Eucharistie du Jeudi 20 Septembre 2012 : Jeudi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint André Kim...

Eucharistie du Jeudi 20 Septembre 2012 : Jeudi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint André Kim et ses compagnons, Martyrs de Corée (1839-1867).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,1-11… Psaume 118(117),1-2.16-17.28.21… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,36-50.

Commentaire de saint Macaire d'Égypte (?-405), Moine.

Autre commentaire de l’Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

DERNIERE EXHORTATION DE SAINT ANDRÉ KIM TAEGON.

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Jeudi 20 Septembre 2012 : Fête de Saint André Kim et ses compagnons, Martyrs de Corée (1839-1867).

Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint André Kim et ses compagnons.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,1-11.
Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l'avez reçu, et vous y restez attachés ;
vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants.
Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j'ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,
et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,
et il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois - la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont morts -
ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis.
Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé Apôtre, puisque j'ai persécuté l'Église de Dieu.
Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m'a comblé n'a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n'est pas moi, c'est la grâce de Dieu avec moi.
Bref, qu'il s'agisse de moi ou des autres, voilà notre message, et voilà votre foi.

 

Psaume 118(117),1-2.16-17.28.21.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! 
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur :

Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t'exalte !
Je te rends grâce car tu m'as exaucé :
tu es pour moi le salut.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,36-50.
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. »
Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Parle, Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante.
Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? »
Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. - Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds.
Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds.
Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour. »
Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! »

 

Commentaire du jour.
Attribué à saint Macaire d'Égypte (?-405), Moine.
Homélies spirituelles, 30, 9 (trad. Deseille,  coll. Spi. Or. n°40, Bellefontaine 1984, p. 284).

« L'accueil du pharisien et l'accueil de la pécheresse ».

 

Accueillons Notre Dieu et Seigneur, le véritable médecin qui seul est capable de guérir notre âme en venant à nous, Lui qui a tant peiné pour nous.

Il frappe sans cesse à la porte de notre cœur pour que nous lui ouvrions, afin qu'il entre, qu'il repose dans notre âme, que nous lui lavions les pieds et les couvrions de parfum, et qu'il fasse chez nous sa demeure.

En effet, Jésus blâme celui qui ne lui a pas lavé les pieds, et ailleurs il dit : « Voici que je me tiens à la porte ; si quelqu'un m'ouvre, j'entrerai chez lui » (Ap 3,20). C'est pour cela en effet qu'il a supporté tant de souffrances, livré son corps à la mort, et nous a rachetés de la servitude : c'est pour venir dans notre âme et y faire sa demeure.

C'est pour cela que le Seigneur dit à ceux qui lors du jugement seront à sa gauche et seront envoyés dans la géhenne :

« J'étais étranger et vous ne m'avez pas accueilli ; j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire » (Mt 25,42s).

Car sa nourriture, sa boisson, son vêtement, son toit, son repos, sont dans notre cœur. C'est pour cela qu'il frappe sans cesse, voulant entrer chez nous.

Accueillons-le donc et introduisons-le au-dedans de nous, puisqu'il est aussi notre Nourriture, notre Boisson, notre Vie éternelle.

Et toute âme qui ne l'accueille pas maintenant dans son intérieur, pour qu'il y trouve du repos, ou plutôt pour qu'elle se repose en Lui, n'héritera pas du Royaume des cieux avec les saints et ne pourra pas entrer dans la Cité Céleste.

Mais Toi, Seigneur Jésus Christ, donne-nous d'y entrer, nous qui glorifions ton Nom avec Le Père et Le Saint Esprit, dans les siècles. Amen.

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).

« Ta Foi t'a sauvée. Va en paix! ».

 

Aujourd'hui, l'Évangile nous appelle à prêter attention au Pardon que Le Seigneur nous offre: «Tes péchés sont Pardonnés» (Lc 7,48).

Il est nécessaire que les chrétiens nous nous rappelions de deux choses: nous devons Pardonner sans juger la personne et nous devons Aimer beaucoup car Dieu nous a Pardonné gratuitement. Il y a deux mouvements: le Pardon reçu et le Pardon amoureux que nous devons donner.
«Lorsque quelqu'un vous insulte, ne lui attribuez pas la faute, attribuez la au démon, qui le fait insulter, et déchargez en lui toute votre furie; en revanche, sentez Compassion pour le pauvre qui fait ce que le diable lui fait faire» (Saint Jean Chrysostome).

On ne doit pas juger la personne, sinon réprouver le mauvais acte. La personne est objet continu de l'Amour du Seigneur, ce sont les actes qui nous éloignent de Dieu.

Nous devons donc toujours être disposés à Pardonner, recevoir et aimer la personne, mais à rejeter les actes qui sont contraires à l'Amour de Dieu.

«Qui pèche cause lésion à l'honneur de Dieu et à son Amour, à sa propre dignité d'homme appelé à être fils de Dieu et au bien spirituel de l'Église, de laquelle chaque chrétien doit être pierre vivante» (Catéchisme de l'Église, n. 1487).

À travers le Sacrement de la Pénitence, la personne a la possibilité et l'opportunité de refaire sa relation avec Dieu et avec toute l'Église.

La réponse au Pardon reçu peut seulement être l'Amour. La récupération de la Grâce et la Réconciliation doit nous conduire à Aimer d'un amour Divinisé. Nous sommes appelés à Aimer comme Dieu Aime!
Demandons nous aujourd'hui si nous nous rendons compte de la grandeur du Pardon de Dieu, et si nous sommes de ceux qui aiment la personne et luttent contre le péché et, finalement, si nous avons recours avec confiance au Sacrement de la Réconciliation. Nous pouvons tout avec l'aide de Dieu.

Que notre humble Prière nous aide.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Jeudi-de-la-24eme-semaine-annee-paire.html.

« Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont Pardonnés, c’est à cause de son grand Amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » »

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« Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. »

 

En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. - Parle, Maître. »

L’Évangile nous émerveille toujours car la vie triomphe de la mort. « Survint une femme de la ville… Elle avait appris que Jésus mangeait chez le Pharisien. »

Jésus regarde cette femme que l’Évangile nous propose avec un tel Amour ! Il la regarde dans toute la Beauté de créature de Dieu, il Contemple son œuvre et ne se laisse nullement impressionner par le péché qui l’a attaquée.

Jésus la regarde avec une confiance infinie. Il voit en elle l’enfant tendrement chérie du Père. Cette femme va s’enraciner dans la Foi de Jésus pour elle. « Le Pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : Si cet homme était un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse. » Le Salut de Dieu est à l’œuvre, nous avons besoin de ce Salut !

 

Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l’aimera davantage ? »

Simon répondit : « C’est celui à qui il a remis davantage, il me semble. — Tu as raison », lui dit Jésus. Reprenant les gestes de cette femme, Jésus dit : Tu ne m’as pas versé de parfum sur ma tête, elle a mouillé mes pieds de ses larmes, elle les a essuyés de ses cheveux.

Jésus voit dans les gestes d’Amour de cette femme les intentions de son cœur.

Ce changement fondamental de regard de Jésus, nous en avons tous besoin, il est une condition pour notre guérison.

L’Amour dont Jésus accueille cette femme nous est nécessaire.

Nous en avons fondamentalement besoin pour devenir l’enfant de Dieu, ce que nous sommes en profondeur.

C’est par la Foi, l’Espérance et la Charité que nous avançons dans ces eaux profondes de la Grâce de Dieu, que nous rencontrons Jésus, le Sauveur de l’humanité.

 

Jésus se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu ne m’as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m’a versé un parfum précieux sur les pieds.

Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » Puis il s’adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

La bonne odeur du Christ, c‘est son regard : « À cause de son grand Amour. » C’est à cause du trop grand Amour de Dieu que nous sommes sauvés.

Nous voulons déborder de reconnaissance dans le Don de Dieu. Le regard de Jésus renouvelle le regard que nous portons les uns sur les autres.

Le mystère de notre humanité est si beau. Marie, qui a porté Jésus dans sa chair, est là comme témoin privilégié de l’Amour infini de Dieu pour nous.

Nous pouvons désormais répandre le parfum de la bonne odeur du Christ dans toutes les maisons des hommes. Que la porte de notre cœur s’ouvre à l’Amour de Dieu et nous chanterons ses merveilles.

Nous prions aujourd’hui en Église pour que nous découvrions dans l’humanité les merveilles que Dieu y a cachées. Que le Don si mystérieux de l’Amour infini de Dieu arrive encore jusqu’à nous.

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DERNIERE EXHORTATION DE SAINT ANDRÉ KIM TAEGON.

Frères et amis très chers, pensez et repensez à ceci : depuis le commencement des temps. Dieu a disposé le Ciel, la Terre et toute chose ; réfléchissez pourquoi et dans quelle intention il a créé l'homme, chaque homme, à son image et à sa ressemblance.

Si donc en ce monde rempli de dangers et de misère nous ne connaissons pas Le Seigneur notre Créateur, à quoi bon être nés ! Notre vie est inutile.

Grâce à Dieu, nous sommes venus au monde. Grâce à Dieu également, nous avons reçu le Baptême, nous sommes entrés dans l'Église, et, devenus disciples du Seigneur, nous portons un nom glorieux.

Mais à quoi enfin servirait ce nom s'il ne recouvre pas la réalité ? Sinon, c'est en vain que nous serions venus au monde, que nous serions entrés dans l'Église.

Bien plus, cela ne servirait pas Le Seigneur et sa Grâce. Il serait mieux pour nous de n'être pas nés que de recevoir la Grâce du Seigneur et de pécher contre Lui.

Voyez le paysan qui fait les semailles dans son champ : au temps convenable, il laboure la terre, puis il y met de l'engrais, et sans regarder à sa peine sous le soleil il cultive avec soin la semence.

Quand le temps de la moisson est arrivé, si les épis sont gonflés, il oublie sa peine et sa sueur, son cœur est dans la joie et il se félicite de la récolte. Mais si le grain est maigre, s'il n'y a rien d'autre que paille et épis vides, le paysan se souvient de son dur travail et de sa sueur et plus il avait travaillé ce champ, plus il le délaisse.

Il en va ainsi du Seigneur : la terre, c'est son champ ; nous les hommes, la semence ; la grâce, l'engrais.

Par l'incarnation et la Rédemption, il nous arrose de Son Sang pour que nous grandissions et que nous parvenions à maturité.

Quand viendra le temps de la moisson au jour du Jugement, si, par grâce, nous sommes trouvés mûrs, nous connaîtrons la Joie du Royaume des Cieux comme des fils adoptifs de Dieu ; mais si nous ne sommes pas trouvés mûrs, nous serons devenus ennemis de Dieu, de fils adoptifs que nous étions, et nous recevrons la punition éternelle que nous aurons méritée.

 

Frères très chers, sachez-le : Notre Seigneur Jésus, en venant ici-bas, a supporté Lui-même des douleurs sans nombre, par sa Passion il a fondé l'Église et par la Passion de ses fidèles il la fait grandir.

Les puissances de ce monde peuvent bien l'opprimer et l'attaquer, jamais elles ne pourront l'emporter sur elle.

Après l'Ascension de Jésus, depuis le temps des Apôtres jusqu'à maintenant, la sainte Église a grandi partout au milieu des persécutions.

Voici maintenant cinquante ou soixante ans que la sainte Église est entrée dans notre Corée ; les fidèles ont supporté à plusieurs reprises la persécution.

Aujourd'hui encore celle-ci recommence : de nombreux amis dans la Foi et moi-même sommes en prison, et vous aussi vous êtes menacés.

Puisque nous formons un seul Corps, comment ne pas avoir le cœur en peine ? Comment ne pas ressentir humainement la douleur de la séparation ?

Cependant, l'Écriture nous le dit, Dieu prend soin du moindre cheveu de notre tête, rien n'échappe à sa science infinie.

Comment donc regarder cette persécution autrement que comme une permission du Seigneur, soit pour nous récompenser, soit pour nous punir ?

Suivez donc la volonté de Dieu, combattez de tout cœur pour notre chef divin, Jésus, et vous vaincrez le démon de ce monde, déjà vaincu par Le Christ.

Je vous en conjure : n'oubliez pas l'Amour fraternel, mais secourez-vous mutuellement et persévérez jusqu'à ce que Le Seigneur ait pitié de nous et écarte la persécution.

 

Nous sommes vingt ici et, grâce à Dieu, nous allons tous bien jusqu'à présent. Si quelqu'un est mis à mort, je vous conjure de ne pas oublier sa famille.

J'aurais encore bien des choses à vous dire, mais comment m'exprimer par lettre ? Je termine donc.

Pour nous d'ici peu nous irons au combat ; je vous supplie de vous garder dans la fidélité de manière à nous retrouver ensemble dans la Joie du Ciel.

Je vous embrasse de tout cœur.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Dieu, Créateur et Sauveur de toutes les nations, tu as appelé le peuple de Corée à la Foi Catholique pour qu'il entre dans le peuple de tes fils, et tu l'as fait grandir par le glorieux témoignage de tes saints martyrs André, Paul et leurs compagnons ; à leur exemple et à leur Prière, accorde-nous de persévérer, nous aussi, jusqu'à la mort, dans la fidélité à tes Commandements.

Par Jésus-Christ qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 18-21)… (Office des Laudes).

J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la Gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.

En effet, la Création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la Création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.

Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la Liberté, la Gloire des enfants de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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