Eucharistie du Lundi 18 Février 2013 : Lundi de la 1ère semaine de Carême.

Eucharistie du Lundi 18 Février 2013 : Lundi de la 1ère semaine de Carême.
L’Église fait mémoire (facultative) en France de la Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).
Fête du Bienheureux Fra Angelico, Frère prêcheur Italien et peintre (✝ 1455).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre du Lévitique 19,1-2.11-18… Psaume 19(18),8.9.10.15… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46.
Commentaire attribuée à saint Hippolyte de Rome (?-v. 235), Prêtre et martyr.
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE SUR L'AMOUR DES PAUVRES : « Soyez miséricordieux, comme votre Père est Miséricordieux »
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne  (Textes de la Mémoire de Sainte Bernadette : Jc. 3, 1-10 Ps. 11 Mt. 9, 2-13).
Prière à Sainte Bernadette, Oraison et Parole de Dieu.

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Lundi 18 Février 2013 : Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard).

fra-angelico-01.jpgLundi 18 Février 2013 : Fête du Bienheureux Fra Angelico, Frère prêcheur Italien et peintre (✝ 1455).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Fra Angelico.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre du Lévitique 19,1-2.11-18.
Le Seigneur adressa la parole à Moïse :
« Parle à toute l'assemblée des fils d'Israël ; tu leur diras : Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint.
Vous ne volerez pas, vous ne mentirez pas, vous ne tromperez pas votre compagnon.
Vous ne ferez pas de faux serments par mon nom : tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis le Seigneur.
Tu n'opprimeras pas ton prochain, tu ne l'exploiteras pas : tu ne retiendras pas jusqu'au lendemain matin le salaire du journalier.
Tu n'insulteras pas un sourd, tu ne mettras pas d'obstacle sur le chemin d'un aveugle : tu craindras ton Dieu. Je suis le Seigneur.
Quand vous siégerez au tribunal, vous ne commettrez pas d'injustice ; tu n'avantageras pas le faible, tu ne favoriseras pas le puissant : tu jugeras ton compagnon avec justice.
Tu ne répandras pas de calomnies contre ton compatriote, tu ne réclameras pas la peine de mort contre ton prochain. Je suis le Seigneur.
Tu n'auras aucune pensée de haine contre ton frère. Mais tu n'hésiteras pas à réprimander ton compagnon, et ainsi tu ne partageras pas son péché.
Tu ne te vengeras pas. Tu ne garderas pas de rancune contre les fils de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis le Seigneur ! »

 

Psaume 19(18),8.9.10.15.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres :
il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;
j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! '
Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...  ? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ?
tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? '
Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. '
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ;
j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. '
Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ? '
Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. '
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

 

Commentaire du jour.
Homélie attribuée à saint Hippolyte de Rome (?-v. 235), Prêtre et martyr.
Traité sur la fin du monde, 41-43 ; GCS I, 2, 305-307 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 159 rev.).

« Venez, les Bénis de Mon Père »

« Venez, les Bénis de Mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
Venez, vous qui avez aimé les pauvres et les étrangers. Venez, vous qui êtes restés fidèles à mon amour, car je suis l'Amour.
Venez, vous qui avez choisi la Paix, car je suis la Paix. Venez, les Bénis de Mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous.

« Vous n'avez pas honoré la richesse, mais fait l'aumône aux pauvres. Vous avez secouru les orphelins, aidé les veuves, donné à boire à ceux qui avaient soif et à manger à ceux qui avaient faim.
Vous avez accueilli les étrangers, habillé ceux qui étaient nus, visité les malades, réconforté les prisonniers, apporté votre aide aux aveugles.
Vous avez gardé intact le sceau de la Foi et vous avez été prompts à vous rassembler dans les églises.
Vous avez écouté mes Écritures et tant désiré entendre mes paroles. Vous avez observé ma loi le jour et la nuit (Ps 1,2) et partagé mes souffrances comme des soldats courageux, pour trouver grâce devant Moi, votre Roi du Ciel.
Venez, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Voici que mon Royaume est préparé et mon Ciel ouvert.
Voici que mon immortalité apparaît dans toute sa Beauté. Venez tous, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. »

 

HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE SUR L'AMOUR DES PAUVRES

« Soyez miséricordieux, comme votre Père est Miséricordieux »

Tu dois savoir d'où vient pour toi l'existence, le souffle, l'intelligence et, ce qu'il y a de plus précieux, la connaissance de Dieu ; l'espérance du Royaume des Cieux, et celle de Contempler la Gloire que tu vois aujourd'hui de manière obscure, comme dans un miroir, mais que tu verras demain dans toute sa Pureté et son éclat.
D'où vient que tu sois fils de Dieu, héritier avec Le Christ et, j'oserai dire, que tu sois toi-même un dieu ? D'où vient tout cela, et par qui ?

Ou encore, pour parler de choses moins importantes, choses qui se voient : qui t'a donné de voir la beauté du ciel, la course du soleil, le cycle de la lune, les astres innombrables et, en tout cela, l'harmonie et l'ordre, qui les conduisent ainsi, à la manière d'une lyre bien accordée ?

Qui donc t'a donné la pluie, l'agriculture, les aliments, les arts, l'administration, les lois, la cité, une vie civilisée, des relations familières avec tes semblables ?
D'où vient que, parmi les animaux, certains sont apprivoisés et domestiqués, tandis que d'autres fournissent ta nourriture ?
Qui t'a établi seigneur et roi de tout ce qui vit sur la terre ? Qui donc, pour arrêter là cette énumération, t'a donné tout ce qui fait de toi un homme, supérieur à toutes les autres créatures ?

N'est-ce pas celui qui, avant toute chose et en retour de tous ses dons, te demande d'aimer les hommes ?
Est-ce que nous ne serions pas méprisables si, après tout ce qu'il nous donne, de fait ou en espérance, nous ne lui apportions pas cette seule chose : aimer les hommes ?
Alors que lui, notre Dieu et notre Seigneur, n'a pas honte d'être appelé notre Père, allons-nous renier nos frères ?

Non, mes frères et mes amis, ne soyons pas les gérants malhonnêtes des biens qui nous ont été confiés.
Ne risquons pas d'entendre saint Pierre nous dire : « Ayez honte, vous qui retenez le bien d'autrui. Imitez l'équité de Dieu, et il n'y aura plus de pauvre. »

Ne nous donnons pas tant de peine pour amasser et conserver quand d'autres souffrent la peine de la pauvreté ; car autrement nous subirions les malédictions et menaces acerbes du prophète Amos qui commencent ainsi : Écoutez bien, vous qui dites : Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous puissions vendre, et le sabbat, pour que nous puissions ouvrir nos magasins ? ~

Pratiquons nous-mêmes cette loi sublime et primordiale de Dieu, qui fait pleuvoir pour les justes et les pécheurs et qui fait lever son soleil également pour tous.
Il déploie pour tous les immenses étendues de la terre en friche, les sources, les fleuves et les forêts ; aux oiseaux il donne l'air, et l'eau à toutes les bêtes aquatiques.
Il donne généreusement les ressources nécessaires à la vie de tous ; celles-ci ne sont pas confisquées par les puissants, limitées par une loi, rationnées.
Elles sont communes, abondantes et par conséquent Dieu les offre sans que personne soit frustré.
Car il veut honorer par cette égalité dans ses dons l'égale dignité de la nature, et montrer toute la générosité de sa bienfaisance.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_08.
Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne).

Toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites

Aujourd'hui on nous rappelle le jugement dernier, «lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa Gloire, avec tous les anges» (Mt 25,31), et on nous fait remarquer que donner à manger, donner à boire, habiller quelqu'un… deviennent tous des actes d'amour pour un chrétien, quand à travers elles il voit Le Christ.

Saint Jean de la Croix nous dit: «Au soir de votre vie, vous serez examiné sur l'Amour. Apprenez donc à aimer Dieu, comme il veut l'être et à vous détacher de vous-même».
Ne pas faire quelque chose qu'on doit faire, en nous mettant au service des autres fils de Dieu, qui sont nos frères, revient à laisser Le Christ sans ces détails d'amour dû: péchés d'omission.

Le Concile Vatican II, dans Gaudium et spes, en expliquant les exigences de la Charité Chrétienne, qui donne un sens au terme assistance social, nous dit: «De nos jours surtout, nous avons l'impérieux devoir de nous faire le prochain de n'importe quel homme et, s'il se présente à nous, de le servir activement: qu'il s'agisse de ce vieillard abandonné de tous, ou de ce travailleur étranger, méprisé sans raison, ou de cet exilé, ou de cet enfant né d'une union illégitime qui supporte injustement le poids d'une faute qu'il n'a pas commise, ou de cet affamé qui interpelle notre conscience en nous rappelant la parole du Seigneur: ‘Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait’ (Mt 25,40)».

Rappelons nous que Le Christ vit à l'intérieur de chaque Chrétien... et il nous dit: «Et moi, Je suis avec vous toujours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20).

Le Concile de Latran IV, définit le Jugement dernier comme vérité de Foi «Il viendra à la fin des siècles juger les vivants et les morts, tant les réprouvés que les élus qui ressusciteront tous avec leurs propres corps, afin de recevoir, selon leurs mérites bons ou mauvais: les réprouvés, la peine éternelle avec le diable; les élus, la Gloire éternelle avec Jésus-Christ».

Demandons à la Vierge Marie de nous aider pour que nous servions son Fils à travers nos frères.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
 (Textes de la Mémoire de Sainte Bernadette : Jc. 3, 1-10 Ps. 11 Mt. 9, 2-13).
Evangile selon St Matthieu 9 2-13.
Et voilà qu'on lui apportait un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, quelques scribes se disaient : « Cet homme blasphème. »
Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Pourquoi avez-vous en vous-mêmes des pensées mauvaises ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi et marche' ?
Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés...» alors, il dit au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi. »
L'homme se leva et rentra chez lui.
En voyant cela, la foule fut saisie de crainte, et elle rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

http://vallee-aisne60.cef.fr/Sainte-Bernadette.html#evenement3175.

« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. »

Et voilà qu’on lui apportait un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur Foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, quelques scribes se disaient : « Cet homme blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Pourquoi avez-vous en vous-mêmes des pensées mauvaises ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? de dire : ’Tes péchés sont pardonnés’, ou bien de dire : ’Lève-toi et marche’ ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… » alors, il dit au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi. » L’homme se leva et rentra chez lui.
« L’Evangile de ce jour illustre bien la rencontre de Marie et de Bernadette à Lourdes. Bernadette allait chercher du bois pour le feu parce qu’il faisait froid et elle souffrait de l’asthme.
Son père, accusé d’avoir volé un sac de farine était en prison ! Il s’était soumis comme le font les pauvres, plus tard il sera reconnu innocent. Il était un bon meunier cet homme au grand cœur.
La mère de Bernadette était une femme de la montagne rude, pas toujours « tendre » avec sa petite Bernadette.
Mais il y beaucoup d’amour à la maison Soubirous. Bernadette a douze ans quand elle voit Marie à la grotte de Lourdes.
Ce visage de Marie plein de douceur allège la douleur du quotidien et l’humiliation vécue par sa famille. »
Tu n’iras plus à la grotte, les gens disent que tu est folle ! lui dira sa mère.

« En voyant cela, la foule fut saisie de crainte, et elle rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.«
Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d’impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. »
Les apparitions de la « Belle Dame » à Bernadette lui ont apporté beaucoup de bonheur, mais elles lui ont aussi donné beaucoup d’épreuves.
« Elle m’a regardée comme une personne, » dira Bernadette. Nous voudrions que les pauvres et les petits soient regardés comme des « personnes. »
Le dix huit février, Marie dit à Bernadette : « Je ne te promets pas d’être heureuse sur la terre, mais je te promets le bonheur du ciel. »
Bernadette sera à l’origine de millions de pèlerins qui viendront chaque année à Lourdes. Marie apparait à Bernadette alors que la famille Soubirous est « au creux de la vague ».
Le cachot leur est offert comme refuge. C’est une pièce dans une rue qui manque d’air alors que Bernadette a de l’asthme !
Là, dans une seule pièce vont vivre à six, une famille entière. Bernadette n’a pas fuit la situation dans laquelle se trouvait ses parents, en essayant de leur venir en aide, elle a habité la pauvreté.

« Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. »
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
Bernadette a vécu à Nevers à l’école de Marie, elle a suivi Jésus dans son humiliation. Bernadette qui souffre de l’asthme entend : « Ma pauvre petite fille dit une sœur à Bernadette, comme vous souffrez ! »
Bernadette lui répondra, oui ma sœur, mais la nuit de la Foi est encore plus difficile à vivre ! Elle terminera sa vie en disant à Marie : « Prie pour moi, pécheresse ».
Nous saisissons la détresse des Pauvres, rejetés des hommes, ils sont bien près de se croire rejetés de Dieu Lui-même.
« Je suis moulue comme un grain de blé, » dira Bernadette qui a vécu cette misère avec un grand réalisme et une Foi très grande.

Nous demandons la Grâce d’habiter la pauvreté du Christ pour habiter notre pauvreté et rayonner de l’Amour de Jésus.

 

Prière à Sainte Bernadette.
Ô Sainte Bernadette, qui simple et pure enfant, avez dix-huit fois, à Lourdes, contemplé la beauté et reçu les confidences de l'Immaculée et qui avez voulu ensuite vous cacher dans le Cloître de Nevers et vous y consumer en hostie pour les pécheurs, obtenez-nous cet esprit de Pureté, de simplicité et de mortification qui nous conduira nous aussi à la vision de Dieu et de Marie au Ciel. Amen.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu prends la défense des humbles, Seigneur, tu les aimes et les glorifies ; et tu as donné à Sainte Bernadette d’étonnantes Grâces de Patience et de Charité ; permets qu’à sa Prière et à son exemple, en suivant simplement les chemins de la Foi, nous puissions te contempler dans le Royaume des Cieux.

 

Parole de Dieu : (Ct 8.7)… (Office des Laudes).
Les torrents ne peuvent éteindre l’Amour, les fleuves ne l’emporteront pas. Si quelqu’un offrait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’Amour, tout ce qu’il obtiendrait, c’est un profond mépris.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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