Eucharistie du Dimanche 28 Octobre 2012 : 30ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Simon et Saint Jude.

Eucharistie du Dimanche 28 Octobre 2012 : 30ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Simon et Saint Jude, Apôtres (Ier s.).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :

Livre de Jérémie 31,7-9… Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6… Lettre aux Hébreux 5,1-6… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,46-52.

Commentaire de Saint Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.

Autre commentaire de l’Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

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Dimanche 28 Octobre 2012 : Fête de Saint Simon et Saint Jude, Apôtres (Ier s.).

Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Simon et Saint Jude.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 31,7-9.
Ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations! Faites résonner vos louanges et criez tous : " Seigneur, sauve ton peuple, le reste d'Israël!"
Voici que je les fais revenir du pays du Nord, et que je les rassemble des extrémités du monde. Il y a même parmi eux l'aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée ; c'est une grande assemblée qui revient.
Ils étaient partis dans les larmes, dans les consolations je les ramène ; je vais les conduire aux eaux courantes par un bon chemin où ils ne trébucheront pas. Car je suis un père pour Israël, Éphraïm est mon fils aîné. Parole du Seigneur.

 

Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6.
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie ;

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.

Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.

 

Lettre aux Hébreux 5,1-6.
Le grand prêtre est toujours pris parmi les hommes, et chargé d’intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu ; il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés.
Il est en mesure de comprendre ceux qui pèchent par ignorance ou par égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse ;
et, à cause de cette faiblesse, il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés comme pour ceux du peuple.
On ne s'attribue pas cet honneur à soi-même, on le reçoit par appel de Dieu, comme Aaron.
Il en est bien ainsi pour le Christ : quand il est devenu grand prêtre, ce n'est pas lui-même qui s'est donné cette gloire ; il l'a reçue de Dieu, qui lui a dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré,
et qui déclare dans un autre psaume : Tu es prêtre pour toujours selon le sacerdoce de Melkisédek.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,46-52.
Jésus et ses disciples étaient venus à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle. »
L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? - Rabbouni, que je voie. »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t'a sauvé. » Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.

 

Commentaire du jour.
Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.
Les Exercices, n°6 ; SC 127 (trad. SC p. 223 rev.).

« Maître, que je voie »

En toi, ô Dieu vivant, mon cœur et ma chair ont tressailli, et mon âme s'est réjouie en Toi, mon vrai Salut.

Quand mes yeux te verront-ils, Dieu des dieux, mon Dieu ? Dieu de mon cœur, quand me réjouiras-tu de la vue de la douceur de ton visage ? Quand combleras-tu le désir de mon âme par la manifestation de ta Gloire ?

Mon Dieu, tu es mon héritage choisi entre tous, ma force et ma gloire ! Quand entrerai-je en ta puissance pour voir ta force et ta Gloire ?

Quand donc au lieu de l'esprit de tristesse me revêtiras-tu du manteau de la louange, pour qu'unie aux anges, tous mes membres t'offrent un sacrifice d'acclamation ?

Dieu de ma vie, quand entrerai-je dans le Tabernacle de ta Gloire, afin de te chanter en présence de tous les saints, et de proclamer d'âme et de cœur que tes Miséricordes pour moi ont été magnifiques ?

Quand est-ce que le filet de cette mort se brisera, pour que mon âme puisse te voir sans intermédiaire ?...

Qui se rassasiera à la vue de ta clarté ? Comment l'œil pourra-t-il suffire à voir et l'oreille à entendre, dans l'admiration de la Gloire de ton Visage ?

(Références bibliques : Ps 83,3; Ps 70,16; Lc 1,47; Is 61,10; Ps 26,6; Gn 19,19).

 

Autre commentaire de ce jour.

http://evangeli.net/evangile/jour/IV_269.

Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne).

« Que veux-tu que je fasse pour toi?’. ‘Rabbouni, que je voie ».

 

Aujourd'hui, nous contemplons un homme qui dans sa misère, rencontre le vrai Bonheur grâce au Christ.

Il s'agit d'une personne qui manque de deux choses: la vision corporelle et la faculté de pouvoir trouver un travail pour gagner sa vie ce qui l'oblige à mendier.

Il a besoin d'aide et il se place à coté du chemin, à la sortie de Jéricho là où il y a beaucoup de passants.
Par chance pour lui, c'est Jésus qui passe ce jour là, accompagné de ses disciples et d'autres personnes.

Sans doute l'aveugle a entendu parler de Jésus, on lui aurait dit qu'il accomplissait des prodiges et sachant qu'Il n'est pas loin il commence à crier «Fils de David, aie pitié de moi!» (Mc 10,47).

Pour ceux qui accompagnent le Maître les cris de l'aveugle sont gênants, ils ne se rendent pas compte de la triste situation de cet homme, ils ont une attitude égoïste.

Mais Jésus veut répondre à ce mendiant et demande qu'on l'appelle. Immédiatement l'aveugle se retrouve face au Fils de David et commence le dialogue entre eux avec une question et une réponse:

«Jésus lui dit: ‘Que veux-tu que je fasse pour toi?’. ‘Rabbouni, que je voie’».(Mc 10,51).

Et alors Jésus lui accorde la double vision: la vision physique et, la plus importante, la vision intérieure de Dieu.

Saint Clément d'Alexandrie disait: «Mettons fin à l'oubli de la vérité, débarrassons-nous de l'ignorance et de l'obscurité que, comme un nuage, couvre nos yeux et Contemplons celui qui est réellement Dieu».
Très fréquemment nous nous plaignons et nous disons: —Je ne sais pas Prier. Prenons exemple de l'aveugle de l'Evangile: Il insiste en appelant Jésus, et avec pas plus de trois mots lui dit tout ce dont il a besoin.

Est-ce que nous manquons de Foi? Alors disons-lui: —Seigneur augmente ma Foi. Avons-nous des amis ou de la famille qui a abandonné la pratique de la Religion? Prions ainsi: «Seigneur Jésus fait qu'ils voient».

Est-ce que la Foi est si importante? Si nous la comparons à la vision physique, que dirions-nous? La situation de l'aveugle est triste, mais beaucoup plus triste est celle du non croyant. Disons-leur:

—Le Maître t'appelle dis-Lui quels sont tes besoins et Jésus te répondra avec une grande générosité.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/30eme-dimanche-du-temps-ordinaire-annee-B,1302.html#evenement3508.

Jésus lui dit : « Va, ta Foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.

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« Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse.

Bartimée, un mendiant aveugle, était assis au bord de la route. Apprenant que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »

Le cri de cet homme manifeste sa misère, son enfermement, sa solitude, sa réclusion. Autour de lui s’est établi le silence ! On lui dit de se taire.

« Beaucoup de gens l’interpellaient vivement pour le faire taire ». Mais lui criait de plus belle : « Fils de David aie pitié de moi ! »

Ce cri d’exclusion arrive aux oreilles de Jésus qui dit : « Allez le chercher ! » Le désir de Jésus, son cri de Jésus parvient aux oreilles de ce Bartimée par ceux qui viennent le chercher. Deux cris se rejoignent, le cri de cet homme Bartimée et sa souffrance : « Aie pitié de moi ; » Le cri de Jésus, sa tendresse et sa Miséricorde : « Allez le chercher. »

Jésus vient à notre secours : La mission de l’Eglise continue l’œuvre de Jésus ! Aujourd’hui encore Jésus entre en communication avec l’homme souffrant et Il le sauve.

Nous expérimentons ainsi en Eglise le Bonheur que Jésus met dans notre vie. Le Salut de Dieu est en acte depuis si longtemps son cri va redonner espérance aux hommes.

 

"Beaucoup de gens l’interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »

Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »

« Ainsi parle le Seigneur, pousse des cris de joie pour Jacob, fais résonner ta louange, crie : Le Seigneur est le Sauveur de son peuple. »

Jérémie a quitté Jérusalem, il a quitté les assemblées de Prières, il est en exil comme le sont aujourd’hui encore des millions d’hommes et de femmes dans le monde.

Dieu n’abandonne pas son peuple. Au cœur de la détresse, résonne la Présence et le cri de Dieu : « Allez le chercher ! »

L’homme sauvé exulte : « Criez de joie pour Jacob, faites résonner vos louanges. Ton Dieu ne peut pas t’abandonner ».

Nous entendons aujourd’hui des jeunes qui sont désarçonnés par les douleurs du monde. Ils sont saisis dans leur cœur par la misère de tant de pauvres.

Regardant agir la communauté chrétienne, ces jeunes peuvent retrouver une espérance. « Quand le Seigneur ramenait nos captifs, nous étions comme en rêve ! Notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. »

Nous sommes attentifs à ces frères qui parcourent un long chemin d’exil : Un retour de l’hôpital psychiatrique, une sortie de la rue ! Quand un homme déraciné, exilé revient enfin dans son village au bout de dix ans, de quinze ans ou de vingt ans de travail, il retrouve enfin un sourire !

 

L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.

Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? — Rabbouni, que je voie. » Et Jésus lui dit : « Va, ta Foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.

Jésus a donné au cœur de Bartimée un apaisement, c’est sa mission de redonner le Bonheur à ses amis jusqu’aux extrémités du monde.

« Quand le Seigneur ramenait nos captifs nous étions comme en rêve. Alors, notre bouche était pleine de rires, Alors, on disait quelles merveilles le Seigneur fit pour nous ».

Cet homme de l’Evangile, « nouveau disciple » suit Jésus. Va- t-il oublier son passé quand un pauvre criera sur sa route ? Va t-il ignorer son cri de détresse ?

Le cri de l’humanité monte vers nous des quatre coins du monde ! Les communautés Chrétiennes font remonter jusqu’à Jésus le cri des hommes.

Elles sont missionnaires quand elles réalisent les merveilles de Dieu qui agit encore aujourd’hui par ses mains. Nous sommes ainsi chargés d’annoncer l’Amour vivant que Dieu nous donne. L’Église annonce les merveilles que Jésus réalise par nos vies et par nos communautés.

Nous demandons la Grâce d’être des instruments de Paix qui amènent les pauvres à Jésus.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Dieu qui nous a conduit à la connaissance de ton Nom par la prédication des Apôtres, fais qu’à la Prière des Saints Simon et Jude, ton Eglise ne cesse de grandir en accueillant toujours de nouveaux croyants.

 

Parole de Dieu : (Ep 2. 19-22)… (Office des Laudes, Commun des Apôtres).

Vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondation les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est Le Christ Jésus Lui-même. En Lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un Temple saint dans Le Seigneur.

En Lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par L’Esprit-Saint la Demeure de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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