Eucharistie du Mercredi 05 Septembre 2012 : Jeudi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta.

Eucharistie du Mercredi 05 Septembre 2012 : Jeudi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire. Fête de la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, Fondatrice des Missionnaires de la Charité  (1910-1997).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,1-8.9a… Psaume 33(32),12-13.14-15.20-21… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,38-44.

Commentaire de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.

COMMENTAIRE D'ORIGÈNE SUR L'ÉVANGILE DE JEAN : Le nouveau Temple.

Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

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Mercredi 05 Septembre 2012 : Fête de la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, Fondatrice des Missionnaires de la Charité  (1910-1997).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,1-8.9a.
Frères, quand je me suis adressé à vous, je n'ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais seulement comme à de faibles êtres de chair, comme à des enfants dans le Christ.
C'est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n'auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas,
car vous êtes encore des êtres de chair. Puisqu'il y a entre vous des jalousies et des disputes, n'êtes-vous pas toujours des êtres de chair, et n'avez-vous pas une conduite toute humaine ?
Quand l'un de vous dit : « Moi, j'appartiens à Paul », et un autre : « J'appartiens à Apollos », n'est-ce pas un langage tout humain ?
En fait, qui est Apollos ? et qui est Paul ? Rien que des ministres de Dieu, par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d'eux.
Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé ; mais c'est Dieu qui donnait la croissance.
Donc celui qui plante ne compte pas, ni celui qui arrose ; seul compte celui qui donne la croissance : Dieu.
Entre celui qui plante et celui qui arrose, il n'y a pas de différence, mais chacun recevra son salaire suivant la peine qu'il se sera donnée.
Nous sommes les collaborateurs de Dieu, et vous êtes le champ de Dieu, vous êtes la maison que Dieu construit.

 

Psaume 33(32),12-13.14-15.20-21.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

Du lieu qu'il habite, il observe tous les habitants de la terre,
lui qui forme le cœur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.

La joie de notre cœur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,38-44.
En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur.
Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait.
Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.
Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. »
Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Le Chemin de la perfection, ch. 24 (trad. Seuil 1961, p.152).

« Il sortit et se retira dans un endroit désert ».

 

Comment ne pas nous rappeler un Maître comme celui qui nous a appris la prière, qui nous l'a enseignée avec tant d'amour et avec un si vif désir qu'elle nous soit profitable ? ...

Vous savez qu'il nous enseigne à prier dans la solitude. C'est ainsi que notre Seigneur faisait toujours, quand il priait, non que cela lui soit nécessaire, mais parce qu'il voulait nous donner l'exemple.

Nous avons déjà dit qu'on ne saurait parler en même temps à Dieu et au monde. Or ils ne font pas autre chose, ceux qui récitent des prières et par ailleurs écoutent ce qui se dit autour d'eux, ou s'arrêtent aux pensées qui se présentent sans se préoccuper de les repousser.

Je ne parle pas de ces indispositions qui surviennent parfois, ni, surtout de la mélancolie ou de la faiblesse d'esprit qui affligent certaines personnes et les empêchent, malgré leurs efforts, de se recueillir.

Il en est de même pour ces orages intérieurs qui peuvent troubler quelquefois les fidèles serviteurs de Dieu, mais que celui-ci permet pour leur plus grand bien. Dans leur affliction, ils cherchent en vain le calme.

Quoi qu'ils fassent, ils ne peuvent pas être attentifs aux prières qu'ils prononcent. Leur esprit, loin de se fixer à rien, s'en va tellement à l'aventure qu'il semble en proie à une sorte de frénésie.

A la peine qu'ils en éprouvent, ils verront que ce n'est pas de leur faute ; qu'ils ne se tourmentent donc pas...

Puisque leur âme est malade, qu'ils s'appliquent à lui procurer quelque repos et s'occupent de quelque autre œuvre de vertu.

Voilà ce que doivent faire les personnes qui veillent sur eux-mêmes et qui comprennent que l'on ne saurait parler à Dieu et au monde en même temps.

Ce qui dépend de nous, c'est d'essayer d'être dans la solitude pour prier. Et plaise à Dieu que cela suffise, je le répète, pour comprendre en présence de qui nous sommes et quelle réponse le Seigneur fait à nos demandes !

Pensez-vous qu'il se taise, bien que nous ne l'entendions pas ? Non, certes. Il parle au cœur quand c'est le cœur qui le prie.

 

COMMENTAIRE D'ORIGÈNE SUR L'ÉVANGILE DE JEAN : « Le nouveau Temple ».

Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. Les hommes charnels et amis des réalités sensibles me semblent désignés ici à travers les Juifs.

Ceux-ci sont irrités parce que Jésus a chassé ceux qui, par leur activité, faisaient de la maison de son Père une maison de trafic, et ils lui réclament un signe.

Mais par ce signe on verra que le Verbe, qu'ils refusent d'accueillir, a raison d'agir ainsi. Le Sauveur va unir en une seule parole ce qui concerne le Temple et ce qui concerne son propre Corps.

Lorsqu'ils lui demandent Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là, il répond : Détruisez ce Temple, et moi trois jours je le relèverai.

~ Mais, selon une interprétation possible, le Temple et le Corps de Jésus, l'un et l'autre, me semblent être la figure de l'Église.

Car celle-ci est bâtie de pierres vivantes ; elle est une demeure spirituelle pour un sacerdoce saint ; elle est construite sur les fondations que sont les Apôtres et les prophètes avec, pour pierre angulaire, le Christ Jésus.

Elle est donc en toute vérité qualifiée de « Temple ».

Selon l'Écriture, vous êtes le Corps du Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. Pour ce motif, même si l'assemblage des pierres de ce Temple semble se disjoindre et se défaire ; même si, comme il est écrit au psaume 21, tous les os du Christ semblent dispersés dans la persécution et l'oppression, par les complots de ceux qui attaquent l'unité du Temple à coups de persécutions ; cependant le Temple sera relevé et le Corps ressuscitera le troisième jour, après le jour de malheur qui l'a accablé et après le lendemain de celui-ci, jour de l'achèvement.

Car il y aura un troisième jour dans le ciel nouveau et sur la terre nouvelle, lorsque ses ossements, qui sont de la maison d'lsraël se relèveront, lors du grand jour du Seigneur, après sa victoire sur la mort.

Par conséquent, la Résurrection du Christ après les souffrances de La Croix englobe le mystère de la Résurrection de son Corps tout entier.

De même que le Corps visible de Jésus a été Crucifié, enseveli, et ensuite Ressuscité, de même tout le Corps constitué par les fidèles du Christ a été Crucifié avec Le Christ et ne vit plus désormais.

Chacun d'entre eux, comme saint Paul, ne se glorifie pas d'autre chose que de La Croix de Jésus Christ Notre Seigneur, par laquelle il est Crucifié pour le monde, et le monde Crucifié pour Lui.

Non seulement il est Crucifié avec Le Christ et Crucifié pour le monde, mais encore il est enseveli avec Le Christ.

Nous avons été mis au tombeau avec Lui, dit saint Paul. Et comme s'il jouissait déjà d'un avant-goût de la Résurrection, il ajoute : Et avec Lui nous sommes déjà Ressuscités.

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

« Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux ».

 

Aujourd'hui, nous regardons un contraste: ceux qui cherchent Jésus et Jésus, Lui qui guéri toute “infirmité” (à commencer par la belle-mère de Simon Pierre) en même temps: «Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant» (Lc 4,41). C'est-à-dire: le bien et la paix, d'un côté; et le mal et le désespoir de l'autre.
Ce n'est pas la première fois que le diable est présenté en “sortant”, c'est à dire, en fuyant la présence de Dieu parmi les cris et les hurlements.

Rappelons nous également le possédé du pays des Géraséniens (cf. Lc 8,26-39).

Il est surprenante que le diable lui-même reconnaisse Jésus et que comme dans le cas de celui du possédé du pays des Géraséniens, ce soit lui qui vienne à sa rencontre (en colère et furieux, bien entendu, parce que la présence de Dieu dérange sa méprisable tranquillité).

Combien de fois avons-nous pensé que notre rencontre avec Jésus était une gêne! Cela nous gêne d'aller à la messe le dimanche, nous nous inquiétons du fait que nous n'avons pas prié depuis longtemps, nous sommes honteux de nos erreurs, au lieu d'aller chez le Médecin de notre âme et simplement lui demander pardon…

Réfléchissons si n'est pas le Seigneur qui doit toujours venir à notre rencontre, car nous nous faisons prier pour laisser notre petit “trou” et aller à la rencontre de Celui qui est le Pasteur de nos vies! Cela s'appelle tout simplement: tiédeur.
Il y a un diagnostic pour ça: atonie; aucune pulsation dans l'âme, angoisse, curiosité désordonnée, hyperactivité, paresse spirituelle à l'égard des questions de la foi, pusillanimité; envie d'être seul… mais, il y a aussi un antidote: arrêter de se regarder soi-même et se retrousser les manches.

S'engager à consacrer un moment chaque jour à Jésus (c'est ce qu'on entend par oraison), Jésus le faisait, puisque «quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert» (Lc 4,42).

S'engager à vaincre notre égoïsme sur une petite chose chaque jour pour le bien des autres (c'est ce qu'on appelle aimer).

Faire le “petit-grand” engagement de vivre chaque jour en cohérence avec notre vie chrétienne.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Mercredi-de-la-22eme-semaine-annee-paire.html.

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Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.

 

En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur. Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l’instant même, elle se leva, et elle les servait.

Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.

Jésus manifeste que le règne de Dieu est là en guérissant les malades et en chassant les démons.

Jésus libère son peuple. Le pouvoir usurpé de Satan, le prince de ce monde, est terminé. L’homme peut revenir à la Tendresse et à la Miséricorde de Dieu.

Quelqu’un est-il malade, infirme, à la Parole de Jésus il se met debout, et se retrouve en bonne santé.

Jésus passe dans l’humanité, mû par l’Esprit, et progressivement la communauté humaine prend acte du Royaume de Dieu qui est arrivé, royaume d’Amour, de Paix, de Douceur et d’Humilité.

A la suite de Jésus nous voulons annoncer combien nous somment aimés, le cœur guérit par l’action bienfaisante de Jésus. Nous pouvons maintenant agir pour Dieu en gardant l’unité de l’Amour.

Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, qu’il était le Messie.

Les possibilités de brisure dues aux jalousies et aux disputes ne manquent pas dans la nouvelle Communauté car le Satan continue son œuvre de destruction.

Jésus nous a réunis, Il est au milieu de nous. C’est par Lui que nous œuvrons en Église, c’est son Esprit Saint qui fait œuvre d’unité.

De toutes parts, il y a possibilité d’explosion de ce Corps du Christ qui est l’Église.

Nous faisons l’expérience de ces brisures en nous- même.

L’Apôtre dit : ce n’est pas pour Paul, pour Apollos ni pour Pierre que nous œuvrons ! C’est pour Jésus seul que nous travaillons.

Une telle parole nous donne la vie. C’est Dieu qui donne la croissance à son Corps qui est l’Eglise. Dieu fait un travail de Sanctification et nous le laissions faire avec une confiance infinie.

Quand il fit jour, Jésus sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Il faut que j’aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.

Quelque chose a changé chez les hommes avec Jésus, les pauvres ont la première place. Ils étaient brisés, éclatés, et ne provoquaient que la brisure et à l’éclatement.

Saisis par l’Esprit Saint, prenant la suite de Jésus, la guérison, le soutien, le secours qui vient de l’unité de l’Amour fait parmi nous un travail de guérison.

Le règne de Dieu est arrivé parmi nous qui prenons la suite de Jésus pour mettre autour de nous cette Paix, cette Douceur et cet Amour qui vient de Lui.

C’est Jésus qui fait un travail d’unité au milieu de nous avec l’Esprit Saint pour que le Règne de Dieu advienne.

C’est là que nous voulons bâtir cette nouvelle communauté qu’il a formée avec ses disciples et qui est l’Église.

Nous demandons la Grâce de comprendre que le Règne de Dieu est là, que nous pouvons travailler pour l’unité.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Dans Ton Amour inépuisable, Dieu éternel et tout-puissant, tu combles ceux qui t'implorent, bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ; répands sur nous Ta Miséricorde en délivrant notre conscience de ce qui l'inquiète et en donnant plus que nous n'osons demander.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 35.37)… (Office des Laudes).

Qui pourra nous séparer de l’Amour du Christ ? La détresse ? L’angoisse ? La persécution ? La faim ? Le dénuement ? Le danger ? Le supplice ?

En tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a Aimés.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Tu as voulu, Seigneur, que La Puissance de l’Évangile travaille le monde à la manière d’un ferment ; veille sur tous ceux qui ont à répondre à leur vocation chrétienne au milieu des occupations de ce monde.

Qu’ils cherchent toujours L’Esprit du Christ, pour qu’en accomplissant leurs tâches d’hommes, ils travaillent à l’avènement de Ton Règne.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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