Eucharistie du Dimanche 09 Février 2014 : Cinquième Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 09 Février 2014 : Cinquième Dimanche du Temps Ordinaire.
Fête de la Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).
Fête de Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban (✝ 410).
L'Église fête : Au Liban : fête de saint Maron (Maroun), patron du Liban
Fête de Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie († 249).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre d'Isaïe 58,7-10… Psaume 112(111),1a.4.5a.6.7-8a.9… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,1-5… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-16.
Commentaire de Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), Prêtre, Fondateur.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Josep FONT i Gallart (Tremp, Lleida, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 09 Février 2014 : Fête de la Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).
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Bienheureuse Anna Katharina Emmerick.

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Dimanche 09 Février 2014 : Fête de Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban (✝ 410).
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Saint Maron, Moine au Liban.

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Dimanche 09 Février 2014 : Fête de Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie († 249).
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Sainte Apolline.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 58,7-10.
Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable.
Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera.
Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. »
si tu donnes de bon cœur à celui qui a faim, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera comme la lumière de midi.

 

Psaume 112(111),1a.4.5a.6.7-8a.9.
Heureux qui craint le Seigneur !
Lumière des cœurs droits, il s'est levé dans les ténèbres,
homme de justice, de tendresse et de pitié.

L'homme de bien a pitié, il partage ;
Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.

Il ne craint pas l'annonce d'un malheur :
le cœur ferme, il s'appuie sur le Seigneur.
Son cœur est confiant, il ne craint pas.

À pleines mains, il donne au pauvre ;
à jamais se maintiendra sa justice,
sa puissance grandira, et sa gloire !

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,1-5.
Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage humain ou de la sagesse.
Parmi vous, je n'ai rien voulu connaître d'autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié.
Et c'est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je suis arrivé chez vous.
Mon langage, ma proclamation de l'Évangile, n'avaient rien à voir avec le langage d'une sagesse qui veut convaincre ; mais c'est l'Esprit et sa puissance qui se manifestaient,
pour que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-16.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.

 

Commentaire du jour.
Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), Prêtre, Fondateur.
Homélie du 04/05/1957 in Es Cristo que pasa § 147 (trad. Quand le Christ passe, Le Laurier 1989, p. 263)

« Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde »

Remplir le monde de lumière, être sel et lumière : c'est ainsi que Le Seigneur a décrit la mission de ses disciples.
Porter jusqu'aux derniers confins de la terre la bonne nouvelle de l'Amour de Dieu. C'est à cela que tous les Chrétiens doivent consacrer leur vie, d'une manière ou d'une autre.
J'irai plus loin.
Nous devons être consumés par le désir de ne pas demeurer seuls, nous devons encourager les autres à contribuer à cette mission Divine d'apporter Joie et Paix au cœur des hommes.
« Dans la mesure où vous progresserez vous-mêmes, écrit saint Grégoire le Grand, attirez les autres à vous ; ayez ce désir d'avoir des compagnons sur votre chemin vers Le Seigneur. »

Mais souvenez-vous que « tandis que les hommes dormaient », assoupis, surgit le semeur d'ivraie, comme dit Le Seigneur dans l'une de ses paraboles (Mt 13,25).
Nous, les hommes, nous sommes exposés à nous laisser envahir par le sommeil de l'égoïsme et de la superficialité, à laisser notre cœur se disperser en mille expériences éphémères, à esquiver la recherche en profondeur du véritable sens des réalités terrestres.
Triste chose que ce sommeil qui étouffe la dignité de l'homme et le rend esclave de la tristesse !…

Il faut donc réveiller ceux qui ont pu sombrer dans ce mauvais sommeil ; il faut leur rappeler que la vie n'est pas un jeu, mais un trésor Divin à faire fructifier.
Il faut également montrer le chemin à ceux qui sont pleins de bonne volonté et de désirs louables, mais ne savent pas comment les mettre en pratique.
Le Christ nous presse (cf 2Co 5,14) : chacun de vous doit être non seulement apôtre, mais apôtre d'apôtres, qui entraîne les autres, qui les incite à faire connaître Jésus Christ eux aussi.

 

Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/5eme-Dimanche-T-O-A.html

Sel et lumière

Ainsi nous sommes le sel et la lumière. C’est Jésus Lui-même qui le proclame ! Ce n’est donc pas seulement un idéal, mais une réalité : déjà nous sommes sel et lumière.
Nous sommes sel, parce que nous sommes porteurs de l’Évangile de Jésus, et que seule cette bonne nouvelle peut donner à l’existence des hommes son vrai goût, le goût de la Tendresse de Dieu et le goût de la gloire.
Déjà l’Évangile a pénétré notre vie, et, comme disait Jésus, nous avons « du sel en nous-mêmes », dans la mesure même où nous laissons travailler en nous-mêmes L’Esprit du Seigneur.
Tout notre soin doit être de rester du sel authentique, sans cesse réactivé par l’amitié de Jésus, et des témoins crédibles de sa Parole, des croyants qui tablent non pas sur « le prestige du langage humain », ou sur l’efficacité d’une « sagesse tout humaine », mais sur la puissance de Dieu et sur L’Esprit Saint qui rend vivant aujourd’hui le message de Jésus.

Nous sommes lumière, déjà lumière. Par notre Baptême et le sceau de L’Esprit, et par l’engagement de notre vie, nous sommes des Chrétiens repérables, des Chrétiens visibles ; nous sommes disciples de Jésus à la vue de tous.
Nous ne pouvons pas plus nous cacher qu’une ville située sur le haut d’une montagne, la première éclairée au soleil levant, la dernière illuminée quand partout le soir tombe.
Elle n’est pas la lumière, elle reçoit la lumière, mais tout au long du jour elle rend témoignage à cette lumière qui lui vient d’ailleurs. Et tous ceux qui marchent dans la vallée font route vers elle et se repèrent sur elle.

Nous ne pouvons pas plus renoncer à être lumière qu’une lampe que l’on vient d’allumer et que l’on a placée sur le chandelier pour quelle éclaire, justement, tous ceux qui sont dans la maison.
Au fond, nous sommes une lumière qui ne s’appartient pas. Nous n’avons pas pu nous allumer tout seuls : c’est Dieu qui nous a allumés à la flamme de Son Fils, Lumière du monde, Lumière éternelle venue dans le monde.
Et c’est sa Lumière que, de proche en proche, nous répandons par le témoignage de notre Foi, mais aussi par notre Amour fraternel toujours en éveil et en invention.

« Partage ton pain, disait le prophète Isaïe, ne te dérobe pas à ton semblable, alors ta lumière jaillira comme l’aurore. »
« Si tu donnes de bon cœur, si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera comme la lumière de midi ».
La Lumière empruntée au Christ, cette Lumière que nous diffusons, accomplit ainsi deux merveilles à la fois : elle fait reculer les ténèbres du monde et transforme nos propres ténèbres en lumière du midi.

L’un des points d’appui de notre confiance est cette force transformante de la Lumière dont nous sommes porteurs :
« Autrefois nous étions ténèbres ; maintenant nous sommes Lumière dans Le Seigneur » (cf. Ep 5,8).
Pourquoi ? Parce que la Lumière de Jésus, que Dieu nous a confiée, a triomphé d’abord de la nuit de notre cœur.
Elle est même toujours en train de triompher, et en train de nous illuminer, alors même qu’en nous nous ne voyons que misère et incertitude.

En effet, comme l’affirme sans Paul : « Le Dieu qui a dit : ’Que du sein de la ténèbre brille la lumière’ est celui qui a brillé dans nos cœurs pour y faire resplendir la connaissance de la Gloire de Dieu qui sur la face du Christ. »
Nous sommes déjà lumière, car la lumière d’emprunt est devenue la nôtre, sans cesser de briller sur la face du Christ.
Jésus est, à lui seul, la Lumière du monde, mais c’est aussi de proche en proche que Dieu veut illuminer les confins de la terre :
« Dans la nuit de ce monde l’ami de Dieu brillera ».
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_43
Abbé Josep FONT i Gallart (Tremp, Lleida, Espagne).

Vous êtes la Lumière du monde.

Aujourd'hui, l'Evangile nous appelle à être témoins du Christ. Et il nous invite à le faire de deux façons, en apparence contradictoires : comme le sont le sel et la lumière.

Le sel ne se voit pas mais on le remarque, on le goûte et on le savoure. Il y a beaucoup de gens qui "ne se laissent pas voir", car ils sont comme des "fourmis" qui n'arrêtent pas de travailler et de faire le bien.
A côté d'eux on goute la paix, la sérénité, la joie. Ils ont –comme on le dit souvent de nos jours– de bonnes ondes.

La lumière ne peut pas se cacher. Il y a des personnes qu'on "voit de loin": Mère Teresa, le Pape, le curé du village.
Elles occupent des postes importants par leur qualité naturelle de leader ou par les exigences de leurs occupations.
Elles sont "sur le lampadaire". Comme le dit l'Evangile de ce jour, "au sommet d'une montagne" ou "sur le lampadaire" (cf. Mt 5,14.15).

Nous sommes tous appelés à être le sel et la lumière. Jésus Lui-même était le "sel" pendant les trente années de sa vie cachée à Nazareth.
On dit qu'en demandant à Saint Louis Gonzague lorsqu'il jouait ce qu'il ferait s'il savait qu'il allait mourir dans quelques instants, il a répondu: «Je continuerais à jouer».
Il aurait continué sa vie normale de tous les jours, rendant la vie de ses compagnons de jeux agréable.

Parfois nous sommes appelés à être la lumière. Nous le sommes de manière claire quand nous professons notre Foi dans des moments difficiles.
Les martyres sont de grandes lumières. De nos jours, selon le milieu, le seul fait d'aller à la Messe est déjà cause de moquerie.
Assister à la Messe c'est donc déjà être la "lumière". Et la lumière se voit toujours, même si elle est petite. Une petite lumière peut illuminer une nuit.

Demandons au Seigneur les uns pour les autres, pour que nous soyons toujours le "sel". Et sachons être la "lumière" quand cela est nécessaire.
Que notre façon d'agir de tous les jours soit telle qu'en regardant ce que nous faisons de bien les gens rendent gloire à Notre Père qui est aux Cieux (cf. Mt 5,16).

 

Hymne : N’allons plus nous dérobant

N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.

N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.

N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.

Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dans ton Amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille ; et puisque ta Grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)… (Office des Laudes).
Le Salut est donné par Notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l’Agneau ! Louange, Gloire, Sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

 

Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-4)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, Le Père plein de tendresse, Le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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