Eucharistie du Lundi 17 Août 2015 : Lundi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Lundi 17 Août 2015 : Lundi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de Sainte Claire de Montefalco, Religieuse et Abbesse de l'Ordre de Saint-Augustin (1268-1308).
Fête de Sainte Jeanne Delanoue, vierge et Fondatrice des Sœurs de Sainte-Anne de la Providence (✝ 1736).
Fête de la Vénérable Marie-Élisabeth Turgeon, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire (✝ 1881).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Juges 2,11-19… Psaume 106(105),6.35.36-37.39-40.43ab.44… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,16-22.
Commentaire de Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Óscar MAIXÉ i Altés (Roma, Italie).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Lundi 17 Août 2015 : Fête de Sainte Claire de Montefalco, Religieuse et Abbesse de l'Ordre de Saint-Augustin (1268-1308).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Claire de Montefalco.

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Lundi 17 Août 2015 : Fête de Sainte Jeanne Delanoue, vierge et Fondatrice des Sœurs de Sainte-Anne de la Providence (✝ 1736).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Jeanne Delanoue.

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Lundi 17 Août 2015 : Fête de la Bienheureuse Marie-Élisabeth Turgeon, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire (✝ 1881).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie-Élisabeth Turgeon.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Juges 2,11-19.
En ces jours-là, les fils d’Israël firent ce qui est mal aux yeux du Seigneur, et ils servirent les Baals.
Ils abandonnèrent le Seigneur, le Dieu de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays d’Égypte, et ils suivirent d’autres dieux parmi ceux des peuples d’alentour. Ils se prosternèrent devant eux, et ils irritèrent le Seigneur.
Ils abandonnèrent le Seigneur pour servir Baal et Astarté.
Alors la colère du Seigneur s’enflamma contre Israël. Il les livra aux mains des pillards, les abandonna aux ennemis qui les entouraient, et ils furent incapables de leur résister.
Dans toutes leurs expéditions, la main du Seigneur était contre eux, pour leur malheur, comme il le leur avait dit, comme il en avait fait serment. Ils furent dans une très grande détresse.
Alors le Seigneur suscita des juges pour les sauver de la main des pillards.
Mais ils n’obéissaient pas non plus à leurs juges. Ils se prostituèrent en suivant d’autres dieux, ils se prosternèrent devant eux. Ils ne tardèrent pas à se détourner du chemin où leurs pères avaient marché en obéissant aux commandements du Seigneur ; ils n’agirent pas comme eux.
Lorsque le Seigneur suscitait pour eux un juge, le Seigneur était avec le juge, et il les sauvait de la main de leurs ennemis aussi longtemps que le juge était en vie ; car le Seigneur se laissait émouvoir quand ils gémissaient sous la violence de leurs oppresseurs.
Mais quand le juge était mort, ils recommençaient et poussaient la corruption plus loin que leurs pères : ils suivaient d’autres dieux, les servaient et se prosternaient devant eux ; ils ne renonçaient en rien à leurs pratiques ni à leur conduite obstinée.

 

Psaume 106(105),6.35.36-37.39-40.43ab.44.
Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.
ils vont se mêler aux païens,
ils apprennent leur manière d'agir.

Alors ils servent leurs idoles,
et pour eux c'est un piège :
ils offrent leurs fils et leurs filles
en sacrifice aux démons.

De telles pratiques les souillent ;
ils se prostituent par de telles actions.
Et le Seigneur prend feu contre son peuple :
ses héritiers lui font horreur.

Tant de fois délivrés par Dieu,
ils s'obstinent dans leur idée,
et lui regarde leur détresse
quand il entend leurs cris.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,16-22.
En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. »
Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? »
Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

 

Commentaire du jour.
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Homélies sur l’Évangile, n°5 ; PL 76, 1093

« Tu auras un trésor dans les Cieux »

Que personne, lorsqu'il voit certains quitter de grands biens, ne se dise : « Je voudrais bien imiter ceux qui se détachent ainsi du monde, mais qu'est-ce que je peux abandonner ? Je ne possède rien. »
Vous abandonnez beaucoup, mes frères, lorsque vous renoncez aux désirs de ce monde. En effet, nos biens extérieurs, si petits soient-ils, suffisent aux yeux du Seigneur.
C'est le cœur qu'il regarde, et non la fortune ; il ne regarde pas combien nous lui sacrifions, mais combien d'amour nous incite à faire notre sacrifice…
Le Royaume de Dieu n'a pas de prix, et cependant il te coûte exactement ce que tu as... Il a coûté à Pierre et à André l'abandon de leur barque et de leurs filets ; il a coûté à la veuve deux piécettes d'argent (Lc 21,2) ; il a coûté à quelqu'un d'autre un verre d'eau fraîche (Mt 10,42). Le Royaume de Dieu, avons-nous dit, te coûte ce que tu as. Voyez donc, mes frères, quoi de plus facile à acquérir et quoi de plus précieux à posséder ?

Mais peut-être que tu n'as même pas un verre d'eau fraîche à offrir au pauvre qui en a besoin ? Même dans ce cas la Parole de Dieu nous apaise… : « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté » (Lc 2,14).
En effet, aux yeux de Dieu, la main n'est jamais vide de présents si le fond du cœur est rempli de bonne volonté…
Même si je n'ai rien d'extérieur à t'offrir, mon Dieu, je trouve cependant en moi-même ce que je déposerai sur l'autel à ta louange… : tu te plais aux offrandes du cœur (Ps 55,13).

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4296.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les Cieux. Puis viens, suis-moi. »

« Quelqu’un » : la désignation est particulièrement vague sous la plume de Matthieu, qui semble vouloir désigner par ce terme, une catégorie particulière de personnes - probablement les Juifs pieux bien intentionnés.
L’homme « s’approche de Jésus », non seulement physiquement pour s’adresser à lui personnellement, mais aussi spirituellement : il veut s’ouvrir à son influence, car il reconnaît sa compétence.
Tout comme Nicodème, il est convaincu que Jésus « est venu de la part de Dieu, car aucun homme ne peut accomplir les signes qu’il accomplit si Dieu n’est pas avec lui » (Jn 3, 2).

Autre rapprochement avec Nicodème : tous deux s’adressent à Jésus en l’appelant « Rabbi, maître » ; c’est donc à l’enseignant qu’ils désirent poser une question en vue d’enrichir leur connaissance.
Pour un Juif, celle-ci est inséparablement théorique et pratique : rien d’étonnant à ce que « le jeune homme » interroge Jésus sur ce qu’il « doit faire » pour avoir la Vie éternelle.
Il ne faut sans doute pas forcer le sentiment de marchandage que suscitent les verbes employés : « faire » pour « avoir ».
La « Vie éternelle » est le propre de Dieu ; « avoir la Vie éternelle » ne peut rien signifier d’autre que « participer à la Vie Divine ».
Or une telle participation est nécessairement un don. La formulation semble cependant suggérer que ce don doive se mériter par des actions bonnes, qu’il est dès lors essentiel de pouvoir identifier.

Peut-être l’originalité de l’intervention du jeune homme réside-t-elle précisément dans le caractère positif de sa demande.
En Juif pieux, il connaît le Décalogue par cœur (Ex 20, 1-17) ; mais les préceptes qui y sont proposés le laissent sur sa faim, car tous sont formulés négativement, sous forme d’interdit, exception faite de la prescription du sabbat - « Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré » - et du respect dû aux parents - « honore ton père et ta mère ».

Voilà pourquoi il demande à Jésus de l’éclairer « sur ce qui est bon » et sur ce qu’il doit « faire de bon ».
La réponse de Notre-Seigneur est pour le moins déconcertante : « Il n’y a qu’un seul être qui soit bon ! » - sous-entendu : « qui puisse discerner et accomplir le bien ».
« Si tu veux entrer dans la vie », commence par éviter le mal que dénonce le Décalogue et tend vers les deux préceptes positifs qu’il propose. Alors Le Seigneur Lui-même viendra accomplir en toi le bien auquel tu aspires.

Devant l’insistance de son interlocuteur, Jésus énonce les commandements, mais en commençant par la seconde table, c'est-à-dire les derniers - ceux qui concernent le prochain - qu’il résume en un seul précepte : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Sans doute déconcerté par la tournure du dialogue, le jeune homme insiste encore, prétextant qu’il observe déjà ces commandements.
Jésus passe alors à la première table de la Loi, celle qui concerne le rapport à Dieu. Il résume la série des prescriptions négatives visant à éliminer l’idolâtrie, par une invitation au détachement par rapport aux biens matériels ; et traduit la prescription du sabbat par ces simples mots : « Viens, suis-moi ».
Jésus seul en effet peut « conduire nos pas au chemin de la paix » (Lc 1, 79), c’est-à-dire : peut nous introduire dans le sabbat de Dieu.

L’invitation de Jésus : « Si tu veux entrer dans la Vie, observe les Commandements », prend maintenant tout son sens.
Un seul être est bon : le Père des Cieux, et celui qu’il a envoyé pour nous donner part à sa bonté en nous partageant sa propre Vie.
Pour acquérir ce don ineffable et « être parfait comme notre Père Céleste est parfait » (Mt 5, 48), il « suffit » d’éviter le mal, de partager ce que nous avons avec nos frères (seconde Table de la Loi), et de ne rien préférer au Christ (première Table).

« “Puis viens, suis-moi” : Toi seul, Jésus, peut nous conduire au repos, car tu es “le Chemin, la Vérité et la Vie” (Jn 14, 6).
Ne permets pas que nous mettions en balance nos biens temporels éphémères avec notre héritage éternel, mais donne-nous le courage de concéder aux renoncements qui s’imposent pour pouvoir te suivre dans la Liberté et la Joie de L’Esprit. »
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_181
Abbé Óscar MAIXÉ i Altés (Roma, Italie).

«Que dois-je faire de bon pour avoir la Vie éternelle?»

Aujourd'hui, la liturgie nous donne à considérer le fameux passage du jeune riche, ce jeune qui n'a pas su quoi répondre face au regard plein d'Amour avec lequel l'a fixé Le Christ (cf Mc 10,21).
Jean Paul II nous rappelle que dans ce jeune nous pouvons reconnaître tout homme qui s'approche du Christ pour lui demander quel est le sens de sa propre vie: «Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la Vie éternelle?» (Mt 19,16).
Le Pape explique que l'interlocuteur de Jésus a l'intuition qu'il existe une connexion entre le bien moral et l'accomplissement total de sa destinée.

Aujourd'hui aussi, combien de personnes se posent cette même question! Si nous regardons autour de nous, nous pouvons peut-être croire que le nombre de personnes qui voient au-delà est peu nombreux, ou nous pensons que l'homme du 21e siècle n'a pas besoin de se poser ces questions puisque les réponses qu'on lui donnera ne lui serviront à rien.

Jésus répond «Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon? Il n'y a qu'un seul être qui soit bon! Si tu veux entrer dans la vie, observe les Commandements» (Mt 19,17).
Ce n'est pas uniquement juste de se poser des questions sur l'au-delà, sur le sens de la vie, mais il est même indispensable de le faire!
Le jeune homme demande à Jésus ce qu'il doit faire pour atteindre la Vie éternelle et Le Christ lui répond qu'il faut être bon.

De nos jours, pour certains, pour beaucoup, enfin peu importe, il semble impossible d'être bon. Ou alors ils considèrent que ça n'a pas de sens: quelle sottise!
Aujourd'hui comme il y a 20 siècles, Le Christ continue à nous rappeler que pour entrer dans la Vie éternelle il faut obéir aux Commandements de la loi de Dieu: il ne s'agit pas d'un aboutissement ou d'une finalité en soi mais c'est le chemin que doit prendre l'homme afin de ressembler à Dieu et ainsi pouvoir accepter des mains de son Dieu-Père la Vie éternelle.

En effet, «Jésus nous montre que les Commandements ne doivent pas être compris comme une limite minimum qu'il ne faut pas dépasser, mais comme un sentier ouvert sur un chemin moral et spirituel de perfection dont le moteur intérieur est l'Amour» (Jean-Paul II).

 

Hymne : Un jour nouveau commence

Un jour nouveau commence,
Un jour reçu de toi,
Père,
Nous l’avons remis d’avance
En tes mains tel qu’il sera.

Émerveillés ensemble,
Émerveillés de toi,
Père,
Nous n’avons pour seule offrande
Que l’accueil de ton amour.

Marqués du goût de vivre,
Du goût de vivre en toi,
Père,
Nous n’avons pas d’autres vivres
Que la faim du pain rompu.

Comment chanter ta grâce,
Comment chanter pour toi,
Père,
Si nos cœurs ne veulent battre
De l’espoir du Corps entier ?

Le jour nouveau se lève
Le jour connu de toi,
Père ;
Que ton Fils dans l’homme achève
La victoire de la croix !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu demandes à l’humanité, Dieu créateur, de se perfectionner de jour en jour et d’achever par son travail l’œuvre immense de la Création ; aide-nous à faire que tous les hommes aient des conditions de travail qui respectent leur dignité : qu’en s’efforçant d’améliorer leur propre sort, ils agissent avec un esprit de solidarité et de service.

 

Parole de Dieu : (Jdt 8, 25-26a.27b)… (Office des Laudes).
Rendons grâce au Seigneur Notre Dieu qui nous éprouve comme nos pères. Rappelez-vous tout ce qu’il a fait avec Abraham et combien il a éprouvé Isaac et tout ce qui arriva à Jacob. C’est pour les avertir que Le Seigneur flagelle ceux qui s’approchent de lui.

 

Parole de Dieu : (1 Th 3, 12-13)… (Office des Vêpres).
Que Le Seigneur vous donne, entre vous et à l’égard de tous les hommes, un Amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous.
Et qu’ainsi il vous établisse fermement dans une sainteté sans reproche devant Dieu Notre Père, pour le jour où Notre Seigneur Jésus viendra avec tous les Saints.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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