Eucharistie du Mardi 30 Septembre 2014 : Mardi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mardi 30 Septembre 2014 : Mardi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Église (347-420).

Fête de Saint Grégoire l'Illuminateur, Évêque et Apôtre de l'Arménie (+ v. 325).
Fête du Vénérable Alfred Pampalon, Prêtre Rédemptoriste au Québec (✝ 1896).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Job 3,1-3.11-17.20-23… Psaume 88(87),2-3.4-5.6.7-8… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,51-56.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
PROLOGUE DU COMMENTAIRE D'ISAÏE PAR SAINT JÉRÔME.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Domenico ghirlandaio st jerome in his study 2Mardi 30 Septembre 2014 : Fête de Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Église (347-420).
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Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Église.

Illuminateur2nw 2Mardi 30 Septembre 2014 : Fête de Saint Grégoire l'Illuminateur, Évêque et Apôtre de l'Arménie (+ v. 325).
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Saint Grégoire l'Illuminateur, Évêque et Apôtre de l'Arménie.

Alfred pampalon 1Mardi 30 Septembre 2014 : Fête du Vénérable Alfred Pampalon, Prêtre Rédemptoriste au Québec (✝ 1896).
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Vénérable Alfred Pampalon, Prêtre Rédemptoriste au Québec.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Job 3,1-3.11-17.20-23.
Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
Il parla ainsi :
« Qu'ils périssent, le jour qui m'a vu naître et la nuit qui a déclaré : 'Un homme vient d'être conçu ! '
Pourquoi ne suis-je pas mort dès le ventre maternel, n'ai-je pas péri aussitôt après ma naissance ?
Pourquoi s'est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m'allaiter ?
Maintenant je serais étendu dans le calme, je dormirais d'un sommeil reposant,
avec les rois et les arbitres de la terre qui se bâtissent des mausolées,
ou avec les princes qui possédaient de l'or en abondance et remplissaient d'argent leurs demeures.
Ou bien, comme l'enfant mort-né que l'on enfouit dans la terre, je n'aurais pas connu l'existence, comme les petits qui n'ont pas vu le jour.
C'est là, au séjour des morts, que prend fin l'agitation des méchants, c'est là que reposent ceux qui sont exténués.
Pourquoi donner la lumière à un malheureux, la vie à ceux qui sont pleins d'amertume,
qui aspirent à la mort sans qu'elle vienne, qui la recherchent plus avidement qu'un trésor ?
Ils se réjouiraient, ils seraient dans l'allégresse, ils exulteraient s'ils trouvaient le tombeau.
Pourquoi donner la vie à l'homme qui ne trouve plus aucune issue, et que Dieu enferme de toutes parts ? »

 

Psaume 88(87),2-3.4-5.6.7-8.
Seigneur, mon Dieu et mon salut,
dans cette nuit où je crie en ta présence,
que ma prière parvienne jusqu'à toi,
ouvre l'oreille à ma plainte.

Car mon âme est rassasiée de malheur,
ma vie est au bord de l'abîme ;
on me voit déjà descendre à la fosse,
je suis comme un homme fini.

Ma place est parmi les morts,
avec ceux que l'on a tués, enterrés,
ceux dont tu n'as plus souvenir,
qui sont exclus, et loin de ta main.

Tu m'as mis au plus profond de la fosse,
en des lieux engloutis, ténébreux ;
le poids de ta colère m'écrase,
tu déverses tes flots contre moi.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,51-56.
Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem.
Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem.
Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? »
Mais Jésus se retourna et les interpella vivement.
Et ils partirent pour un autre village.

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Méditations, ch. 18

La route vers Jérusalem

Le poids de notre fragilité nous fait pencher vers les réalités d'ici-bas ; le feu de ton Amour, Seigneur, nous soulève et nous porte vers les réalités d'en haut. Nous y montons par l'élan de notre cœur, chantant les psaumes des montées. Nous brûlons de ton feu, le feu de ta Bonté ; c'est lui qui nous transporte.

Où nous fais-tu monter ainsi ? Vers la Paix de la Jérusalem Céleste. « J'ai tressailli de joie quand on m'a dit : Allons à la maison du Seigneur » (Ps 121,1).
Rien d'autre que le désir d'y demeurer éternellement ne nous y fera parvenir.

Tant que nous sommes dans notre corps nous cheminons vers toi. Ici-bas nous n'avons pas de cité permanente ; nous cherchons sans cesse notre demeure dans la cité à venir (He 13,14). Que ta grâce me conduise, Seigneur, au fond de mon cœur pour y chanter ton Amour, Toi mon Roi et mon Dieu...
Et me souvenant de cette Jérusalem Céleste, mon cœur y montera : vers Jérusalem ma vraie patrie, Jérusalem ma vraie mère (Ga 4,26).
Tu es son Roi, sa Lumière, son défenseur, son protecteur, son pasteur ; tu es sa Joie inaltérable ; ta Bonté est la source de tous ses biens inexprimables..., Toi qui es mon Dieu et ma Divine Miséricorde.

 

PROLOGUE DU COMMENTAIRE D'ISAÏE PAR SAINT JÉRÔME

En accomplissant une promesse faite à Paula, j'obéis aux préceptes du Christ qui dit : Scrutez les Écritures, et aussi : Cherchez, et vous trouverez.
Je ne veux pas qu'il me dise, comme aux Juifs : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous méconnaissez les Écritures et la puissance de Dieu.
Si, selon l'Apôtre Paul, Le Christ est Puissance de Dieu et Sagesse de Dieu, et si celui qui méconnaît les Écritures méconnaît la Puissance de Dieu et sa Sagesse : ignorer les Écritures, c'est ignorer Le Christ.

J'imiterai donc le père de famille qui tire de son trésor du nouveau et de l'ancien, et aussi l'épouse qui dit, dans le Cantique des cantiques: Les fruits nouveaux, comme les anciens, je les ai gardés pour toi.
Et c'est ainsi que je commenterai Isaïe ; je l'enseignerai comme étant non seulement un prophète, mais un évangéliste et un apôtre.
Il a dit de lui-même, en effet, comme des autres évangélistes: Qu'ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles, qui annoncent la paix.
Et Dieu lui parle comme à un apôtre : Qui enverrai-je vers ce peuple ? Et Isaïe répond : Me voici, envoie-moi.

Personne ne doit croire que je désire résumer brièvement le contenu de ce livre, car le texte en question embrasse tous les mystères du Seigneur : il annonce l'Emmanuel né de la Vierge ; il prédit qu'il accomplira des œuvres et des signes éclatants ; mort et enseveli, ressuscitant du séjour des morts, il sera le Sauveur de toutes les nations.
Vais-je parler de physique, de morale et de logique ? Tout ce qu'il y a dans les saintes Écritures, tout ce que la parole humaine peut exprimer et tout ce que peut assimiler l'intelligence des mortels, est contenu dans ce livre.

Celui qui l'a écrit témoigne lui-même de tous ces mystères : Toute vision est devenue pour vous comme les paroles d'un livre scellé. On le donne à quelqu'un qui sait lire, en lui disant : « Lis cela ». Et il répond : « Je ne peux pas, parce que le livre est scellé. »
Ou bien on le donne à quelqu'un qui ne sait pas lire, en lui disant : « Lis cela ». Il répond : «Je ne sais pas lire. »

Écoutez ce que dit Saint Paul : Que deux ou trois prophètes prennent la parole, et que les autres jugent. Si un assistant reçoit une révélation, celui qui parle doit se taire.
Comment pourra-t-il se taire, puisque Le Saint-Esprit, qui parle par les prophètes, est libre de se taire ou de parler ?
Si donc ils comprenaient ce qu'ils disaient, c'est que tout est plein de sagesse et de raison. Ce n'est pas la vibration de l'air qui parvenait à leurs oreilles, mais c'est Dieu qui parlait dans l'esprit des prophètes, selon ce que dit un autre prophète :
C'est un ange qui me parlait.
Et aussi : Ils crient dans nos cœurs: Abba, Père. Et encore : J'écouterai ce que dira en moi Le Seigneur Dieu.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3971.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde

« Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem ».
Notre-Seigneur est pleinement conscient que son « Heure » est venue. Loin de fuir, il fait face courageusement.
Littéralement : « il fixa fermement son visage sur la route qui devait le mener à Jérusalem ». Sans doute Jésus se souvient-il des paroles du prophète Isaïe, qu’il murmure dans son cœur pour se donner courage :
« Le Seigneur vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages ; c’est pourquoi j’ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 7).
Jésus n’attend pas passivement l’instant fatidique de son arrestation : il prend l’initiative et va au-devant de sa Pâque en se rendant délibérément à Jérusalem où il doit offrir sa vie pour le Salut du monde.

L’expression « être enlevé de ce monde » peut surprendre : par sa mort, Jésus va en effet être soustrait au regard de ses ennemis ; mais les disciples découvriront qu’en réalité il aura été élevé par Son Père dans la Gloire (cf. Ac 1, 1).
C’est donc en qualité de Messie que Notre-Seigneur se rend dans la ville Sainte pour y accomplir les Écritures.
Jésus semble pressé d’atteindre le terme du voyage : il prend au plus court, traversant la Samarie, territoire que les Juifs évitaient en raison de l’hétérodoxie des croyances de ce peuple mélangé.
Les Samaritains sont en effet les descendants des tribus venues d’Assyrie, importées au moment de la chute du Royaume du Nord (en 722) et de la déportation de sa population.

Chemin faisant, Notre-Seigneur poursuit son Ministère de prédicateur ambulant et envoie des émissaires pour annoncer sa venue et rassembler les foules.
La réaction des Samaritains était prévisible : ils refusent d’accueillir un Rabbi en pèlerinage vers la Cité Sainte des frères ennemis, qui est en concurrence avec leur propre lieu de culte, situé sur le Mont Garizim.

Rejeté par les (semi-)païens, Jésus devra l’être également par ses coreligionnaires pour entrer dans sa Gloire.
Il faut qu’il soit d’abord « élevé de terre » (Jn 12, 32) et rassemble autour de l’étendard de la Croix « les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52), avant de pouvoir faire descendre sur ses disciples « une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur eux.
Alors ils seront ses témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8).
C’est donc pour féconder la future Mission de ses Apôtres que Notre-Seigneur va affronter sa Passion.

Le psaume 125 doit sans aucun doute nourrir la prière silencieuse de Jésus : « Qui sème dans les larmes, moissonne dans la joie. Il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes » (Ps 125, 5-6).
L’entourage du Seigneur est cependant loin de communier à ses dispositions intérieures. Enfermés dans leur conception humaine d’un Messie glorieux à qui rien ne résiste, et se souvenant qu’Élie avait fait tomber le feu du ciel sur les soldats envoyés par le roi Akhazias (II R 1, 10-14), les disciples envisagent de venger l’affront fait à leur Maître.

Sûrs d’être investis de sa puissance, ils lui proposent de détruire le village samaritain qui a refusé l’hospitalité au Messie de Dieu.
Une fois de plus, leur réaction manifeste combien il leur était difficile - comme pour nous d’ailleurs - d’accueillir la Parole de Jésus dans une « bonne terre » (Lc 8, 8), c’est-à-dire dans un cœur désencombré de ses a priori et disposé à se laisser instruire.
Pourtant, tout au long de ses enseignements, Notre-Seigneur n’a cessé d’insister sur le caractère bienveillant de sa Mission.
Depuis son discours-programme à Nazareth où il se présente comme « envoyé [de la part de Dieu] pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres » (Lc 4, 8), jusque sur la Croix où il intercède pour ses bourreaux - « Père, Pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 3-4) - Jésus nous révèle la Tendresse Miséricordieuse du Père : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10).

Mais il faudra que les disciples soient confrontés au drame de la Croix pour que « les écailles tombent de leurs yeux » (cf. Ac 9, 18) ; puis qu’ils soient bouleversés par la Résurrection pour se convertir à l’inouï de Dieu dans la Lumière de L’Esprit :
« “Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa Gloire ?”
Et, en partant de Moïse et de tous les prophètes, il leur expliqua, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait » (Lc 24, 25-27).

« Seigneur, dans ce monde qui te rejette, qu’il est difficile de garder cette attitude de Compassion et de bienveillance que tu as toujours manifestée à l’égard de tes détracteurs.
Ne permets pas que nous en rajoutions à ta souffrance en étant cause de conflits, de divisions, voire de violence.
“Reprends-nous vivement” lorsque nous prétendons défendre le Royaume de l’Amour au moyen des armes de ce monde, et apprends-nous à invoquer sur ceux qui refusent de t’accueillir, le seul Feu que tu consens à répandre sur terre : celui de ton Esprit de Charité et de Paix. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_236
Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne).

Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda

Aujourd'hui, nous contemplons comment «Jacques et Jean, voyant cela, dirent: ‘Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du Ciel et les consume?’.
Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda» (Lc 9,54-55). Le Seigneur corrige les défauts des apôtres.

L'histoire d'un porteur d'eau indien raconte qu'il avait deux grandes jarres, suspendues aux extrémités d'un bâton qu'il portait sur ses épaules: l'une était parfaite, alors que l'autre jarre avait un éclat et perdait de l'eau.
Celle-ci voyait l'autre si parfaite et avait honte, alors un jour elle dit au porteur d'eau qu'elle était triste car à cause des fissures elle ne portait que la moitié d'eau qu'il pouvait porter et vendre.
Alors le porteur lui dit: «En rentrant à la maison regarde les fleurs qui poussent au bord du chemin.
Et la jarre vit des fleurs magnifiques, mais à nouveau elle se rendit compte qu'elle perdait de l'eau, elle se mit à dire «Je ne sers à rien. Je fais tout de travers».

Le porteur lui répondit: «T'es-tu rendu compte qu'il n'y a de belles fleurs que de ton côté? Je connaissais déjà tes fissures et j'ai voulu en tirer parti et j'ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et tu les arroses tout au long du chemin et j'ai pu cueillir ces fleurs pour l'autel de la Sainte Vierge.
Sans toi, telle que tu es, je n'aurais pas pu faire une telle beauté».

D'une façon ou d'une autre, nous sommes tous des jarres fissurées, mais Dieu connaît ses enfants et nous donne la possibilité de tirer parti de nos fissures-défauts pour faire quelque chose de bien.

Ainsi l'apôtre Jean —qui aujourd'hui a envie de tout détruire— se convertit, après la réprimande du Seigneur, en l'apôtre de l'Amour.
Il n'a pas été découragé par les corrections, mais il a tiré parti de son caractère fougueux —sa passion— pour le mettre au service de l'Amour.
Nous aussi, nous devons tirer profit des corrections, des contrariétés —de la souffrance, de l'échec, des limitations— pour tout commencer et recommencer comme Saint Joseph-Marie définissait la sainteté: être docile au Saint Esprit afin de se convertir à Dieu et devenir ses instruments.

 

Hymne : Point de voyage vers les sources

Point de voyage vers les sources
Que les anges déjà n'escortent
Point de combat contre les ombres
Qu'ils n'appuient, en prêtant main forte.

Aucune veille dans la nuit
Qu'ils n'entourent de leur silence,
Et point de course vers l'aurore
Qu'ils ne tracent, qu'ils ne devancent.

Point de prière ni de cri
Qu'ils n'élèvent devant le Père
Même la mort la plus obscure,
Ils l'orientent vers la lumière.

Anges de Dieu, ses messagers,
Qui veillez au seuil de son temple,
Emportez-nous dans la louange,
Quand de loin nos yeux le contemplent.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as donné à Saint Jérôme de goûter la sainte Écriture et d'en vivre intensément, fais que ton peuple soit davantage nourri de ta Parole et trouve en elle une source de Vie.

 

Parole de Dieu : (Sg 7 13-14)… (Office des Laudes)…Commun des Docteurs.
Ce que j’ai appris avec simplicité, j’en fait part sans réserve, je ne tairais pas sa richesse. Car la Sagesse est pour les hommes un trésor inépuisable.
Ceux qui l’ont exploité se sont concilié l’amitié de Dieu. Nous sommes dans sa main : nous-mêmes, nos paroles, toute notre intelligence et notre savoir faire.

 

Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)… (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des justes par sa seule grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la Croix afin que, par l’offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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