Eucharistie du Lundi 11 Février 2013 : Lundi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Notre-Dame de Lourdes.

Eucharistie du Lundi 11 Février 2013 : Lundi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Eglise fait mémoire (facultative) de la Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858). Journée Mondiale du Malade.
Fête de Saint Pedro de Jésus Maldonado Lucero, Prêtre et martyr († 1937).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de la Genèse 1,1-19… Psaume 104(103),1-2a.5-6.10.12.24.35c… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.
Commentaire de Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Autres commentaires du Frère John GRIECO (Chicago, Etats-Unis) et de l’Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne (Textes de la Mémoire de N.D. de Lourdes : Is. 66, 10-14c Jd. 13, 18b-20 Jn. 2, 1-11).
Oraison et Parole de Dieu.

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Lundi 11 Février 2013 : Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858). Journée Mondiale du Malade.
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Fête de Notre-Dame de Lourdes.

martyrs-maldonado-175.jpgLundi 11 Février 2013 : Fête de Saint Pedro de Jésus Maldonado Lucero, Prêtre et martyr († 1937).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pedro de Jésus Maldonado Lucero.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 1,1-19.
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l'abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le premier jour.
Et Dieu dit : « Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu'il sépare les eaux. »
Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu'elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Que la terre produise l'herbe, la plante qui porte sa semence, et l'arbre à fruit qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi.
La terre produisit l'herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l'arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
Et Dieu dit : « Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu'ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu'ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour régner sur le jour, le plus petit pour régner sur la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,
pour régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.

 

Psaume 104(103),1-2a.5-6.10.12.24.35c.
Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

Tu as donné son assise à la terre : qu'elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l'as vêtue de l'abîme des mers : les eaux couvraient même les montagnes ;
Dans les ravins tu fais jaillir des sources et l'eau chemine au creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d'elle : dans le feuillage on entend leurs cris.

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
la terre s'emplit de tes biens.
Que les pécheurs disparaissent de la terre ! Que les impies n'existent plus ! Bénis le Seigneur, ô mon âme !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.
Jésus et ses disciples, ayant traversé le lac, abordèrent à Génésareth et accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l'on apprenait sa présence.
Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

 

Commentaire du jour.
Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Lettre 28, à Flavien, 3-4 ; PL 54, 763-767 (trad. cf bréviaire 25/03)

« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés »

La petitesse humaine a été assumée par la majesté de Dieu, notre faiblesse par sa force, notre servitude à la mort par son immortalité.
Pour payer la dette de notre condition humaine, la nature inaltérable de Dieu s'est unie à notre nature exposée à la souffrance.
C'est ainsi que, pour mieux nous guérir, « le seul médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) devait, d'un côté, pouvoir mourir, et de l'autre, ne pas pouvoir mourir.

C'est donc dans la nature intégrale et complète d'un vrai homme que le vrai Dieu est né... Il a pris la nature de l'esclave sans la souillure du péché ; il a rehaussé l'Humanité sans abaisser la Divinité.
En se dépouillant Lui-même (Ph 2,7), celui qui était invisible s'est rendu visible ; le Créateur et Seigneur de toutes choses a voulu être un mortel parmi les autres mortels.
Mais tout cela était la condescendance de sa Miséricorde, non une défaite de sa puissance... Tout cela est d'un ordre nouveau... : lui qui dépasse toute limite a voulu être limité comme nous, lui qui existait avant la création du temps a commencé à exister dans le temps, le Seigneur de l'univers a pris la condition d'esclave (Ph 2,7), en plongeant dans l'ombre la grandeur infinie de sa Majesté.
Le Dieu incapable de souffrir n'a pas dédaigné d'être un homme capable de souffrir, et lui qui est immortel, de se soumettre aux lois de la mort.
En effet, le même Christ qui est vrai Dieu est aussi vrai homme... Il est vrai Dieu du fait qu'« au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu » ; il est homme du fait que « le Verbe s'est fait chair et a établi sa demeure parmi nous » (Jn 1,1.14).

 

Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_46.
Frère John GRIECO (Chicago, Etats-Unis).

Tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

Aujourd'hui, dans l’Évangile du jour, nous voyons le magnifique "pouvoir du contact" avec la personne de Notre Seigneur: «L’on mit les malades sur les places et on lui demandait de toucher seulement la frange de son manteau; et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56).
Le plus petit contact physique peut opérer des miracles pour ceux qui s’approchent du Christ avec Foi.
Son pouvoir de guérison déborde de son cœur aimant et s’étend même à ses vêtements. Tous deux —capacité et désir plénier de guérir— sont abondants et d’accès facile.

Ce passage peut nous aider à méditer sur la manière dont nous recevons le Seigneur dans la Sainte Communion.
Est-ce que nous communions avec la certitude que ce contact peut opérer des miracles dans nos vies?
Nous faisons plus que toucher «la frange de son manteau»: nous recevons réellement le Corps du Christ dans nos corps.
Plus qu’une simple guérison de nos maladies physiques, la Communion guérit nos âmes et leur garantit la participation à la Vie-même de Dieu.
Saint Ignace d’Antioche voyait ainsi dans l’Eucharistie «la médecine de l’immortalité et l’antidote contre la mort, qui procure ce qu’éternellement nous devons vivre en Jésus-Christ».

Le profit de cette "médecine d’immortalité" consiste à être guéri de tout ce qui nous sépare de Dieu et des autres.
Être guéri par le Christ dans l’Eucharistie implique par conséquent de dépasser les replis sur soi.
Ainsi que l’enseigne Benoît XVI, «Se nourrir du Christ est le chemin pour ne pas demeurer indifférents devant le sort de nos frères (…).
Une spiritualité Eucharistique est alors un authentique antidote contre l’individualisme et l’égoïsme qui caractérisent souvent la vie quotidienne, elle porte à redécouvrir la gratuité, la centralité des relations, à partir de la famille, avec le souci particulier de soulager les blessures de celles qui sont désunies».

Comme ceux qui furent guéris de leurs maladies en touchant ses vêtements, nous pouvons nous aussi être guéris de notre égoïsme et de notre isolement, en recevant Notre Seigneur avec Foi.


Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne).

Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus.

Aujourd'hui, nous contemplons la Foi des habitants de cette région que Jésus a parcourue pour le Salut des âmes.
Le Seigneur est maître de notre âme et de notre corps, c'est pourquoi ils n'hésitaient pas à lui apporter les malades: «Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56).
Nous avons de nos jours, comme cela a toujours été, des malades de corps et d'âme. Il faut que nous mettions à la disposition de nos parents, amis et connaissances tous les moyens possibles, humains et surhumains, pour les approcher du Seigneur.
Nous pouvons le faire, tout d'abord, en priant pour eux, en demandant leur guérison spirituelle et corporelle. S'ils souffraient d'une maladie quelconque, nous n'hésiterions pas à nous renseigner pour savoir s'il existe un traitement adéquat, s'il y a des gens qui pourraient les soigner…

Lorsqu'il s'agit d'une "maladie" de l'âme (mais bien visible à l'extérieur) par exemple être un de nos enfants, frères, ou parents n'assistant pas à la messe le dimanche, il faut, en plus de prier pour eux, leur proposer un remède, en leur soumettant une pensée ou une orientation susceptible de les motiver, pensée que nous pourrions nous-mêmes trouver dans les enseignements Catholiques (comme par exemple, la Lettre Apostolique de Jean-Paul II Le jour du Seigneur ou l'un des points du Catéchisme de l'église Catholique).

Si le frère "malade" représente une autorité publique, autorisant ou maintenant, une loi injuste —comme peut l'être la dépénalisation de l'avortement— il ne faut pas hésiter, en plus de prier pour eux, à chercher l'opportunité de leur transmettre —oralement ou par écrit— notre témoignage de la vérité.

«Nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu» (Act 4,20). Nous avons tous besoin du Sauveur.
Quand les gens ne s'approchent pas de Lui c'est parce qu'ils ne l'ont pas encore reconnu, peut-être parce que nous n'avons pas su le leur annoncer.
Le fait est que dès qu'ils le reconnaissaient, «on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau» (Mc 6,56).
Jésus les guérissait tous, d'autant plus quand certains «déposaient» (mettaient à la portée du Seigneur) ceux qui en avaient le plus besoin.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
(Textes de la Mémoire de N.D. de Lourdes : Is. 66, 10-14c Jd. 13, 18b-20 Jn. 2, 1-11).
http://vallee-aisne60.cef.fr/Notre-Dame-de-Lourdes.html#evenement3173.

Jésus dit à Marie : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée. » Sa mère dit aux servants : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. ».

"Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples.
Or il n’y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
Lourdes rappelle que c’est la Parole de Dieu qui manque dans nos vies ! A la suite de Marie, Bernadette a dit oui à la Parole de Dieu donnée par Marie. « Ta Parole est un vin délicieux, » disait déjà le Cantique des Cantiques.
La Bonne Nouvelle de la Parole vivante est annoncée aux pauvres. L’Évangile se vit à Lourdes avec Jésus et Marie, dans l’Humilité.
Quand Marie a été choisie par Dieu, elle se dit la servante du Seigneur. A Lourdes elle choisit la plus pauvre des petites filles du village.
Les pauvres sont à la frange de la société, ils ne sont pas reconnus, ils sont méprisés à cause de leur petitesse et de leur pauvreté.
Bernadette se trouvait avec sa famille à Lourdes dans une situation extrême. C’était la famille la plus humiliées de cette petite ville.
Lourdes sera comme Cana pour Bernadette et Marie pourra dire encore : ils n’ont plus de vin, ils n’ont plus la Parole vivifiante de Dieu. Le « bon vin » va arriver par Bernadette, la pauvre qui n’était pas reconnue !

Jésus lui dit : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée. » Sa mère dit aux servants : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
Or il y avait six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit : « Remplissez d’eau ces jarres. » Ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Puisez maintenant et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Lorsque le maître du repas eut goûté l’eau changée en vin, et il ne savait pas d’où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l’eau, le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent !" »
Marie a fait le choix de Bernadette ! Comme les serviteurs de l’Évangile, elle est passée par bien des épreuves ! Elle a fait face dans la pauvreté et dans l’humilité, grâce à Dieu. Située au niveau du don de Dieu, elle a été une source de grâce étonnante pour son entourage.
A Lourdes, en ce temps là, la vie était difficile. Quand les sœurs de Nevers reçoivent Bernadette dans leur Congrégation, c’est parce qu’elle est liée à Marie par les apparitions.

« Tel fut le premier des signes de Jésus, il l’accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.
Après quoi, il descendit à Capharnaüm, lui, ainsi que sa mère et ses frères et ses disciples, et ils n’y demeurèrent que peu de jours. »
Nous retrouvons à Lourdes cette terre d’évangile, de simplicité et d’action de grâce pour la présence de Dieu au milieu des hommes. Les pauvres et les malades se savent reconnus. L’Église du pèlerinage se vit à Lourdes avec les malades et les pauvres.
C’est l’Église de la Prière et du partage ou l’on prend soin les uns des autres. Tous les Peuples sont présents à Lourdes, et parmi eux, tous ceux qui sont méprisés dans le monde.
Là, ils sont reconnus dans leur relation à Dieu. Bernadette dans sa pauvreté est une messagère de Paix et d’Amour.

Nous demandons la Grâce que notre eau soit changée en vin !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Toi qui Aime les hommes, viens au secours de notre faiblesse quand nous célébrons la Mère de Dieu, La Vierge Immaculée : fais que par son intercession nous soyons guéris de nos péchés.

 

Parole de Dieu : (Is 61.10)… (Office des Laudes).
Je tressaille de Joie dans Le Seigneur, mon âme exulte en Mon Dieu. Car il m’a enveloppée du manteau de l’innocence, il m’a fait revêtir les vêtements du Salut, comme une mariée met ses bijoux.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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