Eucharistie du Jeudi 17 Juillet 2014 : Jeudi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 17 Juillet 2014 : Jeudi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête des 16 Bienheureuses Carmélites de Compiègne, Religieuses martyres de la Révolution française (✝ 1794).
Fête de Sainte Hedwige 1ère, Reine de Pologne (1374-1399).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre d'Isaïe 26,7-9.12.16-19… Psaume 102(101),13-15.16-18.19-21… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
Commentaire : Odes de Salomon (texte Chrétien hébraïque du début du 2e siècle)
Autre commentaire de Frère Elie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Jeudi 17 Juillet 2014 : Fête des 16 Bienheureuses Carmélites de Compiègne, Religieuses martyres de la Révolution française (✝ 1794).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur elles, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Les 16 Bienheureuses Carmélites de Compiègne.

Jadwiga by bacciarelli 1Jeudi 17 Juillet 2014 : Fête de Sainte Hedwige 1ère, Reine de Pologne (1374-1399).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Hedwige 1ère, Reine de Pologne.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 26,7-9.12.16-19.
Le chemin du juste va tout droit, et toi qui es droit, Seigneur, tu aplanis le sentier du juste.
Sur le chemin que tracent tes sentences, nous espérons en toi, Seigneur. Nous rappeler ton nom, voilà tout notre désir.
Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. Lorsque tes jugements s'exercent sur la terre, les habitants du monde découvrent la justice.
Seigneur, tu nous assureras la paix, car même ce que nous entreprenons, c'est toi qui l'accomplis pour nous.
Seigneur, dans la détresse on a recours à toi ; quand tu sévis, on se répand en prières.
Nous avons été devant toi, Seigneur, comme une femme enceinte sur le point d'enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs.
Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs, mais nous n'avons enfanté que du vent : nous n'apportons pas le salut à la terre, nous ne donnons pas naissance aux habitants du monde.
Tes morts revivront, leurs cadavres ressusciteront. Réveillez-vous, criez de joie, vous qui demeurez dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est une rosée de lumières, et la terre ramènera au jour les trépassés.

 

Psaume 102(101),13-15.16-18.19-21.
Toi, Seigneur, tu es là pour toujours ;
d'âge en âge on fera mémoire de toi.
Toi, tu montreras ta tendresse pour Sion ;
il est temps de la prendre en pitié : l'heure est venue.
Tes serviteurs ont pitié de ses ruines,
ils aiment jusqu'à sa poussière.

Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n'aura pas méprisé sa prière.

Que cela soit écrit pour l'âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s'est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 

Commentaire du jour.
Odes de Salomon (texte Chrétien hébraïque du début du 2e siècle)
N° 30 (trad. coll. Pères dans la Foi, n°97, p. 66 rev.).

« Venez à Moi, vous tous qui peinez »

Puisez aux eaux de la source vivante du Seigneur (Jn 4,10; 7,37),
car elle est ouverte à vous.
Venez, vous tous qui avez soif,
prenez la boisson qui désaltère.
Reposez-vous auprès de la source du Seigneur,
car elle est belle et pure, elle apaise l’âme.

Ses eaux sont plus douces que le miel,
le rayon des abeilles ne lui est pas comparable (cf Ps 18,11),
car elle jaillit des lèvres du Seigneur,
du cœur du Seigneur elle tire son nom.

Elle coule, illimitée et invisible ;
avant qu’elle n’apparût, personne ne l’avait vue.
Heureux ceux qui ont bu
et qui ont apaisé leur soif !

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3896.html
Frère Elie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau

Spontanément, lorsque nous entendons parler de prendre sur ses épaules un joug nous comprenons cela en terme de poids et de charge qui nous aurions à porter.

« Venez à Moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ». Jésus ne nous propose pas de venir à lui pour nous charger d’un fardeau supplémentaire.
Bien contraire. Il ajoute « et vous trouverez le repos ». Il veut nous soulager du fardeau que nous portons déjà en nous permettant de venir nous reposer auprès de lui.

Pourtant Jésus continue par ces paroles : « Prenez sur vous mon joug… »
Il faudrait savoir… Nous inviter à prendre un joug sur nos épaules n’est-il pas en contradiction avec le fait de nous appeler à venir nous reposer près de lui.
Apparemment non, puisque Jésus ajoute lui-même : « car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos ».

Que signifie alors prendre le joug de Jésus ?
Si l’on y regarde de plus près, même si cela est pesant, il est clair qu’un joug n’est pas un fardeau à proprement parler.
En effet, le joug permet de tirer plus facilement un fardeau. Le joug aide en effet les bêtes attelées pour tirer leur charge.
C’est bien là son but. Autrement dit, en nous proposant son joug, Jésus ne fait rien d’autre que de nous offrir de l’aide pour porter notre fardeau.

A cela, il faut rajouter que cet aide ne consiste pas seulement dans le joug mais dans le fait qu’un joug est toujours prévu pour deux.
Et Jésus dit : « mon joug ».
Il est donc celui qui y est attelé en premier et qui nous propose la place à son côté pour nous aider à tirer notre fardeau.
Car lorsque deux bêtes reliées par un joug tirent une charge, il y en a toujours une qui marche légèrement en avant de l’autre.
C’est précisément ce que fait Jésus avec chacun d’entre nous.

Jésus s’est lié à nous sous le joug de son humilité qui l’a conduit à prendre chair de notre chair, à se faire homme, pour nous sauver.
« Des hauteurs de son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du Ciel il a regardé la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir » (Cf. Psaume).
Tirer seul le fardeau de notre péché est plus difficile que de le tirer avec Jésus.

En échange du fardeau de la justification par les œuvres pour tenter de nous sauver par nous-mêmes, Jésus nous propose de prendre sur nous le joug de la Foi, de la confiance en sa Miséricorde, de l'abandon de tout notre être entre ses mains.
C’est bien en accueillant au cœur de nos vies sa présence que nous trouverons le repos qu'il promet ; et la charge qui jusque là nous écrasait, nous paraîtra légère, car c'est Lui qui la portera pour nous.

Un dernier point. Le joug de Jésus est celui de l’Humilité, nous le disions. Il s’agit pour nous de le partager en reconnaissant que nous ne pourrons nous sauver par nous-mêmes.

Mais on pourrait objecter : Pourquoi alors le Seigneur ne tire-t-il pas Lui-même la charge, à notre place, nous libérant une bonne fois pour toutes du fardeau que nous tirons.
Parce que Jésus ne veut pas nous sauver sans nous. Son Amour et son respect pour nous va jusqu’à ce point.

« Seigneur fais-nous la grâce d’oser nous présenter devant toi pauvres, misérables, nus, mais riches de notre seule Foi et couverts de ta Justice, Toi en qui nous aurons mis toute notre Espérance »
Frère Elie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_139
Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).

Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau

Aujourd'hui, les paroles de Jésus résonnent à nos oreilles intimes et proches. Nous sommes conscients que les hommes et les femmes de notre époque sont soumis à une grande pression psychologique.
Le monde tourne si vite que nous n'avons même le temps ou la Paix intérieure suffisantes pour assimiler tous ces changements.

Fréquemment, nous nous éloignons de la simplicité évangélique et restons écrasés sous le poids de normes, engagements, planifications et objectives.
Nous nous sentons impuissants et las de cette lutte incessante sans résultats convaincants. Des recherches récentes soutiennent que les dépressions ne font qu'augmenter. Alors, qu'est-ce qui nous manque pour être heureux?

Aujourd'hui, à la lumière de l'Évangile, nous pouvons revoir quelle est notre conception de Dieu.
Comment vis-je et comment ressens-je Dieu dans mon intérieur? Quels sont les sentiments que sa présence éveille dans ma vie?
Jésus nous offre sa compréhension lorsque nous sommes fatigués et avons envie de nous reposer:
«Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et Moi, je vous procurerai le repos» (Mt 11,28).
Peut-être nous nous sommes battus pour devenir parfaits alors que, au fond, nous ne voulions que nous sentir aimés.
Dans ses paroles nous trouvons la réponse à notre crise de sens.
Notre ego nous joue de mauvais tours et ne nous permet pas d'être aussi bons que nous le voudrions.

En certaines époques, nous ne voyons peut-être pas la lumière.
Sainte Julienne de Norwich, Mystique anglaise du XIV siècle, a compris le message de Jésus et a écrit: «Tout sera bien, toutes les choses qui existent seront bonnes».

La proposition de Jésus —«devenez mes disciples» (Mt 11,29)— implique de suivre son style de bienveillance (vouloir le bien pour tous) et d'être humble de cœur (vertu qui fait référence à vivre les pieds sur terre et que seulement la Grâce Divine peut nous faire envoler).

Être son disciple demande d'accepter le joug de Jésus, en nous rappelant que ce joug est «facile à porter» et son fardeau «léger».
Mais je ne sais pas si nous en sommes vraiment convaincus.

Dans notre contexte, vivre comme une personne Chrétienne n'est pas toujours facile, car nous choisissons des valeurs à contre-courant.
Ne pas se laisser emporter par l'argent, par le prestige ou par le pouvoir nous demande un gros effort.
Si nous voulons le faire tout seuls, il deviendra presque impossible. Mais avec Jésus tout est possible et doux.

 

Hymne : En toute vie le silence dit Dieu

En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.

Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.

Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.

 

Hymne : Tu es venu, Seigneur

Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.

Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?

Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner ;
Dans le pain du partage
Sa présence. »

Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !

 

Oraison de l’Aube (Office des Lectures).
Pour ceux qui t'aiment, Seigneur, tu as préparé des biens que l'œil ne peut voir : répands en nos cœurs la ferveur de ta Charité, afin que t'aimant en toute chose et par-dessus tout, nous obtenions de Toi l'héritage promis qui surpasse tout désir.

 

Parole de Dieu : (1 P 4, 10-11)… (Office des Laudes).
Ce que chacun de vous a reçu comme don de la Grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la Grâce de Dieu sous toutes ses formes : si quelqu’un a le don de parler, qu’il dise la Parole de Dieu ; s’il a le don du service, qu’il s’en acquitte avec la force que Dieu communique.
Ainsi, en toute chose, Dieu recevra sa Gloire par Jésus Christ.

 

Parole de Dieu : (1 P 3, 8-9)… (Office des Vêpres).
Que tout le monde vive parfaitement uni, plein de sympathie, d’Amour fraternel, de Tendresse, de simplicité.
Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, appelez sur les autres la Bénédiction puisque, par vocation, vous devez recevoir en héritage les Bénédictions de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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