Eucharistie du Mercredi 1er Mai 2013 : Mercredi de la 5ème semaine de Pâques. L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Joseph Artisan.

Eucharistie du Mercredi 1er Mai 2013 : Mercredi de la 5ème semaine de Pâques.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Joseph Artisan, époux de la Vierge Marie (1er s.).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre des Actes des Apôtres 15,1-6… Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,1-8.
Commentaire d’Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Oraison et Parole de Dieu.

 triptyque-012-1.jpg

Mercredi 1er Mai 2013 : Fête de Saint Joseph Artisan, époux de la Vierge Marie (1er s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Joseph Artisan, époux de la Vierge Marie.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 15,1-6.
Certaines gens venues de Judée voulaient endoctriner les frères de l'Église d'Antioche en leur disant : « Si vous ne recevez pas la circoncision selon la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. »
Cela provoqua un conflit et des discussions assez graves entre ces gens-là et Paul et Barnabé. Alors on décida que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette question.
L'Église d'Antioche pourvut à leur voyage. Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie en racontant la conversion des païens, ce qui remplissait de joie tous les frères.
A leur arrivée à Jérusalem, ils furent accueillis par l'Église, les Apôtres et les Anciens, et ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
On vit alors intervenir certains membres du parti des pharisiens qui étaient devenus croyants. Ils disaient : « Il faut obliger ces gens à recevoir la circoncision, et à observer la loi de Moïse. »
Les Apôtres et les Anciens se réunirent pour examiner cette affaire.

 

Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5.
Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.

C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,1-8.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite :
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples.

 

Commentaire du jour.
Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Sermon 16, 1er pour le dimanche de la Septuagésime, §5-8 ; SC 130 (trad. cf SC p. 297).

La parabole de la vigne

Je professe tout le respect dû à l'explication fidèle et pertinente qui voit dans la vigne [de la parabole chez Matthieu 20,15] l'Église universelle : la vigne représentant bien le Christ ; les rameaux, des chrétiens ; le fermier et propriétaire, le Père céleste ; le jour, le temps dans sa totalité ou la vie de l'homme ; les heures, les âges du monde ou de l'individu ; la place, l'activité agitée du monde, avide d'argent.

Personnellement cependant, j'aime considérer mon âme et aussi mon corps, c'est à dire ma personne tout entière, comme une vigne.
Je ne dois pas la négliger, mais bien piocher et travailler pour qu'elle ne soit pas étouffée par d'autres rejetons ou par des racines étrangères, ni gênée par le foisonnement de ses pousses naturelles.
Je dois l'émonder pour qu'elle ne pousse pas trop de bois, la tailler pour qu'elle porte plus de fruits.
Je dois absolument l'entourer d'une haie pour qu'elle ne soit pas livrée au pillage des passants sur la route, et surtout pour que le sanglier de la forêt...ne la détruise pas (cf Ps 79,14).
Je dois la cultiver avec le plus grand soin pour que le cep authentique de la vigne choisie ne dégénère pas, qu'il ne devienne pas une vigne étrangère, incapable de réjouir Dieu et les hommes (cf Ps 103,15) ou peut-être susceptible de les attrister.
Je dois la protéger avec la plus grande vigilance pour que le fruit qui a coûté tant de travail et a été si longtemps attendu ne soit pas volé clandestinement par ceux qui, en secret, dévorent le pauvre (Ha 3,14), pour qu'il ne disparaisse pas soudainement dans une dévastation imprévue. C'est pourquoi le premier homme a reçu l'ordre de travailler et de garder le Paradis comme s'il était sa vigne (Gn 2,15).

 

Autre commentaire de ce jour.
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

Demeurez en Moi, comme Moi en vous

Aujourd'hui, nous contemplons à nouveau Jésus entouré de ses disciples, dans une ambiance d'intimité.
Il leur confie ce qu'on pourrait qualifier comme ses dernières instructions, ce qu'on dit au dernier moment juste avant le départ, et comme tel cela a une force spéciale, car il fait office de testament.

Nous l'imaginons au cénacle. Là, Jésus leur a lavé les pieds, Il leur a annoncé une fois de plus son départ, leur a transmis l'amour fraternel et les a consolés en leur donnant l'Eucharistie ainsi que la promesse de la venue du Saint Esprit (cf. Jn 14). En lisant cet évangile, au chapitre 15, nous trouvons l'exhortation à l'unité dans la Charité.

Le Seigneur ne cache pas à ses disciples les dangers et difficultés qu'ils rencontreront dans le futur: «Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi» (Jn 15,20).
Mais Il leur conseille de ne pas se laisser abattre ni se sentir opprimés face à la haine du monde:
Jésus renouvelle sa promesse de leur envoyer leur Défenseur, il leur garantit son assistance dans tout ce qu'ils lui demanderont et enfin, Il prie son Père pour eux, pour nous tous, dans sa Prière Sacerdotale.

Le danger pour nous ne vient pas de l'extérieur: la menace vient de nous mêmes quand l'Amour fraternel parmi les membres du Corps Mystique de Jésus n'est pas présent et quand l'unité n'existe pas entre le Corps et la Tête de ce Corps Mystique.
La recommandation de Jésus est claire: «Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en Moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits, car, en dehors de Moi, vous ne pouvez rien faire» (Jn 15,5).

Les premières générations de chrétiens avaient conservé une notion vive du besoin de vivre unis par la Charité: voici un témoignage d'un père de l'Église, Saint Ignace d'Antioche: «Courez tous à l'unisson comme un seul temple de Dieu, un seul autel, un seul Christ qui procède d'un seul Père». Voici encore la recommandation de notre Sainte Mère: «Faites tout ce qu'il vous dira» (Jn 2,5).

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, à l’aube des temps nouveaux, tu as confié à Saint Joseph la garde des mystères du Salut ; accorde maintenant à ton Eglise, toujours soutenue par sa Prière, de veiller sur leur achèvement.

 

Parole de Dieu : (2 S 7 28-29)… (Office des Laudes).
Seigneur, c’est toi qui es Dieu, tes paroles sont Vérité, et tu as fait cette magnifique promesse à ton serviteur.
Daigne Bénir la maison de ton serviteur, pour qu’elle demeure toujours en ta présence.
Car toi, Seigneur, tu as parlé, et par ta Bénédictions, la maison de ton serviteur sera Bénie pour toujours.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

Ajouter un commentaire