Eucharistie du Dimanche 11 Août 2013 : 19ème Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 11 Août 2013 : 19ème Dimanche du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Claire d'Assise, Vierge et Fondatrice de l’Ordre des Clarisses (1194-1253).
(Mais la Célébration du 19ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la mémoire de Sainte Claire d'Assise).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre de la Sagesse 18,6-9… Psaume 33(32),1.12.18-19.20.22… Lettre aux Hébreux 11,1-2.8-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,32-48.
Commentaire de Saint Fulgence de Ruspe (467-532), Évêque en Afrique du Nord.
DIALOGUE DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE SUR LA PROVIDENCE : L'Amour incompréhensible de Dieu pour l'humanité.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 11 Août 2013 : Fête de Sainte Claire d'Assise, Vierge et Fondatrice de l’Ordre des Clarisses (1194-1253).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Claire d'Assise.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 18,6-9.
La nuit de la délivrance pascale avait été connue d'avance par nos Pères ; assurés des promesses auxquelles ils avaient cru, ils étaient dans la joie.
Et ton peuple accueillit à la fois le salut des justes et la ruine de leurs ennemis.
En même temps que tu frappais nos adversaires, tu nous appelais pour nous donner ta gloire.
Dans le secret de leurs maisons, les fidèles descendants des justes offraient un sacrifice, et ils consacrèrent d'un commun accord cette loi divine : que les saints partageraient aussi bien le meilleur que le pire ; et déjà ils entonnaient les chants de louange des Pères.

 

Psaume 33(32),1.12.18-19.20.22.
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,  
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

 

Lettre aux Hébreux 11,1-2.8-19.
Frères, la foi est le moyen de posséder déjà ce qu’on espère, et de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l'Écriture rend témoignage aux anciens, c'est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l'appel de Dieu : il partit vers un pays qui devait lui être donné comme héritage. Et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner comme étranger dans la Terre promise ; c'est dans un campement qu'il vivait, ainsi qu'Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse que lui,
car il attendait la cité qui aurait de vraies fondations, celle dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l'architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d'avoir une descendance parce qu'elle avait pensé que Dieu serait fidèle à sa promesse.
C'est pourquoi, d'un seul homme, déjà marqué par la mort, ont pu naître des hommes aussi nombreux que les étoiles dans le ciel et les grains de sable au bord de la mer, que personne ne peut compter.
C'est dans la foi qu'ils sont tous morts sans avoir connu la réalisation des promesses ; mais ils l'avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs.
Or, parler ainsi, c'est montrer clairement qu'on est à la recherche d'une patrie.
S'ils avaient pensé à celle qu'ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d'y revenir.
En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Et Dieu n'a pas refusé d'être invoqué comme leur Dieu, puisqu'il leur a préparé une cité céleste.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l'épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu'il avait reçu les promesses
et entendu cette parole : C'est d'Isaac que naîtra une descendance qui portera ton nom.
Il pensait en effet que Dieu peut aller jusqu'à ressusciter les morts : c'est pourquoi son fils lui fut rendu ; et c'était prophétique.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,32-48.
Jésus disait à ses disciples : « Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.
Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône. Faites-vous une bourse qui ne s'use pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n'approche pas, où la mite ne ronge pas.
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte.
Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour.
S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.

 

Commentaire du jour.
Saint Fulgence de Ruspe (467-532), Évêque en Afrique du Nord.
Homélie 1, sur les serviteurs du Seigneur ; CCL 91A, 889 (trad. bréviaire Commun pasteurs)

« Les intendants du mystère de Dieu »

Le Seigneur a dit, voulant montrer le devoir spécial des serviteurs qu'il a mis à la tête de son peuple : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de sa famille pour lui donner en temps voulu la mesure de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera occupé à ce travail. »
Qui est ce maître de maison ?
Le Christ, sans aucun doute, puisqu'il a dit à ses disciples : « Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car vraiment je le suis » (Jn 13,13).
Et quelle est cette famille ? C'est évidemment celle que Le Seigneur Lui-même a rachetée... Cette famille sainte est l'Église Catholique qui se répand dans le monde entier par sa grande fécondité, et qui se glorifie d'avoir été rachetée par la rançon du sang de Son Seigneur.
Comme Lui-même l'a dit :
« Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mc 10,45). Il est aussi le bon pasteur, qui a « donné sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11)...

Mais qui est cet intendant, qui doit être en même temps fidèle et sensé ? L'apôtre Paul nous le montre lorsqu'il dit, à propos de lui-même et de ses compagnons :
« Que l'on nous regarde comme les serviteurs du Christ et les intendants des mystères de Dieu. Et ce que l'on demande aux intendants, c'est de se montrer fidèles » (1Co 4,1-2).
Mais personne d'entre nous ne doit penser que les apôtres sont les seuls à avoir reçu la charge d'intendants...; les Évêques aussi sont des intendants, lorsque Paul dit : « Il faut que l'Évêque soit irréprochable, en sa qualité d'intendant de Dieu » (Tt 1,7).

Nous, les Évêques, sommes donc les serviteurs du maître de maison, nous sommes les intendants du Seigneur, nous avons reçu la mesure de blé que nous devons vous distribuer.

 

DIALOGUE DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE SUR LA PROVIDENCE.

L'Amour incompréhensible de Dieu pour l'humanité.

Mon très doux Seigneur, de grâce, tourne tes regards miséricordieux vers ton peuple et le Corps Mystique de ton Église.
Car une plus grande Gloire s'attachera à ton Nom, si tu pardonnes à une telle multitude de tes créatures et non pas à moi seule, misérable, qui ai tellement offensé ta majesté.
Comment pourrais-je me consoler en croyant que je possède la vie, alors que ton peuple serait dans la mort, en voyant les ténèbres des péchés envelopper ton épouse tout aimable, à cause de mes défauts et de ceux de tes autres créatures ?

Je veux donc et je demande comme une grâce sans pareille que tu lui fasses Miséricorde, par cet Amour incompréhensible qui t'a poussé à créer l'homme à ton image et ressemblance.
Quel motif avais-tu d'établir l'homme dans une telle dignité ? Certainement, c'est uniquement l'Amour incompréhensible par lequel tu as considéré ta créature en toi-même et tu t'en es épris.
Mais je sais bien que la faute du péché lui a fait perdre, en toute justice, la dignité dans laquelle tu l'avais établie.

Mais toi, poussé par le même Amour, en voulant réconcilier gracieusement le genre humain avec toi, tu nous as donné la Parole de Ton Fils unique, qui a vraiment été entre nous et toi un réconciliateur et un médiateur.
Il a été notre justice parce qu'il a châtié en les prenant sur lui toutes nos injustices et nos crimes, en vertu de l'obéissance que toi, Père éternel, lui as imposée lorsque tu as décidé qu'il revêtirait notre humanité.
Abîme incompréhensible de ton Amour ! Quel cœur pourrait être assez dur pour rester indifférent et ne pas être déchiré en considérant qu'une telle grandeur est descendue jusqu'à une telle profondeur, une telle bassesse, celle de notre humanité !

Nous sommes ton image et tu es devenu notre image par ton union avec l'homme tu as voilé ta Divinité éternelle en prenant la chair d'Adam, misérable et pécheresse.
D'où vient cela ? Uniquement de ton Amour inexprimable. C'est donc par cet Amour incompréhensible que j'implore humblement ta majesté, de toutes les forces de mon âme, pour que tu fasses gracieusement Miséricorde à tes misérables créatures.

 

Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/19eme-Dimanche-T-O-C.html.

« Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller »

L’Évangile de ce jour a pu résonner différemment à nos oreilles que nous soyons sensibles à la joie de la venue du Seigneur ou plutôt à craindre de devoir répondre de nos actes. Car ce passage de l’Évangile peut être entendu comme une invitation à l’espérance ou comme une mise en garde.
Dans cet Évangile en effet, Jésus nous parle de bons comme de mauvais serviteurs, certains prendront leur repas avec leur maître, tandis que d’autres recevront des coups de bâton.
Les mauvais serviteurs craignent le retour du maître, tandis que les bons l’espèrent et l’attendent mettant tout en œuvre pour le satisfaire.
Mais les uns comme les autres ne connaissent pas l’heure du retour de leur maître, c’est un secret bien gardé.
Secret peut-être redoutable pour les uns, entouré de mystère, source d’inquiétude. Joyeuse espérance pour les autres.
Ainsi un même secret est source de crainte pour les uns ou promesse d’amour pour les autres.

Qu’en est-il de nous ? Jésus viendra à l’improviste nous le savons, à la fin des temps ou au jour de notre mort.
Sommes-nous de ceux qui le redoutent ? Ou sommes-nous parmi ceux qui l’attendent avec joie ?
En écoutant cet évangile, notre cœur a-t-il pris peur ou s’est-il réjoui ? Mais la question est-elle vraiment de savoir si nous sommes de bons ou de mauvais serviteurs ?
N’est-elle pas plutôt de savoir convertir notre peur en confiance et notre joie en charité active ?
Car tous, plus ou moins pécheurs, nous aurons besoin de sa Miséricorde, aucun ne peut se prévaloir d’une conscience véritablement pure.
Et notre joie ne vient pas de notre propre satisfaction, mais de notre confiance en la Miséricorde infinie du Seigneur.
Car l’invitation à la vigilance que nous lance l’Évangile se déploie dans deux directions, l’invitation à une Foi active et l’invitation à une Foi confiante.
Car il ne s’agit pas seulement d’espérer joyeusement la venue du Seigneur, mais de réaliser dans notre vie ce que nous avons compris de la volonté du Seigneur sur nous : « Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ».
Et il ne s’agit pas seulement de travailler pour un maître exigeant, mais d’espérer une rencontre d’Amour, et non un jugement : « Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume ».

Ainsi en fut-il d’Abraham, le père des croyants, qui a inauguré cette relation de Foi confiante et active.
Il sut partir de son pays, quitter toutes ses sécurités, faisant confiance à la promesse qui lui avait été adressée.
Il eût été même capable de sacrifier son fils si la main du Seigneur ne l’avait arrêté à temps, parce qu’il avait confiance qu’Il pouvait ressusciter les morts.
C’est cette même dynamique d’une Foi confiante et active qui animait Sainte Thérèse de l’enfant Jésus.
Lors du procès de Béatification, sa cousine Marie Guérin, sœur Marie de l’Eucharistie, donnera ce témoignage sur la manière dont Thérèse expliquait à ses novices la dynamique de la petite voie.
En particulier, la manière dont il faut aborder nos petits efforts, faire ce que l’on peut. Pour Thérèse, nous sommes de petits enfants au bas de l’escalier, et nous voulons retrouver notre mère chérie sur le palier, mais nous sommes trop petits pour gravir les marches de l’escalier.
Alors, comment faire pour monter au palier ? Faudrait-il se désespérer ?
Non, mais espérer que notre mère descendent pour venir nous prendre dans ses bras.
Et quel est le meilleur moyen pour que la maman aille rechercher son enfant resté au bas de l’escalier ?
Certainement pas de pleurer, mais de toucher son cœur maternel. Eh bien, nous dit Thérèse, que le petit enfant montre à la maman qu’il veut monter cet escalier en soulevant son petit pied pour gravir la première marche.
Voyant les efforts désespérés de son petit pour gravir les marches de cet escalier, et surtout s’il a déjà réussi à gravir quelques marches, la maman, touchée par ces efforts, et peut-être aussi craignant que l’enfant ne se blesse, viendra sans tarder prendre son enfant dans ses bras.

Il en est de même pour nous dans notre relation au Seigneur : notre désir de sainteté, de gravir l’escalier de la perfection, et notre incapacité à y parvenir par nous-mêmes.
Si nous ne pouvons pas gravir ce rude escalier de la perfection, ce n’est pas parce que nous ne le voulons pas, ni parce que nous voudrions nous satisfaire de moyens plus faciles, mais parce que cela n’est pas en notre pouvoir, néanmoins nous sommes invités à faire réellement ce que nous pouvons.
Ce qui touche le Seigneur dans ses entrailles de miséricorde, ce n’est pas la grandeur de nos œuvres, mais notre bonne volonté qu’elles expriment.

À la suite de sainte Thérèse de l’enfant Jésus, et de tous les saints, nous tâchons de faire ce que nous pouvons, ce que nous avons compris, et nous tâchons de mettre en pratique la Parole entendue comme des serviteurs fidèles.
Une fois fait notre possible nous nous en remettons dans les mains du Père, avec confiance. L’important étant moins ce que nous avons pu réaliser concrètement, mais que nos efforts étaient l’expression de notre bonne volonté.
« Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller ».
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_171.
Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).

Tenez-vous prêts: c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que Le Fils de l'Homme viendra.

Aujourd'hui, l'Évangile nous rappelle et nous exige de nous tenir toujours prêts «car, c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que Le Fils de l'homme viendra» (Lc 12,40).
Il faut toujours veiller, nous devons vivre en tension permanente, “désinstallés”, nous sommes des pèlerins sur un monde qui passe, notre véritable patrie étant le Ciel.
C'est vers ce point où se dirige notre vie; que nous voulions ou non, notre existence terrestre n'est qu'un projet face à notre rencontre définitive avec Le Seigneur, et c'est dans cette rencontre quand « à qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage» (Lc 12,48).
N'est-ce donc pas le moment le plus important de notre vie? Vivons la vie de façon intelligente, rendons-nous compte de quel est le vrai trésor!
N'allons guère derrière les trésors de ce monde, comme, d'ailleurs, tant des gens font souvent. N'ayons pas leur mentalité!

D'après la mentalité du monde: autant tu vaux autant tu as! Les personnes sont valorisées à travers l'argent qu'elles possèdent, leur catégorie sociale, leur prestige, leur pouvoir...
Mais tout cela, aux yeux de Dieu ne vaut rien du tout! Suppose qu'aujourd'hui l'on découvre que tu as une maladie incurable, et que l'on t'accorde tout au plus un mois de vie... qu'est ce que tu vas faire de tout ton argent?
Et de ton pouvoir, de ton prestige, de ta classe sociale, qu'est ce que tu vas en faire?
Ils ne vont te servir à rien du tout!
Te rends-tu compte que tout ce que le monde évalue autant ne sert à rien au moment de la vérité?
Et alors, lorsque tu regardes en arrière, autour de toi, tu vois que tous ces valeurs sont totalement changés: la relation des personnes qui t'entourent, l'amour, ce regard de paix et de compréhension, deviennent tout à coup les vrais valeurs, les trésors authentiques que tu —derrière les dieux de ce monde— avais toujours méprisés.

Aie l'intelligence évangélique de discerner quel est le vrai trésor! Que les richesses de ton cœur ne soient pas les dieux de ce monde, mais l'Amour, la vraie Paix, la Sagesse et tous les dons que Dieu donne à ses fils préférés.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/19e-dimanche-du-temps-ordinaire-annee-C.html#evenement2542.

Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller.

"Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Le Royaume de Dieu nous est donné, encore faut-il que nous le désirions. Non seulement le Royaume est là, mais le Maitre nous attend pour nous servir ! Dans la nuit de la Foi, ce n’est pas facile pour nous d’être attentifs, désireux d’un Royaume que nous ne voyons pas. Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

« Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. »
Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône. Faites-vous une bourse qui ne s’use pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne ronge pas. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l’heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Jésus nous réintroduit dans le mystère de notre filiation Divine, nous sommes l’enfant bien aimé du Père.
Ce trésor, caché au plus profond de nous-mêmes, il nous faut en prendre soin.
Les différentes veilles de l’Évangile nous remettent devant « l’heure » de la Passion de Jésus pour nous ! En effet Jésus prépare le Royaume en donnant sa vie pour que nous ayons une Vie nouvelle, l’Amour infini de Dieu pour nous.
C’est cet Amour tout nouveau que nous désirons et en même temps nous risquons de le délaisser car nous sommes pris par les choses ce monde !

« Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : ’Mon maître tarde à venir’, et s’il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, son maître viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage.
Le Royaume de Dieu est un Royaume ouvert. Sa perspective nous entraine à œuvrer pour qu’il se réalise. »
Vendez vos biens et donnez-les par des actes de compassion. Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où aucun voleur n’approche et où aucune mite ne ronge.
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

Nous demandons la Grâce de chercher le Royaume de Dieu et sa Justice.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, Toi que nous pouvons déjà appeler Notre Père, fais grandir en nos cœurs l'esprit filial, afin que nous soyons capables d'entrer un jour dans l'héritage qui nous est promis.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 15-16)… (Office de Tierce).
L’Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur ; c’est un Esprit qui fait de vous des fils ; poussés par cet Esprit, nous crions vers Le Père en l’appelant « Abba ! »
C’est donc L’Esprit Saint Lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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