, la Parole de Dieu nous est donnée pour accomplir cette volonté sainte.

Nous demandons à L’Esprit Saint la Grâce de nous prendre sous son ombre pour que la volonté de Dieu se fasse en nous.


Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Tu as voulu, Seigneur, qu'en recevant ta Grâce nous devenions des fils de Lumière ; ne permets pas que l'erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d'être toujours rayonnants de ta Vérité.

 

Parole de Dieu : (1 Co 13, 8-9.13).. (Office de Sexte).
L’Amour ne passera jamais. Un jour, les prophéties disparaîtront, le don des langues cessera, la connaissance que nous avons de Dieu disparaîtra.
En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la Foi, l’Espérance et la Charité ; mais la plus grande des trois, c’est la Charité.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

Ajouter un commentaire