Eucharistie du Mardi 31 Décembre 2013 : 7ème jour dans l’Octave de Noël.

Eucharistie du Mardi 31 Décembre 2013 : 7ème jour dans l’Octave de Noël. L’Église Célèbre la Fête de la Célébration du « Te Deum » d'action de Grâce pour la fin de l’année.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Sylvestre I, Pape (33e) de 314 à 335.
Fête de Sainte Catherine Labouré, Vierge, Religieuse des Filles de la Charité (1806-1876).
Fête de Saint Jean François Régis, Jésuite - apôtre du Vivarais (1597-1640).
Fête de Sainte Colombe, vierge et martyre à Sens († 274).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Première lettre de saint Jean 2,18-21… Psaume 96(95),1-2a.11-12a.12b-13ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,1-18.
Commentaire de Julien de Vézelay (v. 1080-v. 1160), Moine Bénédictin.
Autre commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND POUR NOËL : La Naissance du Seigneur, c'est la Naissance de la Paix.
Autre commentaire de l’Abbé David COMPTE i Verdaguer (Manlleu, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mardi 31 Décembre 2013 : Fête de la Célébration du « Te Deum » d'action de Grâce pour la fin de l’année.
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Fête de la Célébration du « Te Deum » d'action de Grâce pour la fin de l’année.

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Mardi 31 Décembre 2013 : Fête de Saint Sylvestre I, Pape (33e) de 314 à 335.
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Saint Sylvestre I, Pape.

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Mardi 31 Décembre 2013 : Fête de Sainte Catherine Labouré, Vierge, Religieuse des Filles de la Charité (1806-1876).
Fête Liturgique : le 28 Novembre pour la famille Vincentienne ; le 31 Décembre (dies natalis) pour l’Église universelle.
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Sainte Catherine Labouré.

San giovanni francesco regis

Mardi 31 Décembre 2013 : Fête de Saint Jean François Régis, Jésuite - apôtre du Vivarais (1597-1640).
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Saint Jean François Régis.

Colombe

Mardi 31 Décembre 2013 : Fête de Sainte Colombe, vierge et martyre à Sens († 274).
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Sainte Colombe.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Jean 2,18-21.
Mes enfants, nous sommes à la dernière heure. L'Anti-Christ, comme vous l'avez appris, doit venir ; or, il y a dès maintenant beaucoup d'anti-christs ; nous savons ainsi que nous sommes à la dernière heure.
Ils sont sortis de chez nous mais ils n'étaient pas des nôtres ; s'ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais pas un d'entre eux n'est des nôtres, et cela devait être manifesté.
Quant à vous, celui qui est saint vous a consacrés par l'onction, et ainsi vous avez tous la connaissance.
Je ne vous dis pas que vous ignorez la vérité, mais je vous dis : « Vous la connaissez », et la vérité ne produit aucun mensonge.

 

Psaume 96(95),1-2a.11-12a.12b-13ab.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.

 

Commentaire du jour.
Julien de Vézelay (v. 1080-v. 1160), Moine Bénédictin.
1er Sermon pour Noël ; SC 192 (trad. cf SC p. 45-55)

« Le Verbe était la vraie Lumière »

« Un silence paisible enveloppait toute chose, et la nuit était au milieu de son cours rapide.
Alors ta Parole toute-puissante, Seigneur, est venue de ton trône royal » (Sg 18,14-15).
Ce texte de l’Écriture désigne le temps très saint où la Parole toute-puissante de Dieu est venue jusqu’à nous pour nous parler de notre salut. Partant du secret le plus intime du Père, elle est descendue dans le sein d’une mère...

« Au milieu de la nuit » : tout était plongé dans le silence « médian » — entre les prophètes qui ne lançaient plus leur appel et les apôtres qui allaient le faire…
Quel merveilleux avènement, dans ce silence médian, pour un « médiateur entre Dieu et les hommes » (1Tm 2,5)…, qui se rend mortel pour sauver les mortels, et qui sauvera les morts par sa mort !
Dans son rôle de médiateur, « il a accompli le Salut au milieu de la Terre » (Ps 73,12) : il est mort sur une Croix, « élevé de terre » (Jn 12,32), entre Ciel et Terre, symbole de la réconciliation entre le Ciel et la Terre…

« Alors que la nuit était au milieu de sa course. »
Quelle est cette nuit ? Peut-être désigne-t-elle cette période où, depuis l’origine du monde jusqu’à la fin des temps, les enfants d’Adam vivent dans cette Egypte enténébrée, dans les ténèbres épaisses de leur ignorance et totalement incapables de se voir les uns les autres (Ex 10,21s).
En effet, peut-on voir les autres quand on ne voit pas leur cœur ? Profitant de ces ténèbres qui recouvrent tous les cœurs, le mensonge et la tromperie s’installent…
C’est au milieu de cette nuit, parmi « ceux qui étaient assis dans les ténèbres » (Lc 1,79; Is 42,7), qu’est venue « la vraie lumière qui illumine tout homme venant en ce monde ».
C’est elle qui chassera vraiment toutes les ténèbres lorsqu’elle « mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et fera paraître les pensées cachées des cœurs » (1Co 4,5).

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 293,5, pour la nativité de saint Jean Baptiste.

« Nous avons vu sa Gloire »

Le Christ devait venir dans notre chair : ce n'était pas un autre, soit un ange, soit un ambassadeur, c'était Le Christ Lui-même qui devait venir pour nous sauver (Is 35,4)...
Il devait naître dans une chair mortelle : un petit enfant, déposé dans une crèche, enveloppé de langes, allaité, qui grandirait avec les années et enfin mourrait cruellement.
Autant de témoignages d'Humilité profonde. Qui nous donne ces exemples d'Humilité ? Le Très-Haut.
Quelle est donc sa grandeur ? Ne cherche pas sur la terre, monte au-dessus des astres. Lorsque tu seras parvenu jusqu'aux légions des anges, tu les entendras dire : « Monte encore au-dessus de nous ».
Quand tu seras monté jusqu'aux Trônes, aux Dominations, aux Principautés, aux Puissances (Col 1,16), tu les entendras encore dire : « Monte plus haut, nous sommes nous-mêmes des créatures », « car toutes choses ont été faites par Lui » (Jn 1,3).
Élève-toi donc au-dessus de toute créature, de tout ce qui a été formé, de tout ce qui a reçu l'existence, de tous les êtres qui changent, corporels ou incorporels, en un mot, au-dessus de tout.
Ta vue ne peut pas encore parvenir jusque-là ; c'est par la Foi qu'il faut t'y élever, c'est à elle de te conduire jusqu'au Créateur... C'est là que tu Contempleras « le Verbe, qui était au Commencement »...
Or ce Verbe qui était en Dieu, ce Verbe qui était Dieu, par qui toutes choses ont été faites, sans qui rien n'a été fait, et en qui était la vie, est descendu jusqu'à nous. Qu'étions-nous ? Méritions-nous qu'il descende jusqu'à nous ?
Non, nous étions indignes qu'il ait eu Compassion de nous, mais lui était digne d'avoir pitié de nous.

 

SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND POUR NOËL

La Naissance du Seigneur, c'est la Naissance de la Paix.

La majesté du Fils de Dieu n’avait pas dédaigné l’état d’enfance ; mais l’enfant a grandi avec l’âge, jusqu’à la stature de l’homme parfait ; puis, lorsqu’il a pleinement accompli le triomphe de sa Passion et de sa Résurrection, toutes les actions de la condition humiliée qu’il avait adoptée pour l’amour de nous sont devenues du passé.
Pourtant, la Fête d’aujourd’hui renouvelle pour nous les premiers instants de Jésus, né de la Vierge Marie.
Et lorsque nous adorons la Naissance de Notre Sauveur, il se trouve que nous Célébrons notre propre origine.

En effet, lorsque Le Christ vient au monde, le peuple Chrétien commence : l’anniversaire de la Tête, c’est l’anniversaire du Corps.

Sans doute, chacun de ceux qui sont appelés le sont à leur tour, et les fils de l’Église apparaissent à des époques différentes.
Pourtant, puisque les fidèles dans leur totalité, nés de la source du Baptême, ont été Crucifiés avec Le Christ dans sa Passion, Ressuscités dans sa Résurrection, établis à la droite du Père dans son Ascension, ils sont nés avec Lui en cette Nativité.

Tout croyant, de n’importe quelle partie du monde, qui renaît dans Le Christ, après avoir abandonné le chemin du péché qu’il tenait de son origine, devient un homme nouveau par sa seconde naissance. Il n’appartient plus à la descendance de son père selon la chair, mais à la race du Sauveur, car celui-ci est devenu Fils de l’homme pour que nous puissions être fils de Dieu.

Car si Lui-même, par son abaissement, n’était pas descendu jusqu’à nous, personne n’aurait pu, par ses propres mérites, parvenir jusqu’à Lui.

Un si grand bienfait appelle de notre part une reconnaissance digne de sa splendeur. En effet, comme nous l’enseigne saint Paul, ce n’est pas l’esprit de ce monde que nous avons reçu, mais L’Esprit qui vient de Dieu, et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous a accordés. On ne peut l’honorer avec assez de piété qu’en lui offrant ce que Lui-même nous a donné.

Or, dans les trésors de la générosité Divine, que pouvons-nous trouver qui soit aussi bien accordé à la dignité de la Fête présente, que cette Paix proclamée par le cantique des anges lors de la Nativité du Seigneur ?

Car c’est la Paix qui engendre les fils de Dieu, qui favorise l’Amour, qui enfante l’unité, qui est le repos des bienheureux, la demeure de l’éternité. Son ouvrage propre, son bienfait particulier, c’est d’unir à Dieu ceux qu’elle sépare du monde.

Donc, ceux qui ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme, mais qui sont nés de Dieu, doivent offrir au Père la volonté unanime de fils artisans de Paix.
Tous ceux qui sont devenus par adoption les membres du Christ doivent accourir pour rejoindre ensemble le premier-né de la nouvelle Création, celui qui est venu faire non pas sa volonté, mais la volonté de Celui qui l’envoie.
Les héritiers que la grâce du Père adopte ne sont pas des héritiers divisés ou disparates ; ils ont les mêmes sentiments et le même Amour. Ceux qui sont recréés selon l’Image unique doivent avoir une âme qui lui ressemble.

La Naissance du Seigneur Jésus, c’est la Naissance de la Paix. Comme le dit saint Paul, c’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix.
Que nous soyons d’origine juive ou païenne, c’est par Lui nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_47.
Abbé David COMPTE i Verdaguer (Manlleu, Barcelona, Espagne).

Et la Parole a été faite Chair.

Aujourd'hui, c'est le dernier jour de l'année. Fréquemment, un mélange de sentiments - même contradictoires - refont surface dans nos cœurs en cette période de l'année.
C'est comme si un échantillon des différents moments vécus dans le courant de l'année, et aussi de ceux qu'on aurait aimé vivre, viennent dans nos esprits.
L'Évangile d'aujourd'hui peut nous aider à les mettre en perspective pour pouvoir commencer le nouvel an avec entrain.

«La Parole était Dieu (…). Tout se fit pour elle» (Jn 1,1.3). A l'heure de faire le bilan de l'année, il faut se rappeler que chaque jour vécu est un don reçu. C'est pour cela que quel que soit la manière dont nous en avons profité, aujourd'hui nous devons rendre grâce pour chaque minute de l'année.

Mais le don de la vie ne suffit pas. Nous sommes toujours dans le besoin. C'est pour cela que l'Évangile d'aujourd'hui nous apporte une parole clé: “accueillir”. «Et la parole s'est fait chair» (Jn 1,14).
Accueillir Dieu Lui-même! Dieu, se faisant homme, se met à notre portée. “Accueillir” signifie Lui ouvrir nos portes, Le laisser entrer dans nos vies, dans nos projets, dans ces actes qui remplissent nos journées. Jusqu'à quel point avons-nous accueilli Dieu et lui avons-nous permis d'entrer en nous?

«La Parole est la Lumière véritable qui illumine tout homme qui vient de ce monde» (Jn 1,9). Accueillir Jésus veut dire se laisser questionner par Lui. Laisser ses critères illuminer tant nos pensées les plus intimes comme nos actions, dans le travail ou dans nos relations sociales. Que nos actions puissent s'accorder aux siennes!

«La Vie est la Lumière» (Jn 1,4). Mais la Foi est quelque chose de plus que de simples critères. C'est notre vie joint à la Vie. Ce n'est pas seulement notre effort mais surtout, don et grâce. Vie reçue au sein de l'Église, surtout à travers les Sacrements. Quelle place ont-ils dans ma Vie Chrétienne?

«A tous ceux qui l'ont reçu il leur a donné le pouvoir de se faire Fils de Dieu» (Jn 1,12). Tout un projet passionnant pour cette année que nous allons entamer!

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/31-decembre.html#evenement3111.

« Au commencement était la Parole ; la Parole était auprès de Dieu ; la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. »

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« En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
« Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoigna- ge à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le mystère tenu caché depuis les siècles est aujourd’hui révélé à l’humanité dira l’épître aux Hébreux.
Le Fils unique de Dieu, Resplendissement de la gloire du Père invisible, est venu au milieu de nous pour nous manifester son Amour.
C’est le mystère que Jean évoque à la manière d’un peintre qui donnerait ainsi « quelques petites touches » pour nous introduire dans un mystère qui nous éclaire mais qui nous dépasse complètement.
Au lendemain de Noël, nous approfondissons combien sommes concernés par la venue de Jésus :
A tous ceux qui l’ont reçu, tous ceux qui croient en son Nom, Il a donné le pouvoir d’accéder à la Vie Divine.

« Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa Gloire, la Gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. »
« A tous ceux qui l’ont reçu, à tous ceux qui croient en son nom, » C’est un mystère de liberté, d’accueil du Verbe de Dieu fait chair dans notre propre chair.
Ce Verbe de Dieu qui prend chair dans le sein de la Vierge Marie, qui se fait homme au milieu des hommes, nous propose d’abord de le Contempler dans son Mystère.
C’est à l’intérieur de ce Mystère que Jésus, qui porte en Lui toute l’humanité, nous propose d’avancer dans la Vie.
Le Chemin du Verbe de Dieu est désormais un chemin possible pour nous : « L’Esprit Saint viendra sur toi avait-il été dit à Marie, la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ». Tout ce qui vient de Dieu sur notre terre est vécu dans l’espérance que donne la Foi.
Nous croyons et nous espérons que ce mystère de « Filiation » nous est proposé. L’Esprit Saint est à l’œuvre dans chacune de nos vies, il va « reproduire » en nous l’enfant de Dieu, Jésus n’a pas fait de nous des enfants de Dieu sans notre consentement. Le Prologue de l’Évangile de Saint Jean nous donne une vision remarquable de l’incarnation, la venue dans la Chair du Fils de Dieu.

"Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j’ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce : après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c’est lui qui a conduit à le connaître.
La Parole est devenue chair ; elle a fait sa demeure parmi nous, et nous avons vu sa Gloire, une Gloire de Fils unique issu du Père.
Cette venue du Fils de Dieu nous est donnée pour que nous désirions devenir enfant de Dieu. Nous sommes ainsi devant le choix de Marie : « Qu’il me soit fait selon ta Parole, car rien n’est impossible à Dieu. »
Qu’advienne en moi le mystère du Fils tendrement aimé du Père. A tous en effet il a été donné d’avoir part à cette plénitude de Vie et d’Amour en espérance !
La Vierge Marie dans son mystère la reçu d’une manière unique. Elle a cru au Nom du Fils de Dieu et elle est devenue Mère de Dieu qui s’est lié indissolublement à l’humanité. La Vierge Marie, qui a enfanté le fils éternel du Père, enfantera aussi chacun de nous, le Corps du Christ qui est l’Église.

Nous demandons la Grâce d’entendre la Parole pour demeurer en Dieu, Amour infini.

 

Hymne : En notre cœur s’était perdu

En notre cœur s’était perdu
Le souvenir de ton visage.
Sur nos faces ne brillait plus
Ton image.
Isolés, sans nul appui
Pour trouver la ressemblance,
Nous errions dans la nuit.

Tu envoyas, dans ta pitié,
Pour éclairer notre détresse,
Tes prophètes qui ont livré
La promesse.
Leur parole, telle un feu
Sur la route d’espérance,
Nous guida vers ton Lieu.

Voici, la Vierge a enfanté
Et les oracles s’accomplissent.
Ton amour et ta vérité
Resplendissent.
Sous le voile de la chair,
Ta lumière inaccessible
Envahit notre hiver.

Tous n’ont pas vu ! Nous qui croyons,
Illuminés par ton mystère,
En ton Verbe, nous te nommons
Notre Père.
Aujourd’hui, finis les pleurs !
Ta semence incorruptible
A germé dans nos cœurs.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, tu as voulu que tout effort de l'homme vers Toi trouve son origine et son achèvement dans l'incarnation de Ton Fils ; accorde-nous d'être comptés dans la part du Christ qui résume en Lui le Salut du genre humain.
Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Is 4, 2-3)… (Office des Laudes).
En ce jour-là, le Germe que fera pousser Le Seigneur sera l’honneur et la Gloire des rescapés d’Israël, le Fruit de la terre sera leur fierté et leur couronne.
Alors, ceux qui seront restés dans Sion, les survivants de Jérusalem, seront appelés saints : tous seront inscrits dans Jérusalem, et ils vivront.

 

Parole de Dieu : (Ga 4, 4-5)… (Office des Vêpres).
Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme, il a été sujet de la Loi juive pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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