Eucharistie du Mardi 04 Septembre 2012 : Mardi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de la Bienheureuse Catherine Mattei (1486-1547).

Eucharistie du Mardi 04 Septembre 2012 : Mardi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de la Bienheureuse Catherine Mattei (1486-1547).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,10b-16… Psaume 145(144),8-9.10-11.12-13ab.13cd-14… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,31-37

Commentaire de Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Évêque de Jérusalem et Docteur de l'Église.

DE L'IMITATION DE JÉSUS CHRIST : « J'espère en ta Parole ».

Autre commentaire de l’Abbé Joan BLADÉ i Piñol (Barcelona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

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Mardi 04 Septembre 2012 : Fête de la Bienheureuse Catherine Mattei (1486-1547).

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Bienheureuse Catherine Mattei.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,10b-16.
Et c'est à nous que Dieu, par l'Esprit, a révélé cette sagesse. Car l'Esprit voit le fond de toutes choses, et même les profondeurs de Dieu.
Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu'il y a dans l'homme ? Seul l'esprit de l'homme le sait, lui qui est dans l'homme. De même, personne ne connaît ce qu'il y a en Dieu, sinon l'Esprit de Dieu.
Et nous, l'esprit que nous avons reçu, ce n'est pas celui du monde, c'est celui qui vient de Dieu, et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous a faits.
Et nous proclamons cela avec un langage que nous n'apprenons pas de la sagesse humaine, mais de l'Esprit, et nous interprétons de manière spirituelle ce qui vient de l'Esprit.
L'homme qui n'a que ses forces d'homme ne peut pas saisir ce qui vient de l'Esprit de Dieu ; pour lui ce n'est que folie, et il ne peut pas comprendre, car c'est par l'Esprit qu'on en juge.
Mais l'homme qui est animé par l'Esprit juge de tout, et lui ne peut être jugé par personne.
L'Écriture demandait : Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui lui donnera des conseils ? Eh bien ! la pensée du Christ, c'est nous qui l'avons !

 

Psaume 145(144),8-9.10-11.12-13ab.13cd-14.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits,

Annonçant aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
Ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.

Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,31-37.
Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine d'autorité.
Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque,
qui se mit à crier d'une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu ! »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme ! » Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et sortit de lui sans lui faire aucun mal.
Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais, et ils sortent ! »
Et la réputation de Jésus se propagea dans toute la région.

 

Commentaire du jour.
Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Évêque de Jérusalem et Docteur de l'Église.
Catéchèses baptismales, n°11, 5-10 (trad. Bouvet, Soleil Levant 1962, p. 211s rev.).

« Du haut des cieux, ta Parole toute puissante s'élança du trône » (Sg 18,15).

 

Dieu est esprit (Jn 5,24), et donc celui qui est esprit a engendré spirituellement..., d'une génération simple et incompréhensible.

Le Fils lui-même dit du Père : « Le Seigneur m'a dit : ' Tu es mon Fils; aujourd'hui, je t'ai engendré ' » (Ps 2,7).

Cet aujourd'hui n'est pas récent mais éternel ; cet aujourd'hui n'est pas dans le temps, mais avant tous les siècles. « De mon sein, avant l'étoile du matin, je t'ai engendré » (Ps 109,3). Crois donc en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais Fils unique comme le dit l'Évangile : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3,16)...

Saint Jean témoigne à ce sujet : « Nous avons contemplé sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité » (Jn 1,14).

Les démons eux-mêmes, tremblant devant lui, s'écriaient : « Laisse-nous ! Qu'y a-t-il entre toi et nous, Jésus ? Toi qui es le Fils du Dieu vivant ! »

Il est donc Fils de Dieu par nature, et non pas par adoption, puisqu'il est né du Père... Le Père, Dieu véritable, a engendré Le Fils semblable à lui-même, Dieu véritable...

Le Père a engendré Le Fils autrement que, chez les hommes, l'esprit engendre la parole ; car l'esprit en nous subsiste, tandis que la parole, une fois prononcée, s'évanouit.

Nous savons, nous, que Le Christ a été engendré « Parole vivante et subsistante » (1P 1,23), née du Père éternellement, de façon inexprimable, de même nature que Lui : « Au commencement était la Parole et la Parole était Dieu » (Jn 1,1).

Parole qui comprend la volonté du Père et produit toutes choses par son ordre ; Parole qui descend et qui remonte (cf Is 55,11)...

Parole pleine d'autorité et qui régit tout car « le Père a tout remis entre les mains du Fils » (Jn 13,3).

 

DE L'IMITATION DE JÉSUS CHRIST : « J'espère en ta Parole ».

Seigneur, tu me fais entendre le tonnerre de tes jugements, tu secoues tous mes os de crainte et de terreur, et mon âme est dans une grande épouvante.
Je demeure foudroyé en considérant que le ciel même est impur à tes yeux.
Si tu as trouvé du mal dans tes anges et ne les as pas épargnés, qu'en sera-t-il de moi ?
Les étoiles sont tombées du ciel, et moi, poussière, à quoi puis-je prétendre ?
Ceux dont les œuvres paraissaient dignes de louange sont tombés au plus bas, et ceux qui mangeaient le pain des anges, je les ai vus faire leurs délices de ce que mangent les porcs.
Il n'y a donc pas de sainteté, Seigneur, si tu retires ta main ; la sagesse ne sert de rien, si tu cesses de la gouverner ; la force est impuissante, si tu ne la soutiens plus. ~
Abandonnés, nous coulons, nous périssons ; si tu nous regardes, nous nous relevons, nous vivons.
Oui, nous sommes chancelants, mais tu nous affermis ; nous sommes tièdes, mais tu nous embrases. ~
Toute vaine gloire s'engloutît dans la profondeur de tes jugements sur moi.
Qu'est-ce que toute chair devant toi ? L'argile va-t-elle se glorifier en face de celui qui l'a modelée ?
Comment peut-il avoir des paroles prétentieuses, celui dont le cœur est sincèrement soumis à Dieu ?
Le monde entier ne donnera pas d'orgueil à celui dont la vérité a fait son serviteur ; il ne se laissera émouvoir par aucune louange, celui qui a établi en Dieu son espérance.
Oui, ceux-là mêmes qui parlent ne sont absolument rien ; car ils disparaîtront avec le fracas de leurs paroles. Mais la vérité du Seigneur demeure pour toujours.

 

Autre commentaire du jour.

Abbé Joan BLADÉ i Piñol (Barcelona, Espagne).

« On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine d'autorité ».

 

Aujourd'hui, nous voyons comment l'enseignement fut le centre de la mission de Jésus dans sa vie publique.

Mais la prédication de Jésus était très différente de celle des autres maîtres de la loi et cela faisait que les gens étaient dans la confusion et dans l'admiration.

C'est clair que bien que Jésus n'avait jamais fait des études Il déconcertait par son enseignement car Il «parlait avec autorité». Sa façon de parler avait l'autorité de celui qui sait qu'Il est “le Saint de Dieu”.
Précisément, cette autorité dans sa façon de parler était ce qui donnait de la force à son langage.

Il utilisait des images vives et concrètes, sans syllogismes ni définitions; paroles et images qu'Il tirait de la nature ou des Saintes Ecritures.

Il n'y a pas de doute que Jésus était un bon observateur, et très proche des situations humaines en tous genres: en même temps que nous le voyons en train d'enseigner, nous le voyons en train de faire le bien autour de Lui (guérison des malades, expulsion des démons, etc.).

Il lisait dans le livre de la vie de tous les jours, des expériences de tous les jours qu'il utilisait pour enseigner.

Même si ce matériel était basique et rudimentaire, la parole du Seigneur était toujours d'une grande profondeur, inquiétante, tout à fait nouvelle, définitive.
La chose la plus grande dans la manière de parler de Jésus était qu'Il conciliait l'autorité divine avec la plus incroyable simplicité humaine.

Autorité et simplicité étaient possibles pour Jésus grâce à sa connaissance du Père et à la relation d'obéissance amoureuse qu'Il entretenait avec Lui (cf. Mt 11,25-27).

C'est précisément cette relation avec le Père qui explique l'harmonie unique entre la grandeur et l'humilité.

L'autorité de son langage ne s'ajustait pas du tout aux paramètres humains, Il n'y avait aucune concurrence, aucun intérêt personnel ou empressement de se montrer.

C'était une autorité qui se manifestait tant par le sublime de ses paroles ou ses actions que par son humilité et sa simplicité.

De sa bouche ne sortaient pas des éloges personnels, ni de l'arrogance, ni des cris… Mansuétude, douceur, compréhension, paix, sérénité, miséricorde, vérité, lumière, justice… voici les parfums qu'exhalait l'autorité de son enseignement.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Mardi-de-la-22eme-semaine-annee-paire.html.

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Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais, et ils sortent !

Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.

On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine d’autorité. L’Évangile nous manifeste l’équilibre nouveau d’une vie en Dieu. Dans la synagogue de Capharnaüm ou Jésus enseigne, l’écoute de la Parole de Dieu fait retrouver un nouvel équilibre en Dieu. Nous sommes de bonne volonté, mais il y a en nous un monde qui « s’agite », des passions, des instincts, des impulsions qui nous troublent et nous déséquilibrent. Ce monde troublant peut nous faire peur, mais Jésus nous donne l’Esprit qui voit le fond de toutes choses, l’Esprit Saint voit les profondeurs de Dieu. Nous voulons nous mettre à l’école de notre Dieu, il est tendresse, amour, bonté, lumière. C’est dans cet amour, cette tendresse, cette bonté, et cette lumière que nous trouvons l ‘équilibre nouveau de notre vie.

« Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu ! » Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme ! » Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et sortit de lui sans lui faire aucun mal. L’équilibre est rompu chez cet homme possédé. L’enthousiasme se change en peur. Jésus doit parler fort : « Sors de cet homme ». Cet homme est jeté à terre par le menteur. Nous comprenons ce qui est en jeu, sortir des ténèbres pour retrouver dans la lumière un nouvel équilibre à la suite de Jésus. Cet homme possédé est sorti du pouvoir du menteur, de l’accusateur des frères. Touché par Le Christ, nous aussi nous pouvons retrouver un nouvel équilibre dans une liberté totale. Nous pouvons trouver ce nouvel équilibre, en donnant à Dieu notre bonne volonté. »Qui donc sait parmi les hommes, ce qu’il y a dans l’homme ?

« Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propagea dans toute la région. Que me veux-tu, lui dit le démon ? Je sais bien qui tu es, le Saint, le Saint de Dieu » ! Pourquoi ne nous laisses- tu pas tranquille ! Au début du ministère de Jésus, le menteur s’y prenait autrement : « Si tu es le Fils de Dieu », essayant de mettre Jésus lui-même à l’intérieur de son pouvoir. Mais à chaque fois Jésus remettait Dieu au centre : « Écoute la Parole, suis la Volonté du Père, écoute les commandements ». Cette fois l’adversaire « sait » qui est Jésus : le Saint de Dieu.

Devant la présence de Jésus, il est débusqué, il n’est pas la lumière, mais les ténèbres.

Jésus, imperturbablement, continue son ministère tout dépendant de son Père.

Dans une grande dépendance Divine, il attend tout de Son Père. Il est en même temps, dans une lumière et une vérité qui atteins le mal dans la racine.

Nous demandons à Jésus la Grâce que L’Esprit Saint nous soit donné. Que nous puissions nous tourner vers Le Père, dans Son Cœur, dans la Tendresse de Son Amour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de Ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre Vie en leur donnant part au Corps de Ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la Liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l’Église.

 

Parole de Dieu : (1 Th 5, 4-5)… (Office des Laudes).

Frères, puisque vous n’êtes pas dans les ténèbres, le jour du Seigneur ne vous surprendra pas comme un voleur.

En effet, vous êtes tous des fils de la Lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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