Eucharistie du Vendredi 15 Mars 2013 : Vendredi de la 4ème semaine de Carême. Messe en l’honneur de l’élection de notre nouveau Pape François.

Eucharistie du Vendredi 15 Mars 2013 : Vendredi de la 4ème semaine de Carême. Messe en l’honneur de l’élection de notre nouveau Pape François (266ème), élu le Mercredi 13 Mars 2013.
Fête de Sainte Louise de Marillac, veuve et Cofondatrice des « Filles de la Charité » (1591-1660).
Fête de Saint Longin, Centurion romain (1er s.).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de la Sagesse 2,1a.12-22… Psaume 34(33),17-18.19-20.21.23… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7,1-2.10.25-30.
Commentaire de Saint Jean de la Croix (1542-1591), Carme, Docteur de l'Église.
LETTRE PASCALE DE SAINT ATHANASE : La Pâque approche.
Autre commentaire de l’Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.

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Messe en l’honneur de l’élection de notre nouveau Pape François (266ème), élu le Mercredi 13 Mars 2013.
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Pape François (266ème).

vincent-louise.jpgVendredi 15 Mars 2013 : Fête de Sainte Louise de Marillac, veuve et Cofondatrice des « Filles de la Charité » (1591-1660).
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Sainte Louise de Marillac.

vor-lon01.jpgVendredi 15 Mars 2013 : Fête de Saint Longin, Centurion romain (1er s.).
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Saint Longin, Centurion romain.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 2,1a.12-22.
Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu'ils raisonnent ainsi en eux-mêmes : « Notre existence est brève et triste, rien ne peut guérir l'homme au terme de sa vie, on n'a jamais vu personne revenir du séjour des morts.
Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s'oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d'abandonner nos traditions.
Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et s'intitule fils du Seigneur.
Il est un démenti pour nos idées, sa simple présence nous pèse ;
car son genre de vie s'oppose à celui des autres, sa conduite est étrange.
Il nous regarde comme des gens douteux, se détourne de nos chemins comme s'il craignait de se salir. Il proclame bienheureux le sort final des justes, il se vante d'avoir Dieu pour père.
Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira.
Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l'assistera, et le délivrera de ses adversaires.
Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu'un veillera sur lui. »
C'est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s'égarent ; leur méchanceté les a rendus aveugles.
Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n'espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n'estiment pas qu'une âme irréprochable puisse être glorifiée.

 

Psaume 34(33),17-18.19-20.21.23.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.

Il veille sur chacun de ses os :
pas un ne sera brisé.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7,1-2.10.25-30.
Après cela, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
La fête juive des Tentes approchait.
Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N'est-ce pas lui qu'on cherche à faire mourir ?
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c'est lui le Messie ?
Mais lui, nous savons d'où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d'où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »
On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.

 

Commentaire du jour.
Saint Jean de la Croix (1542-1591), Carme, Docteur de l'Église.
Le Cantique spirituel, strophe 1 (trad. OC, Cerf 1990, p. 1218 rev.).

« On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui ».

Où t'es-tu caché, Bien-Aimé,
Me laissant toute gémissante ?
Comme le cerf tu t'es enfui,
M'ayant blessée ; mais à ta suite,
En criant, je sortis. Hélas, vaine poursuite !

« Où t'es-tu caché ? » C'est comme si l'âme disait : « Verbe, mon Époux, montre-moi le lieu où tu t'es retiré ».
Ce qui équivaut à lui demander la manifestation de son essence divine, car « le lieu de la retraite du Fils de Dieu », nous dit saint Jean, « c'est le sein du Père » (Jn 1,18), ou en d'autres termes, c'est l'essence divine, invisible à tout regard mortel, impénétrable à toute compréhension humaine. Isaïe, s'adressant à Dieu, lui dit : « Vraiment tu es un Dieu caché » (Is 45,15).

C'est pourquoi, remarquons-le bien, si intimes que soient les communications, si sublime que puisse être la connaissance qu'une âme reçoit de Dieu en cette vie, ce qu'elle perçoit n'est pas l'essence de Dieu et n'a rien de commun avec lui.
En réalité, Dieu reste toujours caché à notre âme. Quelles que soient les merveilles qui lui sont dévoilées, elle doit toujours le regarder comme caché et le chercher dans le lieu de sa retraite, en disant : « Où t'es-tu caché ? »
En effet, ni la communication sublime, ni la présence sensible, n'est un signe assuré de la présence favorable de Dieu dans une âme, pas plus que la sécheresse et la privation de toute faveur de ce genre n'est un indice de son absence.
C'est ce que nous dit le prophète Job : « S'il vient à moi, je ne le verrai pas, et s'il se retire, je ne m'en apercevrai pas » (Jb 9,11).

De cela nous devons tirer l'enseignement suivant. Si une âme est favorisée de hautes communications, de connaissances et de sentiments spirituels, elle ne doit nullement se persuader qu'elle possède Dieu ou qu'elle en a la vue claire et essentielle, ni qu'à cause de ces dons elle a Dieu davantage ou a pénétré plus avant en lui.
De même, si toutes ces communications sensibles et spirituelles viennent à lui manquer, la laissant dans l'aridité, les ténèbres et l'abandon, elle ne doit nullement penser que dans cet état Dieu lui manque...
Le but principal de l'âme dans ce vers du poème n'est donc pas de demander la dévotion affectueuse et sensible, qui ne donne ni certitude ni évidence de la possession de l'Époux en cette vie : elle réclame la présence et la claire vision de son essence, dont elle veut jouir d'une manière assurée dans l'autre vie.

 

LETTRE PASCALE DE SAINT ATHANASE

La Pâque approche.

Il est beau, mes frères, de passer d'une Fête à une autre, d'une Prière à une autre, d'une Solennité à une autre.
Voici en effet ce temps qui nous apporte un nouveau commencement et la connaissance de la bienheureuse Pâque, où Le Seigneur fut immolé.
Certes, nous mangeons l'aliment de Vie et nous réjouissons notre âme en buvant à ce Sang précieux comme à une source ; et pourtant nous avons toujours soif, nous sommes toujours brûlants.
Lui-même s'offre à ceux qui sont altérés ; dans sa bonté il admet à la Fête ceux dont les entrailles sont desséchées ; comme disait notre Sauveur : Si quelqu'un a soif ; qu'il vienne à moi, et qu'il boive !

On n'étanche pas sa soif seulement quand on s'approche ; mais chaque fois qu'on demande, on obtient facilement d'approcher le Sauveur.
La grâce de cette Fête n'est pas limitée à une époque et son splendide rayon ne souffre pas du déclin ; il est toujours prêt à éclairer l'esprit de ceux qui le veulent.
Sa puissance brille continuellement en ceux dont l'âme est éclairée et qui s'appliquent aux livres saints jour et nuit.
Ainsi l'homme qui est appelé heureux dans le psaume : Heureux l'homme qui n'est pas allé à la réunion des impies, qui ne s'est pas arrêté sur le chemin des pécheurs, qui ne s'est pas assis dans l'assemblée des corrompus, mais qui s'attache à la loi du Seigneur, qui médite cette loi jour et nuit.

Ce grand Dieu, mes bien-aimés, qui au début institua cette Fête, nous accorde de la Célébrer chaque année.
Lui-même, qui a livré Son Fils à la mort pour notre Salut, nous accorde pour le même motif cette sainte Fête qui a sa place fixée dans le déroulement de l'année.
Cette Fête nous dirige au milieu des épreuves qui nous assaillent en ce monde ; et maintenant Dieu nous procure la Joie du Salut qui émane de cette Fête.
En effet, il nous réunit en une seule assemblée, dans un rendez-vous spirituel qui se réalise partout ; il nous permet de prier en commun, d'offrir ensemble nos actions de grâce, comme il faut le faire un jour de Fête.
C'est le miracle de sa bonté : lui-même rassemble pour cette Fête ceux qui sont au loin ; et ceux qui peuvent être distants corporellement, il les rapproche dans l'unité de la Foi.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_39.
Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).

Personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue.

Aujourd'hui, Jean l'évangéliste nous dit de Jésus que «son heure n'était pas encore venue» (Jn 7,30).
Il parle de l'heure de la Croix, du moment précis et beau où Jésus se livrera pour les péchés de toute l'Humanité.
Cette heure n'était pas encore venue, mais elle était toute proche à présent. Le Vendredi Saint, Le Seigneur accomplira jusqu'au bout la volonté de Son Père Céleste et sentira —comme l'écrivait le Cardinal Wojtyla— tout «le poids de cette heure où le serviteur de Yahvé doit accomplir la prophétie d'Isaïe en prononçant son “oui”».

Le Christ —dans son constant élan Sacerdotal— revient souvent sur cette heure définitive et décisive (Mt 26,45; Mc 14,35; Lc 22,53; Jn 7,30; 12,27; 17,1).
Toute la vie du Seigneur est dominée par cette heure suprême; il la désire de tout son cœur: «Je dois recevoir un Baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli!» (Lc 12,50);
«Avant la Fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout» (Jn 13,1).
Ce vendredi-là, notre Rédempteur remettra son esprit entre les mains du Père et, dès cet instant, sa mission, déjà remplie, deviendra la mission de l'Église et de tous ses membres, guidés par Le Saint Esprit.

À partir de l'heure de Gethsémani, de la mort sur la Croix et de la Résurrection, la vie commencée par Jésus «oriente toute l'Histoire» (Catéchisme de l’Église Catholique n. 1165). La vie, le travail, la Prière, le Don du Christ s'actualise aujourd'hui dans son Église: c'est aussi l'heure du Corps du Seigneur; son heure devient notre heure, celle de l'accompagner dans la Prière de Gethsémani:
«Jésus sera en agonie jusqu'à la fin du monde: il ne faut pas dormir pendant ce temps-là», disait Pascal.
C'est pourquoi, «tout comme la Pâque de Jésus, survenue “une fois pour toutes”, demeure actuelle pour toujours, de même la Prière de l'Heure de Jésus s'actualise dans la Liturgie de l'Église» (Catéchisme de l’Église Catholique n. 2746).

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Vendredi-de-la-quatrieme-semaine-de-Careme.html#evenement3243.

« Vous me connaissez et vous savez d’où je suis ; et pourtant ce n’est pas de moi-même que je suis venu, mais il m’envoie vraiment, celui qui m’a envoyé. »

« Or la fête juive des Tentes était proche, quand ses frères furent montés à la fête, alors il monta lui aussi, pas au grand jour, mais en secret. »
On était déjà au milieu de la fête, lorsque Jésus monta au Temple et se mit à enseigner. Certains, des gens de Jérusalem, disaient : N’est-ce pas lui qu’ils cherchent à tuer ? Et le voilà qui parle ouvertement sans qu’ils lui disent rien ! Est-ce que vraiment les autorités auraient reconnu qu’il est le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est, tandis que le Christ, à sa venue, personne ne saura d’où il est. Revenant à son origine humaine, nous savons d’où il est, disent les adversaires de Jésus : il est le fils de Joseph, le fils de Marie ! Jésus ne fit pas de miracles à Nazareth, car ils ne croyaient pas en lui.
Jésus sur qui repose la puissance de l’amour infini de Dieu, est Le Fils bien aimé du Père. Il porte en lui-même un mystère que personne ne connait hormis sa mère. Sa mère sait la Foi qu’elle a puisée en Dieu. « Vous me connaissez dit Jésus, je ne suis pas venu de moi-même. ». « Tu es mon fils, tu es mon bien-aimé » dira le Père.

Alors Jésus, enseignant dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez et vous savez d’où je suis ; et pourtant ce n’est pas de moi-même que je suis venu, mais il m’envoie vraiment, celui qui m’a envoyé ».
« 
Vous, vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais, parce que je viens d’auprès de lui et c’est lui qui m’a envoyé. »
Ce mystère d’incompréhensions et de souffrance était annoncé : « Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Il dit qu’il est fils de Dieu, que Dieu l’assistera ?
Eh bien, soumettons-le à des outrages, à des tourments, nous saurons ce qu’est sa douceur. » Le même sort est réservé aux amis de Jésus qui ont si peu confiance en eux-mêmes !
Dans l’épreuve il leur faut regarder vers Jésus qui parcourait la Galilée, assailli de toutes parts.
Jésus dira : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Je suis triste, triste à en mourir, dira-t-il.
Le combat que nous soutenons n’est pas seulement extérieur, mais aussi tout intérieur. Jésus sortira victorieux de cette épreuve pour nous rendre à la vie.

« Ils cherchaient alors à le saisir, mais personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue. »
Dans cette épreuve Marie l’accompagne, elle est le visage maternel plein de la douceur que Dieu lui donne.
Mu par L’Esprit Saint, Jésus demeurera en son Père envers et contre tout. Il gagnera le combat de l’Amour, de la Lumière sur les ténèbres.
« C’était nos péchés qu’il portait, c’était de nos souffrances et de nos meurtrissures dont il était accablé ».
Jésus porte sur la Croix notre propre détresse. Les habitants de Jérusalem crieront : « À mort, crucifie-le. »
Marie, Jean et quelques femmes l’accompagnent, demeurant avec lui dans cette épreuve. Marie, petite colombe « cachée » dans l’anfractuosité du roc ne bougera pas, elle tient bon dans l’amour.
Le roc blessé est le cœur de Jésus. Il nous faut aussi entendre la douceur du cœur de Jésus : « Je suis doux et humble de cœur. »
Notre Salut est de demeurer en Jésus. Sauvés par Lui, c’est par Lui que nous allons vers Le Père.
« Je ne suis pas venu de moi-même, Celui qui m’a envoyé dit la Vérité ». Jésus, Fils de Dieu, demeure dans le cœur du Père.
Il se sait aimé de Dieu et demeure dans le sein du Père. Jésus sait la contestation qui s’abat sur lui.
« Le Fils de l’Homme sera rejeté, Il sera bafoué, injurié, finalement on le tuera ; Mais le troisième jour, il ressuscite. »

Nous demandons la Grâce de l’Humilité pour être au service de la Tendresse et de la Miséricorde de Dieu.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as préparé, Seigneur, pour nous qui sommes faibles, les secours dont nous avons besoin ; donne-nous d’accueillir avec joie notre relèvement et d’en témoigner par la fidélité de notre vie.

 

Parole de Dieu : (Is 53, 11b-12)… (Office des Laudes).
Parce qu’il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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