Eucharistie du Dimanche 07 Octobre 2012 : 27ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise Célèbre 3 Fêtes.

Eucharistie du Dimanche 07 Octobre 2012 : 27ème Dimanche du Temps Ordinaire.

L’Eglise Célèbre 3 Fêtes :

Notre-Dame du Rosaire.

L’Eglise Célèbre les Fêtes de la proclamation de deux nouveaux Docteurs de L’Eglise :

Sainte Hildegarde de Bingen († 1179), Fête le 17 Septembre.

Saint Jean d'Avila (1502-1569). Fête le 10 Mai.

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :

Livre de la Genèse 2,18-24… Psaume 128(127),1-2.3.4-5c.6a… Lettre aux Hébreux 2,9-11… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,2-16.

Commentaire du Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI].    

Autre commentaire de l’Abbé Fernando PERALES i Madueño (Terrassa, Barcelona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

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C’est sous le vocable de « Je suis la Reine du Rosaire » que Marie apparaît aux trois bergers de Fatima.

Dimanche 07 Octobre 2012 : Fête de Notre-Dame du Rosaire.

(Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à "Les Fêtes Catholiques" ou sur le lien suivant) :

Notre-Dame du Rosaire.

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Dimanche 07 Octobre 2012 : L’Eglise Célèbre les Fêtes de la proclamation de deux nouveaux Docteurs de L’Eglise :

Sainte Hildegarde de Bingen († 1179), Fête le 17 Septembre.

(Pour en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Sainte Hildegarde de Bingen.

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Dimanche 07 Octobre 2012 : L’Eglise Célèbre les Fêtes de la proclamation de deux nouveaux Docteurs de L’Eglise :

Saint Jean d'Avila (1502-1569), Fête le 10 Mai.

(Pour en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Jean d'Avila.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 2,18-24.
Au commencement, lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, il dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »
Avec de la terre, le Seigneur Dieu façonna toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l'homme pour voir quels noms il leur donnerait. C'étaient des êtres vivants, et l'homme donna un nom à chacun.
L'homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l'homme s'endormit. Le Seigneur Dieu prit de la chair dans son côté, puis il le referma.
Avec ce qu'il avait pris à l'homme, il forma une femme et il l'amena vers l'homme.
L'homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera : femme. »
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un.

 

Psaume 128(127),1-2.3.4-5c.6a.
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.

Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le Seigneur.
Que le Seigneur te bénisse tous les jours de ta vie,
et tu verras les fils de tes fils.

 

Lettre aux Hébreux 2,9-11.
Jésus avait été abaissé un peu au-dessous des anges, et maintenant nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, pour le salut de tous.
En effet, puisque le créateur et maître de tout voulait avoir une multitude de fils à conduire jusqu'à la gloire, il était normal qu'il mène à sa perfection, par la souffrance, celui qui est à l'origine du salut de tous.
Car Jésus qui sanctifie, et les hommes qui sont sanctifiés, sont de la même race ; et, pour cette raison, il n'a pas honte de les appeler ses frères,

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,2-16.
Un jour, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme.
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un.
Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. »
On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

 

Commentaire du jour.
Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI].
Retraite prêchée au Vatican, 1983 (trad. Le Ressuscité, DDB 1986, p. 78).

 

« Celui qui n'accueille pas le Royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas »

Il est étonnant de constater l'importance que Jésus lui-même attribue à l'enfant, pour tout homme : « Je vous le dis, si vous ne changez pas et ne devenez comme des petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume de Dieu » (Mt 18,3).

Être enfant n'est donc pas pour Jésus une étape purement transitoire de la vie de l'homme, dérivant de son destin biologique, et devant par la suite disparaître totalement. Dans l'enfance, ce qui est propre à l'homme se réalise de telle manière que celui qui a perdu l'essentiel de l'enfance est lui-même perdu.

A partir de là, et nous plaçant du point de vue humain, nous pouvons imaginer quel souvenir heureux le Christ devait garder des jours de son enfance, combien l'enfance était restée pour lui une expérience précieuse, une forme particulièrement pure d'humanité.

Partant de là, nous pourrons apprendre à révérer l'enfant qui, désarmé, en appelle à notre amour.

Mais cela pose surtout la question suivante : quel est exactement le trait caractéristique de l'enfance que Jésus considère comme irremplaçable ?...

Il faut tout d'abord nous rappeler que l'attribut essentiel de Jésus, celui qui exprime sa dignité, est celui de « Fils »...

L'orientation de sa vie, le motif originaire et l'objectif qui l'ont modelée, s'expriment en un seul mot : « Abba, Père bien-aimé » (Mc 14,36; Ga 4,6).

Jésus savait qu'il n'était jamais seul et, jusqu'au dernier cri sur la Croix, il a obéi à celui qu'il appelait Père, en se tendant entièrement vers Lui.

Cela seul permet d'expliquer qu'il ait refusé finalement de s'appeler roi, ou seigneur, ou de s'attribuer quelque autre titre de pouvoir, mais qu'il ait eu recours à un terme que nous pourrions aussi traduire par « petit enfant ».

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Fernando PERALES i Madueño (Terrassa, Barcelona, Espagne).

« Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint ».

 

Aujourd'hui, les Pharisiens veulent encore tendre un piège à Jésus en Lui exposant la question du divorce.

Au lieu de leur donner une réponse définitive, Il leur demanda ce que disaient les écritures à ce sujet, et sans critiquer la loi de Moïse, leur fit comprendre qu'elle est légitime mais temporaire: «C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a donné ce précepte» (Mc 10,5).
Jésus leur rappelle ce qui est écrit dans le livre de la Genèse: «Au commencement de la création Dieu fit l'homme et la femme» (Mc 10,6; cf. Gn 1,27).

Jésus leur parle d'une unité qui formera l'humanité. L'homme laissera ses parents et s'unira à sa femme, formant ainsi un seul être pour établir l'Humanité.

Cela suppose une réalité nouvelle: deux personnes formant une personne, non pas en tant qu'association mais en tant que géniteurs de l'Humanité tout entière. La conclusion est donc évidente: «Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint».
Tant que nous aurons une idée du mariage comme étant une "association", l'indissolubilité de celui-ci nous parait incompréhensible.

Si le mariage se réduit à des intérêts communs d'association, on comprend que sa dissolution nous semble légitime.

Alors parler du mariage est un abus du langage, puisqu'il s'agit uniquement de deux personnes célibataires qui s'associent pour rendre leur existence plus agréable.

Quand Jésus parle du mariage il est en train de nous décrire une autre chose! Le Concile Vatican II nous rappelle: «En vue du bien des époux, des enfants et aussi de la société, ce lien sacré échappa à la fantaisie de l'homme.

Car Dieu Lui-même est l'auteur du mariage qui possède en propre des valeurs et des fins diverses: tout cela est d'une extrême importance pour la continuité du genre humain» (Gaudium et spes, 48).
De retour à la maison les apôtres demandent quelles sont les exigences du mariage, suit alors un passage très émouvant de l'Evangile avec les enfants qui viennent vers Jésus.

Les deux passages sont liés. Le deuxième étant comme une parabole qui nous explique comment le mariage est possible.

Le Royaume de Dieu est destiné à ceux qui ressemblent à un enfant et qui acceptent de construire quelque chose de nouveau.

De même pour le mariage, si on a bien saisi ce que cela veut dire : tout laisser pour l'autre, s'unir et devenir un avec l'autre.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/27eme-dimanche-du-temps-ordinaire-annee-B.html#evenement3489.

Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.

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Des pharisiens abordèrent Jésus et pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »

Les textes de ce jour nous portent à prier pour nos familles afin quelles retrouvent la beauté du plan d’Amour de Dieu sur elles.

Quelle que soit la manière dont nous ayons été conçu, quel que soit l’accueil que nous avons reçu de nos parents, il est écrit : « Honore ton père et ta mère. »

C’est un commandement de Dieu qui peut se réaliser après de très longues années de purification.

Les blessures de l’enfance ne sont pas loin « derrière » la vie des adultes.

Nous sommes témoins des souffrances, des blessures que peuvent infliger un papa, une maman, à son enfant.

Mais aussi, des blessures que des enfants peuvent générer chez leurs parents. Ces souffrances se reproduisent souvent de générations en générations !

Cela n’est pas sans lien avec ce que vivent aujourd’hui beaucoup de couples. Nous sommes créés par Dieu pleinement unifié dans l’Amour, les hommes et les femmes, créés à l’image de ce Dieu d’Amour, sont appelés à refléter entre eux cette unité de l’Amour : être fidèle, comme Dieu est fidèle ; faire confiance comme Dieu fait confiance à notre liberté ; vivre dans la communion comme Dieu est communion d’Amour, Père- Fils et -Saint Esprit.

 

Jésus répliqua : « C’est en raison de votre endurcissement qu’il a formulé cette loi.

Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu’un. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

Notre origine contient tous les déploiements du Don de Dieu car nous réalisons une « unité » de nos parents dans le plan d’Amour de Dieu sur nous !

Dieu a prévu pour nous un papa et une maman qui sont les « instruments vivants » de Dieu qui vont permettre à notre vie de surgir.

Reconnaître cette présence du Dieu Amour dans notre vie est très guérissant. Une humanité nouvelle, régénérée par la Passion de Jésus et la Compassion de Marie peut renaître.

Une nouvelle vie Divine est enfantée en nous par la Croix de Jésus.

Marie ainsi que Jean l’Apôtre y est présents. Jésus qui a été abaissé, a souffert la Passion a trouvé en Marie une grande Compassion pour le Peuple de Dieu.

Au pied de la Croix, elle est la Femme qui est devenue notre mère en Jésus son fils crucifié. L’épître aux Hébreux, nous l’a rappelé : « Jésus qui sanctifie, et les hommes qui sont sanctifiés, sont de la même race ; et, pour cette raison, il n’a pas honte de les appeler ses frères ».

 

On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.

Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Si nous regardons la Sainte Famille de Marie et de Joseph avec Jésus, nous contemplons une famille très heureuse. Jésus, le Fils bien-aimé du Père a pris chair de la Vierge Marie dans une famille humaine.

Grâce à Lui, nous accédons à la filiation divine, à l’épanouissement de la famille humaine dans l’Amour.

Cette vie nouvelle est donnée dans la famille dans l’Eglise. Dieu qui est à l’origine de notre vie à la création du monde, bâtit pour l’homme une compagne qui lui soit assortie. Nous contemplons le fondement de l’œuvre de Création de Dieu qui est profonde et fondamentale à la formation de toute société.

Nous demandons la Grâce pour nos familles et pour toutes les familles du monde.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Dans ton Amour inépuisable, Dieu éternel et tout-puissant, tu combles ceux qui t'implorent, bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ; répands sur nous ta Miséricorde en délivrant notre conscience de ce qui l'inquiète et en donnant plus que nous n'osons demander.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 15-16)… (Office de Tierce).

L’Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur ; c’est un Esprit qui fait de vous des fils ; poussés par cet Esprit, nous crions vers Le Père en l’appelant « Abba ! »

C’est donc L’Esprit Saint Lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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