Eucharistie du Dimanche 27 Janvier 2013 : Troisième Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 27 Janvier 2013 : Troisième Dimanche du Temps Ordinaire. L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Sainte Angèle Merici, Vierge, Fondatrice de la « Congrégation des Ursulines » (1474-1540).
(Mais la Célébration du troisième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la mémoire de Sainte Angèle Merici).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre de Néhémie 8,2-4a.5-6.8-10… Psaume 19(18),8.9.10.15… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,12-30… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,1-4.4,14-21.
Commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Acte du IIe Concile du Vatican — La Liturgie : Présence du Christ à son Église dans la Liturgie.
Autre commentaire de l’Abbé Bernat GIMENO i Capín (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 27 Janvier 2013 : Fête de Sainte Angèle Merici, Vierge, Fondatrice de la « Congrégation des Ursulines » (1474-1540).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Angèle Merici.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Néhémie 8,2-4a.5-6.8-10.
Alors le prêtre Esdras apporta la Loi en présence de l'assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C'était le premier jour du septième mois.
Esdras, tourné vers la place de la Porte des eaux, fit la lecture dans le livre, depuis le lever du jour jusqu'à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre : tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès.
Esdras ouvrit le livre ; tout le peuple le voyait, car il dominait l'assemblée. Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout.
Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand, et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! » Puis ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre.
Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l'on pouvait comprendre.
Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi.
Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n'a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu ! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! »

 

Psaume 19(18),8.9.10.15.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,12-30.
Frères, prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit.
Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul.
Le pied aura beau dire : « Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait toujours partie du corps.
L'oreille aura beau dire : « Je ne suis pas l'œil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait toujours partie du corps.
Si, dans le corps, il n'y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S'il n'y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?
Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l'a voulu.
S'il n'y en avait qu'un seul, comment cela ferait-il un corps ?
Il y a donc à la fois plusieurs membres, et un seul corps.
L'œil ne peut pas dire à la main : « Je n'ai pas besoin de toi » ; la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n'ai pas besoin de vous ».
Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables.
Et celles qui passent pour moins respectables, c'est elles que nous traitons avec plus de respect ; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment ;
pour celles qui sont décentes, ce n'est pas nécessaire. Dieu a organisé le corps de telle façon qu'on porte plus de respect à ce qui en est le plus dépourvu :
il a voulu qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l'honneur, tous partagent sa joie.
Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps.
Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l'Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, ceux qui ont la charge d'assister leurs frères ou de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses.
Tout le monde évidemment n'est pas apôtre, tout le monde n'est pas prophète, ni chargé d'enseigner ; tout le monde n'a pas à faire des miracles,
à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,1-4.4,14-21.
Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de la Parole.
C'est pourquoi j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé soigneusement de tout depuis les origines, d'en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Commentaire du Psaume 1, 33 ; CSEL 64, 28-30 (trad. cf Orval).

« Cette Parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit »

Abreuve-toi d'abord à l'Ancien Testament pour boire ensuite au Nouveau. Si tu ne bois pas au premier, tu ne pourras pas te désaltérer au second.
Bois au premier pour apaiser ta soif, au second pour l'étancher complètement... Bois à la coupe de l'Ancien Testament et du Nouveau, car dans les deux c'est Le Christ que tu bois. Apaise ta soif avec Le Christ, car il est la vigne, il est le rocher qui a fait jaillir l'eau, il est la source de la Vie.
Bois Le Christ, car il est « le fleuve dont le cours réjouit la cité de Dieu », il est la paix, et « de son sein jaillissent des fleuves d'eau vive ».
Bois Le Christ pour te désaltérer du sang de ta rédemption et du Verbe de Dieu. L'Ancien Testament est sa Parole, le Nouveau l'est aussi.
On boit la Sainte Écriture et on la mange ; alors le Verbe éternel, la Parole de Dieu, descend dans les veines de l'esprit et dans la vie de l'âme : « Ce n'est pas seulement de pain que vit l'homme, mais de toute parole de Dieu ».
Désaltère-toi donc de ce Verbe, mais selon l'ordre qui convient : bois-le d'abord dans l'Ancien Testament, et puis, sans tarder, dans le Nouveau.

Il dit Lui-même, comme avec insistance : « Peuple qui marche dans les ténèbres, regarde cette grande lumière ; toi qui habites un pays de mort, une lumière se lève sur toi ». Bois donc sans plus attendre, et une grande lumière t'éclairera :
non plus la lumière quotidienne du jour, du soleil ou de la lune, mais cette lumière qui repousse l'ombre de la mort.
(Références bibliques : Jn 15,1; 1Co 10,4; Ps 36,10; 45,5; Ep 2,14; Jn 7,38; Dt 8,3; Mt 4,4; Is 9,1 LXX; Mt 4,16; Lc 1,79)

 

Acte du IIe Concile du Vatican — La Liturgie

Présence du Christ à son Église dans la Liturgie

Le Christ est toujours là auprès de son Église, surtout dans les actions liturgiques. Il est là présent dans le Sacrifice de la Messe, et dans la personne du ministre, « le même offrant maintenant par le Ministère des Prêtres, qui s’offrit alors Lui-même sur la Croix » et, au plus haut degré, sous les espèces Eucharistiques.
Il est présent, par sa puissance, dans les Sacrements au point que lorsque quelqu’un Baptise, c’est Le Christ lui-même qui Baptise.
Il est là présent dans sa Parole, car c’est Lui qui parle tandis qu’on lit dans l’Église les Saintes Écritures.
Enfin il est là présent lorsque l’Église prie et chante les psaumes, lui qui a promis : « Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis là, au milieu d’eux ».
Effectivement, pour l’accomplissement de cette grande œuvre par laquelle Dieu est parfaitement glorifié et les hommes sanctifiés, Le Christ s’associe toujours l’Église, son Épouse bien-aimée, qui l’invoque comme son Seigneur et qui, par la médiation de celui-ci, rend son culte au Père éternel.

C’est donc à juste titre que la Liturgie est considérée comme l’exercice de la fonction Sacerdotale de Jésus Christ, exercice dans lequel la sanctification de l’homme est signifiée par des signes sensibles et réalisée d’une manière propre à chacun d’eux, et dans lequel le culte public intégral est exercé par le Corps mystique de Jésus Christ, c’est-à-dire par le Chef et par ses membres.

Par conséquent, toute Célébration Liturgique, en tant qu’œuvre du Christ Prêtre et de son Corps qui est l’Église, est l’action sacrée par excellence dont nulle autre action de l’Église ne peut atteindre l’efficacité au même titre et au même degré.

Dans la Liturgie terrestre, nous participons par un avant-goût à cette Liturgie Céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs, où Le Christ siège à la droite de Dieu, comme ministre du sanctuaire et du vrai tabernacle ; avec toute l’armée de la milice Céleste, nous chantons au Seigneur l’hymne de gloire ; en vénérant la mémoire des saints, nous espérons partager leur communauté ; nous attendons comme Sauveur notre Seigneur Jésus Christ, jusqu’à ce que Lui-même se manifeste, lui qui est notre Vie, et alors nous serons manifestés avec Lui dans la Gloire. ~

L’Église célèbre le mystère Pascal, en vertu d’une tradition apostolique qui remonte au jour même de la Résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur, ou dimanche.
Ce jour-là, en effet, les fidèles doivent se rassembler pour que, entendant la Parole de Dieu et participant à l’Eucharistie, ils fassent mémoire de la Passion, de la Résurrection et de la Gloire du Seigneur Jésus, et rendent grâces à Dieu qui les « a régénérés pour une vivante espérance par la Résurrection de Jésus Christ d’entre les morts ».
Aussi, le jour Dominical est-il le jour de Fête primordial qu’il faut proposer et inculquer à la Piété des fidèles, de sorte qu’il devienne aussi jour de Joie et de cessation du travail.
Les autres Célébrations, à moins qu’elles ne soient véritablement de la plus haute importance, ne doivent pas l’emporter sur lui, car il est le fondement et le noyau de toute l’année Liturgique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_27.
Abbé Bernat GIMENO i Capín (Barcelona, Espagne).

Afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.

Aujourd'hui, nous commençons à entendre la voix de Jésus à travers l'évangéliste qui nous accompagnera tout au long du temps ordinaire du cycle "C": Saint Luc.
«Afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus» (Lc 1,4) écrit Lucas à son ami Théophile. Si le but de son récit est celui-ci, nous devons prendre conscience de l'importance de méditer l'Evangile du Seigneur —parole vivante, et par conséquent, toujours nouvelle— tous les jours.

Etant la Parole de Dieu, Jésus est représenté, aujourd'hui, comme un Maître, puisqu'«Il enseignait dans les synagogues» (Lc 4,15).
Jésus débute comme n'importe quel prêcheur: en lisant un texte des Ecritures, qui s'accomplit à ce moment précis… la parole du prophète Isaïe est en train de s'accomplir, par ailleurs, toute la Parole, tout le contenu des Ecritures, tout ce que les prophètes avaient annoncé se concrétise et s'accomplit avec Jésus. Il n'est pas indifférent de croire ou non en Jésus, car c'est l'"Esprit du Seigneur" même qui l'a consacré et envoyé.

Le message que Dieu veut transmettre à l'humanité à travers sa Parole est une bonne nouvelle pour les handicapés, c'est une annonce de liberté pour les prisonniers et opprimés, c'est une promesse de salut. Un message qui remplit d'espérance l'humanité toute entière. Nous, les enfants de Dieu dans Le Christ par le Baptême, nous aussi nous avons reçu cette onction et nous participons à sa mission: porter ce message d'espérance à l'humanité entière.

En méditant l'Évangile qui donne de la fermeté à notre Foi, nous nous rendons compte que Jésus prêchait d'une manière différente à celle des autres maîtres: il prêchait comme celui qui possède l'autorité (cf. Lc 4,32).
C'est ainsi car il prêchait à travers ses œuvres, par son exemple, en rendant témoignage, et même en donnant sa propre vie.
Nous, nous devons faire de même, nous ne pouvons pas nous contenter des paroles: nous devons concrétiser notre Amour de Dieu et de nos frères par des actes. Les Œuvres de Miséricorde —sept spirituelles et sept corporelles— que nous propose l'Eglise peuvent nous aider, comme une mère qui guide notre chemin, à atteindre ce but.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/3eme-dimanche-du-temps-ordinaire-annee-C.html#evenement2388

« Il m’a envoyé porter le Bonne Nouvelle aux pauvres ! »

Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de la Parole.
C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après m’être informé soigneusement de tout depuis les origines, d’en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.
« Cette Parole de l’écriture c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit, dit Jésus. » Quand Luc écrit son Évangile, la parole de Dieu s’est incarnée, elle a pris un corps.
En Jésus, elle a pris un cœur et un visage. Elle est encore plus puissante et met en marche Théophile, l’ami de Dieu.
C’est à chacun de nous qu’elle s’adresse aujourd’hui pour que nous témoignions de cette Bonne Nouvelle.
Dans un approfondissement nouveau, notre vie peut s’organiser autour de la Parole devenue si précieuse. Jésus, dans le mystère de son Amour infini, vient nous libérer fondamentalement de tout ce qui nous entrave et nous enchaîne : « Il m’a envoyé porter le Bonne Nouvelle aux pauvres ! »
Dans la nuit et le froid, nous risquons de perdre le sens de notre vie. Que de pauvres ont besoin de retrouver le sens de leur vie !

Lorsque Jésus, avec la puissance de L’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
La Parole de Dieu nous dit tout l’Amour de Dieu pour nous. Chaque fois que nous sommes rassemblés pour écouter la Parole de Dieu il y a ce bouleversement de notre cœur : « Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! »
Le bouleversement que la Parole de Dieu opère en nos vies est fondamental. La Parole nous rejoint au plus intime et donne sens à tout ce que nous vivons comme dans la première lecture :
Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi. Le Peuple de Dieu revient de l’exil, de l’épreuve ou il a souffert ! La Parole qui est donnée éclaire tout ce qui s’est vécu. L’appétit de Dieu qui sommeille en chacun est réveillé et comblé par la Parole de Dieu qui donne sens. Jésus vient nous montrer combien l’Amour infini de Dieu va s’enraciner dans ce terreau de notre cœur pour que notre être reprenne sa consistance et avance avec la force de Dieu. Il montre que Dieu dans sa Compassion est venu jusqu’à nous.

« On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que Le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Cette Parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »
Que de lieux de tourments, de personnes prisonnières, Jésus vient défaire tous ces liens, par sa présence il rend libre.
Il est venu apporter aux aveugles la lumière. Si la lumière physique est nécessaire à notre vie, nous avons aussi le désir de voir clair en nous, de retrouver l’unité de notre vie.
Jésus vient à l’intime de notre existence pour nous redonner la lumière. Aux opprimés il vient apporter la libération.
Nous demandons la grâce de devenir des témoins comme Luc qui s’est renseigné de tout, qui l’a vécu profondément et qui l’annonce à ses frères.

Nous demandons la Grâce de trouver la Joie dans l’écoute de la Parole de Dieu..

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout puissant, dirige notre vie selon ton Amour, afin qu'au Nom de Ton Fils bien-aimé, nous portions des fruits en abondance.

 

Parole de Dieu : (Ez 37, 12b-14)… (Office des Laudes).
Ainsi parle le Seigneur Dieu : je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai sortir, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.
Vous saurez que je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai sortir, ô mon peuple !
Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous installerai sur votre terre, et vous saurez que je suis le Seigneur : je l’ai dit et je le ferai. Parole du Seigneur.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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