Eucharistie du Dimanche 05 Mai 2013 : 6ème Dimanche de Pâques.

Eucharistie du Dimanche 05 Mai 2013 : 6ème Dimanche de Pâques.
Fête du Bienheureux Nunzio Sulprizio, orphelin « le petit saint boiteux » (1817-1836).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre des Actes des Apôtres 15,1-2.22-29… Psaume 67(66),2b-3.5abd.7b-8… Livre de l'Apocalypse 21,10-14.22-23… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,23-29.
Commentaire du Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Francesc CATARINEU i Vilageliu (Sabadell, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 05 Mai 2013 : Fête du Bienheureux Nunzio Sulprizio, orphelin « le petit saint boiteux » (1817-1836).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Nunzio Sulprizio.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 15,1-2.22-29.
Certaines gens venues de Judée voulaient endoctriner les frères de l'Église d'Antioche en leur disant : « Si vous ne recevez pas la circoncision selon la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. »
Cela provoqua un conflit et des discussions assez graves entre ces gens-là et Paul et Barnabé. Alors on décida que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette question.
Alors les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l'Église de choisir parmi eux des hommes qu'ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé. C'étaient des hommes qui avaient de l'autorité parmi les frères : Jude (appelé aussi Barsabbas) et Silas.
Voici la lettre qu'ils leur confièrent : « Les Apôtres et les Anciens saluent fraternellement les païens convertis, leurs frères, qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie.
Nous avons appris que quelques-uns des nôtres, sans aucun mandat de notre part, sont allés tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi.
Nous avons décidé à l'unanimité de choisir des hommes que nous enverrions chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul
qui ont consacré leur vie à la cause de notre Seigneur Jésus Christ.
Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
L'Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d'autres obligations que celles-ci, qui s'imposent :
vous abstenir de manger des aliments offerts aux idoles, du sang, ou de la viande non saignée, et vous abstenir des unions illégitimes. En évitant tout cela, vous agirez bien. Courage ! »

 

Psaume 67(66),2b-3.5abd.7b-8.
Que son visage s'illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,

car tu gouvernes le monde avec justice ;
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l'adore !

 

Livre de l'Apocalypse 21,10-14.22-23.
Moi, Jean, j’ai vu un ange qui m’entraîna par l’esprit sur une grande et haute montagne ; il me montra la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu.
Elle resplendissait de la gloire de Dieu, elle avait l'éclat d'une pierre très précieuse, comme le jaspe cristallin.
Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes gardées par douze anges ; des noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d'Israël.
Il y avait trois portes à l'orient, trois au nord, trois au midi, et trois à l'occident.
La muraille de la cité reposait sur douze fondations portant les noms des douze Apôtres de l'Agneau.
Dans la cité, je n'ai pas vu de temple, car son Temple, c'est le Seigneur, le Dieu tout-puissant, et l'Agneau.
La cité n'a pas besoin de la lumière du soleil ni de la lune, car la gloire de Dieu l'illumine, et sa source de lumière, c'est l'Agneau.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,23-29.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.
Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ;
mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez.

 

Commentaire du jour.
Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Encyclique « Dominum et vivificantem », § 24 (trad. © Libreria Editrice Vaticana).

« Le Défenseur, L'Esprit Saint..., vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »

Une fois ressuscité, le Christ, qui avait « remis l'esprit » sur la Croix (Jn 19,30) comme Fils de l'homme et Agneau de Dieu, va vers les apôtres pour « souffler sur eux » (Jn 20,22)...
La venue du Seigneur remplit de joie ceux qui sont présents : « leur tristesse se change en joie » (cf Jn 16,20), comme il l'avait déjà promis lui-même avant sa Passion.
Et surtout l'annonce essentielle du discours d'adieu se réalise : le Christ ressuscité, comme inaugurant une création nouvelle, porte L'Esprit Saint aux apôtres.
Il le leur porte au prix de son « départ », il leur donne cet Esprit en quelque sorte à travers les plaies de sa Crucifixion : « Il leur montra ses mains et son côté » (Jn 20,20). C'est en vertu de cette Crucifixion qu'il leur dit : « Recevez L'Esprit Saint » (v. 22).

Un lien étroit s'établit ainsi entre l'envoi du Fils et celui de L'Esprit Saint. L'envoi de L'Esprit Saint (après le péché originel) ne peut avoir lieu sans la Croix et la Résurrection : « Si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous » (Jn 16,7).
Un lien étroit s'établit aussi entre la mission de L'Esprit Saint et celle du Fils dans la Rédemption.
La mission du Fils, en un sens, trouve son achèvement dans la Rédemption ; la mission de L'Esprit Saint découle de la Rédemption : « C'est de mon bien qu'il reçoit et il vous le dévoilera » (Jn 16,15).
La Rédemption est accomplie pleinement par Le Fils comme l'Oint qui est venu et a agi par la puissance de L'Esprit Saint, s'offrant lui-même à la fin en Sacrifice suprême sur le bois de la Croix.
Et cette Rédemption est aussi accomplie continuellement dans les cœurs et les consciences des hommes — dans l'histoire du monde — par L'Esprit Saint qui est l'« autre Défenseur » (Jn 14,16).

 

Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/6eme-Dimanche-de-Paques-C.html.

« Si quelqu’un m’aime ! »

« Si quelqu’un m’aime », dit Jésus ; et cela résonne en nous à la fois comme un appel et comme une question.
L’appel, c’est celui qui, depuis bien longtemps, a décidé de notre vie ; et il est demeuré aussi puissant qu’au premier jour.
La question, c’est celle qui, instinctivement, se lève en nous, après dix ans, vingt ans, trente ans de Carmel, voués à la Contemplation de mystère de Dieu et de son Christ.
Lorsque nous évoquons, avec enthousiasme ou avec peine, et parfois avec les deux en même temps, cette longue fidélité du Maître à notre égard et envers notre communauté, nous ne pouvons pas ne pas nous demander : « Qu’avons-nous fait, Seigneur, de ta présence ? Qu’ai-je fait, Seigneur, de ton offre d’amitié ? Après dix, vingt, trente ans, Seigneur, que veux-tu de moi ? »
L’Évangile, sans faire taire cette question, qui peut fort bien être porteuse de joie, nous fait descendre en nous-mêmes plus profond que toute question, que tout souci, que toute crainte.
Jésus, en effet, vient nous redire que, dans la Prière comme dans la mission, Dieu est toujours le commencement, et qu’il a toujours l’initiative : c’est Dieu qui parle, c’est lui qui vient ; c’est Dieu qui demeure, c’est lui qui sauve le monde.
« Si quelqu’un m’aime, dit Jésus, il gardera ma Parole, cette Parole du Père qui m’a envoyé ».
Aimer Jésus, c’est croire qu’en Lui Dieu a parlé, et accueillir en Lui l’avance que Le Père fait au monde.
Notre Amour pour Le Christ n’est jamais qu’une réponse à l’Amour que Dieu nous porte en Son Fils ; mais si peu que nous donnions cette réponse, Dieu fait irruption avec toute sa tendresse :
« Si quelqu’un m’aime, il observera ma Parole, et Mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons chez lui notre demeure ».
Alors devient réalité ce qui n’était, pour l’ancienne alliance, qu’un rêve impossible. Comme Salomon le dit dans sa Prière : « Dieu habiterait-il vraiment avec les hommes sur la terre ? Voici que les Cieux et les Cieux des Cieux ne le peuvent contenir ; moins encore cette maison que j’ai construite ! » (1 R 8,27).
Dieu n’attend pas, pour se donner à nous, la maison de Prière que nous n’en finissons pas de construire, et plus encore que ce que nous pouvons faire, personnellement ou communautairement, dans la solitude ou ensemble, il nous faut regarder ce que Dieu veut faire pour nous, en nous, avec nous.
Finalement, le seul vrai chemin vers l’amitié du Christ, après dix, vingt, trente ans, c’est de laisser Dieu nous aimer autant qu’il veut nous aimer, et de le laisser libre de venir demeurer en nous par le Chemin qu’il a choisi.
C’est là la sagesse vers laquelle, insensiblement, L’Esprit de Dieu nous achemine, à partir de la Parole de Jésus.
Volontiers nous attendrions la nouveauté de L’Esprit, dans la Prière ou dans la mission, sous la forme de choses jamais vues, jamais vécues, ou en tout cas jamais entendues.
Or le Paraclet est pour L’Église l’Esprit de la mémoire, du souvenir, de la continuité avec Jésus.
Ce que L’Esprit nous fait comprendre et vivre a déjà été dit par Jésus ; et, pour nous enseigner toutes choses, le Paraclet, simplement, Divinement, nous remémore tout ce que Jésus déjà nous a fait entendre de la part du Père.
Entrer dans la nouveauté de L’Esprit, c’est donc, en continuité avec la Parole révélante de Jésus, découvrir progressivement son Nom, sa personne et son rôle de sauveur, et nous ouvrir peu à peu au réel tel que Dieu le voit, au monde tel que Dieu l’aime.
À la suite de la Vierge de Nazareth, et pour nous à l’imitation des saints du Carmel, il s’agit beaucoup moins d’attendre ou de rechercher l’inouï que de découvrir avec émerveillement et action de grâces l’envers éternel du quotidien.
Dieu est simple, simple aussi la Prière ; et simple sera notre regard quand L’Esprit l’aura purifié.
Alors tout notre être sera dans la Lumière. Réconciliés avec l’insécurité, avec la loi de l’Exode, nous saurons voir dans notre monde dissonant le lieu de la Miséricorde du Père.
Alors « notre cœur cessera de se troubler et de craindre » pour le présent ou pour l’avenir, face à une tâche et à des responsabilités qui de toute façon nous dépassent ; et à chaque tournant de nos journées bousculées, tiraillées, parfois surtendues, nous saurons percevoir, familière et fidèle, la voix du Ressuscité :
« Je vous laisse la Paix ; je vous donne ma Paix ».

Alors nous serons des sages selon l’Évangile, parce que le Paraclet nous donnera d’entendre, par le fond du cœur, le langage de l’Amour victorieux, « le langage de la Croix ».
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_48.
Abbé Francesc CATARINEU i Vilageliu (Sabadell, Barcelona, Espagne).

«Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma Parole; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui»

Aujourd'hui avant les Célébrations de l'Ascension et de la Pentecôte, nous pouvons encore relire les paroles du sermon de la Sainte Cène, où nous devons voir les différentes façons de présenter un message tout à fait unique, car il émane de l'union du Christ avec Le Père et de la volonté de Dieu de nous associer à ce mystère de l'Amour.

Un jour on présenta à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus plusieurs cadeaux pour qu'elle choisisse, et elle a dit, avec une grande force de décision, malgré sa jeunesse: «Je prends tout».
Quand elle eut grandi elle comprit que ce prendre tout devait être concrétisé en désirant être l'Amour dans l'Église, car un corps sans amour n'aurait aucun sens.
Dieu est ce mystère d'Amour, un Amour concret, personnel, devenu chair dans la personne du Fils Jésus qui en arrive à tout donner: Lui-même, sa vie et ses actes sont le plus claire et le plus grand message de Dieu.

La “paix” naît de cet Amour qui embrasse tout. La Paix, aujourd'hui, nous manque: elle nous parait un rêve: nous voulons la paix mais, partout, ce ne qu'angoisse et violence.
Nous n'atteindrons la Paix que si nous nous tournons vers Jésus, car c'est Lui qui nous la donne comme le fruit de son Amour total.
Mais ce n'est pas à la manière du monde qu'Il nous la donne (cf. Jn 14,27), car la Paix de Jésus n'est pas la quiétude et le laisser-aller, tout au contraire: la solidarité devient fraternité, capacité de nous regarder et de regarder les autres avec des yeux nouveaux, comme le fait le Seigneur, pour nous Pardonner les uns aux autres.
De là naît une grande sérénité qui nous fait accepter les choses telles qu'elles sont, et non comme elles nous paraissent. C'est par ce chemin que nous parviendrons au bonheur.

«L'Esprit Saint que Le Père enverra en mon Nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit» (Jn 14,26).
Demandons, dans ces derniers jours de Pâques, de nous ouvrir à l'Esprit: nous l'avons reçu lors de notre Baptême et de notre Confirmation, mais il faut que —comme cadeau de plus— il resurgisse en nous et nous fasse parvenir là où nous n'oserions pas aller.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/6eme-dimanche-de-Paques-annee-C.html#evenement2126.

Je vous laisse la Paix, je vous donne ma Paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde la donne dit Jésus.

« A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père. »
L’Église dans le monde revit sans cesse cette Pâque, ce passage. Aux disciples qui ne sont pas sans difficultés, Jésus dit : « C’est ma Paix que je vous laisse, c’est ma Paix que je vous donne, ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne ! »
C’est dans Le Christ désormais que toutes les difficultés de notre vie seront résolues.
Jésus disait encore à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime il restera fidèle à ma parole, mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. »
Dieu a pris notre humanité de la Vierge Marie pour que nous soyons revêtus de sa Divinité. Il nous faut donc vivre dans la Foi cette parole de Jésus « Si quelqu’un m’aime il restera fidèle à ma Parole. »
Cette fidélité à Jésus et à sa Parole est le resplendissement de la Gloire du Père. Nous devenons enfants du Père, « et nous le sommes, » dit l’Apôtre Jean !

« Si quelqu’un m’aime, mon Père l’aimera, dit Jésus ! »
Le Père, source de tout Amour est le brasier ardent qui veut nous enflammer, le même Amour que Jésus à la Croix communique à Marie et à Jean se propage dans toute l’Église.
C’est le feu que Jésus est venu apporter sur la terre : « Nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. »
Dieu est comme un Ami qui demeure avec son aimé. Nous nous laissons rajeunir par cette parole, Jude avait posé cette question à Jésus : « Seigneur pourquoi te révèles-tu à nous et pas au monde ? »
Jésus répond que cette révélation se fait dans l’écoute et l’accueil de la Parole de Dieu, par la reconnaissance du mystère de Jésus Lui-même.
Quand nous le découvrons et que nous y adhérons par la Foi, nous Lui devenons semblables. Si nous étions assez pauvres, il y aurait une grande ressemblance entre Jésus et nous ! Le mystère de la Lumière de Dieu passerait par nous, l’Amour infini de Dieu passerait par notre humanité.

Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la Parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
C’est la Paix que je vous laisse, c’est ma Paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers Le Père, car Le Père est plus grand que tout.
Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.

Dans quelques jours nous fêterons l’Ascension, Jésus part vers son Père et Il dit : « Vous seriez dans la joie. »
C’est paradoxal, Jésus part et Il dit que nous devrions être dans la joie ! Celui qui est né de la Vierge Marie, le Fils éternel du Père, est venu nous manifester le chemin du Père. Il repart vers le Père et nous entraîne avec lui.
C’est en effet notre joie parce que c’est sa joie. Nous savons que pour entrer dans cette perspective, nous avons besoin de L’Esprit Saint.
Dans ce le temps de préparation à la Pentecôte, l’Église intensifie sa Prière pour supplier l’Esprit Saint de venir en nous car il est notre vie. L’Esprit Saint se joint à notre esprit pour que nous criions vers le Père : « Abba ! » Papa.
C’est une véritable identification de l’humanité greffée au mystère de Jésus en ambassade dans le monde.
Quelle merveille au moment où Jésus monte au Ciel il nous dit de continuez l’œuvre qu’Il a commencée ! Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde !

Nous demandons la Grâce d’être fortifiés par L’Esprit Saint.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, accorde-nous, en ces jours de Fête, de célébrer avec ferveur Le Christ ressuscité : que le mystère de Pâques dont nous faisons mémoire reste présent dans notre vie et la transforme.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 4-6a)… (Office de Sexte).
Dieu est riche en Miséricorde ; à cause du grand Amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts à cause de nos fautes, il nous a fait revivre avec Le Christ : c’est bien par Grâce que vous êtes sauvés.
Avec Lui, il nous a ressuscités ; avec Lui, il nous a fait régner aux Cieux, dans Le Christ Jésus.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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