Eucharistie du Dimanche 13 Octobre 2013 : Dimanche de la 28ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 13 Octobre 2013 : Dimanche de la 28ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église Célèbre la Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : Fin des apparitions).
(Mais la Célébration du 28ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Célébration de la Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : Fin des apparitions).
Fête de la Bienheureuse Alexandrine-Marie da Costa (1904-1955).
Fête de Saint Géraud d'Aurillac (854-909).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Deuxième livre des Rois 5,14-17… Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4a.6b… Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,8-13… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,11-19.
Commentaire de Saint Claude la Colombière (1641-1682), Jésuite.
Commentaire personnel sur l’évangile du jour : Savoir dire « merci ».
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Consécration du monde à N.D. de Fatima.
Sens de la Consécration du monde à N.D. de Fatima.
Oraison et Parole de Dieu.

 photo.jpgDimanche 13 Octobre 2013 : Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : Fin des apparitions).
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : Fin des apparitions).

1111-37668967-1.jpgDimanche 13 Octobre 2013 : Fête de la Bienheureuse Alexandrine-Marie da Costa (1904-1955).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Alexandrine-Marie da Costa.

aurillac-la-statuette-de-saint-ge-raud-a-l-e-glise.jpgDimanche 13 Octobre 2013 : Fête de Saint Géraud d'Aurillac (854-909).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Géraud d'Aurillac.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre des Rois 5,14-17.
Le général syrien Naaman, qui était lépreux descendit jusqu'au Jourdain et s'y plongea sept fois, pour obéir à l'ordre d'Élisée ; alors sa chair redevint semblable à celle d'un petit enfant : il était purifié !
Il retourna chez l'homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Je le sais désormais : il n'y a pas d'autre Dieu, sur toute la terre, que celui d'Israël ! Je t'en prie, accepte un présent de ton serviteur. »
Mais Élisée répondit : « Par la vie du Seigneur que je sers, je n'accepterai rien. » Naaman le pressa d'accepter, mais il refusa.
Naaman dit alors : « Puisque c'est ainsi, permets que ton serviteur emporte de la terre de ce pays autant que deux mulets peuvent en transporter, car je ne veux plus offrir ni holocauste ni sacrifice à d'autres dieux qu'au Seigneur Dieu d'Israël. »

 

Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4a.6b.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
acclamez votre roi, le Seigneur !

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,8-13.
Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David : il est ressuscité d'entre les morts, voilà mon Évangile.
C'est pour lui que je souffre, jusqu'à être enchaîné comme un malfaiteur. Mais on n'enchaîne pas la parole de Dieu !
C'est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis, afin qu'ils obtiennent eux aussi le salut par Jésus Christ, avec la gloire éternelle.
Voici une parole sûre : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons.
Si nous supportons l'épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera.
Si nous sommes infidèles, lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter lui-même.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,11-19.
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain.
Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »

 

Commentaire du jour.
Saint Claude la Colombière (1641-1682), Jésuite.
Retraite de 1674, quatrième semaine (Écrits spirituels, DDB 1922, p. 125).

« Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce »

À la méditation de l'Amour de Dieu, j'ai été fort touché à la vue des biens que j'ai reçus de Dieu depuis le premier moment de ma vie jusqu'ici.
Quelle bonté ! Quel soin ! Quelle providence, et pour le corps, et pour l'âme ! Quelle patience ! Quelle douceur !...
Dieu m'a fait pénétrer, ce me semble, et voir clairement cette vérité : premièrement, qu'il est dans toutes les créatures ; secondement, qu'il est tout ce qu'il y a de bon en elles ; troisièmement, qu'il nous fait tout le bien que nous recevons d'elles.
Et il m'a semblé voir ce roi de gloire et de majesté appliqué à nous échauffer en nos habits, à nous rafraîchir en l'air, à nous nourrir dans les viandes, à nous réjouir dans les sons et dans les objets agréables, à produire en moi tous les mouvements nécessaires pour vivre et pour agir. Quelle merveille !

Qui suis-je, ô mon Dieu, pour être ainsi servi par vous, en tout temps, avec tant d'assiduité et en toutes choses avec tant de soin et d`amour !
Il agit de même dans toutes les autres créatures ; mais tout cela pour moi, comme un intendant zélé et vigilant qui fait travailler dans tous les endroits du royaume pour son roi.
Ce qui est de plus admirable, c'est que Dieu fait cela pour tous les hommes, quoique presque personne n'y pense, si ce n'est quelque âme choisie, quelque âme sainte. Il faut du moins que j'y pense, que j'en sois reconnaissant.

Je m'imagine que, comme Dieu a sa gloire pour dernière fin de toutes ses actions, il fait toutes ces choses principalement pour l'Amour de ceux qui y pensent et qui admirent en cela sa bonté, qui lui en savent gré, qui prennent de là occasion de l'aimer : les autres reçoivent les mêmes biens, comme par hasard et par bonne fortune...
Dieu rapporte incessamment à nous l'être, la vie, les actions de tout ce qu'il y a de créé dans l'univers.
Voilà son occupation dans la nature ; la nôtre doit être de recevoir sans cesse ce qu'il nous envoie de toutes parts et de le lui renvoyer par des actions de grâces, en le louant et reconnaissant qu'il est l'auteur de toutes choses. J'ai promis à Dieu de le faire autant que je le pourrai.

 

Commentaire personnel sur l’évangile du jour.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/reflexions-personnelles-1-25/25-savoir-dire-merci/25-savoir-dire-merci.html.

Savoir dire « merci ».

Il ne s’est trouvé, pour revenir rendre Gloire à Dieu, que cet étranger !!!...auquel Jésus dit : « Relève toi, va, ta Foi t’a sauvé ».

Parce que cet étranger, après avoir imploré l’aide de Dieu, a su reconnaître le miracle fait par Dieu, faire demi-tour en Lui rendant ouvertement Gloire au milieu de tous, s’incliner devant Jésus en totale Adoration, et le remercier de toute son âme (pas seulement en parole), alors son âme a été sauvé et vivra éternellement auprès de Dieu dans son Royaume (sauf, si volontairement, il rejette Dieu par la suite pour retomber encore plus bas...mais s’il a déjà en lui La Grâce de Dieu, L’Humilité d’avoir su revenir en s’inclinant, en Adorant, en Glorifiant Dieu et en le remerciant...alors il a toutes les vertus pour rester sur le chemin de L’Amour de Dieu).

Mais pour les autres qui ont su demander, implorer Dieu de les guérir, et qui une fois leur demande exaucée, oublie aussitôt Dieu, alors c’est la porte ouverte où Satan s’engouffre pour tuer définitivement ces âmes...et ces personnes risquent d’être mortes avant même que leur corps devenu guéri n’expire leur dernier souffle.
Leur corps sera vivant et en bonne santé, leur permettant de se vautrer dans la luxure qu’ils ne pouvaient prétendre auparavant vu leurs états (avec leurs corps ayant la lèpre...et leurs désirs inassouvis depuis si longtemps !!!), mais leur âme pourrira avec cette lèpre bien plus dangereuse, et ils seront des cadavres dont seul les corps pourront bouger…et quand ils expireront, leur âme risquera de les conduire directement dans des souffrances éternelles, en Enfer.

Amour, Humilité, Miséricorde, Compassion, Tendresse, Sacrifices Agréables à Dieu offerts en offrande d’Amour...sachons et désirons vivre cela avec l’aide du Saint Esprit et de La Très Sainte Vierge Marie.

Mais n’oublions jamais de savoir dire Merci à Dieu, de l’Aimer plus que tout, de l’Adorer (et Lui seul, Dieu en trois personnes, Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit, mais L’Unique Dieu) et de Lui rendre Gloire en tout temps et aux yeux de tous. 

 

Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/28eme-Dimanche-TO-C.html

« L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. »

Dans la tradition biblique et la culture juive, nous le savons, la lèpre n’est pas une maladie comme les autres, car tout d’abord, elle condamne le malade à vivre en marge de la société.
Et ce n’est pas avant tout par rejet de cette personne, mais bien pour se protéger de cette maladie mortelle et contagieuse.
La législation du Lévitique en témoigne : « Le lépreux portera ses vêtements déchirés et ses cheveux dénoués […] et il criera : Impur ! Impur ! […]
Tant que durera son mal il demeurera à part, sa demeure sera hors du camp » (Lv13,45).
De plus, cette maladie a une interprétation spirituelle, la lèpre qui touche le corps témoigne de l’œuvre du péché dans le cœur de l’homme.
C’est pourquoi celui qui est touché par cette maladie est identifié aussi à l’homme pécheur. Réprouvé par Dieu, le lépreux l’est aussi par les hommes qui se détournent de lui, on ne peut vivre avec lui, ni le toucher.
Pour ne pas encourir les rigueurs de la loi, et contrairement à son habitude, Jésus ne s’approche pas des 10 lépreux qui demandent leur guérison, et il peut encore moins les toucher.
Jésus ne leur adresse même pas une parole d’encouragement, si ce n’est cette demande un peu incongrue de se rendre auprès des Prêtres du Temple de Jérusalem pour constater leur guérison.
Demande incongrue en effet, car ils ne sont pas encore guéris, ils ne le seront qu’en chemin.
Mais sur la Parole de Jésus, ils se mettent en route vers la vie de Sainte, et chemin faisant, il constate leur guérison.
En obéissant à la parole de Jésus, les 10 lépreux ont fait preuve d’une certaine Foi, d’une certaine confiance en sa Parole, et ce n’est pas rien.
Ils se sont mis en marche alors qu’ils constataient encore la lèpre sur leur corps. Il leur fallait tout de même une belle audace et confiance en Jésus pour lui obéir.
Il y avait là une épreuve pour leur Foi bien supérieure à celle qu’avait demandée le prophète Élisée au général syrien Naaman, qui devait simplement se baigner 7 fois dans le Jourdain.

Une fois constatée leur guérison, parmi les 10 lépreux, un seul fait marche arrière pour venir remercier Jésus, et glorifier Dieu à pleine voix.
Et Jésus s’étonne avec une certaine déception que seul le samaritain ait eu cette réaction : « Est-ce que tous les dix n’ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n’y a que cet étranger ! ».
L’obéissance à la Parole de Jésus de la part des 9 autres lépreux qui continuent leur chemin vers le Temple, cette obéissance n’a pas suffi à Jésus pour leur rendre hommage.
À l’obéissance, Jésus a préféré le sacrifice d’action de grâces du samaritain.
Et ce retour vers Jésus va comme achever le miracle de la guérison : « Relève-toi et va : ta Foi t’a sauvé. »
Ce retour dans l’action de grâces achève le miracle, car si tous sont purifiés de leur lèpre extérieure, les 9 anciens lépreux, qui recevront du Prêtre du temple leurs certificats de guérison extérieure, ne recevront pas de Jésus cette Parole qui constate la guérison intérieure.

La guérison de la lèpre s’achève par l’acte de Foi et d’action de grâces pour l’œuvre de Salut opéré par Dieu à travers la personne de Jésus.
Le samaritain ne revient pas vers Jésus comme était revenu le général syrien Naaman vers le prophète Élisée en voulant s’acquitter d’une dette et faire un don en retour.
Le lépreux revient en glorifiant Dieu à pleine voix, reconnaissant par là l’œuvre d’Amour de Dieu pour lui.
C’est par cet acte de Foi que le samaritain accède à la plénitude du Salut. Car si la lèpre a une valeur symbolique signifiant le péché qui ronge le cœur de l’homme, la seule guérison profonde et totale de la lèpre ne sera pas seulement la guérison du corps, mais celle du cœur et de l’esprit qui sait reconnaître sa faute et surtout l’auteur de la véritable guérison et purification du cœur, à savoir l’Amour de Dieu manifesté en Jésus.
Sans cet achèvement de la guérison par l’acte de Foi en la personne de Jésus, Sauveur de l’homme, la guérison corporelle de la lèpre reste un demi-miracle.

Cet acte de Foi et d’action de grâces est le seul véritable cadeau que nous pouvons faire à Dieu en remerciement de ce qu’il fait pour nous, de son œuvre de Salut.
Nous ne pouvons offrir à Dieu ni or, ni argent, ni même les mérites de nos actions mais nos chants d’action de grâce, l’eucharistie de nos vies.
Dans cet Évangile, Jésus nous montre quelle considération il a pour celui qui vient remercier Dieu.
Cet épisode du lépreux purifié et qui revient dans la louange vers Jésus, nous aide à comprendre un des aspects de toutes nos messes.
À chaque eucharistie, nous revenons vers Dieu pour lui rendre grâce, pour le remercier de ce qu’il a fait dans nos vies.
Malgré toutes nos occupations, nous savons faire retour sur nous-mêmes, nous savons quitter le quotidien de nos existences pour rendre grâce à Dieu, le placer au centre de notre vie.

Célébrer l’Eucharistie est une œuvre sacrée, non seulement parce que nous célébrons l’Eucharistie de Jésus, son action de grâce, le mémorial de notre Salut, mais aussi parce que le temps que nous prenons pour remercier le Seigneur, c’est le seul véritable cadeau que nous pouvons lui faire.
L’homme debout, guéri et purifié, l’homme eucharistique, qui sait rendre grâce à Dieu, c’est ainsi que Dieu est glorifié.
Fr. Antoine-Marie Leduc

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_252
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Jésus, maître, prends pitié de nous».

Aujourd'hui, nous pouvons constater, une fois de plus, comment notre attitude peut remuer le Cœur de Jésus Christ.
Le fait c'est que quelques lépreux, en vainquant la réprobation sociale que souffraient ceux qui avaient la lèpre, et avec une bonne dose d'audace, s'approchent de Jésus et —nous pourrions dire entre guillemets— l'obligent avec leur supplique si rassurée: «Jésus, maître, prends pitié de nous» (Lc 17,13).

La réponse est immédiate et foudroyante: «Allez vous montrer aux Prêtres» (Lc 17,14). Lui, qui est Le Seigneur, montre son pouvoir car, «en cours de route, ils furent purifiés» (Lc 17,14).

Ceci nous montre déjà que la mesure des miracles du Christ est, justement, la mesure de nôtre Foi et notre confiance en Dieu.
Or, que devons-nous faire —pauvres créatures— devant Dieu, outre nous confier pleinement à Lui?
Mais avec une Foi opérative qui nous encourage à bien obéir les indications de Dieu. Il suffit d'avoir un minimum de sens commun pour comprendre que «rien n'est trop difficile à croire quand il s'agit de Celui pour qui rien n'est trop difficile à faire» (Card. J. H. Newman).
Si nous ne voyons plus des miracles c'est parce que nous “obligeons” le Seigneur trop peu avec notre manque de confiance et d'obéissance à sa volonté. Comme saint Jean Chrysostome a dit, «un peu de Foi peut beaucoup».

Et, comme consécration de la confiance en Dieu, il nous arrive le débordement de la Joie et de la gratitude: en effet, «L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce» (Lc 17,15-16).

Mais..., quel dommage! Des dix bénéficiaires de ce miracle, seulement un est revenu. Que nous sommes ingrats tout en oubliant si facilement que tout ce que nous avons nous vient de Dieu, à qui nous devons tout! Faisons-nous le propos de l'obliger en nous montrant confiés en Dieu et remerciés à Lui.

 

Consécration du monde à N.D. de Fatima.
http://www.zenit.org/fr/articles/consecration-du-monde-au-coeur-immacule-de-marie

Consécration du monde au Cœur immaculé de Marie

Rome, 11 octobre 2013 (Zenit.org) Anne Kurian | 566 clics
Quelque 150000 visiteurs, 48 nationalités, une mer de foulards blancs pour accueillir la Vierge de Fatima autour du Pape, une veillée en liaison avec les sanctuaires mariaux du monde : c’est le programme des « Journées mariales » qui auront lieu les 12 et 13 octobre 2013 au Vatican et seront marquées par la Consécration du monde au Cœur immaculé de Marie, dimanche matin.

Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Mgr José Octavio Ruiz Arenas, secrétaire du dicastère et Mgr Graham Bell, sous-secrétaire, ont présenté ces journées, ce matin, 11 octobre.
Mgr Fisichella a fait observer que dans le cadre de l’Année de la Foi, « la figure de Marie est une icône incomparable », modèle de « la première réponse de foi, pleine et totale, avec laquelle on s’abandonne totalement à Dieu ».

La Vierge de Fatima au Vatican
Ces journées en l’honneur de Marie auront pour particularité la présence de la statue originale de la Vierge de Fatima, qui arrivera à Rome le 12 octobre et retournera à Fatima le 13 au soir. Un évènement « exceptionnel », car « la statue ne quitte pratiquement jamais le sanctuaire », a fait observer l’archevêque.
La statue, qui arrivera à l’aéroport de Fiumicino, donnera lieu d’abord à une procession privée, avec une halte dans la chapelle du monastère "Mater Ecclesiae" où vit le pape émérite Benoît XVI, qui se recueillera devant elle, et une autre à la Maison Sainte-Marthe, où le pape François accueillera la Vierge.
Le choix du 13 octobre n’est pas un hasard, a poursuivi Mgr Fisichella : il s’agit de la date de la dernière apparition de la Vierge aux trois pastoureaux Jacinthe, François et Lucie, en 1917. La Vierge avait alors exprimé un message intemporel : "Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours … il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés. Il faut cesser d'offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé".

La Garde suisse et les gendarmes
Au programme du samedi 12 octobre : un pèlerinage au tombeau de saint Pierre au matin, une catéchèse du Pape François dans l’après-midi.
La procession de la statue de Fatima, portée par des représentants de diverses associations mariales, commencera à 16h place Saint-Pierre : selon la tradition, les participants salueront son passage en agitant des foulards blancs.
Pour signifier la solennité de l’évènement, la procession sera escortée par la Garde suisse et les gendarmes du Vatican, jusqu’au parvis, où le Pape accueillera la statue aux environs de 17h.
Après un moment de Prière, elle sera transportée au sanctuaire du Divin Amour, sanctuaire marial aux portes de Rome.
On y priera le rosaire, en communion avec d’autres sanctuaires mariaux dans le monde. La veillée de Prière se poursuivra toute la nuit.

Partout dans le monde, 11 sanctuaires ont été officiellement choisi pour participer et organiser le rosaire en liaison télévisée : Lourdes, Nazareth, Vailankani (Inde), Czestochowa (Pologne), Nairobi (Kenya), Banneux (Belgique), Akita (Japon), Washington (Etats-Unis), Lujan (Argentine), Aparecida (Brésil) et Fatima.

Dimanche 13 octobre, la statue retournera au Vatican pour une procession place Saint-Pierre, avant la messe et l’angélus présidés par le Pape François. Au cours de la Célébration, le Pape Consacrera le monde au Cœur immaculé de Marie.
Quelque 150.000 visiteurs sont attendus dimanche, en provenance de 48 pays.

Canal privilégié de la Bénédiction du Seigneur.
Mgr Ruiz Arenas a médité sur le sens de l’accueil de la Vierge de Fatima au Vatican : « l’essence de la dévotion et de l’affection envers Marie tient dans le fait qu’à travers elle, nous nous approchons de Jésus et nous configurons à Lui, car Marie est toujours le chemin qui porte au Christ ».
« Toute rencontre avec elle ne peut que finir dans une rencontre avec Jésus même », c’est pourquoi « imiter la Vierge Marie ne détourne pas du chemin avec le Christ, mais le rend, au contraire, plus aimable et plus facile ».
Toute la vie de Marie le confirme, a fait observer Mgr Ruiz Arenas : « toute dans l’amour, le service et la charité, sa présence est toujours d’un grand réconfort pour ceux qui sont dans les difficultés… elle est un canal privilégié de la Bénédiction et de la Grâce du Seigneur ».
Ainsi, « l’aimer est un devoir de fils, qui, loin de réduire notre amour du Seigneur, l’exalte, car en elle se trouve la figure idéale à imiter… pour faciliter la rencontre personnelle avec le Christ.

Les visiteurs de ces Journées mariales viendront d’Argentine, d’Australie, d’Autriche, de Belgique, de Biélorussie, de Bolivie, de Bosnie Herzégovine, du Canada, de Colombie, du Congo, de Corée, du Costa Rica, de Croatie, du Danemark, d’Estonie, des Philippines, de Finlande, de France, du Pays de Galles, d’Allemagne, du Japon, du Guatemala, de l’Inde, d’Angleterre, d’Irlande, d’Italie, du Luxemburg, de Malte, du Mexique, du Nigeria, de Norvège, de Nouvelle-Zélande, du Pérou, de Pologne, du Portugal, de République Tchèque, de Roumanie, d’Ecosse, de Slovaquie, de Slovénie, d’Espagne, de Suisse, de Taiwan, de Tunisie, d’Hongrie, des Etats-Unis et du Venezuela.

 

Sens de la Consécration du monde à N.D. de Fatima.
http://www.zenit.org/fr/articles/l-importance-de-consacrer-le-monde-au-coeur-immacule-de-marie

L'importance de Consacrer le monde au Cœur immaculé de Marie

Rome, 12 octobre 2013 (Zenit.org) H. Sergio Mora | 377 clics.
A la veille de la Consécration du monde au Cœur Immaculée de Marie par le Pape François, dimanche 13 octobre, au pied de la statue de la Vierge de Fatima, transférée du Portugal à Rome pour l’occasion, le recteur du Sanctuaire Notre-Dame de Fatima, le père Carlos Cabecinhas, confie aux lecteurs de Zenit l’importance de ce geste et la force de la Prière, pour le monde et pour le Pape.

Zenit - Comment est née cette idée du Pape François?
P. Carlos Cabecinhas - L’invitation du Pape est un grand honneur pour le sanctuaire et nous espérons qu’il le soit aussi pour tous les dévots de Notre Dame du Rosaire de Fatima.
A la demande d’abord du Pape Benoît XVI, puis du Pape François, nous portons à Rome la statue officielle de la Vierge de Fatima, celle qui est vénérée dans la Capelinha das Aparições (Petite chapelle des Apparitions).
Ce sera la première fois que la statue ne se trouvera pas à Fatima durant un grand pèlerinage et anniversaire, sachant que la célébrons toujours entre mai et octobre les 12 et 13 du mois.
Les pèlerins ont compris l’importance de l’invitation du Pape, pour la diffusion du message de Fatima.
Les fidèles ont donc accueilli la nouvelle de son déplacement avec joie. Durant les journées où la Vierge sera à Rome, c’est la première statue pèlerine de Fatima, celle qui a fait le tour du monde dans la première décennie des années 40, qui sera exposée dans la Chapelle des Apparitions.

Pourquoi le pape veut-il consacrer le monde au Cœur Immaculée de Marie ? De quelle façon vous a-t-il communiqué sa décision?
Cette demande vient du désir du Pape d’avoir à Rome la statue de la Vierge de Fatima pour la Journée mariale de l’Année de la Foi, une statue qui est expression de la dévotion mariale du monde Catholique.
L’Évêque du diocèse de Leiria-Fátima, António Marto, a été informé qu’au terme de l’Eucharistie du 13 octobre le Pape François aurait fait cette Consécration du monde.

Le pape avait déjà voulu consacrer son pontificat à Marie le 13 mai dernier...
Oui, c’est exact, le Pape François avait fait part au patriarche de Lisbonne, le Cardinal José Policarpo, de son désir de consacrer son nouveau Ministère à la Vierge de Fatima.
« Le Pape François, à deux reprises, m’a demandé de consacrer son nouveau ministère à Notre Dame de Fatima.
C’est un mandat que l’on ne peut réaliser que dans le silence de la Prière. Mais ça serait bien que toute la conférence épiscopale s’associe à la réalisation de cette demande.
Marie nous guidera dans tous nos travaux mais aussi dans l’accomplissement de ce désir du Pape », a dit le Cardinal Policarpo.
Le moment de la Consécration auquel « tout le peuple de Dieu » était invité a eu lieu au terme de l’Eucharistie internationale du 96ème pèlerinage, le jour de l’anniversaire de la première apparition de Marie à Fatima, le 13 mai dernier, au Sanctuaire.

Quelle est la signification d’une Consécration à Marie ?
Consacrer à la Vierge le ministère papal signifie s’abandonner à Elle avec confiance, afin qu’elle l’aide, le protège et le guide ; afin que la Vierge soit son modèle dans sa remise Dieu, dans l’écoute attentive de sa Parole, dans sa disponibilité à faire sa volonté, dans sa docilité envers L’Esprit Saint, dans la Prière.
Le Pape François, conscient de la difficulté et des exigences de la mission qui lui a été confiée, sent le besoin de l’aide maternelle de Notre-Dame.
En tant que Pape, il poursuit dans l’Eglise le ministère de Pierre, comme celui qui préside dans la Charité la communion des Eglises.
Si Dieu est le vrai principe et fondement de l’unité de l’Église, le successeur de Pierre a pour mission de rendre visible, par son Ministère, Dieu, principe et fondement de l’unité de la Foi et de la communion ecclésiale.
Et cette mission qu’il a est un véritable « ministère », autrement dit un service, dans les pas de Jésus, venu non pas pour être servi mais pour servir.
Le Pape est le « serviteur des serviteurs de Dieu », au service de l’Église pour l’unité, la vérité et la Charité.
C’est une mission impossible à réaliser avec ses seules forces, c’est pourquoi François a demandé de Consacrer à la Vierge son Ministère.

La Vierge de Fatima a demandé aux trois pastoureaux de Consacrer la Russie et le monde à son Cœur immaculée. Quel était le contexte historique?
Notre-Dame de Fatima a demandé de Consacrer la Russie et le monde à son Cœur Immaculée, comme voie pour obtenir la paix dans un monde affligé par les guerres, qui a vu émerger des régimes qui professaient un athéisme militant et visait à expulser Dieu de l’horizon des hommes.

Ces gestes de Consécration ont déjà eu lieu par le passé ? Combien de fois et par qui ?
Le pape Pie XII Consacra plusieurs fois le monde à Marie, mais c’est Jean-Paul II qui, en 1984, au pied de la statue de Notre Dame de Fatima, à Rome, Consacra le monde et la Russie à son Cœur immaculé, en communion avec les Évêques du monde entier.
Puis la voyante Lucie confirma que l’acte de Consécration répondait à la demande de la Vierge.
En 2000, durant le Jubilé des Évêques, Jean-Paul II  consacra le nouveau millénaire à Marie, toujours au pied de son effigie, à Rome.

Comment le monde a-t-il été changé après la Consécration au Cœur immaculé de Marie ?
Après la dernière veillée de Prière et de jeûne pour la paix en Syrie, convoquée par le Pape François, il est évident que le panorama mondial est différent...

Le Saint-Père a vraiment été inspiré par Dieu de demander ce moment universel et de jeûne, pour la force de la Prière en soi et parce que cela a attiré l’attention du monde sur cette tragédie humaine.
Ce samedi-là j’ai vu de mes propres yeux que l’appel du Pape avait été accueilli avec ferveur par les pèlerins Chrétiens dans ce sanctuaire.
Toutes les messes et tous les chapelets prévus dans le programme officiel étaient destinés à la paix en Syrie, au Moyen Orient et dans le monde.
Le point d’orgue ici à Fatima fut la veillée de Prière qui s’est déroulée en présence d’un grand groupe de pèlerins provenant de divers pays, dans la Chapelle des Apparitions, présidée par l’Évêque de Leiria-Fatima.
Cette veillée fut un moment intense, vraiment, qui nous a fait sentir en union avec le Saint-Père à Rome, mais aussi avec toutes les personnes frappées par le fléau de la guerre et avec tous les Chrétiens du monde qui ont accueilli l’invitation de François.
La Prière est une arme puissante et son efficacité « unique » car garantie par Dieu, c’est l’arme des pauvres et des pacifiques qui savent que la violence n’apporte jamais la paix ou l’harmonie.
La Prière est la seule voie qui conduit à l’unité et la paix. Ceci est une des dimensions du message de Fatima à laquelle on ne saurait renoncer: l’appel constant à la Prière, qui nous aide à réaliser combien celle-ci est puissante et importante.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t'en prions, Seigneur, que ta Grâce nous devance et qu'elle nous accompagne toujours, pour nous rendre attentifs à faire le bien sans relâche.

 

Parole de Dieu : (1 Co 6, 19-20)… (Office de Tierce).
Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le Temple de L’Esprit Saint, qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car Le Seigneur vous a achetés très cher.
Rendez Gloire à Dieu dans votre corps.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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