Eucharistie du Mardi 13 Mai 2014 : Mardi de la 4ème semaine du Temps Pascal.

Eucharistie du Mardi 13 Mai 2014 : Mardi de la 4ème semaine du Temps Pascal.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Notre-Dame de Fatima.
Fête de Saint André-Hubert Fournet, Prêtre et Fondateur des Filles de la Croix († 1834).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre des Actes des Apôtres 11,19-26… Psaume 87(86),1.5c.2.3.5ab.6.7… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,22-30.
Commentaire du Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013].
Autre commentaire (sur les textes Liturgique de la Fête de Fatima) de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Oraison et Parole de Dieu.

Notre 11

Mardi 13 Mai 2014 : Fête de Notre-Dame de Fatima.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de Notre-Dame de Fatima.

Vierge de fatima cMardi 13 Mai 2014 : Fête de Notre-Dame de Fatima.
En complément, pour voir mon commentaire personnel sur cette grande Fête, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°53 » ou sur le lien suivant :
Fête de Notre-Dame de FATIMA.

Notre 12Mardi 13 Mai 2014 : Fête de Notre-Dame de Fatima.
Pour approfondir la dernière apparition de Notre-Dame de Fatima, avec le miracle du soleil, aller dans le menu déroulant à « les Fêtes Catholiques » au 13 Octobre ou sur le lien suivant :
Fin des apparitions de Notre-Dame de FATIMA.

Andr hubert fournetMardi 13 Mai 2014 : Fête de Saint André-Hubert Fournet, Prêtre et Fondateur des Filles de la Croix († 1834).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint André-Hubert Fournet.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 11,19-26.
Le violent mouvement soulevé contre Étienne avait provoqué la dispersion des frères. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, à Chypre et à Antioche. Ils annonçaient la Parole exclusivement aux Juifs.
Et pourtant, il y avait parmi eux des hommes, originaires de Chypre et de Cyrénaïque, qui, en arrivant à Antioche, s'adressaient aussi aux Grecs pour leur annoncer cette Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.
La puissance du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se convertirent au Seigneur.
L'Église de Jérusalem entendit parler de tout cela, et l'on envoya Barnabé jusqu'à Antioche.
A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie.
Il les exhortait tous à rester d'un cœur ferme attachés au Seigneur ; c'était un homme de valeur, rempli d'Esprit Saint et de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur.
Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche.
Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l'Église, ils instruisirent une foule considérable ; et c'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».

 

Psaume 87(86),1.5c.2.3.5ab.6.7.
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.

Pour ta gloire on parle de toi,
ville de Dieu !
On appelle Sion : « Ma mère ! »
car en elle, tout homme est né.

Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
« Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources ! »

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,22-30.
On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le-nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »

 

Commentaire du jour.
Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013].
Der Gott Jesu Christi (trad. Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977, p. 23s rev.).

« Personne ne peut rien arracher de la main du Père »

Dieu est. La Foi chrétienne ajoute : Dieu est en tant que Père, Fils et Saint Esprit, un en trois personnes.
Dans la Chrétienté un silence gêné entoure largement ce centre de sa Foi. L’Église ne s’est-elle pas aventurée trop loin ?
Ne vaudrait-il pas mieux laisser à une chose si grande, si impénétrable, son caractère inaccessible ?
D’ailleurs, une telle réalité peut-elle signifier quelque chose pour nous ? Certes, cet article de Foi reste la manière d’exprimer que Dieu est Tout-Autre, qu’il est infiniment plus grand que nous, qu’il dépasse toute notre pensée, tout notre être.
Mais s’il n’avait rien à nous dire, son contenu ne nous aurait pas été révélé…

Qu’est-ce que cela signifie ? Commençons là où Dieu Lui aussi a commencé : il se nomme Père.
La paternité humaine peut donner une idée de ce qu’il est. Mais là où il n’y a plus de paternité, là où la paternité n’est plus vécue comme un phénomène non seulement biologique mais aussi humain et spirituel, parler de Dieu Le Père, c’est parler à vide…
Là où la paternité n’apparaît plus que comme hasard biologique sans recours humain ou comme tyrannie à rejeter, il y a blessure dans la structure profonde de l’être humain.
Pour être pleinement homme on a besoin du père au vrai sens du terme… : une responsabilité vis-à-vis de l’autre, sans dominer l’autre mais le rendre à lui-même dans sa liberté ; c’est-à-dire un amour qui ne désire pas prendre possession de l’autre…mais le veut pour sa vérité la plus intime, qui est en son créateur.
Cette manière d’être père n’est possible qu’à condition d’accepter soi-même d’être enfant ; accepter la Parole de Jésus : « Vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux Cieux » (Mt 23,9), est la condition intérieure pour que des hommes puissent être pères de la bonne manière…

Il faut compléter notre pensée : le fait que dans la Bible Dieu apparaît fondamentalement sous l’image du Père inclut le fait que le mystère du maternel, lui aussi, tire de Lui son origine… Ce n’est pas comme abstraction que l’homme est « l’image de Dieu » (Gn 1,27) — cela ne nous amènerait qu’à un Dieu abstrait.
Il l’est dans sa réalité concrète, c’est-à-dire dans la relation.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/VI_0513a
Texte de l'Évangile (Mt 12,46-50):
Comme Jésus parlait encore à la foule, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
Quelqu'un lui dit: «Ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent à te parler». Jésus répondit à cet homme: «Qui est ma mère, et qui sont mes frères?».
Puis, tendant la main vers ses disciples, il dit: «Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère».

Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Celui qui fait la volonté de Mon Père qui est aux Cieux, celui-là est pour Moi un frère, une sœur et une mère»

Aujourd'hui nous célébrons la Fête de la Vierge de Fatima, en nous remémorant les apparitions de la Vierge Marie aux trois petits bergers Lucie, Jacinthe et François.
Nous pourrions dire que ces manifestations – paradigmatiques dans l'histoire de l'Église – sont en quelque sorte des "heures supplémentaires" que la Vierge Marie a effectuées ces derniers temps.

Et il n'en fallait pas moins ! Comme l'a dit Pie XII, le grand péché de la modernité est la perte du sens du péché. Ça n'est pas gratuit !
En effet, le monde a subi récemment les pires guerres de toute l'histoire de l'humanité : on n'avait jamais tué et maltraité autant de gens dans le monde qu'au XXème siècle.
La description qu'a donnée Joseph Ratzinger – plus tard Benoît XVI – est éloquente : "A aucune époque on n'a livré des batailles aussi cruelles, aussi sanglantes qu'à la nôtre. Il s'est passé des choses pires que tout ce qui est arrivé auparavant".

Mais Dieu est Miséricordieux, c'est un Père de Bonté qui ne nous abandonne pas, même si nous les hommes nous nous sommes beaucoup éloignés de sa volonté.
C'est justement au cours de ce siècle "d'horreurs et d'holocaustes" (selon l'expression de Saint Jean-Paul II) que Dieu a voulu consoler l'humanité de diverses manières. Les apparitions de la très Sainte Marie sont l'une d'elles.

A la fin du XIXème siècle on doit souligner Lourdes ; au début du XXème siècle, ce sont les apparitions de Fatima qui ressortent.
Les faits montrent des parallélismes providentiels. D'un côté, les interlocuteurs de la Vierge Marie ont été très jeunes – de condition humble, voire même des analphabètes – mais prêts à faire la volonté du Père qui est aux Cieux : ce sont eux que Jésus reconnaît comme "mon frère, ma sœur et ma mère" (Mt 12,50).
De l'autre, l'objet de la demande de Marie était la réparation des péchés des hommes, la pénitence et la prière pour les pécheurs.

Demandons, aujourd'hui tout particulièrement, que nous autres hommes et femmes de ce monde fassions la volonté du Père Céleste et qu'ainsi, nous arrivions à être davantage les frères et sœurs du Christ, davantage les enfants du Père et davantage frères les uns des autres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Accorde-nous, Seigneur, d’entrer dans la Joie de notre Salut alors que nous fêtons la Résurrection de Ton Fils.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Ac 13, 30-33)… (Office des Laudes).
Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts. Il est apparu pendant plusieurs jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse que Dieu avait faite à nos pères, il l’a entièrement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus ; c’est ce qui est écrit au psaume deuxième : Tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré.

 

Parole de Dieu : (1 P 2, 4-5)… (Office des Vêpres).
Approchez-vous du Seigneur : il est la pierre vivante, que les hommes ont éliminée mais que Dieu a choisie parce qu’il en connaît la valeur.
Vous aussi, soyez des pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel, et vous serez le Sacerdoce Saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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