Eucharistie du Vendredi 23 Août 2013 : Vendredi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Vendredi 23 Août 2013 : Vendredi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Sainte Rose de Lima, Vierge (1586-1617).
Fête de Saint Philippe Benizi, Religieux Servite de Marie o.s.m. († 1285).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de Ruth 1,1.3-6.14b-16.22… Psaume 146(145),5-6ab.6c-7.8-9a.9bc-10… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,34-40.
Commentaire de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Pere CALMELL i Turet (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.

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Vendredi 23 Août 2013 : Fête de Sainte Rose de Lima, Vierge (1586-1617).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Rose de Lima.

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Vendredi 23 Août 2013 : Fête de Saint Philippe Benizi, Religieux Servite de Marie o.s.m. († 1285).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Philippe Benizi.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Ruth 1,1.3-6.14b-16.22.
A l'époque où gouvernaient les Juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléem de Juda émigra avec sa femme Noémi et ses deux fils pour s'établir dans la région de Moab.
Cet homme mourut, et Noémi lui survécut avec ses deux fils.
Ceux-ci épousèrent deux Moabites ; l'une s'appelait Orpa et l'autre, Ruth. Ils demeurèrent là une dizaine d'années.
Ils moururent à leur tour, et Noémi resta privée de ses deux fils et de son mari.
Alors, elle se mit en route avec ses belles-filles, pour quitter la région de Moab et retourner chez elle, car elle avait appris que le Seigneur avait visité son peuple et lui donnait du pain. En chemin, Orpa les quitta.
Noémi dit à Ruth :
« Tu vois, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux. Retourne, toi aussi, et fais comme elle. »
Ruth lui répondit : « Ne me force pas à t'abandonner et à m'éloigner de toi, car j'irai où tu iras, et je demeurerai où tu demeureras ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. »
Noémi revint donc de la région de Moab avec sa belle-fille, Ruth la Moabite. Elles arrivèrent à Bethléem au début de la moisson de l'orge.

 

Psaume 146(145),5-6ab.6c-7.8-9a.9bc-10.
Heureux qui s'appuie sur le Dieu de Jacob,
qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu,
lui qui a fait le ciel et la terre
et la mer et tout ce qu'ils renferment !

Il garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.

le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes.
Le Seigneur protège l'étranger.

Il soutient la veuve et l'orphelin,
il égare les pas du méchant.
D'âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,34-40.
Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve :
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Tout ce qu'il y a dans l'Écriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend de ces deux commandements. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Le Château intérieur, Cinquième demeure, ch. 3

Le grand Commandement

Dieu ne demande de nous que deux choses : que nous l'aimions et que nous aimions notre prochain. Voilà quel doit être le but de nos efforts.
Si nous accomplissons ces deux choses d'une manière parfaite, nous faisons sa volonté, et nous sommes unis à lui.
Mais que nous sommes loin de remplir ces deux devoirs d'une manière digne d'un Dieu si grand !
Qu'il daigne nous accorder sa grâce, afin que nous méritions d'y parvenir, car c'est en notre pouvoir, si nous le voulons.

Le moyen le plus sûr, à mon avis, de savoir si nous observons ces deux préceptes, c'est de voir si nous aimons véritablement le prochain.
Aimons-nous Dieu ? Nous ne pouvons pas en avoir la certitude, bien que nous en ayons des indices très sérieux.
Mais nous pouvons savoir sûrement si nous aimons le prochain. Soyez certaines que plus vous découvrirez en vous de progrès dans l'Amour du prochain, plus vous serez avancées dans l'Amour de Dieu.
L'Amour que Notre Seigneur nous porte est si grand qu'en retour de celui que nous avons pour le prochain, il fait croître de mille manières celui que nous avons pour Lui-même ; je n'ai aucun doute là-dessus.
Voilà pourquoi il est très important de bien considérer comment nous aimons le prochain ; si c'est parfaitement, nous pouvons être en repos.
Car, à mon avis, notre nature est si mauvaise que, si notre Amour pour le prochain ne prenait ses racines dans l'Amour même de Dieu, il ne pourrait pas devenir parfait en nous.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_185.
Abbé Pere CALMELL i Turet (Barcelona, Espagne).

Tu aimeras Le Seigneur Ton Dieu… Tu aimeras ton prochain

Aujourd'hui, le maître de la Loi demande à Jésus: «Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement?» (Mt 22,36), le plus important, le premier.
La réponse, par contre, parle d'un premier commandement et d'un second, qui lui «est semblable» (Mt 22,39).
Deux anneaux inséparables qui ne font qu'un seul. Inséparables, mais un premier anneau et un second, un en or et l'autre en argent.
Le Seigneur nous amène jusqu’à la profondeur du catéchisme chrétien, car «Tout ce qu'il y a dans l'Écriture —dans la Loi et les Prophètes— dépend de ces deux Commandements» (Mt 22,40).

Et voici la raison d'être du commentaire classique sur les deux morceaux de bois de la Croix du Seigneur: celui qui est planté dans la terre est la verticalité, qui regarde Dieu vers le Ciel.
Le traversier représente l'horizontalité, les relations avec nos semblables.
De même, dans cette image il y a un premier et un second. L'horizontalité serait au niveau de la terre si avant nous ne possédions pas un bâton droit, et plus nous voudrons élever le niveau de nos services aux autres —l'horizontalité— plus notre Amour de Dieu sera élevé.
Sinon, viennent facilement le découragement, l'inconstance, l'exigence de compensations de quelque nature qu'elles soient.
Saint Jean de la Croix nous dit: «Plus une âme aime, plus elle est parfaite en ce qu'elle aime; à partir de là, cette âme, qui est déjà parfaite, est tout Amour et toutes ses actions sont Amour».

Effectivement, parmi les saints que nous connaissons nous voyons comment l'Amour de Dieu, qu'ils savent manifester de nombreuses manières, leur donne une grande initiative au moment d'aider leur prochain.
Demandons aujourd'hui à la Sainte Vierge qu'elle nous remplisse du désir de surprendre Notre Seigneur avec des actes et des paroles attentionnées.
Ainsi, notre cœur sera capable de découvrir comment surprendre par un détail sympathique ceux qui vivent et travaillent à nos côtés, et pas seulement les jours importants, car n'importe qui peut faire cela.
Surprendre!: c'est une forme pratique de moins penser à nous-mêmes.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Jeudi-de-la-20e-semaine-annee-impaire,1538.html#evenement2983.

« Jésus lui dit : « Tu aimeras Le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit ! Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve :
Éprouvé, Jésus invite ses disciples à aimer leurs frères avec l’Amour même de Dieu. Dieu attire à lui l’humanité, sa petite créature choisie, aimée comme son enfant qui est l’Unique.
En réponse, chacun de nous librement peut faire le chemin de confiance en Dieu et s’approcher de Lui.
Dans la Bible Dieu se présente comme l’Époux de son peuple. Le chemin de la rencontre avec Dieu est l’Amour de Dieu qui se fait encore l’Amour fraternel.
Jésus, le Fils du Père, nous introduit dans cette filiation nouvelle qui fait de nous des frères et des sœurs qui s’aiment.

« Maître, dans la Loi, quel est le grand Commandement ? »
 Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même."
Comme il y a plus de six cent prescriptions pour avancer à la rencontre du Dieu d’Israël, Jésus répond au docteur de la Loi en unissant l’Amour de l’unique Seigneur et l’Amour du prochain comme soi même.
Dieu est ce Roi d’Amour diffusif de lui-même, c’est un feu qui rayonne et qui éclaire, il attire tout à lui et finit par tout consumer dans la tendresse de Dieu.
Pour entrer dans cet Amour Jésus nous donne L’Esprit Saint, Communion d’Amour du Père et du Fils qui nous invite à la table du Père.

« Tout ce qu’il y a dans l’Écriture dans la Loi et les Prophètes dépend de ces deux Commandements. »
Jésus en unissant l’Amour de Dieu et l’Amour des frères est le Chemin pour notre vie. Le Commandement de l’Amour nous est donné pour que l’Amour de Dieu prenne tout en nous et que nous puissions nous aimer dans cet Amour même de Dieu.
Il nous fait entrer dans un Amour qui est »fusion d’Amour« dans la distinction des personnes et qui demeurent unique dans l’Amour infini qui les uni.
Dieu Amour réalise ce plan d’Amour en invitant sa créature qui devenue en Jésus son enfant à la table de son grand Amour.
L’Amour nous transforme pour que nous devenions Amour ! »Dans le cœur de l’Église, je serai l’Amour," disait Thérèse de Lisieux.

Nous demandons la Grâce de comprendre que Dieu est un feu d’Amour qui nous brûle pour nous rendre Amour.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Tu protèges, Seigneur, ceux qui comptent sur toi ; sans toi rien n'est fort et rien n'est saint : multiplie pour nous tes gestes de Miséricorde afin que, sous ta conduite, en faisant un bon usage des biens qui passent, nous puissions déjà nous attacher à ceux qui demeurent.

 

Parole de Dieu : (Ga 2, 19b-20)… (Office des Laudes).
Avec Le Christ, je suis fixé à la Croix : je vis, mais ce n’est plus moi, c’est Le Christ qui vit en moi.
Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la Foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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