Eucharistie du Samedi 22 Novembre 2014 : Samedi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Samedi 22 Novembre 2014 : Samedi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Cécile de Rome, Vierge et Martyre († 230).

Fête du Bienheureux Thomas (Tommaso) Reggio. Archevêque de Gênes et Fondateur de la Congrégation  des Sœurs de Sainte-Marthe (1818-1901).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Apocalypse 11,4-12… Psaume 144(143),1bc.2cd.9-10… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20,27-40.
Commentaire de Saint Justin (v. 100-160), philosophe, martyr.
Autre commentaire de Jean-Louis D’Aragon, S.J., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Ramon CORTS i Blay (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte cecile albi reliques et statue 11Samedi 22 Novembre 2014 : Fête de Sainte Cécile de Rome, Vierge et Martyre († 230).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Cécile de Rome.

Monsignorreggio 17467 2Samedi 22 Novembre 2014 : Fête du Bienheureux Thomas (Tommaso) Reggio. Archevêque de Gênes et Fondateur de la Congrégation  des Sœurs de Sainte-Marthe (1818-1901).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Thomas (Tommaso) Reggio.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Apocalypse 11,4-12.
Moi, Jean, j'ai entendu une voix qui disait : " Les deux témoins envoyés pour porter le message prophétique, ce sont eux les deux oliviers, les deux chandeliers, qui se tiennent debout devant le Seigneur de la terre.
Si l'on veut leur faire du mal, un feu jaillit de leur bouche et dévore leurs ennemis ; oui, ceux qui voudront leur faire du mal, c'est ainsi qu'ils doivent mourir.
Ces deux témoins ont (comme le prophète Élie) le pouvoir de fermer le ciel, pour qu'il ne pleuve pas pendant le temps fixé par leur prophétie. Ils ont aussi (comme Moïse) le pouvoir de changer l'eau en sang et de frapper la terre de toute sorte de plaies, chaque fois qu'ils voudront.
Mais, quand ils auront achevé de rendre leur témoignage, la Bête qui sort de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra et les fera mourir.
Leurs cadavres resteront sur la place de la grande ville, à laquelle on donne les noms symboliques de Sodome et d'Égypte ; c'est bien là que leur Seigneur a été crucifié.
Des hommes de tous peuples, races, langues et nations viendront voir leurs cadavres pendant trois jours et demi, sans qu'il soit permis de les mettre au tombeau.
Les habitants de la terre en seront heureux, ils s'en réjouiront, ils échangeront des présents, parce que ces deux prophètes auront tourmenté les habitants de la terre.
Mais, après ces trois jours et demi, l'Esprit de vie, qui vient de Dieu, est entré en eux et ils se sont dressés sur leurs pieds. Alors une grande crainte est tombée sur ceux qui les regardaient,
et les deux témoins ont entendu une voix puissante, venant du ciel, qui leur disait : « Montez jusqu'ici ! » Ils sont montés au ciel dans la nuée, et leurs ennemis les regardaient.

 

Psaume 144(143),1bc.2cd.9-10.
Le Seigneur exerce mes mains pour le combat,
il m'entraîne à la bataille.
il est le bouclier qui m'abrite,
il me donne pouvoir sur mon peuple.

Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l'épée meurtrière David, ton serviteur.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20,27-40.
Des sadducéens - ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection - vinrent trouver Jésus,
et ils l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit.

 

Commentaire du jour.
Saint Justin (v. 100-160), philosophe, martyr.
Traité sur la Résurrection, 8 (trad. OC, Migne 1994, p. 354 rev.)

« Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants »

La chair est précieuse aux yeux de Dieu, il la préfère entre toutes ses œuvres, donc ce serait normal qu'il la sauve...
Ne serait-ce pas absurde que ce qui a été créé avec tant de soin, ce que le Créateur considère comme plus précieux que tout le reste, cela retourne au néant ?

Quand un sculpteur ou un peintre veulent que les images qu'ils ont créées demeurent afin de servir leur gloire, ils les restaurent lorsqu'elles sont abîmées.
Et Dieu verrait son bien, son œuvre, retourner au néant, ne plus exister ? Nous appellerions « ouvrier de l'inutile » celui qui bâtirait une maison pour la détruire ensuite ou qui la laisserait s'abîmer quand il peut la remettre debout.
De la même façon, n'accuserions-nous pas Dieu de créer la chair inutilement ? Mais non, l'Immortel n'est pas ainsi ; celui qui par nature est l'Esprit de l'univers ne saurait être insensé !...
En vérité, Dieu a appelé la chair à renaître et il lui a promis la Vie éternelle.

Car là où on annonce la Bonne Nouvelle du Salut de l'homme, on l'annonce aussi pour la chair.
Qu'est-ce que l'homme en effet, sinon un être vivant doué d'intelligence, composé d'une âme et d'un corps ?
L'âme toute seule fait-elle l'homme ? Non, c'est l'âme d'un homme. Appellera-t-on « homme » le corps ? Non, on dit que c'est un corps d'homme.
Si donc aucun de ces deux éléments n'est à lui seul l'homme, c'est l'union des deux qu'on appelle « l'homme ».
Or c'est l'homme que Dieu a appelé à la Vie et à la Résurrection : non pas une partie de lui, mais l'homme tout entier, c'est-à-dire l'âme et le corps.
Ne serait-ce donc pas absurde, alors que tous deux existent selon et dans la même réalité, que l'un soit sauvé et pas l'autre ?

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/30
Jean-Louis D’Aragon, S.J., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour Lui.

Les familles des grands prêtres formaient l’élite riche et dominante de la société Juive de la Palestine, au temps de Jésus.
Ils contrôlaient le Temple et toutes les cérémonies qui s’y déroulaient. Ils vivaient dans le luxe et, comme tous les favorisés de ce monde, ils étaient conservateurs, voulant maintenir un état des choses qui les avantageait.
Conservateurs au plan social, ils l’étaient aussi dans le domaine religieux. En conséquence, ils n’acceptaient comme Écriture inspirée et normative de leur conduite que la “Torah”, les cinq premiers livres du “Pentateuque”, attribués à Moïse.
Le message des prophètes les dérangeait trop.

Dans les cinq livres attribués à Moïse, il n’est pas question de la résurrection. Aussi les Sadducéens n’admettaient pas comme une vérité la résurrection des morts; leur espérance se limitait à l’existence présente sur terre.
De fait, l'affirmation claire et explicite de la résurrection apparaît tardivement dans la Bible, seulement vers l’an 167 av. J.C., à l’époque de la persécution du roi grec Antiochus Épiphane, dans les livres de Daniel et des Maccabées.

L’argument que les Sadducéens proposent à Jésus contre la vérité de la résurrection est le même qu’ils opposaient avec succès aux Pharisiens.
Leur argumentation se basait sur la loi du lévirat. Puisqu’on ne croyait pas autrefois à une survie personnelle au-delà de la mort, la prolongation de la vie dans un descendant devenait essentielle.
Un enfant était signe de la bénédiction de Dieu. Mourir sans un enfant à qui on a transmis sa propre vie, c’était une malédiction.
Aussi Moïse, pensait-on, avait voulu écarter cette malédiction par une fiction légale: le frère du défunt devait épouser sa veuve pour procurer un descendant à celui qui était décédé sans enfant.
La vie devait continuer au-delà de chaque individu.

Un tel argument suppose que la vie au-delà de la mort prolonge tout simplement celle d’ici-bas, qu’elle est du même genre que celle de la vie présente.
Les Pharisiens admettaient eux aussi que la vie de la résurrection serait de la même nature que celle que nous connaissons, même si elle serait bien supérieure.
Puisque cette vie nouvelle ne devait être qu'une pure prolongation de la vie présente, ils ne pouvaient répondre à l’objection des Sadducéens contre la résurrection.

La réponse de Jésus
Jésus partage la même croyance que celle des Pharisiens concernant la résurrection, mais son argumentation est autrement plus convaincante que la leur pour réfuter les Sadducéens.
Le Christ développe deux preuves pour affirmer la vérité de la résurrection.

À l’encontre des Sadducéens et des Pharisiens, Jésus affirme que la vie dans le monde à venir est tout à fait différente de l’existence que nous connaissons ici-bas.
Un des buts essentiels du mariage sur Terre est de perpétuer la vie par la procréation.

Dans le monde de l’au-delà, les bienheureux jouissent d’une Vie éternelle. Comme les justes ne meurent pas, il n’est plus nécessaire de perpétuer la vie par la procréation dans le mariage.

À part cet argument d’ordre logique ou théologique, Jésus ajoute une preuve tirée de l’Écriture, pour se conformer à la coutume de ses interlocuteurs et les réfuter sur leur propre terrain.
Jésus pourrait invoquer le Livre de Daniel, qui affirme explicitement la résurrection des morts.
Mais les Sadducéens n’admettent pas le Livre de Daniel comme inspiré par Dieu et normatif de leur Foi.
Pour se conformer aux limites imposées par ses interlocuteurs, qui ne reconnaissent que le Pentateuque, Jésus invoque donc un passage du Livre de l’Exode (3,6).

Dans la scène du buisson en flammes, le Seigneur rappelle à Moïse son Alliance avec les trois patriarches, ses ancêtres.
Une alliance s’établit entre deux personnes vivantes, et non pas entre un être vivant et un mort.
Dieu ne dit pas: “J’étais le Dieu d’Abraham…” mais “Je suis (présentement) le Dieu d’Abraham,…”
Cette affirmation divine implique que les patriarches sont toujours vivants, même s’ils ont vécu environ six siècles avant Moïse.

L’amitié de Dieu n’est pas éphémère, passagère, mais elle est fidèle et constante. Il a dit au prophète Jérémie: “Je t’aimé d’un amour éternel.” (Jér 31,3)
Une telle affirmation, il la répète pour chaque personne qu’il a créée par Amour. Le Livre de la Sagesse nous confirme cet Amour de Dieu:
“Tu aimes tout ce qui existe et tu n’as de dégoût pour rien de ce que tu as fait, car si tu avais haï quelque chose, tu ne l’aurais pas formé.” (Sag 11,24)

L’approbation des docteurs de la Loi, qui sont des Pharisiens, confirme leur Foi dans la résurrection des morts, qu’ils parvenaient mal à défendre face aux Sadducéens.
Ils sont pleinement d’accord avec Jésus sur la vérité de la résurrection et ils admirent les preuves qu’il développe pour la mettre en lumière.

Conclusion
La perspective éphémère et limitée des Sadducéens se perpétue à toutes les époques chez les gens qui réduisent leur désir de vivre à leur existence d'ici-bas et à ses plaisirs qui s'envolent en fumée.
Pas d’ouverture sur l’avenir, pas d’espérance après la mort!

Les impies avouent tristement: “Notre existence s'écoule sans laisser plus de traces qu'un nuage... Notre vie est une ombre qui passe... Eh bien, jouissons donc des biens présents!” (Sagesse 2,4s)

La question fondamentale est celle-ci: “Croyons-nous à l’Amour de Dieu, qui nous a créés par pure gratuité, pour nous inviter à répondre librement à son offre d’Alliance?
Croyons-nous que la Gloire de Dieu, c’est la personne humaine vivante et pleinement épanouie?” (Saint Irénée)
Jean-Louis D’Aragon, S.J.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4024.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui.

Jésus enseigne dans le Temple ; « le peuple entier est suspendu à ses lèvres », mais les prêtres, scribes et autres notables cherchent une occasion ou un prétexte pour l’accuser et l’arrêter.

Le chapitre 20 nous fait revivre une série de confrontations entre Jésus et les tenants du pouvoir. La péricope de ce jour nous présente la troisième polémique, lancée ironiquement par les sadducéens, et portant sur la résurrection, à laquelle ils ne croient pas.

Leur stratégie consiste en une sorte de démonstration par l’absurde : pour réfuter l’hypothèse de la résurrection, montrons comment dans certains cas elle aboutit à des incohérences, et nous aurons fait la preuve qu’elle est fausse.

Mais leur raisonnement s’appuie sur une prémisse erronée, à savoir que la vie de l’au-delà serait en tout point semblable à celle que nous menons ici-bas, ce que Jésus récuse fermement.

Étant donné que la mort ne menacera plus les vivants, la procréation ne sera plus nécessaire ; nous serons « semblables aux anges » : les relations que nous entretiendrons seront toutes spirituelles.
Dès lors le caractère embarrassant de la situation imaginée par les sadducéens disparaît et leur réfutation tombe à l’eau.

Il n’y a rien de méprisant pour le mariage que d’affirmer qu’il subira une profonde transformation en passant de ce monde à l’autre.
Aux hérétiques qui en interdisaient l’usage considéré comme impur, Saint Jean Chrysostome reprochait déjà de calomnier leur propre origine !
Et à son fils qui lui montrait fièrement l’anneau épiscopal qu’on venait de lui remettre, la mère du futur Pie X lui rétorquait en arborant son alliance : « Mon fils tu n’aurais pas cet anneau, si je ne portais pas celui-ci ! ».

Les Sacrements viennent sanctifier les réalités de ce monde, afin précisément qu’elles puissent passer dans l’autre, à travers le Feu transformant de la Croix.

L’allusion aux Anges ne signifie pas que nous changerons de statut ontologique ; mais Jésus nous enseigne que nous jouirons nous aussi du privilège de la Contemplation de Dieu dont les Anges sont dès à présent bénéficiaires.

« Ils sont fils de Dieu en étant héritiers de la résurrection » ; en d’autres termes : héritant de la Vie Divine, ceux qui sont morts dans Le Christ vivront de la vie filiale du Fils unique et connaîtront Dieu dans le partage de l’unique Esprit.

D’ailleurs dans le monde à venir, tous les êtres vivront de la Vie même de Dieu, puisque « Dieu sera tout en tous » (1 Co 15, 28) ; et « tous vivrons pour Lui », trouvant dans cette finalité l’expression suprême de leur liberté.

Nous participerons tous à l’unique Vie Divine chacun selon notre essence, réfléchissant la Gloire de Dieu dans notre être de créature.
L’homme et la femme seront enfin pleinement à l’image de Dieu dans leur complémentarité voulue par le Créateur comme un appel à l’Amour, qui trouvera là son plein épanouissement.

Certes nous sommes déjà héritiers puisque le testateur est passé par la mort : c’est en effet parce que Jésus a accepté de mourir, que nous héritons de sa Vie de Ressuscité.
Mais Notre-Seigneur n’a pas aboli la mort en tant que telle : c’est en passant sur le même chemin où il nous précède que nous aurons accès à la plénitude de notre héritage.

C’est pourquoi nous sommes invités à garder les yeux fixés sur Le Christ, afin de ne pas laisser fléchir notre Espérance : « Il est fidèle, celui qui vous appelle : c'est encore Lui qui accomplira tout cela » (1 Th 5, 24).

« Seigneur au cœur de ce monde qui méprise la Révélation parce qu’il l’ignore, éveille en nous le sens de la responsabilité, et donne-nous la force de chercher dans ta Parole les réponses aux questions essentielles que tout homme se pose.
Ne permet pas que nous nous contentions d’une lecture superficielle des Écritures, mais accorde-nous ton Esprit, afin qu’il nous “introduise dans la vérité toute entière” (Jn 16, 13), fût-ce au prix d’un minimum de recherche. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_303
Abbé Ramon CORTS i Blay (Barcelona, Espagne).

Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour Lui

Aujourd'hui, la Parole de Dieu nous parle du sujet capital de la résurrection des morts. Curieusement, comme les Saducéens, nous aussi nous nous exténuons à poser des questions inutiles et mal placées.
Nous voulons trouver une solution aux questions de l'au-delà en employant des critères d'ici bas, alors que dans le monde à venir tout sera différent:
«Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas» (Lc 20,35).
Si nous partons de bases erronées nous arriverons à des conclusions erronées.

Si nous nous aimions plus et mieux, cela ne nous étonnerait pas qu'au Ciel il n'existe pas cette exclusivité d'amour que nous vivons sur Terre, cela se comprend car nous sommes limités, car il nous est difficile de sortir de notre cercle.
Mais au Ciel nous nous aimerons tous d'un cœur pur, sans jalousie ni envies, et non seulement notre époux ou épouse, nos enfants ou ceux de notre famille, mais tout le monde, sans exception ni discrimination de langue, pays, race ou culture, puisque «l'Amour vrai atteint une grand force» (Saint Paulin de Nola)

Il est très salutaire d'entendre ces mots de l'écriture qui sortent de la bouche de Jésus Lui-même. Cela nous fait du bien car il se pourrait qu'agités par tant de choses qui ne nous laissent même pas le temps de penser et subissant l'influence de la culture qui nous entoure qui semble nier l'existence de la Vie éternelle, nous pourrions en arriver à douter de la résurrection des morts.

Oui, cela nous fait du bien que Le Seigneur Lui-même nous dise qu'il y a un futur au-delà de la destruction de notre corps humain et de ce monde passager:
«Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur: le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour Lui» (Lc 20, 37-38).

 

Hymne : Le Seigneur passe

Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?

Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.

Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?

Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.

Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?

Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.

Le Seigneur passe...

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Sois favorable à nos prières, Seigneur, et, par l'intercession de Sainte Cécile, daigne les exaucer.

 

Parole de Dieu : (2 P 1, 10-11)… (Office des Laudes).
Frères, redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié ; en agissant ainsi, vous ne risquez pas de tomber.
C'est ainsi que vous sera généreusement accordée l'entrée dans le Royaume éternel de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.

 

Parole de Dieu : (cf. Ep 1, 20b-23)… (Office des Vêpres).
Dieu a ressuscité Le Christ d’entre les morts et il l’a fait asseoir à sa droite dans les Cieux. Il l’a établi au-dessus de toutes les puissances et de tous les êtres qui nous dominent, quel que soit leur nom, aussi bien dans le monde présent que dans le monde à venir.
Il lui a tout soumis et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de Lui la tête de l’Église qui est son Corps, et l’Église est l’accomplissement total du Christ, Lui que Dieu comble totalement de sa plénitude.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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