Eucharistie du Mercredi 19 Novembre 2014 : Mercredi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mercredi 19 Novembre 2014 : Mercredi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre et Carme polonais o.c.d. (1835-1907).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Apocalypse 4,1-11… Psaume 150(149),1-2.3-4.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,11-28.
Commentaire de Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Pere SUÑER i Puig SJ (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mercredi 19 Novembre 2014 : Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
N’oublions pas le Notre Père de Sainte Mechtilde (voir en bas de page). A chaque fois que Sainte Mechtilde récitait cette Prière, elle voyait des légions d'âmes du Purgatoire monter au Ciel !
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta).

90049b 2 1Mercredi 19 Novembre 2014 : Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre et Carme polonais o.c.d. (1835-1907).
Saint Raphaël Kalinowski est inscrit au calendrier des Saints en date du 19 Novembre car son « dies natalis » (15 Novembre) tombait le jour de la commémoraison de tous les défunts de l'Ordre du Carmel.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski).

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Apocalypse 4,1-11.
Moi, Jean, j'ai vu une porte ouverte dans le ciel. Et la voix, que j'avais déjà entendue, pareille au son de la trompette, me disait : " Monte jusqu'ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver par la suite."
Aussitôt je fus saisi par l'Esprit. Un trône était dressé dans le ciel, et sur le Trône siégeait quelqu'un.
Celui qui siège ainsi a l'aspect du jaspe ou de la cornaline ; et tout autour du Trône, il y a un halo de lumière, avec des reflets d'émeraude.
Tout autour de ce Trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens, portant des vêtements blancs et des couronnes d'or.
Et du Trône sortent des éclairs, des clameurs, des coups de tonnerre, et sept torches enflammées brûlent devant le Trône : ce sont les sept esprits de Dieu.
Devant le Trône, il y a comme une mer, aussi transparente que du cristal. En face du Trône et autour de lui, quatre Vivants, ayant des yeux innombrables en avant et en arrière.
Le premier Vivant ressemble à un lion, le deuxième à un jeune taureau, la figure du troisième est comme celle d'un homme, le quatrième ressemble à un aigle en plein vol.
Les quatre Vivants ont chacun six ailes, avec des yeux innombrables au-dehors et au-dedans. Et ils ne cessent pas de proclamer jour et nuit : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, le Dieu tout-puissant, celui qui était, qui est et qui vient. »
Chaque fois que les Vivants rendent gloire, honneur et action de grâce à celui qui siège sur le Trône, à celui qui vit pour les siècles des siècles,
les vingt-quatre Anciens tombent à genoux devant celui qui siège sur le Trône, et ils adorent celui qui vit pour les siècles des siècles ; ils jettent leur couronne devant le Trône en disant :
« Notre Seigneur et notre Dieu, tu es digne de recevoir gloire, honneur et puissance puisque c'est toi qui as créé toutes choses : par ta volonté elles existent et elles ont été créées. »

 

Psaume 150(149),1-2.3-4.5-6.
Louez Dieu dans son temple saint,
louez-le au ciel de sa puissance ;
louez-le pour ses actions éclatantes,
louez-le selon sa grandeur !

Louez-le en sonnant du cor,
louez-le sur la harpe et la cithare ;
louez-le par les cordes et les flûtes,
louez-le par la danse et le tambour !

Louez-le par les cymbales sonores,
louez-le par les cymbales triomphantes !
Et que tout être vivant
chante louange au Seigneur !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,11-28.
Comme on écoutait Jésus, il ajouta une parabole, parce qu'il était près de Jérusalem et que ses auditeurs pensaient voir le royaume de Dieu se manifester à l'instant même.
Voici donc ce qu'il dit : « Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui.
Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d'or et leur dit : 'Faites-les fructifier pendant mon voyage. '
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : 'Nous ne voulons pas qu'il règne sur nous. '
Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l'argent, afin de savoir comment chacun l'avait fait fructifier.
Le premier se présenta et dit : 'Seigneur, ta pièce d'or en a rapporté dix. '
Le roi lui dit : 'Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l'autorité sur dix villes. '
Le second vint dire : 'Ta pièce d'or, Seigneur, en a rapporté cinq. '
A celui-là, le roi dit encore : 'Toi, tu seras gouverneur de cinq villes. '
Un autre encore vint dire : 'Seigneur, voici ta pièce d'or, je l'avais mise de côté dans un linge.
En effet, j'avais peur de toi : tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n'as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n'as pas semé. '
Le roi lui dit : 'Je vais te juger d'après tes propres paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n'ai pas déposé, que je moissonne ce que je n'ai pas semé ;
alors pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque ? A mon arrivée, je l'aurais repris avec les intérêts. '
Et le roi dit à ceux qui étaient là : 'Retirez-lui la pièce d'or et donnez-la à celui qui en a dix. '
On lui dit : 'Seigneur, il en a déjà dix ! -
Je vous le déclare : celui qui a recevra encore ; celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a.
Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi. ' »
Après avoir dit ces paroles, Jésus marchait en avant de ses disciples pour monter à Jérusalem.

 

Commentaire du jour.
Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Encyclique « Caritas in veritate / L’amour dans la vérité », § 48, 50 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana

« Faites-les fructifier »

L'environnement naturel a été donné à tous par Dieu et son usage représente pour nous une responsabilité à l'égard des pauvres, des générations à venir et de l'humanité tout entière… Dans la nature, le croyant reconnaît le merveilleux résultat de l'intervention créatrice de Dieu, dont l'homme peut user pour satisfaire ses besoins légitimes — matériels et immatériels — dans le respect des équilibres propres à la réalité créée.
Si cette vision se perd, l'homme finit soit par considérer la nature comme une réalité intouchable, soit, au contraire, par en abuser.
Ces deux attitudes ne sont pas conformes à la vision Chrétienne de la nature, fruit de la Création de Dieu.

La nature est l'expression d'un dessein d'Amour et de Vérité. Elle nous précède et Dieu nous l'a donnée comme milieu de vie.
Elle nous parle du Créateur (Rm 1,20) et de son Amour pour l'humanité. Elle est destinée à être « réunie sous un seul chef » dans Le Christ à la fin des temps (Ep 1,10; Col 1,19) ; elle a donc elle aussi une « vocation ».
La nature est à notre disposition non pas comme un tas de choses répandues au hasard, mais au contraire comme un don du Créateur qui en a indiqué les lois intrinsèques afin que l'homme en tire les orientations nécessaires pour « la garder et la cultiver » (Gn 2,15)…

Il est juste que l'homme puisse exercer une maîtrise responsable sur la nature pour la protéger, la mettre en valeur et la cultiver selon des formes nouvelles et avec des technologies avancées, afin que la Terre puisse accueillir dignement et nourrir la population qui l'habite.
Il y a de la place pour tous sur la Terre : la famille humaine tout entière doit y trouver les ressources nécessaires pour vivre correctement...
Nous devons cependant avoir conscience du grave devoir que nous avons de laisser la Terre aux nouvelles générations dans un état tel qu'elles puissent elles aussi l'habiter décemment et continuer à la cultiver.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/27
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi

Le cadre est historique et bien connu des auditeurs. Il s’agit d’Archélaüs, fils d’Hérode le Grand.
A la mort de son père, il dut aller à Rome pour faire confirmer son héritage qui était la Judée et la Samarie.
Comme après la mort de son père, il avait réagi aux pétitions des Juifs en les faisant massacrer, ces derniers envoyèrent une délégation à Rome pour s’opposer à sa nomination. Rome n’accorda pas le titre de roi mais seulement celui d’ethnarque; ce qui lui donnait quand même le pouvoir.
A son retour il fit exécuter ceux qui avaient participé à la délégation.

C’est de lui que parle Matthieu dans l’épisode où Joseph revient d’Égypte avec l’enfant et Marie:
Apprenant qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre;...il se retira dans la région de Galilée. (Matt. 2,22)

Pourquoi Luc est-il intéressé par ces allusions à une situation historique? Luc a déjà auparavant montré que l’histoire de Jésus faisait partie de l’histoire mondiale.
Au moment de commencer la description de la vie publique de Jésus, il a pris la peine de situer ce moment dans l’histoire du monde de l’époque.
Il mentionne que c’est la quinzième année de l’empereur Tibère, que Ponce Pilate est gouverneur de la Judée, Hérode (Antipas), tétrarque de Galilée, sous le pontificat d’Anne et Caïphe.
Il parle aussi des autres fils d’Hérode le Grand, Philippe et Lysanias qui sont des tétrarques. Ces références ne laisseraient pas indifférents les auditeurs de Luc qui ne sont pas des Juifs.

Mais le cœur de la parabole est dans le jugement des serviteurs. Chacun a reçu le même montant, une pièce d’or, avec la prescription bien claire qu’ils doivent la faire profiter.
Déjà avant la rédaction de l’Évangile de Luc, Paul, dans l’épître aux Corinthiens, avait souligné que tous avaient reçu des dons de L’Esprit Saint.
Ils devaient servir à l’édification de la communauté selon les capacités de celui qui les recevait.
Ils n’étaient pas tous les mêmes et c’était précisément cette diversité qui contribuait à réaliser la totalité du Corps de l’Église.
Paul soulignait ainsi que parmi les disciples du Christ il n’y avait pas de citoyens de deuxième classe.
Luc rappelle donc, dans cette parabole, la même responsabilité de chaque Chrétien de répondre aux dons qu’il a reçus selon la mesure et les moyens qui lui sont donnés.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4021.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi

L’histoire de ce prince qui va quémander au loin sa couronne nous paraît étrange. Pour comprendre l’allusion, il faut savoir qu’elle s’applique directement à Archélaüs, un des fils d’Hérode, qui devait hériter du territoire de Judée et de la royauté.
Ce titre ne pouvait cependant lui être concédé que par l’empereur romain Auguste. Comme Archélaüs était haï par ses concitoyens en raison de sa cruauté, Rome ne lui reconnut que le titre d’ethnarque.
S’appuyant sur cet épisode bien connu de ses auditeurs, Jésus veut leur faire comprendre que lui aussi reviendra vers eux, après un mystérieux voyage « dans un pays lointain », au cours duquel il sera intronisé.

Il faudra sans doute attendre la lumière de la Résurrection pour que ses interlocuteurs comprennent qu’il leur parlait de son passage vers Le Père à travers l’éloignement momentané de la mort, d’où il reviendra dans la Gloire.
Investi des pouvoirs royaux, il jugera les vivants et les morts et remettra à chacun ce qui lui est dû en fonction de son comportement durant son absence, comme le suggère la suite de la parabole.

Les deux premiers serviteurs se sont généreusement mis au travail, pour faire fructifier l’argent qui leur avait été confié.
Ils présentent fièrement le fruit de leurs efforts, sans toutefois s’en attribuer le mérite : ce sont les « pièces d’or » qui ont fructifié et en ont apporté d’autres.

Certes il leur a fallu se mettre généreusement au service des dons de Dieu - pardon du Maître - mais ils sont conscients qu’ils n’auraient rien pu faire sans la confiance de celui qui leur avait distribué ses biens.
Il est remarquable qu’ils ne remettent pas le fruit de leur travail : ils se contentent de présenter au « Seigneur » la pièce confiée, enrichie de ce qu’elle a rapporté.
Et de fait le Maître non seulement ne la leur réclame pas, mais il leur donne « autorité » sur de bien plus grands biens.

Ces serviteurs ont manifesté leur fidélité en ne changeant rien à leur attitude au moment du départ de leur Maître.
Ils lui demeurent étroitement unis par la confiance qu’il leur a faite ; et leur réponse consiste à se montrer digne de cette élection en se mettant généreusement au travail pour faire fructifier le dépôt confié.

Le dernier serviteur par contre se hâte de cacher « dans un linge » cette pièce qui lui brûle les doigts.
La peur du Maître le ronge, et dévoile l’ambiguïté de son cœur ; elle trahit probablement son appartenance au groupe des opposants au prétendant à la couronne.
Le Roi n’est pas dupe : l’absence du bon sens élémentaire dans la gestion du bien confié n’est pas due à un simple manque de créativité, mais est révélatrice d’une volonté de nuire, de même que la restitution hâtive du bien, signifie un refus de servir.
Aussi ce « mauvais serviteur » sera-t-il juger sur ses propres paroles et se verra-t-il retirer la pièce d’or à l’effigie du Roi - entendons l’image de Dieu restaurée en nos cœurs par la grâce - qui va enrichir le plus entreprenant des serviteurs.

L’épilogue de la parabole reprend l’analogie initiale avec l’épisode historique de l’intronisation manquée d’Archelaüs : revenu de Rome, l’ethnarque déçu se vengea cruellement de ceux qui s’étaient plaints de lui auprès des instances impériales.

Entre la venue du Verbe dans la chair et le retour en Gloire du Christ Roi de l’univers, s’étend le temps de la Patience et de la Miséricorde de Dieu, offerte à tous sans exception.
Mais celui qui aura méprisé le don de Dieu et aura refusé de se mettre au service de Son Fils, celui-là se trouvera confronté aux ténèbres de la mort qu’il aura délibérément choisies, en n’entrant pas dans le dynamisme de la Charité qui ouvre à la Vie.

« Seigneur je t’en prie : purifie-moi de toutes les fausses images de toi que je véhicule inconsciemment ; toutes ces idoles d’un Dieu exigeant, jaloux du bonheur de l’homme, revendicateur, méchant, dur, cruel, etc.
Donne-moi de pouvoir entrer dans la louange des Vivants qui exultent de Joie dans la Lumière de ton Amour et chantent ta Gloire “au son des harpes, du cor et des cymbales triomphantes” (cf. Ps 150).
Délivré de mes peurs, je pourrai alors te servir dans la liberté filiale et produire les fruits de Charité que tu attends de moi. »
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_300
Abbé Pere SUÑER i Puig SJ (Barcelona, Espagne).

Faites-les fructifier pendant mon voyage

Aujourd'hui, l'Évangile nous propose la parabole des pièces d'or: une quantité d'argent que ce noble répartit parmi ses serviteurs, avant de partir en voyage.
Tout d'abord, prêtons attention à ce qui provoque la parabole de Jésus.
Il «était près de» Jérusalem, où l'attendait la Passion et la Résurrection. Les disciples «pensaient voir le royaume de Dieu se manifester à l'instant même» (Lc 19,11).

C'est dans ces circonstances que Jésus propose cette parabole. À travers elle, Jésus nous enseigne que nous devons faire fructifier les dons et qualités qu'Il nous a donnés, ou mieux dit encore, qu'il nous a laissé à tous et chacun.
Ils ne nous appartiennent pas, nous ne pouvons donc pas en faire ce qu'il nous plaît. Il nous les a laissés pour que nous les fassions fructifier.
Ceux qui ont fait fructifier les pièces d'or -plus ou moins- sont complimentés et récompensés par leur Seigneur.
C'est le serviteur paresseux, qui garda son argent dans un linge sans le faire fructifier, celui qui est repentant et condamné.

Le Chrétien, donc, doit attendre —il est évident!— le retour de Son Seigneur, Jésus. Mais à deux conditions, s'il veut que la retrouvaille soit aimable.
La première est qu'il doit renoncer à la curiosité malsaine de vouloir savoir l'heure solennelle et victorieuse du retour du Seigneur.
Il viendra, dit-on dans un autre passage de l'Évangile, lorsqu'on s'y attend le moins. Les spéculations sur ce sujet sont donc exclues! Attendons avec espérance, mais d'une attente confiante sans curiosité malsaine.

La seconde condition est que nous ne perdions pas le temps. L'attente de la rencontre et du bonheur final ne peut être excuse pour que nous ne prenions pas au sérieux le moment présent.
Justement, plus grande sera la contribution que chacun de nous ayons faite pour la cause du Royaume de Dieu dans la vie présente, plus grande sera la Joie et le Bonheur de la rencontre finale.

Et elle n’est pas de trop, la grave remarque de Jésus à ceux qui se rebellent contre lui: «Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi» (Lc 19,27).

 

Hymne : À la mesure sans mesure

À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.

À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.

Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.

Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous a sauvés, exauce-nous ; transforme-nous en disciples de la Lumière et en artisans de la Vérité ; puisque en naissant de Toi nous sommes devenus des fils de Lumière, fais que nous sachions te rendre témoignage devant les hommes.
Par Jésus Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Parole de Dieu : (Tb 4,15a.16a.18a.19a.c)… (Office des Laudes).
Ce que tu n’aimes pas, ne le fais à personne. Donne de ton pain à celui qui a faim et des vêtements à ceux qui sont nus. Prends conseil de toute personne avisée.
En toute occasion, bénis Le Seigneur Ton Dieu et demande-lui de rendre droits tes chemins.
Garde en mémoire ces instructions et qu’elles ne s’effacent pas de ton cœur.

 

Parole de Dieu : (Jc 1, 22.25)… (Office des Vêpres).
Mettez la Parole en application, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
Au contraire, l’homme qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, celui qui ne l’écoute pas pour l’oublier mais l’applique dans ses actes, heureux sera-t-il d’agir ainsi.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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