Eucharistie du Lundi 01 Octobre 2012 : Lundi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus

Eucharistie du Lundi 1er Octobre 2012 : Lundi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Patronne des Missions, Docteur de l'Église, Co-patronne secondaire de la France (1873-1897).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Livre de Job 1,6-22… Psaume 17(16),1.3.4b-5.7… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,46-50.

Commentaire du Bienheureux Pape Jean-Paul II.

LETTRE DE STE THÉRÈSE À SOEUR MARIE DU SACRÉ-COEUR (8 SEPTEMBRE 1896).

Autre commentaire du Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL (Roma, Italie).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

Chant, Hymne, Oraison, Parole de Dieu.

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Lundi 1er Octobre 2012 : Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Patronne des Missions, Docteur de l'Église, Co-patronne secondaire de la France (1873-1897).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Job 1,6-22.
Le jour où les fils de Dieu se rendaient à l'audience du Seigneur, Satan (ce qui veut dire : l'Adversaire) vint aussi avec eux.
Le Seigneur lui dit : « D'où viens-tu ? - J'ai rôdé sur la terre et je l'ai parcourue. »
Le Seigneur reprit : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'a pas son pareil sur la terre : c'est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s'écarte du mal. »
L'Adversaire riposta : « Est-ce que sa crainte de Dieu est désintéressée ?
N'as-tu pas élevé une clôture pour le protéger, lui, sa maison et tout ce qu'il possède ? Tu as béni son travail, et ses troupeaux se multiplient dans le pays.
Étends seulement la main, et touche à tout ce qu'il possède : je parie qu'il te maudira en plein visage ! »
Le Seigneur dit à l'Adversaire : « Soit ! Tu as pouvoir sur tout ce qu'il possède, mais tu ne porteras pas la main sur lui. » Et l'Adversaire se retira.
Le jour où les fils et les filles de Job étaient en train de festoyer et de boire du vin dans la maison de leur frère aîné,
un messager arriva auprès de Job et lui dit : « Les bœufs étaient en train de labourer et les ânesses étaient au pâturage non loin de là.
Les Bédouins se sont jetés sur eux et les ont enlevés, et ils ont massacré tes serviteurs. Moi seul, j'ai pu m'échapper pour te l'annoncer. »
Il parlait encore quand un autre survint et lui dit : « Le feu du ciel est tombé, il a brûlé troupeaux et serviteurs et les a dévorés. Moi seul, j'ai pu m'échapper pour te l'annoncer. »
Il parlait encore quand un troisième survint et lui dit : « Trois bandes de Chaldéens se sont emparées des chameaux, il les ont enlevés et ils ont massacré tes serviteurs. Moi seul, j'ai pu m'échapper pour te l'annoncer. »
Il parlait encore quand un quatrième survint et lui dit : « Tes fils et tes filles étaient en train de festoyer et de boire du vin dans la maison de leur frère aîné,
lorsqu'un ouragan s'est levé du fond du désert et s'est rué contre la maison. Ébranlée aux quatre coins, elle s'est écroulée sur les jeunes gens, qui sont tous morts. Moi seul, j'ai pu m'échapper pour te l'annoncer. »
Alors Job se leva, il déchira son manteau et se rasa la tête, il se jeta à terre et se prosterna.
Puis il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j'y retournerai. Le Seigneur avait donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni ! »
Au milieu de tous ces malheurs, Job ne commit pas de péché. Il n'eut pas la folie de faire des reproches à Dieu.

 

Psaume 17(16),1.3.4b-5.7.
Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte, accueille ma prière :
mes lèvres ne mentent pas.

Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit,
tu m'éprouves, sans rien trouver ;
mes pensées n'ont pas franchi mes lèvres.

J'ai gardé le chemin prescrit ;
j'ai tenu mes pas sur tes traces :
jamais mon pied n'a trébuché.

Montre les merveilles de ta grâce,
toi qui libères de l'agresseur
ceux qui se réfugient sous ta droite.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,46-50.
Une discussion s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux.
Mais Jésus, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de lui
et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille accueille aussi celui qui m'a envoyé. Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand. »
Jean, l'un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu'un chasser les esprits mauvais en ton nom, et nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas avec nous pour te suivre. »
Jésus lui répondit : « Ne l'empêchez pas : celui qui n'est pas contre vous est pour vous. »

 

Commentaire du jour.
Bienheureux Pape Jean-Paul II.
Encyclique « Ut unum sint », 14-15 (trad. copyright © Libreria Editrice Vaticana).

« Nous avons voulu l'empêcher, car il n'est pas avec nous pour te suivre ».

 

L'œcuménisme vise à faire progresser la communion partielle existant entre les chrétiens, pour arriver à la pleine communion dans la vérité et la charité.

Passant des principes et du devoir impérieux pour la conscience chrétienne à la mise en œuvre de la marche œcuménique vers l'unité, le Concile Vatican II met surtout en relief la nécessité de la conversion du cœur.

L'annonce messianique « Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche » et l'appel qui suit « Convertissez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1,5), par lesquels Jésus inaugure sa mission, définissent l'élément essentiel qui doit caractériser tout nouveau commencement.

« Il n'y a pas d'œcuménisme au sens authentique du terme sans conversion intérieure » : le Concile Vatican II appelle ainsi à la conversion personnelle autant qu'à la conversion communautaire (Unitatis redintegratio, 7)...

Chacun doit donc se convertir plus radicalement à l'Évangile et, sans jamais perdre de vue le dessein de Dieu, il doit changer son regard.

Par l'œcuménisme, la Contemplation des « merveilles de Dieu » s'est portée sur des champs nouveaux, où Dieu Trinité suscite l'action de grâce : la perception que l'Esprit agit dans les autres communautés chrétiennes, la découverte d'exemples de sainteté, l'expérience des richesses illimitées de la communion des saints, la mise en relation avec des aspects insoupçonnés de l'engagement chrétien.

Corrélativement, la nécessité de la Pénitence a été aussi plus largement ressentie ; on prend conscience de certaines exclusions qui blessent la Charité fraternelle, de certains refus de pardonner, d'un certain orgueil, de l'enfermement dans la condamnation des « autres » de manière non évangélique, d'un mépris qui découle de présomptions malsaines.

Toute la vie des chrétiens est ainsi marquée par la préoccupation œcuménique et ils sont appelés à se laisser comme former par elle.

 

LETTRE DE STE THÉRÈSE À SOEUR MARIE DU SACRÉ-COEUR (8 SEPTEMBRE 1896).

À l'oraison, mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre, j'ouvris les épîtres de S. Paul afin de chercher quelque réponse.

Les chapitres XII et XIII de la première épître aux Corinthiens me tombèrent sous les yeux... J'y lus, dans le premier, que tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs.. que l'Église est composée de différents membres et que l'œil ne saurait être en même temps la main... La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs, elle ne me donnait pas la paix... ~

Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea : « Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente ». Et l'Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans l'Amour...

Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu. Enfin j'avais trouvé le repos...

Considérant le corps mystique de l'Église, je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous...

La Charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un Corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas ; je compris que l'Église avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d'Amour.

Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église, que si l'Amour venait à s'éteindre, les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang...

Je compris que l'Amour renfermait toutes les vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... ; en un mot, qu'il est éternel !...

Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'Amour !...

Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serait l'Amour... ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!...

 

Autre commentaire de ce jour.

Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL (Roma, Italie).

« Celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand ».

 

Aujourd'hui, sur la route de Jérusalem pour aller vers sa Passion une discussion «s'éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux» (Lc 9,46).

Tous les jours, les médias ainsi que nos conversations sont remplis de commentaires sur l'importance des personnes: des autres et de nous-mêmes également. Cette logique humaine provoque un désir de réussite, d'être reconnu, apprécié, remercié, et un manque de paix quand tout cela n'arrive pas.
La réponse de Jésus aux réflexions —et peut-être aussi aux commentaires— des disciples nous rappelle la façon d'agir des anciens prophètes.

D'abord les gestes ensuite viennent les paroles. Jésus «prit un enfant, le plaça à côté de lui» (Lc 9,47).

Ensuite vient l'enseignement «Et celui d'entre vous tous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand» (Lc 9,48).

—Jésus pourquoi est-ce que nous avons tant de mal à accepter que ceci n'est pas une Utopie pour ceux qui ne sont pas impliqués dans le trafic d'une tâche intense, où les coups des uns contre les autres ne manquent pas et qu'avec ta grâce nous pouvons tous vivre cela?

Si nous le faisions nous aurions plus de Paix intérieure et nous travaillerions avec plus de calme et de joie.
Cette attitude est aussi une source de joie, cela nous permet de constater que d'autres travaillent bien pour Dieu, avec un style différent du nôtre, mais toujours au nom de Jésus. Les disciples voulaient empêcher cela.

En revanche, Jésus défend les autres. A nouveau, le fait de nous sentir fils de Dieu, petit fils de Dieu, nous permet d'ouvrir notre cœur vers les autres et de grandir dans la paix, la joie et la reconnaissance.

Ces enseignements ont valu à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus le titre de Docteur de l'Église: dans son livre Histoire d'une âme, elle admire le beau jardin qu'est l'Église, et elle se contente d'être une petite fleur.

A coté des grands saints –des roses et des lys– il y a les petites fleurs –les marguerites et les violettes— qui sont destinées à faire plaisir aux yeux de Dieu quand il tourne son regard vers la Terre.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Sainte-Therese-de-l-Enfant-Jesus-et-de-la-Sainte-Face.html#evenement3479.

« Jésus dit : Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi–tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. »

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« A ce moment même, les disciples vinrent demander à Jésus : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? »

Thérèse de Lisieux, Docteur de l’Église, a merveilleusement révélé cette Parole de Dieu, elle en a fait son Nom : « Thérèse de l’enfant Jésus. Dans sa courte vie, mue par l’Esprit Saint, elle a manifesté l’abandon de l’enfant. « L’Esprit Saint lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »

Cela ne va pas de soi, il faut le devenir ! Thérèse a compris, que dans la toute petitesse, et dans l’immense pauvreté qu’elle ressentait en elle, il lui faudrait une autre dimension, celle l’Esprit Saint, celle de « l’enfant Jésus né d’une heure qui l’a guérie ». « Je garde mon âme égale et tranquille comme un tout petit enfant contre sa mère. »

 

« Jésus appela un enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi–tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. »

C’est un travail de confiance et d’abandon qui correspond au Don de Dieu. Thérèse a dit d’elle même : « Je suis un bébé qui a un visage de vieillard. »

L’épreuve est arrivée quand son père « a perdu la tête. » Elle était trop petite pour porter cette épreuve ! Alors elle s’est plongée dans la Passion de Jésus. Elle s’est laissé guider par l’Esprit Saint, elle a modifié son Nom : elle s’est appelée Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face.

 

« C’est pourquoi quiconque se rendra humble comme cet enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. »

L’icône du Père en sa bonté s’est manifestée en Jésus dans son agonie et dans sa souffrance. Son « petit père chéri » est devenu icône du visage de Jésus Crucifié !

Elle passera son Ciel à faire du bien sur la terre : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie ! »

En ces temps où l’on se passe si facilement de Dieu, la petite voie de confiance et d’abandon parcourt la Terre, elle fera une multitude de disciples dont la Lumière est la toute petitesse et l’intense pauvreté.

Nous demandons à Thérèse cette Grâce de conversion dans l’Évangile de Jésus pour notre vie. Que la surabondance d’Amour du Cœur de Jésus inonde nos terres arides.

 

Chant.

R/Voyez quel grand amour nous est donné !

Enfants de Dieu, nous le sommes,
discernés par avance dans le Fils unique.

  Au prix du sang qu'il a versé,
  Jésus nous conduit vers le Père.

  Nos yeux sont fixés sur la cité de fête
  où nous verrons le visage de Dieu.

  Au-delà de toute souffrance,
  une joie éternelle nous attend.

 

Hymne : Thérèse de l'Enfant Jésus

Thérèse de l'Enfant Jésus,
le plus
petit peut suivre ta voie
ouverte
vers le Seigneur de toute joie
qui a reçu ta vie offerte.

R/Chaque geste pour Lui,
chaque instant avec Lui
et brûler les ombres de la terre,
au feu de la prière,
dans l'Esprit !

Au Père, le grand abandon,
le don
du bien caché, tu l'as fait
d'avance,
et Lui qui voit dans le secret
a dépassé ton espérance.

Tu as demandé d'être un jour
l'Amour
au cœur de l'Église, à part
entière,
et l'Époux chaste, sans retard,
t'a consumée à Sa lumière.

Amen, amen, rappelle-nous
que tout,
jusqu'à l'extrême douleur,
est grâce
par le Seigneur, Fils du Seigneur,
Thérèse de la Sainte Face.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Dieu qui ouvres Ton Royaume aux petits et aux humbles, donne-nous de marcher avec confiance sur les pas de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, pour obtenir ainsi la révélation de ta Gloire.

 

Parole de Dieu : (Jr 15, 16)… (Office des Laudes).

Quand je rencontrais tes Paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton Nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers.

 

Parole de Dieu : (Ct 8, 7)… (Office des Laudes, Commun des Vierges).

Les torrents ne peuvent éteindre l’Amour, les fleuves ne l’emporteront pas. Si quelqu’un offrait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’Amour, tout ce qu’il obtiendrait, c’est un profond mépris.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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