Eucharistie du Mercredi 03 Octobre 2012 : Mercredi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de Saint Gérard de Brogne.

Eucharistie du Mercredi 03 Octobre 2012 : Mercredi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Livre de Job 9,1-12.14-16… Psaume 88(87),10bc-11.12-13.14-15… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,57-62.

Commentaire de Saint François Xavier (1506-1552), Missionnaire Jésuite.

Autre commentaire de l’Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

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Mercredi 03 Octobre 2012 : Fête de Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Gérard de Brogne.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Job 9,1-12.14-16.
Aux reproches de ses amis Job répondit :
« Je sais bien que vos paroles sont vraies. Comment l'homme pourrait-il avoir raison contre Dieu ?
Si l'on s'avise de discuter avec lui, on ne trouvera pas à lui répondre une fois sur mille.
Serait-on plein de sagesse et d'une force invincible, on ne lui tient pas tête impunément.
C'est lui qui soudainement déplace les montagnes, qui les renverse dans sa colère ;
il secoue la terre sur sa base, et fait vaciller ses colonnes.
Il donne un ordre, et le soleil ne se lève pas, il enferme les étoiles derrière une porte scellée.
A lui seul il déploie les cieux, il marche sur la crête des vagues.
Il fabrique la Grande Ourse, Orion, les Pléiades et les constellations du Sud.
Il est l'auteur d'œuvres grandioses et insondables, ses merveilles sont innombrables.
S'il passe à côté de moi, je ne le vois pas ; s'il s'éloigne, je ne m'en aperçois pas.
S'il empoigne quelqu'un, qui donc lui fera lâcher prise, qui donc osera lui demander : 'Que fais-tu là ? '
Et moi, je prétendrais lui répliquer, je chercherais des arguments contre lui !
Même si j'ai raison, à quoi bon me défendre ? Je ne puis que demander grâce à mon juge.
Même s'il répond à mon appel, je ne suis pas sûr qu'il écoute ma prière ! »

 

Psaume 88(87),10bc-11.12-13.14-15.
Je t'appelle, Seigneur, tout le jour,
je tends les mains vers toi :
fais-tu des miracles pour les morts ?
leur ombre se dresse-t-elle pour t'acclamer ?

Qui parlera de ton amour dans la tombe,
de ta fidélité au royaume de la mort ?
Connaît-on dans les ténèbres tes miracles,
et ta justice, au pays de l'oubli ?

Moi, je crie vers toi, Seigneur ;
dès le matin, ma prière te cherche :
pourquoi me rejeter, Seigneur,
pourquoi me cacher ta face ?

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,57-62.
En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »

 

Commentaire du jour.
Saint François Xavier (1506-1552), Missionnaire Jésuite.
Lettre du 22/10/1552 (trad.Cerf 1996, p.160).

« Je te suivrai partout où tu iras » : un grand missionnaire devant les dangers.

 

De nombreux décrets interdisent d'entrer en Chine... Mais en dehors des périls de la prison et de la maltraitance, il en existe d'autres, bien plus grands, qui passent inaperçus pour les gens du pays...

En premier lieu, la perte de l'espoir et de la confiance en Dieu, quand c'est pour son amour et son service que nous allons faire connaître sa Loi et Jésus Christ son Fils, notre Rédempteur et Seigneur, comme il le sait bien.

Puisque, par sa sainte Miséricorde, il nous a communiqué ces désirs, manquer maintenant de confiance en sa Miséricorde et son pouvoir, vu les périls que nous pouvons courir pour son service, est un péril incomparablement supérieur aux maux que peuvent nous causer tous les ennemis de Dieu.

Si cela importe à son plus grand service, Dieu nous gardera de tous les périls de cette vie... C'est pourquoi, nous avons pour sécurité la Parole du Seigneur : « Celui qui aime sa vie en ce monde la perdra, et celui qui la perdra pour Dieu la trouvera » (Jn 12,25).

Et cette autre, semblable : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas apte au Royaume de Dieu ».

Pour nous, considérant ces périls de l'âme, très supérieurs à ceux du corps, nous trouvons plus sûr et plus certain d'affronter les périls corporels... Ainsi, de quelque manière que ce soit, nous sommes déterminés à aller en Chine.

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).

« Suis-moi ».

 

Aujourd'hui, l'Évangile nous invite à méditer, avec clarté et insistance, un thème central à notre Foi: le fait de suivre radicalement Jésus. «Je te suivrai partout où tu iras» (Lc 9,57). Avec quelle simplicité d'expression peut-on proposer quelque chose qui peut changer la vie d'une personne de façon tant radicale!

«Suis-moi» (Lc 9,59). Paroles du Seigneur qui n'admettent pas d'excuses, de retards, de conditions, de trahisons...
La Vie Chrétienne consiste à suivre Jésus de façon radicale. Radicale, non seulement parce que toute sa durée doit être sous la direction de l'Évangile (puisque cette décision est prise pour toute la durée de notre vie), sinon -surtout- parce que tous les aspects de notre vie -depuis les plus extraordinaires jusqu'aux plus ordinaires- veulent et doivent être manifestation de l'Esprit de Jésus-Christ qui nous fait vivre.

En effet, depuis le Baptême, notre vie n'est pas celle de n'importe quelle personne: nous portons la Vie du Christ inscrite en nous!

En vertu de L'Esprit Saint versé dans nos coeurs, ce n'est pas nous-même, sinon Le Christ qui vit en nous. Ainsi est la Vie Chrétienne, puisqu'elle est Vie pleine du Christ, car Le Christ transpire en nous, depuis ses plus profondes racines: ceci est la Vie que nous sommes appelés à vivre.
Le Seigneur, lorsqu'il vint au monde, bien que «tout le genre humain avait sa place, Il ne l'a pas eu: il ne trouva pas sa place parmi les hommes (...), sinon dans une crèche, entre le bétail et l'animal, et entre les personnes les plus humbles et innocentes.

C'est pourquoi Il dit: Les renards ont leurs repaires, et les oiseaux du ciel leurs nids; mais Le Fils de l'homme n'a pas où reposer la tête» (Saint Jérôme).

Le Seigneur trouvera sa place parmi nous si, comme Jean le Baptiste, nous laissons qu'Il croisse et que nous diminuions, c'est-à-dire, si nous laissons croître Celui qui vit déjà en nous en étant malléables et dociles à son Esprit, la source de toute Humilité et innocence.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Mercredi-de-la-26eme-semaine-paire.html#evenement3487.

« Les renards ont des terriers,…mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroits ou reposer sa tête ! »

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En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »

« Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »

Jésus manifeste la volonté du Père dans un paradoxe extrême : « Les renards ont des terriers,… mais Le Fils de l’homme n’a pas d’endroits ou reposer sa tête ! »

Cette Parole rejoint celle de Jean, « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. » Qu’est-ce qu’un renard ? Il n’a pas droit d’existence ‘publique’ là où on le voit, on se met en chasse parce qu’il va déranger !

« Les oiseaux du ciel ont des nids, le Fils de l’homme n’a pas d’endroits ou reposer sa tête ! » C’est dangereux pour un oiseau de se poser sur la terre car il risque d’être mis en cage.

Le Dieu tout-puissant est au milieu de nous comme un « exilé. » S’il vient toucher notre terre, c’est pour entraîner derrière lui tout ce qu’il touche. Nous sommes situés dans cette « touche » délicate de Dieu. Cette touche qui peut saisir chacun de nous, est le toucher de l’Amour infini de Dieu.

 

Jésus dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »

Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. »

Dans l’épreuve, nous demandons la grâce de ne pas être agités ou révoltés mais de n’avoir qu’un souci, celui de faire en tout la volonté de Dieu.

Ainsi nous avancerons sereinement au milieu des événements et des situations difficiles qui nous sont données à vivre, ayant au cœur un seul désir : Accomplir le bon vouloir de Dieu. Nous demandons cette détermination de ne vouloir que ce Dieu veut, quand Dieu le veut et comme Il le veut.

Job s’exprime devant les reproches de ses amis : « Je sais bien que vos paroles sont vraies. Comment l’homme pourrait-il avoir raison contre Dieu ? » Je sais que vos paroles sont vraies. Comment l’homme pourrait-il avoir raison contre Dieu ? »

Cette parole bien importante pour notre vie nous permet de regarder comment nous sommes attentifs à faire vraiment ce que Dieu veut.

 

Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »

Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

Dieu se laisse découvrir dans son toucher d’Amour, dans sa Lumière qui nous éclaire dans la nuit de notre Foi.

Il nous faut le découvrir, car tant que nous ne l’avons pas découvert nous ne sommes ni en sécurité, ni heureux.

Il nous faut être attentif à tout ce qui nous est donné à vivre, ne pas être négligent. « Celui qui met les mains à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le Royaume de Dieu. »

Est-ce que désire véritablement être situé dans le Cœur de Dieu ?

Au cœur de son épreuve Jeanne d’Arc disait : « Si je ne suis pas dans la grâce de Dieu, que Dieu m’y mette, et si j’y suis, que Dieu m’y garde » ! Elle évitait ainsi toute présomption. Cela nous demande de compter sur Dieu envers et contre tout.

Le paradoxe donné dans l’Évangile nous montre le vrai visage d’Amour de Dieu, il est plein d’Amour et de Tendresse et ne s’impose pas.

Nous demandons la Grâce d’être dans l’Amour infini de Dieu. Ce toucher d’Amour est Lumière pour notre Vie.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Tu as voulu, Seigneur, que la puissance de l’Évangile travaille le monde à la manière d’un ferment ; veille sur tous ceux qui ont à répondre à leur vocation Chrétienne au milieu des occupations de ce monde : qu’ils cherchent toujours l’Esprit du Christ, pour qu’en accomplissant leurs tâches d’hommes, ils travaillent à l’avènement de ton Règne.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 35.37)… (Office des Laudes).

Qui pourra nous séparer de l’Amour du Christ ? La détresse ? L’angoisse ? La persécution ? La faim ? Le dénuement ? Le danger ? Le supplice ? En tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a Aimés.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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