Eucharistie du Mercredi 12 Novembre 2014 : Mercredi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mercredi 12 Novembre 2014 : Mercredi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et martyr (1580-1623).

Fête de Saint Diégo Didace, Frère Mineur à Ségovie (1400-1463).
Fête de Saint Émilien de Tarragone, ermite à Tarazona, en Aragon († v. 574).
Fête de Saint Cunibert, Archevêque de Cologne (✝ v. 660).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,1-7… Psaume 23(22),1-2a.2b-3.4.5.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,11-19.
Commentaire de Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
LETTRE ENCYCLIQUE DU PAPE PIE XI POUR LE III° CENTENAIRE DE LA MORT DE SAINT JOSAPHAT.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Conrad J. MARTÍ i Martí OFM (Valldoreix, Barcelona, Espagne).
Commentaire personnel.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sao josafa 11 2Mercredi 12 Novembre 2014 : Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et martyr (1580-1623).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych.

San diego 1 11Mercredi 12 Novembre 2014 : Fête de Saint Diégo Didace, Frère Mineur à Ségovie (1400-1463).
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Saint Diégo Didace.

Emilientarragone 2Mercredi 12 Novembre 2014 : Fête de Saint Émilien de Tarragone, Ermite à Tarazona, en Aragon († v. 574).
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Saint Émilien de Tarragone.

Cunibert 11Mercredi 12 Novembre 2014 : Fête de Saint Cunibert, Archevêque de Cologne (✝ v. 660).
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Saint Cunibert.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,1-7.
Fils bien-aimé, rappelle à tous qu'ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu'ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien;
qu'ils n'insultent personne, ne soient pas batailleurs, mais pleins de sérénité, faisant preuve d'une douceur constante à l'égard de tous les hommes.
Car nous aussi, autrefois, nous étions insensés, révoltés, égarés, esclaves de toutes sortes de désirs et de plaisirs ; nous vivions dans la méchanceté et les rivalités, nous étions odieux et remplis de haine les uns pour les autres.
Mais lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et sa tendresse pour les hommes,
il nous a sauvés. Il l'a fait dans sa miséricorde, et non pas à cause d'actes méritoires que nous aurions accomplis par nous-mêmes. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l'Esprit Saint.
Cet Esprit, Dieu l'a répandu sur nous avec abondance, par Jésus Christ notre Sauveur ;
ainsi, par sa grâce, nous sommes devenus des justes, et nous possédons dans l'espérance l'héritage de la vie éternelle.

 

Psaume 23(22),1-2a.2b-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,

car tu es avec moi,
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;

Tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie.

J'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.  

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,11-19.
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain.
Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
Petit Journal, § 1286 (trad. Parole et dialogue 2002, p. 433)

« Il se jeta aux pieds de Jésus en lui rendant grâce »

Je te remercie, mon Dieu, pour toutes les grâces,
Dont tu me combles sans cesse,
Et qui m'éclairent, comme la lumière du soleil,
Par elles tu me montres le chemin sûr.

Merci, mon Dieu, de m'avoir créée,
De m'avoir appelée du néant à l'existence,
D'y avoir marqué ta divine empreinte,
Et de ne l'avoir fait que par amour.

Merci, mon Dieu, pour le saint baptême,
Qui m'a incorporée à la famille divine ;
C'est un don inconcevable et grand,
Qui transforme nos âmes.

Merci, Seigneur, pour la sainte confession
Pour cette source de grande miséricorde,
Qui est intarissable,
Pour cette source inconcevable de grâces,
Qui rend la blancheur aux âmes souillées par le péché.

Je te remercie, Jésus, pour la sainte Communion,
Par laquelle toi-même tu te donnes à nous ;
Je sens comme ton cœur bat en ma poitrine,
Comme toi-même tu épanouis la vie divine en moi.

Je te remercie, Saint Esprit, pour le sacrement de la confirmation,
Qui m'a armée chevalier à ton service,
Et donne force à l'âme à chaque instant,
Et me protège du mal…

Je te remercie, Seigneur, pour le sacrement de l'extrême-onction
Qui me fortifiera pour la lutte dans mes derniers moments,
Et m'aidera à parvenir au salut,
Et donnera force à mon âme,
Afin que nous nous réjouissions éternellement.

Merci, mon Dieu, pour toutes les inspirations,
Dont ta bonté me comble,
Pour ces illuminations intérieures de l'âme,
Qu'on ne peut pas exprimer, mais que le cœur ressent.

Merci, Sainte Trinité, pour cette foule de grâces,
Dont tu me combles à chaque instant, ma vie durant.
Ma gratitude croîtra à mon entrée dans l'aube éternelle,
Lorsque j'entonnerai pour la première fois un chant à ta gloire.

 

LETTRE ENCYCLIQUE DU PAPE PIE XI POUR LE III° CENTENAIRE DE LA MORT DE SAINT JOSAPHAT

L'Église, par un admirable dessein de Dieu, a été constituée pour être à la plénitude des temps, comme une immense famille embrassant l'universalité du genre humain et nous savons aussi que, parmi d'autres notes caractéristiques, elle est reconnaissable à son unité œcuménique.

En effet, le Christ Seigneur a dit : Tout pouvoir m'a été donné au Ciel et sur la Terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples.
Par ces paroles, il a confié aux seuls Apôtres la charge que lui-même avait reçue de son Père ; et en outre, il a voulu que le collège des Apôtres fût parfaitement un, rendu solidaire par un double lien très étroit : intérieurement, par une même Foi et par cet Amour qui a été répandu dans nos cœurs par L'Esprit Saint ; extérieurement, par l'autorité exercée sur tous par un seul, puisqu'il avait conféré la primauté sur les autres Apôtres à Pierre comme au principe constant et au fondement visible de l'unité.

Pour assurer le maintien perpétuel de cette unité et de cette harmonie, la Providence de Dieu les a consacrées comme par le sceau de la sainteté et du martyre
Cette grande gloire fut accordée à Josaphat, Archevêque de Polotz, du rite slave oriental, en qui nous reconnaissons à juste titre le plus illustre et le plus noble soutien de l'Orient slave.

Certes, on trouvera difficilement quelqu'un qui ait fait plus d'honneur à cette dénomination et qui ait contribué davantage au Salut de ces peuples que celui qui en fut le pasteur et l'apôtre, du fait surtout qu'il a versé son sang pour l'unité de la Sainte Église.

Il se sentit poussé par un mouvement venu du Ciel à restaurer l'unité Chrétienne dans le monde entier ; et il comprit qu'il pourrait y contribuer dans la plus large mesure s'il maintenait dans l'unité de l'Église universelle le rite slave oriental et l'ordre des Moines Basiliens.

Préoccupé avant tout de l'union de ses compatriotes avec la chaire de Saint Pierre, il rassemblait de toutes parts les arguments capables de promouvoir ou de consolider cette union ; en particulier, il étudiait assidûment les livres liturgiques dont usaient les Orientaux, y compris les dissidents, selon les prescriptions des Pères.

Après s'être préparé avec un si grand soin, il entreprit la restauration de l'unité ; et il y travailla avec tant de force et de douceur tout ensemble, et avec tant de succès, que ses adversaires eux-mêmes le surnommèrent « le voleur des âmes ».

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4014.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.

Jésus marche résolument vers Jérusalem pour y accomplir son Ministère Sacerdotal et offrir le Sacrifice qui « enlève les péchés de la multitude » (He 9, 27), et nous réconcilie avec Dieu.
Notre-Seigneur traverse à nouveau la Samarie.
Saint Luc se plaît à souligner combien Jésus traversait fréquemment cette région, considérée pourtant comme impure : tout Juif pieux préférait faire un long détour pour passer de Galilée en Judée, plutôt que de passer au milieu de ce peuple à la religion mélangée et dès lors hétérodoxe.
Mais depuis le péché, qui donc peut prétendre connaître Dieu ? Et ceux qui ont été bénéficiaires de la Révélation, ont-ils vraiment su interpréter les Paroles des prophètes ?

« Dix lépreux » : dix – le nombre de doigts de la main – représente le nombre de participants nécessaire pour que la prière synagogale puisse avoir lieu ; autrement dit ce nombre représente le peuple tout entier, et dans notre péricope : l’humanité dans son ensemble, mortellement atteinte par la lèpre du péché, et incapable de glorifier son Dieu, qu’elle ne connaît plus.

Pour la tradition juive, ces lépreux portent le poids de leurs fautes personnelles. C’est pourquoi ils sont considérés comme « impurs » et mis au banc de la société.
Et voilà que ces exclus de la vie religieuse et sociale se mettent à crier vers ce Rabbi tout en venant à sa rencontre, le nommant par son nom, « Jésus » - c'est-à-dire « Dieu sauve ».
Bien plus : ils l’appellent « Seigneur », fait unique dans le troisième Évangile, dans lequel seul les apôtres attribuent ce titre à Jésus.
Ajoutons que leur supplication - « Aie pitié de nous » - présente une forte imprégnation liturgique.

Le Maître ne pose aucun geste en leur faveur : il se contente de les envoyer faire constater leur guérison. Il leur promet donc implicitement d’intervenir, mais d’une manière mystérieuse, au terme d’un éprouvant parcours de Foi.
Ce faisant, Jésus situe son intervention dans le prolongement de la guérison accordée à Naaman par le prophète Élisée.
Là aussi le païen est invité à croire en la parole du prophète, et à manifester sa Foi en accomplissant ce qu’il vient de lui demander, avant d’éprouver la puissance de Dieu dans sa chair (2 R 5, 10).
Cette particularité est importante pour nous, car si Jésus ne pouvait opérer de miracles que par un contact physique, nous serions bien à plaindre !
La suite nous montre qu’il n’en est rien : tous obtiennent leur guérison tandis qu’ils cheminent dans l’obéissance à sa Parole.
La puissance du Verbe n’est pas cloisonnée dans le temps ou l’espace : elle nous rejoint nous aussi, pour produire son action en temps voulu.

Sur les neuf, un seul revient sur ses pas « en glorifiant Dieu », et se prosterne devant Jésus « en lui rendant grâce ».
Tout samaritain qu’il soit, il reconnaît la seigneurie divine de Jésus, car il sait bien que Dieu seul peut guérir de la lèpre.
Aussi, en abandonnant la route du Temple et en revenant vers le Maître, c’est lui – et non les neuf autres - qui a parfaitement obéi à son ordre : c’est en effet au Grand Prêtre de l’Alliance nouvelle et éternelle qu’il fallait « se montrer », celui qui va bientôt exercer son Sacerdoce royal à Jérusalem en faveur de tous les hommes.

Les neufs autres, certes, ont été guéris dans leur chair ; mais n’ayant pas reconnu leur Sauveur, ils n’ont pas accueilli la guérison spirituelle signifiée par la guérison physique ; ils ne se sont pas joints au nouveau peuple sacerdotal, chargé d’offrir le sacrifice de louange à l’Agneau immolé.
Le propre du Chrétien, ce n’est pas de glorifier Dieu : la plupart des hommes le font, sans vraiment le connaître, dans les Temples construits de mains d’hommes.
Le propre du Chrétien s’est de pouvoir rendre grâce et glorifier Dieu dans le Temple non fait de mains d’hommes : Son Fils venu dans la chair, grand Prêtre du culte nouveau, en qui Dieu se révèle enfin sous son vrai visage.

« Relève-toi et va : ta Foi t’a sauvé » : la Foi nous unit au Christ de manière si intime, qu’en lui nous pouvons nous relever de notre mort spirituelle, et vivre dès à présent de sa Vie de Ressuscité.
« Par le bain du Baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans L’Esprit Saint. Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous avec abondance, par Jésus-Christ notre Sauveur ; ainsi, par sa grâce, nous sommes devenus des justes, et nous possédons dans l’Espérance l’héritage de la Vie éternelle » (1ère lect.).

« Seigneur je viens à toi aussi démuni que ces lépreux, mais le cœur aussi gonflé d’Espérance que le leur.
“Lorsque tu as manifesté ta bonté et ta tendresse pour les hommes et que tu nous as sauvés, tu l’as fait non pas à cause d’actes méritoires que nous aurions accomplis par nous-mêmes, mais par pure Miséricorde”(1ère lect.).
Aussi je peux m’avancer vers toi sans crainte : tu ne me repousseras pas, mais “tu me mèneras vers les eaux tranquilles et me feras revivre” (Ps 22).
Même s’il me faut poursuivre encore quelque temps ma route dans la Foi avant d’accueillir ma pleine guérison, je suis sûr que tu m’exauces, “car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure” (Ibid.).
Au lieu de me plaindre du retard de ton intervention, je veux plutôt guetter les occasions de te rendre grâce, et t’offrir le culte de louange et d’adoration du peuple sacerdotal que tu t’es acquis au prix de ton Sang. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_291
Abbé Conrad J. MARTÍ i Martí OFM (Valldoreix, Barcelona, Espagne).

Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce

Aujourd'hui, Jésus passe à coté de nous pour nous faire vivre la scène décrite plus haut d'une façon plus réaliste, en la personne d'un individu marginalisé, comme il en existe tellement dans nos sociétés, qui cherchent les Chrétiens afin de trouver chez eux la bonté et l’amour de Jésus.
A l'époque les lépreux faisaient partie de la classe marginalisée. En effet, les dix lépreux ont accouru à la rencontre de Jésus aux portes de la ville (cf. Lc 17,12) car ils ne pouvaient pas rentrer dans les villes et ne pouvaient s'approcher des gens non plus («ils s'arrêtèrent à distance»).

Avec un peu d'imagination, chacun d'entre nous peut reproduire l'image des marginalisés de notre société qui portent des étiquettes comme nous tous: immigrants, drogués, délinquants, malades du Sida, pauvres… Jésus veut les réhabiliter, guérir leurs souffrances, résoudre leurs problèmes, et Il demande notre coopération de manière gratuite, désintéressée, efficace… par Amour.

De plus, la leçon de Jésus se fait plus présente pour chacun d'entre nous. Nous sommes pécheurs et nous avons besoin du pardon, nous sommes des pauvres qui attendent tout de Lui. Serions-nous capables de dire comme les lépreux «Jésus, maître, prends pitié de nous» (cf. Lc 17,13)? Savons-nous avoir recours à Jésus dans une prière profonde et confiante?

Imitons-nous le lépreux qui est guéri et qui revient pour dire merci? En effet, il n'y en a qu'un seul «l'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix» (Lc 17,15).
Jésus plaint les neufs autres: «Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés? Et les neuf autres, où sont-ils?» (Lc 17,17).
Saint Augustin nous laisse le commentaire suivant: «‘Grâce à Dieu’: il n'y a rien qu'on puisse dire d'une manière aussi brève (…) ni faire de plus utile que ces mots».
Pourtant, comment rendons-nous grâce à Jésus pour le don de la vie, la nôtre et celle de nos proches; la grâce de la Foi; la Sainte Eucharistie; le Pardon de nos péchés…? Ne nous arrive-t-il pas parfois de ne pas rendre grâce pour l'Eucharistie, même si nous la prenons régulièrement?
Nous ne devons pas en douter, l'Eucharistie est la meilleure expérience de notre vie de tous les jours.

 

Commentaire personnel. (Extrait de ma Réflexion personnelle : « Savoir dire merci »).

Parce que cet étranger, après avoir imploré l’aide de Dieu, a su reconnaître le miracle fait par Dieu, faire demi-tour en Lui rendant ouvertement Gloire au milieu de tous, s’incliner devant Jésus en totale Adoration, et le remercier de toute son âme (pas seulement en parole), alors son âme a été sauvé et vivra éternellement auprès de Dieu dans son Royaume (sauf, si volontairement, il rejette Dieu par la suite pour retomber encore plus bas...mais s’il a déjà en lui La Grâce de Dieu, L’Humilité d’avoir su revenir en s’inclinant, en Adorant, en Glorifiant Dieu et en le remerciant...alors il a toutes les vertus pour rester sur le chemin de L’Amour de Dieu).

Mais pour les autres qui ont su demander, implorer Dieu de les guérir, et qui une fois leur demande exaucée, oublie aussitôt Dieu, alors c’est la porte ouverte où Satan s’engouffre pour tuer définitivement ces âmes...et ces personnes risquent d’être mortes avant même que leur corps devenu guéri n’expire leur dernier souffle.

Leur corps sera vivant et en bonne santé, leur permettant de se vautrer dans la luxure qu’ils ne pouvaient prétendre auparavant vu leurs états (avec leurs corps ayant la lèpre...et leurs désirs inassouvis depuis si longtemps !!!), mais leur âme pourrira avec cette lèpre bien plus dangereuse, et ils seront des cadavres dont seul les corps pourront bouger…et quand ils expireront, leur âme risquera de les conduire directement dans des souffrances éternelles, en Enfer.

Amour, Humilité, Miséricorde, Compassion, Tendresse, Sacrifices Agréables à Dieu offerts en offrande d’Amour...sachons et désirons vivre cela avec l’aide du Saint Esprit et de La Très Sainte Vierge Marie.

Mais n’oublions jamais de savoir dire Merci à Dieu, de l’Aimer plus que tout, de l’Adorer (et Lui seul, Dieu en trois personnes, Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit, mais L’Unique Dieu) et de Lui rendre Gloire en tout temps et aux yeux de tous. 

 

Hymne : Ouvre mes yeux, Seigneur

Ouvre mes yeux, Seigneur,
Aux merveilles de ton amour.
Je suis l’aveugle sur le chemin ;
Guéris-moi, je veux te voir.

Ouvre mes mains, Seigneur,
Qui se ferment pour tout garder.
Le pauvre a faim devant ma maison ;
Apprends-moi à partager.

Fais que je marche, Seigneur,
Aussi dur que soit le chemin.
Je veux te suivre jusqu’à la croix ;
Viens me prendre par la main.

Fais que j’entende, Seigneur,
Tous mes frères qui crient vers moi.
À leur souffrance et à leurs appels,
Que mon cœur ne soit pas sourd !

Garde ma foi, Seigneur :
Tant de voix proclament ta mort !
Quand vient le soir, et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Réveille en ton Église, Seigneur, l'esprit d'Amour dont fut rempli l'Évêque Saint Josaphat qui donna sa vie pour son peuple : permets qu'avec l'appui de sa prière, et fortifiés par le même esprit, nous n'hésitons pas à livrer notre vie pour nos frères.

 

Parole de Dieu : (Dt 4, 39-40a)… (Office des Laudes).
Sache donc aujourd’hui, et médite cela dans ton cœur : Le Seigneur est Dieu, là-haut dans le Ciel comme ici-bas sur la Terre, et il n’y en a pas d’autre.
Tu garderas tous les jours les Commandements et les ordres du Seigneur que je te donne aujourd’hui.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 2, 3-6)… (Office des Vêpres).
Voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus Christ : c’est en gardant ses Commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la Vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde fidèlement sa parole, l’Amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en Lui.
Celui qui déclare demeurer en Lui doit marcher lui-même dans la voie où Lui, Jésus, a marché.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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