Eucharistie du Dimanche 14 Octobre 2012 : 28ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Calixte, Pape.

Eucharistie du Dimanche 14 Octobre 2012 : 28ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Calixte, Pape (16 ème) de 217 à 222 et Martyr († 222).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :

Livre de la Sagesse 7,7-11… Psaume 90(89),12-13.14-15.16-17cd… Lettre aux Hébreux 4,12-13… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,17-30.

Commentaire du Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), Cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre.

Autre commentaire de l’Abbé Xavier SERRA i Permanyer (Sabadell, Barcelona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

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Dimanche 14 Octobre 2012 : Fête de Saint Calixte, Pape (16 ème) de 217 à 222 et Martyr († 222).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Calixte, Pape.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 7,7-11.
J'ai prié, et l'intelligence m'a été donnée. J'ai supplié, et l'esprit de la Sagesse est venu en moi.
Je l'ai préférée aux trônes et aux sceptres ; à côté d'elle, j'ai tenu pour rien la richesse ;
je ne l'ai pas mise en comparaison avec les pierres précieuses ; tout l'or du monde auprès d'elle n'est qu'un peu de sable, et, en face d'elle, l'argent sera regardé comme de la boue.
Je l'ai aimée plus que la santé et que la beauté ; je l'ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s'éteint pas.
Tous les biens me sont venus avec elle, et par ses mains une richesse incalculable.

 

Psaume 90(89),12-13.14-15.16-17cd.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Rends-nous en joies tes jours de châtiment
et les années où nous connaissions le malheur.

Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs
et ta splendeur à leurs fils.
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains ;
oui, consolide l'ouvrage de nos mains.

 

Lettre aux Hébreux 4,12-13.
Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu'une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l'âme, jusqu'aux jointures et jusqu'aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur.
Pas une créature n'échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, dominé par son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,17-30.
Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d'adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L'homme répondit : « Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. »
Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes enfants, comme il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu.
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »
Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.

 

Commentaire du jour.
Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), Cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre.
Sermon «A Particular Providence as Revealed in the Gospel » PPS vol. 3, n°9.

« Posant son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer ».

 

Dieu te regarde, qui que tu sois. Et il « t'appelle par ton nom » (Jn 10,3). Il te voit et te comprend, lui qui t'a fait.

Tout ce qu'il y a en toi, il le sait : tous tes sentiments, tes pensées, tes inclinations, tes goûts, ta force et ta faiblesse...

Ce n'est pas seulement que tu fais partie de sa création, lui qui a souci même des moineaux (Mt 10,29)...; tu es un homme racheté et sanctifié, son fils adoptif, gratifié d'une part de cette Gloire et de cette Bénédiction qui découlent éternellement de Lui sur Le Fils unique.

Tu as été choisi pour être sien...

Tu es un de ceux pour qui Le Christ a offert au Père sa dernière Prière et y a mis le sceau de Son Sang précieux.

Quelle pensée que celle-là, pensée presque trop grande pour notre Foi ! Quand nous y réfléchissons, comment ne pas réagir comme Sara qui a ri d'émerveillement et de confusion (Gn 18,12).

« Qu'est-ce que l'homme », que sommes-nous, que suis-je, pour que Le Fils de Dieu « ait de moi un si grand souci ? » (Ps 8,5) Que suis-je...pour qu'il m'ait refait à neuf..., et pour qu'il ait fait de mon cœur sa demeure ?

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Xavier SERRA i Permanyer (Sabadell, Barcelona, Espagne).

« Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint ».

 

Aujourd'hui, nous pouvons voir comment Jésus, qui nous aime, désire que nous tous soyons admis dans le Royaume des Cieux.

D'où cet avertissement sévère qu'il donne aux "riches". Eux aussi sont appelés à rentrer dans le Royaume.

Mais il est vrai que dans leur situation il est plus difficile de s'ouvrir à Dieu. Leurs richesses peuvent les amener à croire qu'ils ont tout, ils ont la tentation de mettre leur sécurité et confiance en leur pouvoir et leurs richesses sans se rendre compte qu'ils doivent remettre leur sécurité et leur confiance dans Le Seigneur.

Mais pas seulement en paroles: car il est facile de dire «Cœur de Jésus j'ai confiance en vous» mais il est difficile de le dire avec nos actes. Si nous sommes riches, quand nous disons cette oraison par cœur, il faut que nous essayions de faire que nos richesses soient un bien pour les autres, nous aurons alors le sentiment d'être les administrateurs des biens et des richesses que le Seigneur nous a donnés.
Je me rends parfois au Venezuela dans une mission, et là réellement, dans leur pauvreté, les gens se rendent compte que leur vie ne tient qu'à un fil et que leur existence est fragile.

Cette situation leur permet de voir plus facilement que c'est Le Seigneur qui leur donne la stabilité, que leurs vies sont entre les mains de Dieu.

Au contraire ici chez nous, dans notre société consommatrice, nous avons tellement de choses que nous pouvons tomber dans la tentation de croire que ces choses nous apportent sécurité, qu'une grande corde nous soutient.

Mais en réalité comme pour les pauvres notre vie ne tient qu'à un fil. Mère Thérèse de Calcutta disait: «Dieu ne peut remplir ce qui est déjà rempli d'autres choses».

Nous sommes en danger de prendre Dieu comme un élément de plus dans notre vie, un livre de plus dans la bibliothèque, important, d'accord, mais un livre de plus tout de même. Et de ne pas le considérer vraiment comme notre Sauveur.
Tant pour les riches comme pour les pauvres, personne ne peut se sauver lui-même. «Mais alors, qui peut être sauvé?» (Mc 10,26) demandent les disciples.

«Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu; car tout est possible à Dieu» (Mc 10,27), leur réponds Jésus. Confions-nous tous entièrement à Jésus et que cette confiance se manifeste dans nos vies.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/28eme-dimanche-du-temps-ordinaire-annee-B.html#evenement3497.

Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer.

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Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »

Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, j’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. »

« Elle est vivante, la Parole de Dieu, elle pénètre au plus profond de l’âme, elle juge des intentions et des pensées du cœur ».

Cet homme va trouver la joie en rencontrant Jésus. Ce que son cœur cherche, c’est la vie éternelle, c’est ce Bonheur qu’attend notre cœur.

Cette situation est vraiment pleine de promesse. Mais ce Bonheur ne peut nous rejoindre que dans une totale désappropriation de soi.

Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? » Pour obtenir un cadeau du Ciel on ne « flatte » pas Jésus.

La Foi de cet homme a encore besoin de purification car il voudrait que Jésus ajoute aux biens de la terre les biens du Ciel.

Jésus lui répond : « Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »

Cet homme répond aussitôt à Jésus : Mais Seigneur, tout cela, je l’ai observé, en effet il connaît la Loi. Jésus va le faire aller plus loin.

 

« Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. »

Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu. Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »

Rencontrant l’Amour de Jésus, cet homme a trouvé ce qu’il cherche, l’Amour devrait surgir de son cœur ! « Va lui dit Jésus, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au Ciel, puis viens et suis-moi. »

Désapproprié de lui-même, c’est à dire bien disposé, cet homme aurait pu rencontrer le Royaume qu’il cherchait, il aurait été heureux.

Quelque chose de très mystérieux se joue dans ce refus. Nous sommes rejoint dans notre vie par Saint François d’Assise qui a entendu la Parole de Dieu et répondu à l’appel.

La joie devient alors son partage et beaucoup de saints ont répondu à l’appel de Dieu avec la même ferveur.

Quant à cet homme, « il devint sombre et il s’en alla tout triste. L’évangéliste Marc souligne car il avait de grands biens, la rupture s’opère à partir de ces « grands biens ».

L’Amour de Jésus ne correspond pas à ce que cherche cet homme !

Quand Jésus nous propose de le suivre, si nous avons de grands biens, nous pouvons être généreux et faire participer les autres, c’est dans cette participation que nous trouvons la joie du cœur.

 

Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.

Cet homme s’en alla tout triste, Jésus ne lui a pas donné la réponse qu’il attendait. Ayant de grands biens qu’il considérait peut-être comme une Bénédiction du Ciel, il attendait en plus de cela, d’autres biens spirituels. Nous sommes sous le mode de l’avoir, le lieu de l’enfermement.

Jésus montre que si nous voulons entrer dans la voie de l’Amour, la Vie éternelle, les biens ne vont pas gêner, mais ils sont le lieu du partage, de l’offrande, de l’action de grâce.

« Va, vends tout ce que tu possèdes, donnes le aux pauvres et puis vient et suis moi. »

La tristesse de « ce jeune homme riche » a touché le cœur de Jésus. Il l’a regardé et s’est mit à l’aimer !

Son visage était certainement très épanoui et très heureux. Mais quand le visage de cet homme commence à devenir tout triste, une certaine « agonie » rejoint le cœur de Jésus.

La tristesse de cet homme frappe de plein fouet le cœur Jésus. Dans son agonie Il dira : « Je suis triste, triste à en mourir ; » Cette tristesse porte sur le refus du Royaume.

C’est mystérieux que cet homme vienne demander ce qu’il doit faire pour avoir la Vie éternelle, et qu’à la réponse de Vérité, il s’en va tout triste !

Il ne cherchait pas le Royaume, il se cherchait lui-même. Cette tristesse a repris le cœur de Jésus, Il dit à ses disciples : « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entre dans le Royaume de Dieu ».

Il ne s’agit pas seulement des richesses matérielles. Des gens riches font beaucoup de bien autour d’eux.

Il s’agit d’acquérir une pauvreté capable de laisser Dieu prendre vie en nous afin de le rencontrer.

« Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ».

Nous demandons la Grâce de connaître les raisons de notre tristesse, ce qui peut faire obstacle au Royaume de Dieu.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Nous t'en prions, Seigneur, que ta Grâce nous devance et qu'elle nous accompagne toujours, pour nous rendre attentifs à faire le bien sans relâche.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)… (Office des Laudes).

Souviens-toi de Jésus-Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons.

Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. Si nous sommes infidèles, Lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

 

Moment de détente : Quiz de mon épouse Myriam de Gemma…multi questions et réponse à la fin.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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