Eucharistie du Mercredi 12 Septembre 2012 : Mercredi de la 23ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête du Saint Nom de Marie.

Eucharistie du Mercredi 12 Septembre 2012 : Mercredi de la 23ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête du Saint Nom de Marie.

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 7,25-31… Psaume 45(44),11a-12.14-15a.15b-16.17a-18… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,20-26.

Commentaire de Léon XIII, Pape de 1878 à 1903.

SERMON DE SAINT BERNARD : Les degrés de la Contemplation.

Autre commentaire de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne sur la Fête du Saint Nom de Marie.

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne sur les Béatitudes.

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Mercredi 12 Septembre 2012 : Fête du Saint Nom de Marie.

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Saint Nom de Marie.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 7,25-31.
Au sujet du célibat, je n'ai pas reçu d'ordre spécial du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance grâce au pardon du Seigneur.
Je pense que le célibat est une chose bonne, étant donné les événements redoutables qui nous attendent ; oui, c'est une chose bonne de vivre ainsi.
Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n'as pas de femme ? ne cherche pas à te marier.
Si cependant tu te maries, ce n'est pas un péché ; et si une jeune fille se marie, ce n'est pas un péché. Mais ceux qui choisissent cette vie y trouveront des épreuves, et c'est cela que moi, je voudrais vous éviter.
Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'avaient pas de femme,
ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui sont heureux, comme s'ils n'étaient pas heureux, ceux qui font des achats, comme s'ils ne possédaient rien,
ceux qui tirent profit de ce monde, comme s'ils n'en profitaient pas. Car ce monde tel que nous le voyons est en train de passer.

 

Psaume 45(44),11a-12.14-15a.15b-16.17a-18.
Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
le roi sera séduit par ta beauté.
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.

Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d'étoffes d'or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.

Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.

A la place de tes pères se lèveront tes fils ;
Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges :
que les peuples te rendent grâce, toujours, à jamais !

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,20-26.
Jésus s'était arrêté dans la plaine, et la foule l'entourait. Regardant alors ses disciples, Jésus dit : " Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous!
Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés ! Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez !
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l'homme.
Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel : c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation !
Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux, vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c'est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes.

 

Commentaire du jour.
Léon XIII, Pape de 1878 à 1903.
Encyclique « Rerum novarum »,  20.

« Heureux, vous les pauvres ».

 

Les défavorisés apprennent de l'Église que, selon le jugement de Dieu Lui-même, la pauvreté n'est pas un opprobre et qu'il ne faut pas rougir de devoir gagner son pain par le travail.

C'est ce que Jésus Christ Notre Seigneur a confirmé par son exemple, lui qui « de riche qu'il était, s'est fait pauvre » (2Co 8,9) pour le Salut des hommes.

Fils de Dieu et Dieu Lui-même, il a voulu passer aux yeux du monde pour le fils d'un ouvrier ; il est allé jusqu'à passer une grande partie de sa vie à travailler pour gagner sa vie : « N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? » (Mc 6,3).

Quiconque tiendra sous son regard ce modèle divin comprendra facilement ce que nous allons dire : la vraie dignité de l'homme et son excellence résident dans ses mœurs, c'est-à-dire dans sa vertu ; la vertu est le patrimoine commun des mortels, à la portée de tous, des petits et des grands, des pauvres et des riches ; seuls la vertu et les mérites, partout où on les rencontre, obtiendront la récompense de la Béatitude éternelle.

Bien plus, c'est vers les défavorisés que le Cœur de Dieu semble s'incliner davantage. Jésus Christ appelle les pauvres des Bienheureux ; il invite avec Amour tous ceux qui souffrent et qui pleurent à venir à Lui, afin de les consoler (Mt 11,28) ; il embrasse avec une Charité plus tendre les petits et les opprimés.

Ces doctrines sont bien faites certainement pour humilier l'âme hautaine du riche et le rendre plus compatissant, pour relever le courage de ceux qui souffrent et leur inspirer de la confiance.

Elles pourraient diminuer cette distance que l'orgueil se plaît à maintenir ; on obtiendrait sans peine que des deux côtés on se donne la main et que les volontés s'unissent dans une même amitié.

 

Méditation de L’Evangile.

Père Jacques Philippe, membre de la communauté des Béatitudes, prédicateur reconnu et auteur de plusieurs « petits traités spirituels », profonds et accessibles à tous.

« Heureux les pauvres en esprit ».

Heureux les pauvres en esprit car le Royaume des Cieux leur appartient (Mt 5,3).

Heureux ceux qui, éclairés par L’Esprit-Saint, ont appris à ne plus faire de leur pauvreté un drame, mais à l’accepter joyeusement car ils mettent leur espérance non pas en eux-mêmes, mais en Dieu.  

Dieu Lui-même sera leur richesse, il sera leur perfection, leur sainteté, leurs vertus…Heureux ceux qui savent aimer leur pauvreté car elle est l’occasion merveilleuse donnée à Dieu de manifester l’immensité de Son Amour et de Sa Miséricorde.

Nous serons saints le jour où notre incapacité et notre néant ne seront plus pour nous un sujet de tristesse et d’inquiétude, mais un sujet de Paix et de Joie.

Cette voie de pauvreté, qui est aussi la voie de l’Amour, est plus efficace pour nous faire grandir, pour nous faire acquérir progressivement toutes les vertus, pour nous Purifier de nos fautes.

Elle nous met dans des dispositions de petitesse, de confiance, d’abandon par lesquelles nous sommes entièrement remis entre les mains de Dieu qui peut alors agir par Sa Grâce et nous porter Lui-même par pure Miséricorde à cette perfection que nous ne saurions en aucun cas atteindre par nos propres forces.


SERMON DE SAINT BERNARD : Les degrés de la Contemplation.

Fixons-nous solidement au rempart ; appuyons-nous de toutes nos forces sur le roc inébranlable qu'est Le Christ, selon cette parole de l'Écriture : Il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas.

Ainsi établis et réconfortés, mettons-nous à Contempler : nous verrons ce qu'il nous dit et ce que nous répondrons à qui nous fait reproche.

Le premier degré de la Contemplation en effet, mes bien-aimés, c'est que sans cesse nous considérions ce que veut le Seigneur, ce qui lui plaît, ce qui lui est agréable.

En beaucoup de choses nous l'offensons tous, notre manque de simplicité heurte la droiture de sa volonté, et cela nous empêche de nous unir, de nous attacher à Lui.

Humilions-nous donc sous la main puissante du Dieu Très-Haut et hâtons-nous d'exposer toute notre misère devant les yeux de sa Miséricorde en disant : Guéris-moi, Seigneur, et je serai guéri, sauve-moi et je serai sauvé, et encore : Prends pitié de moi, Seigneur, guéris mon âme, car j'ai péché contre Toi.

Lorsque l'œil du cœur est Purifié par ce genre de pensées, nous ne vivons plus le cœur plein d'amertume mais dans les délices qui se trouvent en l'Esprit de Dieu.

Déjà nous ne considérons plus quelle est la volonté de Dieu sur nous, mais quelle est cette volonté en elle-même.

Car c'est dans sa volonté qu'est la Vie, et absolument rien n'est plus utile et plus avantageux que de s'accorder à sa volonté.

Et c'est pourquoi l'empressement que nous mettons à vouloir conserver notre vie, mettons-le aussi, dans la mesure du possible, à ne point dévier du chemin qui y mène.

Ensuite, lorsque nous aurons progressé quelque peu dans l'ascèse spirituelle en suivant comme guide L'Esprit Saint qui scrute les profondeurs mêmes de Dieu, représentons-nous combien Le Seigneur est tendresse, combien il est bon en Lui-même.

Demandons avec le prophète de voir la volonté du Seigneur, demandons-lui de nous faire visiter non plus notre cœur mais son Temple.

Et avec lui nous dirons encore : Mon âme en moi s'est troublée, c'est pourquoi je me souviendrai de Toi.

Ces deux choses résument le contenu de toute la vie spirituelle : au spectacle de nous-mêmes, nous sommes troublés et contrits pour notre Salut, tandis que, dans la Contemplation de Dieu, nous respirons et la Joie du Saint-Esprit nous procure la consolation. D'une part, Crainte et Humilité; d'autre part, Espérance et Charité.

 

Autre commentaire de ce jour.

Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).

« Heureux, vous les pauvres. Malheureux, vous les riches ».

 

Aujourd'hui, Jésus nous montre où se trouve le Bonheur authentique. Dans la version de Luc, les béatitudes viennent accompagnées par les pleurs de ceux qui n'acceptent pas le message de la Rédemption, mais sinon qui s'enferment dans un vie autosuffisante et égoïste.

Avec les Béatitudes et les pleurs, Jésus fait une application de la doctrine des deux chemins: le chemin de la Vie et celui de la Mort.

Il n'y a pas de troisième possibilité neutre: qui ne va pas vers la Vie s'achemine vers la Mort: qui ne suit pas la Lumière, vit dans les Ténèbres.
«Bienheureux les pauvres, parce que le Royaume de Dieu vous appartient» (Lc 6,20). Cette Béatitude est à la base de toutes les autres, puisque celui qui est pauvre sera capable de recevoir le Royaume de Dieu comme un Don.

Celui qui est pauvre se rendra compte de quoi doit-il avoir faim et soif: non de biens matériels, sinon de la Parole de Dieu; non de pouvoir, sinon de Justice et d'Amour.

Celui qui est pauvre pourra pleurer devant la souffrance du monde.

Celui qui est pauvre saura que toute sa richesse est Dieu et pour cela, il devra être incompris et persécuté par le monde.
«Mais malheureux, vous les riches: vous avez votre consolation!» (Lc 6,24). Cette plainte est aussi à la base de toutes celles qui suivent, car qui est riche et autosuffisant, qui ne sait pas placer ses richesses au service des autres, s'enferme dans son égoïsme et réalise lui même son malheur.

Que Dieu nous libère de cette soif de richesses, de courir derrière les promesses du monde et de placer nos attentes dans les biens matériels; que Dieu ne permette pas que nous soyons satisfaits devant les louanges et les flatteries humaines, ce qui signifierait avoir placé son cœur au centre de la gloire du monde et non de Jésus-Christ.

Il sera utile de rappeler ce que nous dit Saint Basile: «Celui qui aime son prochain comme lui-même n'accumulera pas de choses non nécessaires qui peuvent êtres indispensables pour les autres».

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne sur la Fête du Saint Nom de Marie.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Le-Saint-Nom-de-Marie.html#evenement3448.

Le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »

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« Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. »

L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »

La Fête du saint Nom de Marie fut établie par le Pape Innocent XI, l’an 1683, en souvenir d’une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les Turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel.

Cent cinquante mille Turcs s’étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l’Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l’Octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale.

Il était bien juste que le Nom de Marie trouvât sa place, dans nos Fêtes Catholiques, à côté du Nom de Jésus, le Nom de Marie est un Nom Glorieux, un Nom tout aimable, un Nom salutaire.

 

A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.

Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

Sobieski, roi de Pologne, ce religieux prince commença par faire Célébrer la Messe, qu’il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix.

Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du Sacrifice et s’écria : « Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l’assistance de la Très Sainte Vierge. »

Son espoir ne fut pas trompé : les Turcs, frappés d’une terreur panique, prirent la fuite en désordre.

C’est depuis cette époque mémorable que la Fête du saint Nom de Marie se Célèbre dans l’Octave de Sa Nativité, relate l’Abbé L. Jaud, Vie des Saints.

Les Saints se sont essayés à l’envi à retracer les merveilles du Nom de Marie. La première Gloire de ce Nom Béni, c’est qu’il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l’Archange Gabriel le prononça d’une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ;

 

Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »

L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ’la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Le Ciel prononce à la terre ce Nom si beau, et la terre en revoie au Ciel l’écho mélodieux : « Au Nom de Marie, dit Pierre de Blois, l’Église fléchit le genou, les vœux et les Prières des peuples retentissent de toutes parts. »

« Que Votre Nom est Glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! s’écrie saint Bonaventure ; qu’il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! »

– « O Nom plein de suavité ! s’écrie le Bienheureux Henri Suzo. O Marie ! Qui êtes-Vous donc Vous-même, si Votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »

 – « Votre Nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la Grâce ! »

– Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut. Saint Éphrem l’appelle la Clef du Ciel. « Le Nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons… »

Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du Nom de Marie faite par les Saints.

Nous demandons au Saint Esprit de nous faire entrer dans le Mystère de Marie.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne sur les Béatitudes.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Mercredi-de-la-23eme-semaine-annee-paire.html.

Les Béatitudes sont la carte d’identité de Jésus Christ, devenir doux et humble à la suite de Jésus.

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Les béatitudes, sont une invitation à la sainteté. Elles sont un chemin de vérité, de justice et surtout, un chemin d’humilité et de douceur.

Dieu habite en moi véritablement, Il habite toutes ses créatures, Il habite partout. Il souffre en nous Sa Passion, et il nous invite à le rejoindre, pour que nous sachions, par expérience, jusque où va son Amour.

Cela est une grâce à demander. Jésus, « regardant ses disciples ! » Il nous faut d’abord nous laisser regarder par Le Christ.

Retrouver cet Amour fondamental : Il est notre Créateur, notre Sauveur. Nous situer dans cet Amour là, pour qu’enfin, dans cet Amour, nous regardions la réalité autrement. La regarder comme Dieu la regarde, avec Tendresse, et avec Amour.

 

Les béatitudes sont la carte d’identité de Jésus Christ, sa photographie.

Il est vraiment ce pauvre qui dans son amour infini est offert à tous. Il est venu pour unir les hommes dans leurs différences, leurs diversités.

Il est témoin de leurs divisions : Division du monde, de l’Église, des communautés. Il en est le témoin, le martyre.

« Regardant ses disciples ». Jésus regarde chacun ; Il aime chacun, Il écoute, Il voit qu’ils sont vraiment divisés.

Et chacun croit avoir raison, que l’autre à tort ! Jésus est dans cette pauvreté totale : « Père, Pardonne-leur, il ne savent pas ce qu’ils font ! Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous persécutent, Bénissez ceux qui vous maudissent ».

Ce ne sont pas des paroles sans fondement, ce sont les conditions d’un Amour qui est vraiment Amour.

 

« Regardant ses disciples », Jésus les voit pauvres. « Ayant soif et faim de justice ».

La justice, chacun la veut comme il la voit, avec des lunettes souvent bien déformantes. Chacun voit de son propre point de vue. Il faudrait aller vers une désappropriation de soi pour que l’Amour de Dieu puisse prendre tout.

Jésus les aime tous ! Il veut les unir dans son Cœur. Mais il faut qu’ils abandonnent leurs égoïsmes pour arriver à se retrouver sur un plan plus essentiel : L’Amour infini de Dieu qui fait abstraction de ce qui est particulier, au profit d’une vision plus élevée, plus Divine. « Heureux, vous qui pleurez maintenant ». Les pleurs s’écoulent quand le vase est brisé. C’est un lieu très délicat et des plus sensibles.

Jésus pleure sur Jérusalem : « Que de fois j’ai voulu unir tes enfants ! Et tu n’as pas voulu ». C’est un si grand mystère. « Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent, et vous repoussent… ou vous rejettent comme méprisables ».

Jésus a été rejeté, maudit, on l’a traité de Satan ! Il a prit sur Lui la haine du monde, tous nos péchés.

Il a tout pris véritablement dans sa propre vie, dans sa chair, dans son Cœur. Tout ce qu’il est nous a été donné. Le Cœur de Jésus a éclaté sous le coup de lance, pour nous manifester son Amour infini.

Il y a encore une possibilité d’élargir notre cœur, nos filets, d’aimer comme Jésus :

Aimer infiniment, sans retour, d’une manière tout à fait gratuite. Nous voulons aimer candides comme des colombes, et prudents comme des serpents, avec un Amour gratuit venant de Dieu.

Nous Prions pour que nos cœurs soient ainsi renouvelés. Nous demandons à Jésus que nous mettions les Béatitudes dans nos vies.

Que dans le regard de Jésus, nous trouvions notre Bonheur et que ce Bonheur resplendisse.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne sur L'Evangile de ce jour.

http://vallee-aisne60.cef.fr/Mardi-de-la-23eme-semaine-annee-impaire.html.

« Regardant alors ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres :le Royaume de Dieu est à vous ! »

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« Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés ! Heureux, vous qui pleurez maintenant:vous rirez !

Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. »

Tout ce qui fait le malheur des hommes, la déception des humains, la désespérance et la mort, Jésus nous en a libérés.

C’est en prenant sur lui toutes ces contradictions, ces situations d’échec, ces blessures, ces brisures, la descente aux enfers, jusqu’à la mort même que « le prince de ce monde est détrôné. »

Par grâce, tous les événements douloureux de notre vie, ces lieux de contradiction unis au Christ continuent l’œuvre du Christ.

Cela restera pour notre raison humaine une folie et un scandale car il nous faut nous défendre de tout ce qui fait souffrir l’humanité et l’avilit.

« Cette Croix est folie pour les Juifs, scandale pour les Grecs, elle est pour nous Sagesse de Dieu » dira l’apôtre Paul !

Elle est Sagesse pour celui qui se met à la suite de Jésus. Suivre Jésus dans son Chemin de Croix, c’est d’abord demeurer dans l’Amour de Jésus.

Notre origine est vraiment dans le Cœur de Dieu. Dans son immense Amour pour nous Jésus est devenu le Sauveur par Sa Croix !

 

« Heureux êtes vous quand les hommes vous haïssent ! »

Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le Ciel : c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes." La paternité du Père enveloppe tous ses enfants de tendresse, il les garde en tout.

Jésus qui demeure toujours en Son Père accomplit la mission qui lui est donnée. L’Esprit Saint le soutient et lui donne d’accomplir cette mission qui est de nous sauver.

Notre appel rejoint l’appel de Jésus qui vient nous chercher des profondeurs de notre misère. Il part du « Bonheur du Ciel », Bonheur au-delà de tout bonheur.

Il descend sur la terre, jusque dans les enfers, pour nous ouvrir le Chemin vers Son Père. Quand nous Célébrons les Béatitudes de Jésus, nous les confrontons à notre vie. Nous nous trouvons alors face à l’inconnu, à l’imprévu.

Un inconnu qui peut être blessant, un imprévu qui peut être douloureux. C’est une offrande de nous mêmes qui permet à Jésus de faire en nous sa Volonté.

 

« Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation » !

Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux, vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c’est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes.

« Le chemin de Jésus est un chemin de Croix qui nous ouvre à la Vie du Père.

Il a « guéri » dans notre vie tout ce qui est douloureux, contradictoire et oppressé, humanité clouée sur Le Bois aux yeux de tous !

Jésus est entré dans ce mystère d’iniquité pour nous en libérer. Pour nous sauver, il a été considéré "comme" maudit de Dieu même.

Après Jésus ce supplice de La Croix va disparaître. Jésus nous invite à prendre à cœur le Salut de nos frères, il veut par une surabondance d’Amour donner une espérance. 

« Nul n’est monté au Ciel, sinon celui qui est descendu du Ciel, Le Fils de l’homme ».

Si nous demeurons dans l’Amour de Jésus, les souffrances offertes, les contradictions acceptées auront du prix aux yeux de Dieu elles deviendront un « Chemin de Croix » qui donne Vie.

Nous demandons la Grâce d’être les amis de La Croix de Jésus pour que nous nous portions les uns les autres dans l’Amour.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).

Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre Joie dans notre Fidélité : car c'est un Bonheur durable et profond de servir constamment le Créateur de tout bien.

 

Parole de Dieu : (1 Co 13, 4-7)… (Office de Tierce).

L’Amour prend patience ; l’Amour rend service ; l’Amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa Joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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