Eucharistie du Dimanche 08 Septembre 2013 : 23ème Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 08 Septembre 2013 : 23ème Dimanche du Temps Ordinaire.
L’Église Célèbre la Fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie.
(Mais la Célébration du 23ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Célébration de la Fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie).
Fête du Bienheureux Frédéric Ozanam, Fondateur de la société saint Vincent de Paul (1813-1853).
Fête de Saint Adrien, Martyr à Nicomédie, en Bithynie (+ 306).
Fête de Saint Corbinien de Freising, Évêque († 730).
Fête du Bienheureux Guillaume de Saint-Thierry, Cistercien et auteur mystique (1085-1148).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre de la Sagesse 9,13-18… Psaume 90(89),3-4.5-6.12-13.14.17abc… Lettre de saint Paul Apôtre à Philémon 1,9b-10.12-17… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,25-33.
Commentaire de Philoxène de Mabboug (?-v. 523), Évêque en Syrie.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Lecture, Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 08 Septembre 2013 : Fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie.
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Nativité de la Très Sainte Vierge Marie.

15655669-1.jpgDimanche 08 Septembre 2013 : Fête du Bienheureux Frédéric Ozanam, Fondateur de la société saint Vincent de Paul (1813-1853).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Frédéric Ozanam.

saint-adrien-1.jpgDimanche 08 Septembre 2013 : Fête de Saint Adrien, Martyr à Nicomédie, en Bithynie (+ 306).
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Saint Adrien.

corbinien-1.jpgDimanche 08 Septembre 2013 : Fête de Saint Corbinien de Freising, Évêque († 730).
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Saint Corbinien de Freising.

guillaumestthierry-1.jpgDimanche 08 Septembre 2013 : Fête du Bienheureux Guillaume de Saint-Thierry, Cistercien et auteur mystique (1085-1148).
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Bienheureux Guillaume de Saint-Thierry.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 9,13-18.
Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu ? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ?
Les réflexions des mortels sont mesquines, et nos pensées, chancelantes ;
car un corps périssable appesantit notre âme, et cette enveloppe d'argile alourdit notre esprit aux mille pensées.
Nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre, et nous trouvons avec effort ce qui est à portée de la main ; qui donc a découvert ce qui est dans les cieux ?
Et qui aurait connu ta volonté, si tu n'avais pas donné la Sagesse et envoyé d'en haut ton Esprit saint ?
C'est ainsi que les chemins des habitants de la terre sont devenus droits ; c'est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît et, par la Sagesse, ont été sauvés.

 

Psaume 90(89),3-4.5-6.12-13.14.17abc.
Tu fais retourner l'homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.

Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.

 

Lettre de saint Paul Apôtre à Philémon 1,9b-10.12-17.
Mais je préfère, au nom de la charité, t'adresser une demande : Moi, Paul, qui suis un vieil homme, moi qui suis aujourd'hui en prison à cause du Christ Jésus,
j'ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, dans ma prison, j'ai donné la vie du Christ.
Je te le renvoie, lui qui est une part de moi-même.
Je l'aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu'il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l'Évangile.
Mais je n'ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses librement ce qui est bien, sans y être plus ou moins forcé.
S'il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c'est peut-être pour que tu le retrouves définitivement,
non plus comme un esclave, mais, bien mieux qu'un esclave, comme un frère bien-aimé : il l'est vraiment pour moi, il le sera plus encore pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur.
Donc, si tu penses être en communion avec moi, accueille-le comme si c'était moi.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,25-33.
De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :
« Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d'entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ?
Car, s'il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui :
'Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever ! '
Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui vient l'attaquer avec vingt mille ?
S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une délégation pour demander la paix.
De même, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.

 

Commentaire du jour.
Philoxène de Mabboug (?-v. 523), Évêque en Syrie.
Homélies, n° 9 ; SC 44

Être son disciple

Écoute la voix de Dieu qui te pousse à sortir de toi pour suivre Le Christ…, et tu seras un disciple parfait : « Celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »
Après cela, qu’as-tu à dire ? Que peux-tu répondre ? Toutes tes hésitations et tes questions tombent devant cette seule parole… Et Le Christ dit dans un autre endroit : « Celui qui se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle… Si quelqu’un me sert, Mon Père l’honorera » (Jn 12,25s).

Il a dit encore à ses disciples : « Levez-vous, partons d’ici ! » (Jn 14,31) Par cette parole, il a montré que ni sa place ni celle de ses disciples n’est ici.
Où irions-nous donc, Seigneur ? « Là où je suis, là aussi sera mon serviteur » (Jn 12,26). Si Jésus nous crie : « Levez-vous, partons d'ici ! », qui sera donc assez sot pour consentir à rester avec les cadavres dans leurs tombeaux et à habiter parmi les morts ?
Chaque fois donc que le monde veut te retenir, rappelle-toi la parole du Christ : « Levez-vous, partons d'ici ! »…
Chaque fois que tu veux t’asseoir, t’installer, te complaire à rester là où tu es, rappelle-toi cette voix pressante et dis-toi : « Lève-toi, allons-nous-en d’ici. »

Car de toute façon, il faudra t’en aller. Mais va-t’en comme Jésus s’en va : va-t’en parce qu’il te l’a dit, non parce que les lois de la nature t’emportent malgré toi.
Que tu le veuilles ou non, tu es sur le chemin de ceux qui partent. Pars donc à cause de la parole de ton Maître, et non par la nécessité de la contrainte.
« Lève-toi, partons d'ici ! » Cette voix éveille les assoupis : c’est la trompette qui chasse le sommeil de la paresse par sa sonnerie.
C’est une force et non une parole : soudain elle revêt celui qui la sent d’une force nouvelle et le pousse d’une chose à une autre en un clin d’œil… « Levez-vous, partons d’ici » : voici que lui aussi s’en va avec toi ; pourquoi t’attardes-tu ?...
Dieu t’appelle à t’en aller en sa compagnie.

 

Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/23eme-Dimanche-T-O-C.html

Bâtir et faire la guerre

Pour bâtir et aller jusqu’au bout du projet, on n’a jamais assez. Pour vaincre un ennemi puissant, on manque toujours de troupes. Mais pour suivre Jésus, pour marcher sur ses pas et devenir son disciple, on a toujours trop.
Pour pouvoir bâtir encore et combattre de nouveau, il faut amasser et tout avoir en mains. Mais pour répondre à l’appel de Jésus, il faut ouvrir les mains, libérer son cœur, et souvent renoncer à l’avoir, au pouvoir, et au faire-valoir.
Dans les choses d’ici-bas, la sagesse commande de compter d’abord et d’abandonner, s’il le faut, un rêve de construction ou de bataille.
Mais quand il s’agit de l’amitié de Jésus, quand lui nous appelle à entrer dans son projet et dans son œuvre, il ne peut être question de se désengager ni de remettre à plus tard, car il y va de notre vie et de notre bonheur.
Nous voici donc à pied d’œuvre pour le projet de Jésus ; et nous nous retrouvons chaque matin trop riches, trop lourds, trop encombrés.

Pourtant ce n’est pas notre désir qui est en cause. Nous avons même posé des actes irréversibles qui nous ont compromis pour le Règne de Dieu et pour la mission de Jésus.
Pour lui nous avons tout quitté, père et mère, frères et sœurs ; d’avance nous lui avons donné les enfants que nous n’aurons jamais.
Bien des choses qui nous valorisaient aux yeux du monde et à nos propres yeux, les richesses de la culture, de l’art ou du cœur, les responsabilités qui réclamaient le meilleur de nous-mêmes, toutes ces choses « qui étaient pour nous des gains », des atouts et des assurances, nous les avons considérées comme des handicaps à cause du Christ, parce que notre chemin a croisé sa route et que notre regard a rencontré le sien.
Notre don a été authentique, et notre désir d’être tout au Christ demeure vrai et puissant ; mais nous reprenons parfois au quotidien ce que déjà nous avions mis sous le sceau de l’éternel.

Nous avions bien « balayé notre maison » pour Celui qui venait l’habiter (Lc 11,25) ; mais sans doute avions-nous ce jour-là un balai, et pas de pelle : les poussières sont restées en tas, dans un coin de notre cœur, et nous gardons un regard sur les balayures.

Que la force de cette Eucharistie restaure en nous la fermeté du premier don. Qu’elle réveille notre désir de « gagner Le Christ » et d’ « être trouvés en Lui » (Ph 3,9).
Qu’elle nous rende notre élan sur la route, « pour tâcher de saisir le Christ comme déjà nous avons été saisis par lui ».
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_207
Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).

Celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple

Aujourd'hui, Jésus nous montre la place que notre prochain doit occuper dans notre hiérarchie d'amour et nous signale la voie à suivre qui caractérise une vie Chrétienne, cet itinéraire parcourant divers étapes lorsque nous accompagnons Jésus-Christ avec notre croix:
«Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple» (Lc 14,27).

Serait-ce, par hasard, que, lorsqu' Il dit: «Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple» (Lc 14,26), Jésus objecte la Loi de Dieu, qui nous demande d'honorer nos parents et aimer son prochain?
Certainement pas. Jésus-Christ nous dit qu'Il n'est pas venu abolir la Loi mais la porter à sa plénitude; c'est pour cela qu'Il en donne la juste interprétation.
En demandant un amour inconditionnel, propre de Dieu, il proclame aussi qu'Il est Dieu, que nous devons l'aimer par-dessus toutes choses et que nous devons tout arranger dans son Amour.
Avec l'Amour voué à Dieu, qui nous mène à nous livrer en toute confiance à Jésus-Christ, nous aimerons donc notre prochain avec un Amour sincère et juste.
Saint Augustin dit: «Voici que l'ardeur pour la vérité de Dieu et pour percevoir sa volonté dans les Écritures vous traînent de force».

La vie Chrétienne est un voyage continu avec Jésus. Aujourd'hui, certains prétendent, en théorie, être de bons Chrétiens, mais en fait ils ne marchent pas avec Jésus: ils restent sur le point de départ et ne commencent même pas le chemin, ou s'en lassent bientôt ou entament un autre voyage avec d'autres compagnons.
Le bagage pour marcher dans cette vie avec Jésus c'est la croix, chacun avec la sienne; mais, avec le quota de douleur auquel nous avons droit en tant que serviteurs du Christ, il nous faut aussi inclure la consolation avec laquelle Dieu soulage ses témoins dans n'importe quelle épreuve.
Dieu est notre espérance et en Lui il y a la source de vie.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/23eme-dimanche-du-temps-ordinaire-annee-C.html#evenement2302

Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.

De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple.
La Parole de Dieu est vivante, elle donne vie et nous voulons la prendre au sérieux. Jésus sait que notre nature humaine a besoin d’un but.
Si la finalité que nous recherchons n’est pas bien ajustée à Dieu, l’édifice de notre vie risque de s’écrouler.
La « finalité » de notre vie est son attraction permanente vers le Père : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole, Mon Père viendra à lui et nous ferons en lui notre demeure. »
Si nous mettons Dieu à la première place dans notre vie, elle devient un foyer ardent de Charité et tous nos amours sont bien situés.
Nous risquons si facilement en effet de remplacer Dieu par nos préoccupations sans même nous en rendre compte.
Le combat spirituel est rude car nous nous posons au centre de notre vie, or lorsque Dieu n’est pas à la première place en nous, nous faisons l’expérience que la vie est difficile, voir impossible.
Nous demandons à Jésus la grâce de ne rien lui préférer.

« Quel est celui d’entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
Car, s’il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui : ’Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !’
Jésus porte en lui un Amour incroyable, il est étonnant. A ses côtés on se sent bien car un rayonnement de sa Charité s’expérimente tant il fait bon chez lui !
Le simple fait d’être en sa compagnie nous transforme et nous en faisons l’expérience. En sa présence nous bâtissons notre vie sur le roc et il remet debout le boiteux, redonne à l’aveugle la vue, fait entendre le sourd, il libère l’humanité blessée.
Tous ce que Jésus fait, c’est L’Esprit Saint qui le fait en Lui. Cet Esprit Saint est l’Amour infini de Dieu qui se joint à notre esprit pour crier en nous : « Abba ! Papa. »

Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui vient l’attaquer avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander la paix.
De même, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.
Dans L’Esprit Saint, toutes nos relations sont changées et nous pouvons entrer dans le combat spirituel.
Nos préférences sont enracinées dans la préférence de Dieu Le Père qui a tant aimé le monde qu’il a donné Le Fils unique.
Il nous faut demander que grandisse notre Foi, que s’intensifie notre Espérance, que se revitalise notre Charité pour que nous soyons des Vivants.
Le Pardon est en nous la révélation de la pureté de nos relations dans l’abandon confiant à Notre Père.
L’Apôtre Paul dit à son disciple Philémon : « Moi qui suis un vieil homme en prison, j’ai quelque chose à demander à propos de ton ancien esclave. Je te demande de le recevoir comme si c’était moi. »
Philémon aime Paul et il est aimé de lui. Il demande à Philémon de rentrer dans l’Amour infini de Dieu pour lui en pardonnant à son ancien esclave quel que soit le tord qu’il lui ait fait subir !

Nous demandons à L’Esprit-Saint la Grâce que nos communautés Chrétiennes deviennent des écoles de communion pour que le monde croie.

 

Lecture
Sainte Marie, Mère du Seigneur, ta Foi nous guide.
Terre du Ciel, tourne ton regard vers tes enfants.
La route est longue et sur nous descend la nuit :
intercède pour nous auprès du Christ, Terre du Ciel !
(Cantique byzantin-slave à la Mère de Dieu).

 

Hymne

Bénie sois-tu, Vierge Marie :
Pour toi la Parole de Dieu
D’avance a porté du fruit.
Mais tu es encore
La terre où la semence
Bientôt va germer :
Ranime en nous l’espérance
Du jardin annoncé.

Loué sois-tu, Signe du jour :
En toi le visage du Christ
D’avance a resplendi.
Mais tu es encore
La nuit où sa lumière
Pourra se cacher ;
Éveille-nous au mystère
De celui qui viendra.

Heureuse es-tu, sœur des pécheurs :
Sur toi le Baptême de sang
D’avance a rejailli.
Mais tu es encore
La source où Dieu fait homme
Naîtra de L’Esprit :
Découvre-nous le Royaume
Des enfants rachetés.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Ouvre à tes serviteurs, Dieu très bon, tes richesses de Grâce ; puisque la maternité de la Vierge Marie fut pour nous le commencement du Salut, que la Fête de sa Nativité nous apporte un surcroît de Paix.

 

Parole de Dieu : (Is 11, 1-2)… (Office des Laudes).
Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines.
Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur : esprit de Sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur, qui lui inspirera la crainte du Seigneur.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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