Eucharistie du Jeudi 28 Février 2013 : Jeudi de la 2ème semaine de Carême. Messe d’Action de Grâce pour le Pontificat du Pape Benoît XVI.

Eucharistie du Jeudi 28 Février 2013 : Jeudi de la 2ème semaine de Carême. Messe d’Action de Grâce pour le Pontificat du Pape Benoît XVI.
Fête du Bienheureux Daniel Brottier, Prêtre, Missionnaire Spiritain (✝ 1936).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de Jérémie 17,5-10… Psaume 1,1-2.3-4.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
Commentaire d’Isaac le Syrien (7ème siècle), Moine près de Mossoul, saint des Églises Orthodoxes.
Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta : Jésus décrit l’Enfer : un tourment de feu, de gel, de ténèbres…suivi du lien avec celles à Sainte Sœur Faustine.
COMMENTAIRE DE SAINT HILAIRE SUR LE PSAUME 127 : La vraie crainte de Dieu.
Autres commentaires de l’Abbé Xavier SOBREVÍA i Vidal (Sant Boi de Llobregat, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.
Messes d’Action de Grâce en France.
Dernière audience générale du Pape Benoît XVI

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Messes d’Action de Grâce pour le Pontificat du Pape Benoît XVI.
(Voir en bas de cette page).

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Jeudi 28 Février 2013 : Fête du Bienheureux Daniel Brottier, Prêtre, Missionnaire Spiritain (✝ 1936).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Daniel Brottier.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 17,5-10.
Parole du Seigneur. Maudit soit l'homme qui met sa confiance dans un mortel, qui s'appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée et inhabitable.
Béni soit l'homme qui met sa confiance dans le Seigneur, dont le Seigneur est l'espoir.
Il sera comme un arbre planté au bord des eaux, qui étend ses racines vers le courant : il ne craint pas la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; il ne redoute pas une année de sécheresse, car elle ne l'empêche pas de porter du fruit.
Le cœur de l'homme est compliqué et malade ! Qui peut le connaître ?
Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon ses actes, selon les fruits qu'il porte.

 

Psaume 1,1-2.3-4.5-6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !

Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :

au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
Jésus disait cette parabole : « Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux.
Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies.
Or le pauvre mourut, et les anges l'emportèrent auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi, et on l'enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui.
Alors il cria : 'Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l'eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. -
Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c'est ton tour de souffrir.
De plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous. '
Le riche répliqua : 'Eh bien ! père, je te prie d'envoyer Lazare dans la maison de mon père.
J'ai cinq frères : qu'il les avertisse pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture ! ’
Abraham lui dit : 'Ils ont Moïse et les Prophètes : qu'ils les écoutent !
Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu'un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront. '
Abraham répondit : 'S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus. ' »

 

Commentaire du jour.
Isaac le Syrien (7ème siècle), Moine près de Mossoul, saint des Églises Orthodoxes.
Discours, 1ère série, n° 84 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 415).

« Je souffre terriblement dans cette fournaise »

Quant à moi, je dis que ceux qui sont tourmentés en enfer le sont par les coups de l'amour. Qu'est-ce qu'il y a de plus amer et de plus violent que les tourments de l'amour ?
Ceux qui sentent qu'ils ont péché contre l'amour portent en eux une condamnation bien plus grande que les châtiments les plus redoutés.
La souffrance que le péché contre l'amour met dans le cœur est plus déchirante que tout autre tourment.
Il est absurde de penser que les pécheurs en enfer sont privés de l'amour de Dieu. L'amour est l'enfant de la connaissance de la vérité, qui, de l'aveu de tous, est donnée sans partage.
Par sa puissance même, l'amour agit de deux manières. Il tourmente les pécheurs, comme il arrive ici-bas qu'un ami tourmente un ami.
Et il réjouit en lui ceux qui ont gardé ce qu'il fallait faire. Tel est à mon sens le tourment de l'enfer : le regret. Mais les âmes de ceux d'en haut sont dans l'ivresse des délices.

 

Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 15 Janvier 1944 (dans les Cahiers de 1944).
Catéchèse du 15 janvier. (Ouvrir ce lien pour avoir la description de l’Enfer en entier).

Description de l’Enfer faite par Jésus, dans une révélation à Maria Valtorta :
Jésus décrit l’enfer: un tourment de feu, de gel, de ténèbres.
Les hommes d’aujourd’hui ne croient plus à l’existence de l’enfer. Ils se sont échafaudés un au-delà à leur convenance et tel qu’il soit moins terrorisant pour leur conscience, qui mérite bien des châtiments.
Disciples plus ou moins fidèles de l’Esprit du Mal, ils savent bien que leur conscience reculerait devant certains méfaits, s’ils croyaient réellement à l’enfer comme la Foi l’enseigne. Ils savent que leur conscience, une fois leur méfait commis, ferait retour sur elle-même et trouverait le repentir dans le remords ou dans la peur et, grâce au repentir, la voie pour revenir à moi.
J’ai dit, moi qui suis le Dieu un et trine, que celui qui est destiné à l’enfer l’endure pour l’éternité car aucune nouvelle résurrection ne provient de cette mort-là. J’ai dit que ce feu est éternel et que tous les artisans de scandales et d’iniquités s’y retrouveront.

Ne croyez pas non plus que ce sera au moment de la fin du monde. Non, car au contraire, la terrible révision de vie sera suivie de cette demeure, plus impitoyable, de larmes et de tourments : en effet, ce qui est encore permis à ses hôtes comme divertissement infernal — le pouvoir de nuire aux vivants et la vue de nouveaux damnés être précipités dans l’abîme — n’existera plus.
La porte du royaume infâme de Satan sera fermée, boulonnée par mes anges pour toujours, pour toujours, pour toujours, un toujours dont le nombre d’années est sans nombre.
En comparaison, si les grains de sable de tous les océans de la terre devenaient des années, ils formeraient moins d’une journée de mon éternité impossible à mesurer, faite de lumière et de gloire en haut pour les bienheureux, mais de ténèbres et d’horreur pour les maudits dans les profondeurs.

Je t’ai déjà dit que le Purgatoire est un feu d’amour. Mais l’Enfer est un feu de sévérité.
Le Purgatoire est un lieu dans lequel vous expiez vos manques d’amour pour votre Seigneur Dieu en pensant à lui, dont l’Essence a brillé devant vous au moment de votre jugement particulier et vous a remplis du désir de la posséder.
Par l’amour, vous conquérez l’Amour et, en passant par des degrés croissants de charité enflammée, vous lavez vos vêtements jusqu’à les rendre purs et lumineux pour entrer dans le royaume de la Lumière, dont je t’ai montré les splendeurs il y a quelques jours.

L’Enfer est un lieu où la pensée de Dieu, le souvenir de Dieu entrevu lors du Jugement particulier n’est pas, comme pour l’âme du Purgatoire, un saint désir, une nostalgie déchirante mais pleine d’espoir, une espérance faite d’attente tranquille, de Paix assurée qui atteindra la perfection quand elle sera devenue conquête de Dieu, mais qui donne déjà à l’âme du purgatoire une joyeuse activité purifiante, puisque chaque souffrance, chaque instant de souffrance l’approche de Dieu, son amour.
En Enfer la pensée de Dieu est remords, ressentiment, damnation, haine. Haine contre Satan, haine contre les hommes, haine contre soi-même.

Après avoir, pendant leur vie, adoré Satan à ma place, maintenant qu’ils le possèdent et en voient le véritable aspect, qui n’est plus caché sous le sourire ensorcelant de la chair, sous l’éclat lumineux de l’or, sous le signe puissant de la suprématie, ils le haïssent pour avoir causé leurs tourments.

Après avoir oublié leur dignité d’enfants de Dieu au point d’adorer les hommes jusqu’à devenir des assassins, des voleurs, des escrocs, des marchands d’immondices pour eux-mêmes, maintenant qu’ils retrouvent les patrons pour lesquels ils ont tué, volé, escroqué, vendu leur propre honneur comme celui de tant de créatures malheureuses, faibles, sans défense, en se faisant l’instrument d’un vice que les animaux n’en connaissent pas — la luxure, cet attribut de l’homme empoisonné par Satan —, maintenant donc ils les haïssent pour avoir provoqué leurs tourments.

Après s’être adorés eux-mêmes en accordant toute satisfaction à la chair, au sang ainsi qu’aux sept appétits de leur chair et de leur sang, foulant ainsi aux pieds la Loi de Dieu et celle de la moralité, ils se haïssent maintenant parce qu’ils se rendent compte qu’ils se sont eux-mêmes causé leurs tourments.

Je voudrais d’ailleurs rajouter un point à cette description de l’enfer faite par Jésus à Maria Valtorta (voir lien internet ci-dessus).
Je pense qu’outre les trois tourments qui sont décrits (les flammes, le gel et les ténèbres), il doit y en avoir un autre (au moins) qui est celui de l’odeur.
Il doit y régner une odeur absolument insupportable et nauséabonde, que l’on compare souvent à celle du souffre (encore un mot passé dans les expressions actuelles... «...ils viennent chercher un peu de "souffre" auprès d’un groupe très sexy ») car, comme ces âmes ne se sont pas lavées, durant leur vie sur terre, avec « le sang de Jésus », elles ne peuvent que sentir mauvais, contrairement à l’odeur agréable qui doit régner au Paradis.

On retrouve ce détail supplémentaire dans la vision de L’Enfer que Jésus a donnée à Sainte Sœur Faustine. (Note dans son "Petit Journal", § 740).
(Cette vision qui reprend étrangement celle de Maria Valtorta et pourtant il presque impossible qu'il y ait eu connaissance réciproque des textes).
- La cinquième souffrance, ce sont les ténèbres continuelles, une odeur terrible, étouffante. Et malgré les ténèbres, les démons et les âmes damnées se voient mutuellement et voient tout le mal des autres et le leur.

 

COMMENTAIRE DE SAINT HILAIRE SUR LE PSAUME 127

La vraie crainte de Dieu.

Heureux serons ceux qui craignent le Seigneur, qui marchent sur ses chemins. Toutes les fois que l'on parle de la crainte du Seigneur dans les Écritures, il faut remarquer qu'elle n'est jamais présentée seule, comme si elle suffisait à la perfection de notre Foi ; on lui préfère ou on lui substitue une quantité de choses qui font comprendre quelle est la nature la perfection de cette crainte du Seigneur.
Nous connaissons par là ce que dit Salomon dans les Proverbes : Si tu demandes la sagesse, si tu appelles l'intelligence, si tu la cherches comme l'argent et si tu creuses comme un chercheur de trésor, alors tu comprendras la crainte du Seigneur.

Nous voyons ainsi à travers quelles étapes on parvient à la crainte du Seigneur. D'abord, il faut demander la sagesse, consacrer tous ses efforts à comprendre la parole de Dieu, rechercher et approfondir dans la sagesse ; et c'est après que l'on comprendra la crainte du Seigneur.
Or, dans l'opinion commune des hommes, on ne comprend pas ainsi la crainte.

La crainte est l'effroi de la faiblesse humaine qui redoute de souffrir des accidents dont elle ne veut pas.
Elle naît et elle s'ébranle en nous du fait de la culpabilité de notre conscience, du droit d'un plus puissant, de l'assaut d'un ennemi mieux armé, d'une cause de maladie, de la rencontre d'une bête sauvage, bref la crainte naît de tout ce qui peut nous apporter de la souffrance
Une telle crainte ne s'enseigne donc pas : elle naît naturellement de notre faiblesse.
Nous n'apprenons pas quels sont les maux à craindre, mais d'eux-mêmes ces maux nous inspirent de la crainte.

Au contraire, au sujet de la crainte du Seigneur, il est écrit ceci : Venez, mes fils, écoutez-moi : la crainte du Seigneur, je vous l'enseignerai.
Il faut donc apprendre la crainte de Dieu, puisqu'elle est enseignée. En effet, elle n'est pas dans la terreur, elle est dans la logique de l'enseignement. Elle ne vient pas du tremblement de la nature, mais de l'observance du précepte ; elle doit commencer par l'activité d'une vie innocente et par la connaissance de la vérité.

Pour nous, la crainte de Dieu est tout entière dans l'amour, et la charité parfaite mène à son achèvement la peur qui est en elle.
La fonction propre de notre amour envers lui est de se soumettre aux avertissements, d'obéir aux décisions, de se fier aux promesses.
Écoutons donc l'Écriture, qui nous dit : Et maintenant, lsraël, qu'est-ce que le Seigneur te demande ? Sinon que tu craignes le Seigneur ton Dieu, que tu marches sur tous ses chemins, que tu l'aimes et que tu observes, de tout ton cœur et de toute ton âme, les commandements qu'il t'a donnés pour ton bonheur.

Nombreux sont les chemins du Seigneur, bien qu'il soit lui-même le chemin. Mais lorsqu'il parle de Lui-même, il se nomme le Chemin et il en montre la raison lorsqu'il dit : Personne ne va vers Le Père sans passer par Moi.
Il faut donc interroger beaucoup de chemins et nous devons en fouler beaucoup pour trouver le seul qui soit bon ; c'est-à- dire que nous trouverons l'unique chemin de la vie éternelle en traversant la doctrine de chemins nombreux.
Car il y a des chemins dans la Loi, des chemins chez les prophètes, des chemins dans les évangiles, des chemins chez les Apôtres ; il y a aussi des chemins dans toutes les actions qui accomplissent les commandements, et c'est en les prenant que ceux qui marchent dans la crainte de Dieu trouvent le bonheur.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_20.
Abbé Xavier SOBREVÍA i Vidal (Sant Boi de Llobregat, Barcelona, Espagne).

S’ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait.

Aujourd'hui l'Évangile est une parabole qui nous dévoile la réalité de l'homme après sa mort. Jésus nous parle de prix ou châtiment d'après notre comportement.

Le contraste entre le riche et le pauvre est très fort. Le luxe et l'indifférence du riche; la pathétique situation de Lazare, avec les chiens qui viennent lécher ses ulcères (cf. Lc 16,19-21). Tout cela a un grand réalisme qui nous met en scène.

Nous pouvons songer, où serais-je si j'étais une de des deux protagonistes de la parabole? Notre société nous incite à toute heure à bien vivre. Avec du confort et bien-être, en jouissant et sans préoccupations. Vivre pour soi-même, sans s'occuper d'autrui, ou tout au plus, en ne nous préoccupant que le nécessaire pour tranquilliser notre conscience, mais pas par un sens de justice, amour ou solidarité.

Aujourd'hui on nous présente la nécessité d'écouter Dieu dans notre vie, de nous y convertir et d'en profiter du temps qu'Il nous a accordé. Dans cette vie nous jouons la vie.

Jésus clarifie l'existence de l'enfer et nous décrit quelques unes de ses caractéristiques: la peine qui souffrent nos sens —«qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme» (Lc 16,24) — et l'éternité —«il y a entre nous et vous un grand abîme» (Lc 16,26).

Saint Grégoire le Grand nous dit que «on dit toutes ces choses afin que personne ne puisse prétexter l'ignorance».
Il faut se dépouiller du vieil homme et devenir libre pour aimer son prochain. Il faut répondre aux souffrances des pauvres, des malades ou de ceux qui ont été abandonnés.
Il serait bon de nous souvenir souvent de cette parabole pour qu'elle puisse nous faire devenir plus responsables de notre vie.
Nous devons tous mourir. Et il faut y être toujours prêt, parce qu'un jour nous serons certainement jugés.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Jeudi-de-la-deuxieme-semaine-de-Careme.html#evenement3228.

« Jésus dit : « Du moment qu’ils n’écoutent pas Moïse et les Prophètes, même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus. »

« Il y avait un homme riche qui se revêtait de pourpre et de lin fin et faisait chaque jour brillante chère. Et un pauvre, nommé Lazare, gisait près de son portail, tout couvert d’ulcères."
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche… Bien plus, les chiens eux-mêmes venaient lécher ses ulcères. ». 
La parabole du riche sans nom de l’évangile et de Lazare nous fait réaliser les personnages qui sont en nous !
Le riche n’a pas de Nom ! Il n’est pas »constitué« dans son être intérieur, spirituel. Deux chemins de lumière et de ténèbres sont entrelacés en nous, il nous faut sortir de cette confusion et de cet enfermement en nous-mêmes.
Dieu seul peut nous ouvrir un chemin de lumière car « le cœur de l’homme est compliqué et malade. »
« Malheureux l’homme qui met sa confiance dans un mortel et qui s’appuie sur un être de chair. »
Si nous faisons tourner le monde autour de nous, nous sommes véritablement enfermés. Dieu, par les pauvres à notre porte qui nous ouvrent un chemin, peut nous montrer une voie de lumière et de bonheur.
« Scrute-moi, mon Dieu, tu connaîtras mon cœur. »

»Or il advint que le pauvre mourut et fut emporté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche aussi mourut, et on l’ensevelit."

« Dans l’Hadès, en proie à des tortures, il lève les yeux et voit de loin Abraham, et Lazare en son sein. Alors il s’écria : « Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l’eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je suis tourmenté dans cette flamme. »
Mais Abraham dit : « Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement ses maux ; maintenant ici il est consolé, et toi, tu es tourmenté. Ce n’est pas tout : entre nous et vous un grand abîme a été fixé, afin que ceux qui voudraient passer d’ici chez vous ne le puissent, et qu’on ne traverse pas non plus de là-bas chez nous. »

Lazare a été remis debout, il est dans la lumière. Heureux l’homme qui demeure dans le cœur de Dieu en toute situation, qu’il soit riche ou pauvre, car il nous faut sortir de l’enfermement. La tentation de ne pas demeurer en Dieu chez nous est permanente.
Malheureux celui qui vit dans l’enfermement de son « moi égoïste dominateur et jouisseur, » il se ferme dans un monde sans issue.
Le Père cherche des adorateurs en esprit et en vérité, le chemin de Dieu est un sentier de Lumière qui veut rayonner en nous.

« Le riche dit alors à Abraham : « Je te prie donc, père, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père, car j’ai cinq frères ;
qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’ils ne viennent, eux aussi, dans ce lieu de la torture. »
Et Abraham de dire : « Ils ont Moïse et les Prophètes ; qu’ils les écoutent. » « Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts va les trouver, ils se repentiront. » Mais il lui dit : « Du moment qu’ils n’écoutent pas Moïse et les Prophètes, même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus. »

Les pauvres sont un chemin que Jésus nous offre pour nous libérer de l’enfermement. La rencontre de l’autre nous permet de reconnaitre notre misère et de l’accueillir.
Dieu nous indique ainsi un chemin qui nous fait sortir de nous-mêmes et Jésus le Sauveur vient nous délivrer et nous faire entrer dans une nouvelle communion avec Dieu et avec les autres. Nous demandons la grâce d’être attentifs aux »Lazare" affligés à notre porte.

Nous demandons à Dieu la Grâce de nous guérir pour accueillir nos frères.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui aimes l’innocence et la fais recouvrer, oriente vers toi le cœur de tes fidèles, pour que, dociles à Ton Esprit, ils soient fermes dans la Foi et vraiment efficaces.

 

Parole de Dieu : (cf. 1 R 8, 51-53a)… (Office des Laudes).
Nous sommes, Seigneur, ton peuple et ton héritage. Que tes yeux soient ouverts à la supplication de ton serviteur et d’Israël, ton peuple, écoute-les toutes les fois qu’ils crieront vers toi. Car c’est toi qui les as mis à part pour toi comme héritage, parmi tous les peuples de la terre.

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Messes d’Action de Grâce pour le Pontificat du Pape Benoît XVI.

A Paris, le Cardinal André Vingt-Trois présidera une messe d’action de grâce pour le pontificat du Pape Benoît XVI le jeudi 28 février à 20h à Notre-Dame de Paris.
Tous les Parisiens sont invités à se rassembler pour témoigner de leur reconnaissance à Benoît XVI.
Des centaines de Prêtres seront présents.
Un écran géant sera installé sur le parvis de Notre-Dame afin que les milliers de fidèles attendus puissent suivre la célébration.
La messe sera retransmise en direct sur KTO - télévision catholique et sur Radio Notre-Dame 100.7 FM.
Mais d’autres paroisses sont également mobilisées, comme Saint-Charles de Monceau à 18 heures, la paroisse Notre-Dame des Victoires à 19 heures

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/France/De-nombreuses-messes-d-action-de-grace-jeudi-soir-dans-toute-la-France-_NG_-2013-02-26-915238.
De nombreuses messes d’action de grâce jeudi soir dans toute la France.
Alors que Benoît XVI quittera Saint-Pierre de Rome pour la résidence d’été de Castel Gandolfo, de nombreux diocèses et paroisses ont prévu des Célébrations.

Dans le diocèse d’Angers, une messe sera dite à la cathédrale Saint-Maurice à 20 heures. Pour Mgr Emmanuel Delmas, Évêque d’Angers « Cette célébration est un acte de remerciement envers Benoît XVI, pour son travail effectué, de son grand courage dans les combats et les choix qu’il a pu prendre lors de son pontificat. C’est un signe de soutien et d’amour au Saint-Père que donneront les chrétiens présents à cette messe. »
La plupart des Célébrations auront lieu à 20 heures comme dans les Cathédrales de Besançon, Saint-Étienne, Vannes, Nantes, Laval, Rennes, Chartres, Pontoise et à l’église du Sacré-Cœur d’Angoulême ; à l’exception de quelques-unes, 18 h 30 pour la Cathédrale de Laval, et 19 heures pour la Cathédrale d’Albi.
À la crypte de la basilique Sainte Thérèse à Lisieux la Célébration aura lieu à 15 h 30, à la fin de cette messe, « une image souvenir du Pape Benoît XVI priant dans sa chapelle privée devant les reliques de sainte Thérèse en novembre 2007, sera distribuée ».
Ces célébrations sont l’occasion pour de nombreux Chrétiens, fidèles et hommes d’églises de témoigner leur soutien à Benoît XVI.

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Dernière audience générale de Benoît XVI

Traduction intégrale de l'italien

Rome, 27 février 2013 (Zenit.org) Benoît XVI |
Le Pape Benoît XVI a présidé la dernière audience générale de son pontificat, ce mercredi matin, 27 février, place Saint-Pierre, sous un ciel limpide et un soleil éclatant: au moins 150 000 personnes étaient présentes, jusque dans la rue de la Conciliation, et environ 70 Cardinaux.

C'était le dernier "discours public" de Benoît XVI, même s'il adressera quelques mots demain, 28 février, aux Cardinaux déjà présents à Rome, et il prononcera une allocution pour saluer les habitants de Castelgandolfo qui l'accueilleront vers 17 h 15.
Le Pape a ensuite rencontré des personnalités présentes à l'audience, comme le président de Slovaquie, les Capitaines régents de Saint-Marin, le maire de Rome.

Catéchèse de Benoît XVI en italien:

Vénérés Frères dans l’Episcopat et dans le Sacerdoce !
Autorités distinguées !
Chers frères et sœurs !
Je vous remercie d’être venus si nombreux à cette dernière audience générale de mon pontificat.
[Applaudissements]
Merci de tout cœur, je suis vraiment ému. Et je vois l'Église vivante! Et je pense que nous devons dire aussi merci au Créateur pour le beau temps qu'il nous offre maintenant, encore en hiver.
Comme l’apôtre Paul dans le texte biblique que nous avons écouté, moi aussi je sens dans mon cœur de devoir surtout remercier Dieu, qui guide et fait grandir l’Église, qui sème sa Parole et nourrit ainsi la Foi dans son Peuple.
En ce moment, mon âme se dilate pour embrasser toute l’Église répandue dans le monde ; et je rends grâce à Dieu pour les « nouvelles » que durant ces années de Ministère Pétrinien j’ai pu recevoir sur la Foi dans Le Seigneur Jésus-Christ, et la Charité qui circule dans le Corps de l’Église et le fait vivre dans l’Amour et dans l’Espérance qui nous ouvre et nous oriente vers la vie en plénitude, vers la patrie du Ciel.
Je sens que je vous porte tous dans la Prière, dans un présent qui est celui de Dieu, où je recueille chaque rencontre, chaque voyage, chaque visite pastorale.
Je recueille dans la Prière tout et tous pour les confier au Seigneur : afin que nous ayons une pleine conscience de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, et afin que nous puissions nous comporter de façon digne de Lui, de son Amour, en portant du fruit dans toute œuvre bonne (cf. Col 1,9-10).
En ce moment, j’ai en moi une grande confiance, parce que je sais, nous savons tous, que la Parole de vérité de l’Evangile est la force de l’Église, c’est sa vie.
L’Evangile purifie et renouvelle, porte du fruit, partout la communauté des croyants l’écoute et accueille la grâce de Dieu dans la vérité et vit dans la Charité. Telle est ma confiance, telle est ma Joie.
Lors que, le 19 avril, [applaudissements] d’il y a presque huit ans, j’ai accepté d’assumer le Ministère Pétrinien, j’ai eu cette ferme certitude qui m’a toujours accompagné: cette certitude de la vie de l'Eglise, de la Parole de Dieu.
En ce moment, comme je l’ai déjà exprimé à plusieurs reprises, les paroles qui ont résonné en mon cœur ont été :
« Seigneur, que me demandes-tu ? C’est un grand poids que tu mets sur mes épaules, mais si Tu me le demandes, sur ta Parole, je jetterai les filets, sûr que Tu me guideras, même avec toutes mes faiblesses ».
Et huit ans plus tard, je peux dire que Le Seigneur m’a vraiment guidé, a été proche de moi, j’ai pu percevoir sa présence quotidiennement.
Cela a été un bout de chemin de l’Église qui a eu des moments de joie et de lumière, mais aussi de moments pas faciles ; je me suis senti comme saint Pierre avec les Apôtres dans la barque sur le lac de Galilée : Le Seigneur nous a donné tant de journées de soleil et de brise légère, de jours où la pêche a été abondante ; il y a eu aussi des moments où les eaux étaient agitées et le vent contraire, comme dans toute l’histoire de l’Église et où Le Seigneur semblait dormir.
Mais j’ai toujours su que dans cette barque il y avait Le Seigneur et j’ai toujours su que la barque de l’Église n’est pas à moi, n’est pas la nôtre [applaudissements] mais est la sienne et qu’il ne la laisse pas couler ; c’est Lui qui la conduit, certainement aussi à travers les hommes qu’il a choisis, parce qu’il l’a voulu ainsi.
Telle a été la certitude que personne ne peut troubler. Et c’est pour cela qu’aujourd’hui mon cœur est rempli de gratitude envers Dieu parce qu’il n’a jamais fait manquer ni à l’Église ni à moi sa consolation, sa Lumière, son Amour.
Nous sommes dans l’Année de la Foi, que j’ai voulue pour fortifier justement notre Foi en Dieu dans un contexte qui semble le mettre toujours davantage au second plan.
Je voudrais tous vous inviter à renouveler votre ferme confiance dans Le Seigneur, à vous confier comme des enfants dans les bras de Dieu, certains que ces bras nous soutiennent toujours et sont ce qui nous permet de marcher chaque jour dans les fatigues.
Je voudrais que chacun se sente aimé de ce Dieu qui a donné Son Fils pour nous et qui nous a montré son Amour sans frontières.
Je voudrais que chacun sente la joie d’être Chrétien. Dans une belle Prière qui se récite quotidiennement le matin il est dit: "Je t'adore, mon Dieu, et je t'aime de tout mon cœur. Je te remercie de m'avoir créé, fait Chrétien..."

Oui, nous sommes contents du don de la Foi, c’est le bien le plus précieux que personne ne peut nous enlever !
Remercions Le Seigneur de cela chaque jour, par la Prière et par une vie Chrétienne cohérente. Dieu nous aime mais il attend aussi que nous l’aimions !

Mais ce n’est pas seulement Dieu que je voudrais remercier en ce moment. Un pape n’est pas seul pour conduire la barque de Pierre, même si c’est sa première responsabilité; et je ne me suis jamais senti seul en portant la joie et le poids du Ministère Pétrinien.
Le Seigneur a mis à côté de moi tant de personnes qui, avec générosité et amour de Dieu et de l'Église m'ont aidé et m'ont été proches.
Tout d’abord vous, chers Frères Cardinaux: votre sagesse, vos conseils, votre amitié, ont été pour moi précieux; mes collaborateurs, à commencer par mon Secrétaire d’Etat qui m’a accompagné avec fidélité en ces années; la Secrétairerie d’Etat et la Curie romaine entière, ainsi que tous ceux qui, dans des domaines variés, offrent leur service au Saint-Siège: il y a tant de visages qui ne se voient pas, qui restent dans l’ombre, mais justement dans le silence, dans le dévouement quotidien, avec un esprit de Foi et d’Humilité, ils ont été pour moi un soutien sûr et fiable.
J’ai une pensée spéciale pour l’Église de Rome, mon diocèse ! Je ne peux oublier les Frères dans l’Épiscopat et dans le Sacerdoce, les personnes Consacrées et le Peuple de Dieu tout entier : dans les visites pastorales, les rencontres, les audiences, les voyages, j’ai toujours perçu une grande attention et une profonde affection; mais moi aussi je vous ai aimés, tous et chacun, sans distinction, avec cette Charité pastorale qui est au cœur de tout Pasteur, surtout de l’Évêque de Rome, du Successeur de l’Apôtre Pierre. Chaque jour j’ai porté chacun de vous dans ma Prière, avec un cœur de père.
Je voudrais que ma salutation et ma reconnaissance rejoignent chacun : le cœur d’un Pape s’ouvre au monde entier.
Et je voudrais exprimer ma gratitude au Corps diplomatique près le Saint-Siège, qui rend présente la grande famille des Nations.
Ici, je pense aussi à tous ceux qui travaillent pour une bonne communication et que je remercie pour leur important service.
A présent je voudrais remercier de tout cœur aussi les nombreuses personnes dans le monde entier qui, ces dernières semaines, m’ont envoyé des signes émouvants d’attention, d’amitié et de Prière.
Oui, le Pape n’est jamais seul, aujourd’hui je fais l’expérience encore une fois d’une façon si grande qu’elle touche mon cœur.
Le Pape appartient à tous et tant de personnes se sentent très proches de lui. Il est vrai que je reçois des lettres des grands du monde – des Chefs d’Etats, des Chefs religieux, des représentants du monde de la culture, etc., mais je reçois aussi de très nombreuses lettres de personnes simples qui m’écrivent simplement avec leur cœur et me font sentir leur affection, qui naît de l’appartenance au Christ Jésus, dans l’Église.
Ces personnes ne m’écrivent pas comme on écrit par exemple à un prince ou à un « grand » que l’on ne connaît pas.
Ils m’écrivent comme frères et sœurs ou comme fils et filles, avec le sens d’un lien familier très affectueux.
Ici, on peut toucher du doigt ce qu’est l’Église – non pas une organisation, non pas une association à fins religieuses ou humanitaires, mais un corps vivant, une communion de frères et sœurs dans le Corps de Jésus-Christ, qui nous unit tous.
Faire l’expérience de l’Église de cette façon et pouvoir toucher quasi physiquement la force de sa vérité et de son amour, est motif de joie, en un temps où tant parlent de son déclin. Mais nous voyons combien l’Église est vivante aujourd’hui !
Ces derniers mois, j’ai senti que mes forces avaient diminué, et j’ai demandé à Dieu avec insistance, dans la Prière, de m’éclairer de sa Lumière pour me faire prendre la décision la plus juste, non pour mon bien, mais pour le bien de l’Église.
J'ai fait ce pas avec la pleine conscience de sa gravité et aussi de sa nouveauté, mais avec une profonde sérénité d’âme.
Aimer l'Eglise signifie aussi avoir le courage de faire des choix difficiles, soufferts, en ayant toujours devant [soi] le bien de l'Église et non de soi-même.
Permettez-moi de revenir encore une fois au 19 avril 2005. La gravité de la décision était due aussi au fait qu'à partir de ce moment-là, j’étais engagé toujours et pour toujours par Le Seigneur.
« Toujours »: celui qui assume le Ministère Pétrinien n’a plus aucune vie privée. Il appartient toujours et totalement à tous, à toute l’Église.
Sa vie est dépouillée en quelque sorte de toute dimension privée. J’ai pu faire l’expérience et j’en fais précisément maintenant l’expérience du fait qu’on reçoit la vie justement lorsqu’on la donne.
J’ai déjà dit que beaucoup de personnes qui aiment le Seigneur aiment aussi le Successeur de saint Pierre et sont attachées à lui; que le Pape a vraiment des frères et sœurs, des fils et des filles dans le monde entier, et qu’il se sent entouré dans l’embrassement de leur communion; car il ne s’appartient plus, il appartient à tous et tous lui appartiennent.
Le “toujours” est aussi un “pour toujours” : il n’y a plus de retour à la vie privée. Ma décision de renoncer à l’exercice actif du Ministère, ne révoque pas cela.
Je ne retourne pas à la vie privée, à une vie de voyages, de rencontres, de réceptions, de conférences, etc.
Je n'abandonne pas la Croix, mais je reste de façon nouvelle auprès du Seigneur Crucifié. Je ne porte plus le pouvoir de la charge du gouvernement de l’Église, mais dans le service de la Prière je reste, pour ainsi dire, dans l’enclos de saint Pierre.
Saint Benoît, dont je porte le nom comme Pape, me sera d’un grand exemple en cela.
Il nous a montré le chemin d’une vie, qui, active ou passive, appartient totalement à l’œuvre de Dieu.
Je remercie tous et chacun aussi pour le respect et la compréhension avec lesquels vous avez accueilli cette décision si importante.
Je continuerai à accompagner le chemin de l’Église par la Prière et la réflexion, avec ce dévouement au Seigneur et à son Épouse que j’ai cherché à vivre chaque jour jusqu’à présent et que je veux vivre toujours.
Je vous demande de vous souvenir de moi devant Dieu, et surtout de prier pour les Cardinaux, appelés à un devoir si important, et pour le nouveau Successeur de l’Apôtre Pierre: que Le Seigneur l’accompagne de la Lumière et de la force de Son Esprit.
Invoquons l’intercession maternelle de la Vierge Marie, Mère de Dieu et de l’Église pour qu’elle accompagne chacun de nous et toute la communauté ecclésiale; confions-nous à Elle, avec une profonde confiance.
Chers amis! Dieu guide l'Église, il la soutient toujours, même et surtout dans les moments difficiles.
Ne perdons jamais cette vision de Foi, qui est l'unique vraie vision du chemin de l'Église et du monde.
Dans notre cœur, dans le cœur de chacun de vous, qu'il y ait toujours la joyeuse certitude que Le Seigneur est auprès de nous, qu'il ne nous abandonne pas, qu’il est proche de nous, qu’il nous enveloppe de son amour.
Merci ! [Presque deux minutes d'applaudissements]
© Libreria Editrice Vaticana
Traduction de Zenit: Anne Kurian et Anita Bourdin

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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