Eucharistie du Samedi 31 Août 2013 : Samedi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Samedi 31 Août 2013 : Samedi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de La Sainte Vierge Marie Médiatrice.
Fête de Saint Raymond Nonnat, Cardinal (1201-1240).
Fête de Saint Aidan de Lindisfarne, Abbé-Évêque et Thaumaturge, Apôtre de la Northumbrie (+ 651).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 4,9-11… Psaume 98(97),1.7-8.9… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-30.
Commentaire de Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise.
SERMON DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME SUR L'ÉVANGILE DE MATTHIEU : Discerner le Corps du Christ.
Autre commentaire de l’Abbé Albert SOLS i Lúcia (Barcelona, Espagne).
Oraison et Parole de Dieu.

marie-est-la-mediatrice-de-toutes-les-graces-1.jpgSamedi 31 Août 2013 : Fête de La Sainte Vierge Marie Médiatrice.
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Sainte Vierge Marie Médiatrice.

68300b10-1.jpgSamedi 31 Août 2013 : Fête de Saint Raymond Nonnat, Cardinal (1201-1240).
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Saint Raymond Nonnat, Cardinal.

0831ai10-1.jpgSamedi 31 Août 2013 : Fête de Saint Aidan de Lindisfarne, Abbé-Évêque et Thaumaturge, Apôtre de la Northumbrie (+ 651).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Aidan de Lindisfarne.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 4,9-11.
Frères, pour ce qui est de l'amour fraternel, vous n'avez pas besoin que je vous en parle, car vous avez appris vous-mêmes de Dieu à vous aimer les uns les autres,
et c'est ainsi que vous agissez envers tous les frères de la province de Macédoine. Frères, nous vous encourageons à faire encore de nouveaux progrès :
ayez à cœur de vivre calmement, de faire chacun ce que vous avez à faire et de travailler de vos mains comme nous vous l'avons ordonné.

 

Psaume 98(97),1.7-8.9.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.

Que résonnent la mer et sa richesse,
le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains,
que les montagnes chantent leur joie.

A la face du Seigneur, car il vient
pour gouverner la terre,
pour gouverner le monde avec justice
et les peuples avec droiture !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-30.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole : « Un homme, qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
A l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres. -
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. '
Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents ; voilà, j'en ai gagné deux autres. -
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. '
Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain.
J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient. '
Son maître lui répliqua : 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents ! '

 

Commentaire du jour.
Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise.
Révélations de l'amour divin, ch. 14.

« Entre dans la Joie de ton Maître »

Notre Seigneur m'a dit : « Je te remercie pour ton labeur, surtout au temps de ta jeunesse. »
Mon entendement a été élevé jusqu'au Ciel, et j'ai vu notre Seigneur comme un Maître en sa propre maison, ayant appelé à un banquet solennel tous ses chers serviteurs et amis.
J'ai vu qu'il ne s'attribuait aucune place en sa demeure ; il y régnait partout en roi.
Il l'emplissait de joie et d'allégresse, ne cessant personnellement de contenter et consoler ses très chers amis, en toute intimité et courtoisie, par une merveilleuse mélodie d'Amour perpétuel qui émanait de son bel et bienheureux visage. Visage Glorieux de la Divinité qui emplit les Cieux de Joie et d'allégresse.

Dieu m'a montré trois degrés de Béatitude au Ciel pour toute âme qui l'aura servi volontiers de quelque façon sur Terre.
Le premier : le remerciement de gloire qu'elle recevra de notre Seigneur Dieu quand elle sera délivrée de ses peines.
Ce remerciement est si élevé et si glorieux qu'elle se sentira comblée, comme s'il n'y avait pas d'autre Béatitude.
Car à mon sens toutes les peines et labeurs de tous les hommes vivants seraient encore insuffisants pour mériter le remerciement qu'un seul recevra pour avoir servi Dieu avec bonne volonté.

Le second : toutes les créatures Bénies qui peuplent le Ciel verront ce remerciement glorieux, car à toutes il fait connaître les services qui lui ont été rendus...
Un roi, s'il remercie ses sujets, leur rend un grand honneur, mais s'il le fait savoir à tout le Royaume, l'honneur est considérablement plus grand.
Le troisième : ce remerciement sera aussi nouveau et réjouissant dans l'éternité qu'à l'instant où l'âme le recevra.
Il m'a été révélé avec une grande simplicité et douceur que l'âge de chacun sera connu au Ciel.
Chacun sera récompensé pour les œuvres qu'il aura faites et pour leur durée.
Très particulièrement, ceux qui, volontiers et librement, auront offert à Dieu leur jeunesse seront récompensés sans mesure et remerciés de manière merveilleuse.

 

SERMON DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME SUR L'ÉVANGILE DE MATTHIEU

Discerner le Corps du Christ

Tu veux honorer le Corps du Christ ? Ne le méprise pas lorsqu'il est nu. Ne l'honore pas ici dans l'église, par des tissus de soie tandis que tu le laisses dehors souffrir du froid et du manque de vêtements.
Car celui qui a dit : Ceci est mon Corps, et qui l'a réalisé en le disant, c'est lui qui a dit : Vous m'avez vu avoir faim, et vous ne m'avez pas donné à manger, et aussi : Chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait.
Ici le Corps du Christ n'a pas besoin de vêtements, mais d'âmes pures ; là-bas il a besoin de beaucoup de sollicitude.

Apprenons donc à vivre selon la sagesse et à honorer Le Christ comme il le veut Lui-même.
Car l'hommage qui lui est le plus agréable est celui qu'il demande, non celui que nous-mêmes choisissons.
Lorsque Pierre croyait l'honorer en l'empêchant de lui laver les pieds, ce n'était pas de l'honneur, mais tout le contraire.
Toi aussi, honore-le de la manière prescrite par lui en donnant ta richesse aux pauvres. Car Dieu n'a pas besoin de vases d'or mais d'âmes qui soient en or.

Je ne vous dis pas cela pour vous empêcher de faire des donations religieuses, mais je soutiens qu'en même temps, et même auparavant, on doit faire l'aumône.
Car Dieu accueille celles-là, mais bien davantage celle-ci.
Car, par les donations, celui qui donne est le seul bénéficiaire mais, l'aumône, le bénéficiaire est aussi celui qui reçoit. La donation est une occasion de vanité ; mais l'aumône n'est autre chose qu'un acte de bonté.

Quel avantage y a-t-il à ce que la table du Christ soit chargée de vases d'or, tandis que Lui-même meurt de misère ?
Commence par rassasier l'affamé et, avec ce qui te restera, tu orneras son autel. Tu fais une coupe en or, et tu ne donnes pas un verre d'eau fraîche ?
Et à quoi bon revêtir la table du Christ de voiles d'or, si tu ne lui donnes pas la couverture qui lui est nécessaire ? Qu'y gagnes-tu ?
Dis-moi donc : Si tu vois Le Christ manquer de la nourriture indispensable, et que tu l'abandonnes pour recouvrir l'autel d'un revêtement précieux, est-ce qu'il va t'en savoir gré ?
Est-ce qu'il ne va pas plutôt s'en indigner ?
Ou encore, tu vois Le Christ couvert de haillons, gelant de froid, tu négliges de lui donner un manteau, mais tu lui élèves des colonnes d'or dans l'église en disant que tu fais cela pour l'honorer. Ne va-t-il pas dire que tu te moques de lui, estimer que tu lui fais injure, et la pire des injures ?

Pense qu'il s'agit aussi du Christ, lorsqu'il s'en va, errant, étranger, sans abri ; et toi, qui as omis de l'accueillir, tu embellis le pavé, les murs et les chapiteaux des colonnes, tu attaches les lampes par des chaînes d'argent; mais lui, tu ne veux même pas voir qu'il est enchaîné dans une prison.
Je ne dis pas cela pour t'empêcher de faire de telles générosités, mais je t'exhorte à les accompagner ou plutôt à les faire précéder par les autres actes de bienfaisance.
Car personne n'a jamais été accusé pour avoir omis les premières, tandis que, pour avoir négligé les autres, on est menacé de la géhenne, du feu qui ne s'éteint pas, du supplice partagé avec les démons.
Par conséquent, lorsque tu ornes l'église, n'oublie pas ton frère en détresse, car ce Temple-là a plus de valeur que l'autre.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_195.
Abbé Albert SOLS i Lúcia (Barcelona, Espagne).

C'est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens

Aujourd'hui, nous contemplons la parabole des talents. Nous constatons un changement de style dans le message de Jésus: l'annonce du Royaume ne se limite plus à nous signaler son approche mais plutôt à nous raconter ce qu'il contient par des descriptions: c'est l'heure des paraboles!

Un grand homme décide d'entreprendre un long voyage, et confie tout son patrimoine à ses serviteurs.
Il aurait pu en effet le répartir en parties égales, mais ne l'a pas fait ainsi. Il donne à chacun selon ses capacités (cinq, deux et un talent). Avec cet argent chaque serviteur peut capitaliser le début d'un commerce.
Les deux premiers se lancent dans l'administration de leurs dépôts, mais le troisième, par crainte ou par paresse, préfère le garder en évitant tout investissement: il s'est enfermé dans le confort de sa pauvreté.

Le Seigneur revient et exige qu'on lui rende des comptes (cf. Mt 25,19). Il récompense le courage des deux premiers qui avaient doublé les sommes qu'il leur avait confiées. Sa réaction envers le serviteur “prudent” fut tout autre.

Deux mille ans après, le message de cette parabole est toujours d'actualité. Les démocraties modernes se dirigent vers une séparation progressive entre l'Église et l'État. Cela n'est pas mauvais, au contraire.
Néanmoins, cette mentalité globale et progressive cache un effet secondaire, dangereux pour les Chrétiens: devenir l'image vivante du troisième serviteur qui se fait réprimander sévèrement par son Maître (figure biblique de Dieu Le Père).
Sans aucune malice, par confort ou par crainte, nous courons le risque de cacher et réduire notre Foi Chrétienne aux membres de notre famille et amis intimes.
On ne peut pas se contenter d'une simple lecture et d'une contemplation stérile de l'Évangile.
Nous devons gérer avec courage, et en prenant des risques, notre vocation Chrétienne dans notre milieu social et professionnel, en proclamant Le Christ par des paroles et par des témoignages.

Saint Augustin dit: «Nous qui prêchons la Parole de Dieu aux peuples nous ne sommes pas si éloignés de la condition humaine et de la réflexion appuyée sur la Foi au point de ne plus voir nos dangers.
Mais cela nous console de savoir que là où il y a des dangers à cause de notre Ministère, là aussi nous avons l'aide de vos Prières».

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Écoute-nous, Seigneur et accorde-nous la Paix profonde que nous te demandons. Ainsi en te cherchant tous les jours de notre vie, et soutenus par la Prière de la Vierge Marie, nous parviendrons sans encombre jusqu'à toi.
Par Jésus Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Parole de Dieu : (2 P 1, 10-11)… (Office des Laudes).
Frères, redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié ; en agissant ainsi, vous ne risquez pas de tomber.
C'est ainsi que vous sera généreusement accordée l'entrée dans le Royaume éternel de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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