Eucharistie du Mercredi 10 Octobre 2012 : Mercredi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de Saint Daniel Comboni.

Eucharistie du Mercredi 10 Octobre 2012 : Mercredi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de Saint Daniel Comboni, Évêque, Fondateur de l'Institut des Missionnaires Comboniens (1831-1881).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 2,1-2.7-14… Psaume 117(116),1.2… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,1-4.

Commentaire de Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr.

Autre commentaire de l’Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

Méditation personnelle avec les extraits des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.

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Mercredi 10 Octobre 2012 : Fête de Saint Daniel Comboni, Évêque, Fondateur de l'Institut des Missionnaires Comboniens (1831-1881).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Daniel Comboni.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 2,1-2.7-14.
Frères, au bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem; j'étais avec Barnabé, et j'avais aussi emmené Tite.
J'y montais à la suite d'une révélation, et l'Évangile que je proclame au milieu des nations païennes, je l'ai exposé à la communauté, et aussi, en privé, aux personnages les plus importants ; car je ne voulais pas risquer de courir pour rien, ni avoir couru jusqu'à présent pour rien.
mais au contraire, ils constatèrent que Dieu m'avait confié l'annonce de l'Évangile pour les païens, comme il l'avait confiée à Pierre pour les Juifs.
En effet, si l'action de Dieu a fait de Pierre l'Apôtre des Juifs, elle a fait de moi l'Apôtre des païens.
Ayant reconnu la grâce qui m'a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés dans l'Église comme les colonnes, nous ont tendu la main, à Barnabé et à moi, en signe de communion : ainsi nous irions vers les païens, et eux vers les Juifs.
Ils nous demandèrent seulement de penser aux pauvres de leur communauté, ce que j'ai toujours fait de mon mieux.
Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu'il était dans son tort.
En effet, il prenait ses repas avec les frères d'origine païenne jusqu'au moment où arrivèrent de Jérusalem des amis de Jacques. Mais quand ils furent là, Pierre prit l'habitude de se retirer et de se tenir à l'écart, par peur des frères d'origine juive.
Tous les autres frères juifs jouèrent la même comédie que lui, si bien que Barnabé lui-même s'y laissa entraîner.
Mais alors, quand je vis que ceux-ci ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre devant tout le monde : « Toi, tout juif que tu es, il t'arrive de suivre les coutumes des païens et non celles des Juifs ; alors, pourquoi forces-tu les païens à faire comme les Juifs ? »

 

Psaume 117(116),1.2.
Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !

Son amour envers nous s'est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,1-4.
Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : 'Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation. »

 

Commentaire du jour.
Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr.
La Prière du Seigneur, 9-11 ; PL 4, 520s ; CSEL 3,1 (trad. Hamman, DDB 1982, p. 46 rev.).

« Ses enfants dans son Fils ».

 

Que les richesses de la Prière du Seigneur sont nombreuses et grandes ! Elles sont ramassées en peu de mots mais d'une densité spirituelle inépuisable, au point que rien n'y manque dans ce résumé parfait de ce qui doit constituer notre Prière. Il est écrit : « Priez ainsi : Notre Père, qui es dans les Cieux ».

L'homme nouveau, qui est né de nouveau et rendu à son Dieu par la grâce, dit d'abord : « Père », parce qu'il est devenu son enfant. Le Verbe, la Parole de Dieu, « est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli ; mais à tous ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu » (Jn 1,11-12).

Celui qui a cru en son Nom et qui est devenu enfant de Dieu doit commencer par rendre grâce et proclamer qu'il est vraiment Fils de Dieu...

Il ne suffit pas, frères bien-aimés, de prendre conscience que nous invoquons Le Père qui est dans les Cieux.

Nous ajoutons : « Notre Père », c'est-à-dire Père de ceux qui croient en Son Fils, de ceux qui ont été sanctifiés par Lui, et sont nés de nouveau par la Grâce Spirituelle : ceux-là ont vraiment commencé à être les enfants de Dieu...

Que la Miséricorde du Seigneur est grande, que sa faveur et sa Bonté sont grandes, pour nous faire ainsi Prier en présence de Dieu, jusqu'à l'appeler Père !

Comme Le Christ est Fils de Dieu, ainsi nous aussi nous sommes appelés fils. Personne parmi nous n'aurait jamais osé employer ce mot dans la Prière : il fallait que Le Seigneur Lui-même nous y encourage.

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria).

“Seigneur, apprends-nous à Prier, comme Jean-Baptiste l'a appris à ses disciples ».

 

Aujourd'hui, nous voyons l'un des disciples dire à Jésus: «Seigneur, apprends-nous à Prier, comme Jean-Baptiste l'a appris à ses disciples» (Lc 11,1).

La réponse de Jésus —«Quand vous priez, dites: ‘Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation’» (Lc 11,2-4) — peut être résumée en une phrase: la bonne attitude pour l'oraison chrétienne est celle de l'enfant devant son père.
Nous saisissons aussitôt que la Prière, selon Jésus, est une fréquentation du type "père-fils". C'est une affaire de famille basée sur une relation de familiarité et d'Amour.

L'image de Dieu comme père nous parle d’une relation affectueuse, intime, non d'une relation de pouvoir et d'autorité.
Prier en chrétiens suppose de nous mettre en situation de voir Dieu comme un père et de lui parler comme ses enfants.

«Tu m'as écrit: ‘Prier, c'est parler avec Dieu. Mais de quoi?’. —De quoi? De Lui, de toi: joies, tristesses, succès et échecs, nobles ambitions, préoccupations quotidiennes…, faiblesses! Et actions de grâce et demandes.

Et Amour et réparation. En deux mots: Le connaître et te connaître: se fréquenter!» (Saint Josemaría).
Quand les enfants parlent avec leurs parents, ils cherchent à transmettre par des mots et par le langage corporel ce qu'ils ressentent dans leur coeur.

Nous devenons de meilleurs hommes et femmes d'oraison quand notre rapport avec Dieu se fait plus intime, comme celui d'un père avec son enfant. Jésus Lui-même nous a donné l'exemple. C'est Lui le chemin.
Et si tu accours à la Vierge Marie, maîtresse de Prière, que ce sera facile! De fait, «la Contemplation du Christ possède en Marie son modèle insurpassable.

Le visage du Fils lui appartient d'une manière spéciale (…). Nul ne s'est dédié avec l'assiduité de Marie à la Contemplation du visage du Christ» (Jean-Paul II).

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Mercredi-de-la-vingt-septieme-semaine-Annee-paire.html#evenement3493.

« Seigneur, enseigne–nous à prier, comme Jean aussi l’a enseigné à ses disciples. Quand vous priez dites : Père. »

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« Un jour, quelque part, Jésus était en Prière. »

Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends- nous à prier, comme Jean-Baptiste l’a appris à ses disciples. » 

Nous Contemplons Jésus mû par L’Esprit, en Prière, face à Son Père. Quand Jésus a terminé sa Prière, il revient de cet entretien Divin et les disciples sont frappés par son intériorité étonnante.

Déjà Moïse revenait de la rencontre avec Dieu avec un visage lumineux. Il devait mettre un voile sur son visage pour cacher l’éclat de Dieu qui rayonnait sur lui.

Les disciples ont envie de connaître la Prière de Jésus, leur désir rejoint le désir de Jésus. Pour qu’ils entrent en relation avec Le Père, Jésus dévoile le secret de son cœur.

Il est venu pour nous réintroduire dans la relation d’Amour avec Son Père, dans sa filiation Divine, pour faire de nous des enfants du Père.

Le mystère de cette relation est un Don de Dieu, »L’Esprit Saint se joint à notre esprit pour dire que nous sommes enfants de Dieu."

 

Jésus répondit à ses disciples : « Quand vous priez, dites :’Père, que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne.

‘Abba’, « papa » que ton règne d’Amour vienne pour que nous soyons comme Jésus les enfants bien aimés du Père.

Jésus est face à Celui qu’il appelle « Abba », papa chéri dans est dans un bonheur indicible. Tout son bonheur est d’être Fils de ce Père, comme le bonheur du Père invisible est d’être Père de Jésus.

Jésus est heureux d’être le Fils de ce Père là, comme le Père est heureux d’être le Père ce Fils-là.

Nous sommes frappés quand un enfant se jette dans nos bras avec une confiance infinie ! Cette confiance de l’enfant est quelque chose d’étonnant, elle suscite en nous un amour tout nouveau.

« Quand vous priez dites : Père. » Jésus le Verbe de Dieu fait chair est l’enfant de Marie qui parcourt nos routes.

Il partage notre vie et nous partage sa vie ! C’est le mystère d’une relation d’Amour. « Je te Bénis Père d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits, personne ne peut connaître le Père si ce n’est le Fils, et personne ne peut connaître le Fils si le Père. »

 

"Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation.’ »

Nous ne sommes plus orphelins, notre Père veille sur nous : « Donne-nous le pain, » Pardonne nos péchés, car nous-mêmes nous Pardonnons à nos frères.

Veille sur nous : tu sais combien nous sommes faibles, la tentation est là et il nous faudra être fortifier.

Jésus nous fait entrer dans le mystère de sa filiation. Il est le Fils de ce Père qui l’envoie vers nous pour que nous devenions ses enfants, que nous puissions rayonner son visage de Père : Que ton Nom soit Sanctifié.

Nous demandons à Jésus la Grâce d’entrer dans sa Prière, dans sa Contemplation, qu’il nous apprenne à Prier.

 

Méditation personnelle avec les extraits des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.

Extrait de ma Réflexion personnelle n°98 dans mon site internet : Le « Notre Père » tel que Jésus l’explique dans les Révélations de Jésus à Maria Valtorta.

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta du 07 Juillet 1943 (dans les Cahiers de 1943).

Jésus dit :

La Perfection de la Prière se trouve dans le « Notre Père ».

Observe : Aucun acte ne manque dans cette brève formule. Foi, Espérance, Charité, Obéissance, Résignation, Abandon, Demande, Contrition, Miséricorde sont tous présent.

En la disant, vous Priez avec tout le Paradis pendant les quatre premières pétitions. Puis, quittant Le Ciel, La Demeure qui vous attend, vous revenez sur Terre, les bras levés vers Le Ciel pour l’implorer de vous accorder les nécessités d’ici-bas et pour demander de l’aide dans la bataille à gagner pour retourner là-haut.


« Notre Père qui es aux Cieux »

Oh ! Maria (Valtorta) ! Seul Mon Amour pouvait vous inviter à dire : « Notre Père ».

Par cette expression, Je vous ai publiquement investis du titre sublime d’enfants du Très Haut et de Mes frères et sœurs.

Si quelqu’un, écrasé par la considération de sa nullité humaine, peut douter d’être le fils de Dieu, créé à son image et à sa ressemblance, il ne pourra plus douter en pensant à cette Parole de Moi.

Le Verbe de Dieu ne se trompe pas et ne ment pas. Et Le Verbe vous invite à dire « Notre Père ».

C’est une douce chose et un grand secours que d’avoir un père. Dans l’ordre matériel, J’ai voulu avoir un père sur Terre pour protéger mon existence de bébé, d’enfant, de jeune homme. J’ai voulu par là vous enseigner, aux fils autant qu’aux pères, combien grande est la figure morale du père.

Mais d’avoir un Père d’une absolue perfection, tel qu’est Le Père qui est aux Cieux, est la douceur des douceurs, le secours des secours.

Regardez Le Père-Dieu avec une sainte crainte, mais que L’Amour soit toujours plus fort que la crainte, un Amour reconnaissant au donneur de la vie sur Terre et au Ciel.


« Que Ton Nom soit Sanctifié ».

Répétez cette exultante, reconnaissante et juste louange au Saint des Saints avec le même mouvement que les Séraphins et les Chœurs des Anges, auxquels vous vous joignez pour exalter Le Nom de L’Eternel.

Répétez-la en pensant à Moi, Dieu, Fils de Dieu, qui le premier vous l’ai dites avec suprême Vénération et suprême Amour.

Répétez-la dans la Joie et dans la Douleur, dans la Lumière et dans les Ténèbres, dans la Paix et dans la Guerre.

Bienheureux ces enfants qui n’ont jamais douté du Père et qui, à chaque heure, à chaque évènements, ont su dire : « Que Ton Nom soit Sanctifié ».


« Que Ton Règne arrive ».

Cette invocation devrait être le battement de pendule de toute votre vie et tout devrait graviter autour de cette invocation au bien.

Car Le Règne de Dieu dans les cœurs, et, à partir des cœurs, dans le monde, voudrait dire Bien, Paix et toute autre Vertu.

Scandez donc votre vie d’innombrables implorations pour l’avènement de ce Règne. Mais d’implorations vivantes, c’est-à-dire d’actions dans votre vie en appliquant votre sacrifice de chaque heure, car bien agir signifie sacrifier sa nature à cette fin.

 

« Que Ta Volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel ».

Le Royaume de Dieu appartiendra à celui qui aura fait la volonté du Père, non à celui qui aura accumulé paroles sur paroles, pour ensuite se révolter contre le vouloir du Père, contredisant ainsi les paroles mentionnées plus haut.

Ici aussi vous vous unissez au Paradis tout entier, lequel fait la volonté du Père. Et si les habitants du Royaume font cette volonté, ne la ferez-vous pas pour devenir, à votre tour, habitants de là-haut ???

Oh ! Joie qui vous a été préparée par L’Amour Unique et Trin de Dieu !!! Comment pouvez-vous ne pas vous employer, avec une persévérante volonté, à le conquérir ???


Celui qui fait la volonté du Père vit en Dieu. Vivant en Dieu, il ne peut se tromper, il ne peut pécher, il ne peut perdre sa demeure au Ciel, car Le Père ne vous fait faire que ce qui est bien et qui, étant bien, sauve du péché et conduit au Ciel.

Celui qui fait sienne La Volonté du Père, tuant sa propre volonté perverse et pervertie, n’est plus un homme : il est déjà un esprit mû par L’Amour et vivant dans L’Amour.

Vous devez, avec bonne volonté, arracher de votre cœur votre volonté et y mettre à sa place La Volonté du Père.


« Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ».

Après vous être occupés des pétitions pour l’esprit, puisque vous êtes de pauvres êtres, vivant dans les besoins de la chair, demandez le pain à Celui qui fournit la nourriture aux oiseaux des airs et les vêtements aux lys des champs.

J’ai dit « aujourd’hui » et J’ai dit « pain ». Je ne dis jamais rien d’inutile.


Aujourd’hui.   Demandez les secours au Père un jour à la fois. C’est une mesure de prudence, de justice, d’humilité.

Prudence. Si vous aviez tout d’un seul coup, vous en gaspilleriez beaucoup. Vous êtes d’éternels enfants, et capricieux de surcroît. Il ne faut pas gaspiller les Dons de Dieu. De plus, si vous aviez tout, vous en oublieriez Dieu.

Justice. Pourquoi auriez-vous tout d’un seul coup, quand Moi je reçus l’aide du Père un jour à la fois ???

Et ne serait-il pas injuste de penser qu’il est bon que Dieu vous donne tout à la fois, ce qui sous-entendrait, avec une sollicitude toute humaine, qu’on ne sait jamais, et qu’il est bon d’avoir tout aujourd’hui de crainte que Dieu ne nous donne rien demain ???

La méfiance, vous n’y réfléchissez pas, est un péché. Il ne faut pas se méfier de Dieu. Il vous Aime à la Perfection. Il est le Père très parfait.

Le fait de tout demander à la fois froisse la Confiance et Offense Le Père.


Humilité. D’avoir à demander, jour après jour, vous rafraîchit la mémoire de votre nullité, de votre condition de pauvres, et du Tout et de la Richesse de Dieu.

Pain. J’ai dit « Pain » parce que le pain est l’aliment noble, indispensable à la vie. Dans cette seule parole, j’ai inclus, pour que vous le demandiez tous, tous les besoins de votre passage sur Terre.

Mais tout comme la température de votre spiritualité varie, il en va de même pour l’étendue de ce mot.


« Pain-nourriture » pour ceux dont la spiritualité est embryonnaire au point que c’est déjà beaucoup s’ils savent demander à Dieu la nourriture pour rassasier leur ventre.

Il y a ceux qui ne la demandent pas, mais la prennent avec violence, en pestant contre Dieu et leur prochain.

Dieu les regarde avec colère car ils piétinent la précepte dont découlent les autres : « Aime Ton Dieu de tout ton cœur, Aime ton prochain comme toi-même.


« Pain-secours » dans les nécessités morales et matérielles pour ceux qui ne vivent pas seulement pour leur ventre, mais qui, ayant une spiritualité plus évoluée, savent vivre aussi pour la pensée.

 

« Pain-religion » pour ceux, plus avancés encore, qui font passer Dieu avant les satisfactions des sens et des sentiments humains, et qui savent déjà mouvoir leurs ailes dans le surnaturel.

 

« Pain-esprit, pain-sacrifice » pour ceux qui, ayant atteint la pleine maturité de l’esprit, savent vivre dans l’esprit et dans la vérité, ne s’occupant du sang et de la chair que pour le strict nécessaire à l’existence dans la vie mortelle, jusqu’à ce qu’arrive l’heure d’aller rejoindre Dieu.

Ceux-ci se sont désormais ciselés sur mon modèle et ils sont des copies vivantes de Moi, sur lesquelles Le Père se penche avec une étreinte d’Amour.


« Pardonne-nous nos offenses comme nous Pardonnons à ceux qui nous ont offensés ».

Parmi les êtres créés, il n’y a personne, excepté Ma Mère, qui n’ait eu à se faire Pardonner par Le Père des fautes plus ou moins graves selon sa propre capacité d’être enfant de Dieu.

Priez Le Père qu’Il vous raie du nombre de ses débiteurs. Si vous le faites avec une âme sincère, humble, contrite, vous plierez L’Eternel en votre faveur.

Mais la condition essentielle pour obtenir le Pardon, c’est de Pardonner. Si vous voulez la Pitié sans la donner à votre prochain, vous ne connaîtrez pas le Pardon de L’Eternel.

Dieu n’Aime pas les hypocrites et les cruels, et celui qui refuse le Pardon à son frère refuse le Pardon du Père à lui-même.

Considérez en outre que, quelles qu’aient été les blessures que vous a faites votre prochain, celles que vous avez faites à Dieu sont infiniment plus graves.

Que cette pensée vous incite à tout Pardonner comme Je le fis par ma perfection et pour vous enseigner le Pardon.


« Ne nous induit pas en tentation, mais délivre-nous du mal ».

Dieu ne vous induit pas en tentation. Il vous tente avec des dons de bien seulement, et pour vous attirer à Lui.

Interprétant mal Mes paroles, vous croyez qu’elles signifient que Dieu vous induit en tentation pour vous mettre à l’épreuve.

Non. Le bon Père qui est aux Cieux permet le mal, mais Il ne le crée pas. Il est le Bien dont jaillit chaque bien.

Mais le mal existe. Il existe depuis que Lucifer se tourna contre Dieu.

C’est à vous de faire du mal un bien, le vainquant et implorant du Père les forces pour la vaincre.

 

Voilà ce que vous demandez par cette dernière pétition, que Dieu vous donne assez de force pour résister à la tentation.

Sans son aide, la tentation vous plierait, car elle est forte et rusée, et vous êtes bornés et faibles.

Mais la Lumière du Père vous éclaire, mais la Puissance du Père vous fortifie, mais L’Amour du Père vous protège, grâce à quoi le mal meurt et vous en êtes délivrés.


Voilà ce que vous demandez par le « Notre Père » que Je vous ai enseigné. En cette Prière, tout est compris, tout est offert, tout est demandé de ce qu’il est juste de demander et de donner.

Si le monde savait vivre le « Notre Père », Le Règne de Dieu viendrait dans le monde. Mais le monde ne sait pas Prier. Il ne sait pas Aimer. Il ne sait pas se sauver.

Il sait seulement haïr, pécher, et se damner.


Mais Je n’ai pas fait et donné cette Prière pour un monde qui a préféré le Règne de Satan. J’ai fait et donné cette Prière pour ceux que Le Père m’a donnés parce qu’ils lui appartiennent, et Je l’ai faite afin qu’ils soient unis avec Le Père et avec Moi dès cette vie, pour atteindre la plénitude de L’Union dans l’autre.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Dieu qui a envoyé Ton Fils pour nous sauver et pour faire de nous tes enfants d'adoption, regarde avec Bonté ceux que tu aimes comme un père ; puisque nous croyons au Christ, accorde-nous la vraie Liberté et la Vie éternelle.

 

Parole de Dieu : (1 Co 13, 8-9.13)… (Office de Sexte).

L’Amour ne passera jamais. Un jour, les prophéties disparaîtront, le don des langues cessera, la connaissance que nous avons de Dieu disparaîtra.

En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la Foi, l’Espérance et la Charité ; mais la plus grande des trois, c’est la Charité.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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