Eucharistie du Jeudi 20 Août 2015 : Jeudi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 20 Août 2015 : Jeudi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Bernard de Clairvaux, Abbé et Docteur de l'Église (1090-1153).

Fête de Saint Samuel, Juge et Prophète d’Israël (11ème s. av JC.).
Fête de Sainte Maria de Mattias, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Adoratrices du Sang du Christ (1805-1866).
Fête de Saint Bernard Tolomei, Abbé à Sienne, Fondateur de la Congrégation de Sainte-Marie du Mont Oliveto de l'Ordre de Saint Benoît (✝ 1348).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Juges 11,29-39a… Psaume 40(39),5.7-8a.8b-9.10… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,1-14.
Commentaire de Saint Jacques de Saroug (v. 449-521), Moine et Évêque syrien.
SERMON DE SAINT BERNARD SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé David AMADO i Fernández (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Jeudi 20 Août 2015 : Fête de Saint Bernard de Clairvaux, Abbé et Docteur de l'Église (1090-1153).
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Saint Bernard de Clairvaux.

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Jeudi 20 Août 2015 : Fête de Saint Samuel, Juge et Prophète d’Israël (11ème s. av JC.).
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Saint Samuel, Juge et Prophète d’Israël.

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Jeudi 20 Août 2015 : Fête de Sainte Maria de Mattias, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Adoratrices du Sang du Christ (1805-1866).
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Sainte Maria de Mattias.

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Jeudi 20 Août 2015 : Fête de Saint Bernard Tolomei, Abbé à Sienne, Fondateur de la Congrégation de Sainte-Marie du Mont Oliveto de l'Ordre de Saint Benoît (✝ 1348).
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Saint Bernard Tolomei.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Juges 11,29-39a.
En ces jours-là, Jephté était un vaillant guerrier. L’esprit du Seigneur s’empara de lui, et il traversa les pays de Galaad et Manassé, et Mispa de Galaad. De là il passa la frontière des fils d’Ammone.
Jephté fit alors ce vœu au Seigneur : « Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains,
la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. »
Jephté passa chez les fils d’Ammone pour les attaquer, et le Seigneur les livra entre ses mains.
Il les battit depuis Aroër jusqu’à proximité de Minnith et jusqu’à Abel-Keramim, soit le territoire de vingt villes. Ce fut une très grande défaite, et les fils d’Ammone durent se soumettre aux fils d’Israël.
Lorsque Jephté revint à Mispa, comme il arrivait à sa maison, voici que sa fille sortit à sa rencontre en dansant au son des tambourins. C’était son unique enfant ; en dehors d’elle, il n’avait ni fils ni fille.
Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria : « Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite devant le Seigneur, et je ne peux pas reprendre ma parole. »
Elle lui répondit : « Mon père, tu as parlé trop vite devant le Seigneur, traite-moi donc selon ta parole, puisque maintenant le Seigneur t’a vengé de tes ennemis, les fils d’Ammone. »
Et elle ajouta : « Je ne te demande qu’une chose : laisse-moi un répit de deux mois. J’irai dans les montagnes pour pleurer ma virginité avec mes amies. »
Il lui dit : « Va ! » Et il la laissa partir pour deux mois. Elle s’en alla donc, avec ses amies, dans la montagne, et pleura sa virginité.
Les deux mois écoulés, elle revint vers son père, et il accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé.

 

Psaume 40(39),5.7-8a.8b-9.10.
Heureux est l'homme
qui met sa foi dans le Seigneur
et ne va pas du côté des violents,
dans le parti des traîtres.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,1-14.
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles :
« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

 

Commentaire du jour.
Saint Jacques de Saroug (v. 449-521), Moine et Évêque syrien.
Homélie sur le voile de Moïse (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 296)

« Venez au repas de noce »

Les femmes ne sont pas aussi étroitement unies à leurs maris que l'Église au Fils de Dieu. Quel autre époux que Notre Seigneur est jamais mort pour son épouse, et quelle épouse a jamais choisi comme époux un crucifié ?
Qui a jamais donné son Sang en présent à son épouse, sinon celui qui est mort sur la Croix et a scellé son union nuptiale par ses blessures ?
Qui a-t-on jamais vu mort, gisant au banquet de ses noces, avec, à son côté, son épouse qui l'étreint pour être consolée ?
A quelle autre fête, à quel autre banquet, a-t-on distribué aux convives, sous la forme du pain, le corps de l'époux ?

La mort sépare les épouses de leurs maris, mais ici elle unit l'Épouse à son Bien-aimé. Il est mort sur la Croix, a laissé son corps à sa glorieuse Épouse, et maintenant, à sa table, chaque jour, elle le prend en nourriture...
Elle s'en nourrit sous la forme du pain qu'elle mange et sous la forme du vin qu'elle boit, afin que le monde reconnaisse qu'ils ne sont plus deux, mais un seul.

 

SERMON DE SAINT BERNARD SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES

L'Amour se suffit à lui-même, il plaît par lui-même et pour lui-même. Il est à lui-même son mérite, il est à lui-même sa récompense.
L'Amour ne cherche hors de lui-même ni sa raison d'être ni son fruit : son fruit, c'est l'Amour même.
J'aime parce que j'aime. J'aime pour aimer.

Quelle grande chose que l'Amour, si du moins il remonte à son principe, s'il retourne à son origine, s'il reflue vers sa source pour y puiser un continuel jaillissement !
De tous les mouvements de l'âme, de ses sentiments et de ses affections, l'Amour est le seul qui permette à la créature de répondre à son Créateur, sinon d'égal à égal, du moins dans une réciprocité de ressemblance.
Car, lorsque Dieu aime, il ne veut rien d'autre que d'être aimé.
Il n'aime que pour qu'on l'aime, sachant que ceux qui l'aimeront trouveront dans cet Amour même la plénitude de la Joie.

L'Amour de l'Époux, ou plutôt l'Amour qu'est l'Époux, n'attend qu'un Amour réciproque et la fidélité.
Qu'il soit donc permis à celle qu'il chérit de l'aimer en retour.
Comment l'épouse pourrait-elle ne pas aimer, elle qui est l'épouse de l'Amour ? Comment l'Amour ne serait-il pas aimé ?

Elle a donc raison de renoncer à tous ses autres mouvements intérieurs, pour s'adonner seulement et tout entière à l'Amour, puisqu'elle a la possibilité de répondre à l'Amour même par un Amour de réciprocité.
Car elle pourra bien se répandre tout entière dans son Amour, que grâce au regard du flot éternel d'Amour qui jaillit de la source même ?
Les eaux ne sourdent pas avec la même profusion de celle qui aime et de l'Amour, de l'âme et du Verbe, de l'épouse et de l'Époux, du Créateur et de la créature: la différence n'est pas moins grande qu'entre l'être assoiffé et la source.

Alors quoi ? Faudra-t-il pour autant que périsse et disparaisse complètement chez l'épouse le souhait de voir s'accomplir ses noces ?
Le désir qu'expriment ses soupirs, la force de son Amour, son attente pleine de confiance ; seront-ils réduits à rien, parce qu'elle ne peut égaler à la course un géant, et qu'elle ne peut rivaliser de douceur avec le miel, de tendresse avec l'agneau, de blancheur avec le lis, de rayonnement avec le soleil, d'Amour avec celui qui est l'Amour en personne ?

Non, car même si la créature aime moins, en raison de ses limites, pourvu qu'elle aime de tout son être, il ne manque rien à son Amour, puisqu'il constitue un tout.
C'est pourquoi aimer de la sorte équivaut à un mariage, car une affection si forte ne saurait recevoir une réponse de moindre affection, dans cet accord réciproque des deux époux qui fait la solidité et la perfection du mariage.
À moins qu'on ne mette en doute que l'Amour du Verbe précède et dépasse celui de l'épouse...

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4299.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus.

« Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils ». La dimension nuptiale du Royaume est ici clairement mise en évidence. L’union nuptiale de Dieu avec son peuple, annoncée dans la Première Alliance, se trouve accomplie par la venue en ce monde de Notre Seigneur Jésus-Christ : « Les compagnons de l’époux peuvent-ils mener le deuil tant que l’époux est avec eux ? » (Mt 9, 14).

Le drame de la parabole qui nous est livrée ici se joue dans la réponse à l’appel du roi de ceux qu’il invite aux noces de son fils.
En réalité, nous devrions plutôt dire dans la non-réponse. Car l’indifférence et la non-volonté sont au rendez-vous de l’invitation du roi : Certains ne veulent pas venir ; d’autres considèrent qu’ils ont des affaires plus importantes à régler, qui son champ, qui son commerce… ; d’autres enfin, vont même jusqu’à maltraiter et tuer les serviteurs envoyés par le roi, manifestant par cette violence leur rejet fondamental de son appel.

Pourtant, tout était prêt. L’époux était là, le festin disposé. Il ne manquait plus qu’à se réjouir.
Le refus des invités n’en est que plus choquant. Nul doute que Matthieu vise particulièrement ceux qui parmi les juifs refusèrent l’annonce des apôtres et des missionnaires de l’Évangile. Et il ne serait pas non plus étonnant que par les représailles du roi à l’encontre de ses offenseurs, ainsi que par la destruction de la ville, il fasse allusion à la destruction et à la ruine de Jérusalem.

Jusqu’ici, nous pourrions peut-être nous considérer à l’abri de toute remise en question. Mais ce serait nous méprendre. Continuons un peu la lecture de notre parabole…
Face au refus de ses premiers invités, le roi envoie alors ses serviteur rassembler tous ceux qu’ils rencontreront sur leur route.
La référence à l’Église en qui se mêlent le bon grain et l’ivraie, « les mauvais comme les bons » est sans ambiguïté. Et c’est alors que nous nous découvrons sans aucun doute beaucoup plus concernés.

Une fois les nouveaux invités arrivés dans la salle du banquet, la parabole nous dit : « Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce,
et lui dit : 'Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?'
L'autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents.' »

Le récit culmine en un nouvel avertissement qui cette fois concerne clairement les Chrétiens. Baptisés, ne sommes-nous pas invités sans aucun mérite de notre part au banquet du Royaume ? Le Salut ne nous est-il pas offert gratuitement ?
Mais sommes-nous conscients que pour goûter ce Salut, nous devons aussi nous convertir, changer d’habit, quitter définitivement notre vieux vêtement pour revêtir le vêtement nouveau de la conversion, de la Foi, de la Grâce.
Certes, tout homme peut accéder au Salut, aussi pécheur soit-il, mais pour en accueillir l’efficacité, il doit consentir à sa conversion.
Appartenir passivement à l’Église ne suffit pas pour être sauvé. Il est aussi nécessaire de vivre les exigences de son Baptême qui pousse à la conversion dans le quotidien de sa vie. Mais peut-être est-ce cela appartenir à l’Église ?

« La multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. » Ce qui est dit ici au sujet des appelés et des élus n’invite pas à faire les comptes entre ceux qui sont sauvés et ceux qui sont damnés.
Il est à relever qu’un seul est damné par le roi au milieu d’une foule d’invités qui tous ont revêtu le vêtement de noce.
Non, cette phrase est bien plutôt une invitation pressante à nous convertir pour ne pas être dans les conditions de celui qui se trouve jeté dans les ténèbres.
Cette parabole lève pour nous le voile sur l’universalité du Salut de Dieu mais aussi sur notre responsabilité dans son accueil et son appropriation.

« Seigneur, puissions-nous prendre toujours plus au sérieux et dans l’action de grâce le don merveilleux de la Vie éternelle que tu nous as fait le jour de notre Baptême.
Ce sera pour nous la meilleure manière de nous préparer à prendre un jour part d’une façon définitive à ton banquet Céleste. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_184
Abbé David AMADO i Fernández (Barcelona, Espagne).

«Mon repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés; tout est prêt: venez au repas de noce»

Aujourd'hui, la parabole de l'Évangile nous parle du festin du Royaume des Cieux. C'est une image récurrente dans la prédication de Jésus.
Il s'agit d'un festin de noces qui aura lieu à la fin des temps et qui signifie l'union de Jésus à son Église.
L'Église est l'épouse du Christ qui parcourt le monde mais qui à la fin s'unira à son Bien aimé pour toujours.
Dieu Père lui a préparé ce festin et Il veut que nous participions à ce festin. Il invite tous les hommes à s'y rendre: «Venez au repas de noce» (Mt 22,4).

Cette parabole, par contre, a une fin tragique, car beaucoup «n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce» (Mt 22,5).
Pour cela la Miséricorde de Dieu se rapproche des personnes de plus en plus lointaines. C'est comme un fiancé qui va se marier et qui invite ses parents et amis, mais ceux-ci ne veulent pas venir, donc il fait appel à ses connaissances, collègues de travail et voisins, mais ceux-ci font aussi des excuses; finalement, il s'adresse à tous ceux qu'il voit dans la rue car il a préparé un banquet et il voudrait avoir des invités à table. C'est pareil pour Le Seigneur.

Il se peut, aussi que les différents personnages qui font partie de cette parabole représentent nos états d'âme.
Par la grâce du Baptême nous devenons amis de Dieu et avec Jésus, nous devenons les cohéritiers: nous avons donc une place réservée au banquet.
Si nous oublions notre position en tant que fils de Dieu, Dieu nous traite toujours en amis et continue à nous inviter.
Si nous laissons mourir en nous la grâce, alors nous devenons des gens dans la rue, des passants sans rien à voir avec les choses du Royaume. Mais Dieu continue toujours à nous inviter.

L'appel arrive à n'importe quel moment. C'est par invitation. Personne n'a droit à celle-ci. C'est Dieu Lui-même qui nous aperçoit et nous invite: «Venez au repas de noce».
C'est une invitation que nous devons accepter par nos paroles et par nos actes. C'est pour cela qu'un invité mal habillé sera expulsé: «Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce» (Mt 22,12).

 

Hymne : Reviens, Verbe de Dieu

Reviens, Verbe de Dieu,
qui nous visites comme en passant.
Inconsolable en ton absence,
notre cœur te réclame.
Par ton départ, tu l'éprouves
et tu avives son désir
de connaître à nouveau la rencontre.

R/Reviens à nous, Seigneur,
toi, notre bien-aimé.

Ta venue nous échappe toujours,
chaque fois ton départ nous surprend,
mais le goût reste en nous de ton passage.

D'où venais-tu, où allais-tu, nous l'ignorons,
mais la mémoire demeure en nous
d'un grand bonheur furtif et redoutable.

Très au-delà des sens et du savoir,
en grand secret tu nous visites :
pour un instant nous touchons l'infini.

Nous n'avons pu te voir ni te saisir ;
par où es-tu passé ? Nous ne savons,
mais notre cœur reste blessé d'amour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu as voulu que Saint Bernard, rempli d'Amour pour ton Église, soit dans ta maison la lampe qui brûle et qui éclaire ; accorde-nous, par son intercession, la même ferveur de L'Esprit, afin de vivre comme des fils de la Lumière.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 18-21)… (Office des Laudes).
J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la Gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la Création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la Création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la Liberté, la Gloire des enfants de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 23)… (Office des Vêpres).
Par la Foi, tenez, solides et fermes ; ne vous laissez pas détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le Ciel.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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