Eucharistie du Jeudi 03 Décembre 2015 : Jeudi de la 1ère semaine de l’Avent.

Eucharistie du Jeudi 03 Décembre 2015 : Jeudi de la 1ère semaine de l’Avent.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint François-Xavier, Jésuite, Co-Patron des Missions, Apôtre des Indes et du Japon (1506-1552).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 26,1-6… Psaume 118(117),1.8.19-20.21.25.26… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21.24-27.
Commentaire de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), Carmélite, Martyre, Copatronne de l'Europe.
LETTRES DE SAINT FRANÇOIS XAVIER À SAINT IGNACE (1542 et 1544).
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Jean-Charles TISSOT (Freiburg, Suisse) et de l’Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint francois xavier 2Jeudi 03 Décembre 2015 : Fête de Saint François-Xavier, Jésuite, Co-Patron des Missions, Apôtre des Indes et du Japon (1506-1552).
(Co-Patron des Missions avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face et Saint Pierre Claver).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François-Xavier.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 26,1-6.
En ce jour-là, ce cantique sera chanté dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte Le Seigneur a mis pour sauvegarde muraille et avant-mur.
Ouvrez les portes ! Elle entrera, la nation juste, qui se garde fidèle.
Immuable en ton dessein, tu préserves la paix, la paix de qui s’appuie sur toi.
Prenez appui sur le Seigneur, à jamais, sur lui, le Seigneur, le Roc éternel.
Il a rabaissé ceux qui siégeaient dans les hauteurs, il a humilié la cité inaccessible, l’a humiliée jusqu’à terre, et lui a fait mordre la poussière.
Elle sera foulée aux pieds, sous le pied des pauvres, les pas des faibles.

 

Psaume 118(117),1.8.19-20.21.25.26.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les hommes ;

Ouvrez-moi les portes de justice :
j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C'est ici la porte du Seigneur :
qu'ils entrent, les justes ! »

Je te rends grâce car tu m'as exaucé :
tu es pour moi le salut.
Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !

Béni soit au nom du Seigneur
celui qui vient !
De la maison du Seigneur,
nous vous bénissons !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21.24-27.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), Carmélite, Martyre, Copatronne de l'Europe.
Das Weihnachtsgeheimnis, 31/1/1931 (trad. La crèche, Ad Solem 1995, p.42)

« Il ne suffit pas de me dire : ' Seigneur, Seigneur '... mais il faut faire la volonté de Mon Père »

« Que ta volonté soit faite. » Pris dans toute sa plénitude, cet acte d'abandon doit être la règle de la Vie chrétienne. Il doit régir la journée, du matin au soir, le cours de l'année, la vie entière.
Tel doit être l'unique souci du Chrétien ; tous les autres sont pris en charge par Le Seigneur, mais celui-là reste le nôtre jusqu'à notre dernier jour.
C'est un fait objectif ; nous ne sommes pas définitivement assurés de toujours rester dans les voies du Seigneur...

Dans l'enfance de la Vie spirituelle, quand nous avons juste commencé à nous laisser conduire par Dieu, nous sentons, forte et ferme, sa main qui nous guide ; nous voyons de façon évidente ce que nous devons faire et ce que nous devons laisser.
Mais il n'en ira pas toujours de même. Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la Vie du Christ. Il doit mûrir jusqu'à atteindre l'âge adulte du Christ, et un jour entamer son chemin de croix...
Ainsi uni au Christ, le Chrétien tiendra bon, même dans la nuit obscure...
C'est pourquoi, encore, et précisément au cœur de la nuit la plus obscure, « que ta volonté soit faite ».

 

LETTRES DE SAINT FRANÇOIS XAVIER À SAINT IGNACE (1542 et 1544).

Nous sommes allés à des villages de néophytes, Baptisés voici peu d’années. Cette région n’est absolument pas habitée par les Portugais, car elle est très stérile et très pauvre.
Les Chrétiens indigènes, privés de Prêtres, ne savent rien, sinon qu’ils sont Chrétiens. Il n’y personne pour leur célébrer les Sacrements ; personne pour leur enseigner le Symbole, le Pater, l’Ave Maria, ni les Commandements de Dieu.

Depuis que je suis venu ici, je n’ai pas arrêté : je parcourais activement les villages, je baptisais tous les enfants qui ne l’avaient pas encore été.
Aussi ai-je régénéré un nombre immense de bébés qui, comme on dit, ne savaient pas distinguer leur droite de leur gauche.
Quand aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l’office Divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une Prière.
Alors j’ai commencé à saisir que le Royaume des Cieux appartient à ceux qui leur ressemblent.

Aussi, comme je ne pouvais sans impiété repousser une requête aussi pieuse, en commençant par la confession de Foi au Père, au Fils et à L’Esprit Saint, je leur inculquais le Symbole des Apôtres, le Pater noster et l’Ave Maria.
J’ai remarqué qu’ils étaient très doués ; s’il y avait quelqu’un pour les former à la Foi Chrétienne, je suis sûr qu’ils deviendraient de très bons Chrétiens.

Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas Chrétiens uniquement parce qu’il n’y a personne aujourd’hui pour en faire des Chrétiens.
J’ai très souvent eu l’idée de parcourir toutes les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour hurler partout d’une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de Charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du Ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! »

De même qu’ils se consacrent aux belles-lettres, s’ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés !

Beaucoup d’entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses Divines, s’entraîneraient à écouter ce que Le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu.
Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? Envoie-moi n’importe où tu voudras, même jusque dans les Indes. »

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4404.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le Royaume des Cieux.

« Déploie, Seigneur, ta puissance, soutiens-nous de ta force, afin que le Salut retardé par nos fautes soit hâté par l’indulgence de ta Grâce ».
L’oraison d’ouverture donne le ton à la Liturgie de ce jour. Pour Israël, la puissance est symbolisée par une villa imprenable.
Derrière ses « remparts et avant-mur », le peuple n’a rien à craindre : l’ennemi ne saurait le surprendre.
La prophétie d’Isaïe ne parle cependant pas d’une ville de pierre dans laquelle Israël pourrait trouver abri en temps de guerre.
La « ville forte » que « Le Seigneur construit solidement » est bien plus que cela : elle est la cité de « la Paix », c’est-à-dire un espace dans lequel non seulement la vie n’est plus menacée, mais où elle peut pleinement s’épanouir.
Tous n’ont pas accès à cette cité : ses portes ne s’ouvrent que « pour ceux qui ont confiance » en Dieu et qui lui « restent fidèles » ; ceux qui s’appuient pleinement et exclusivement sur « Le Seigneur, le Rocher pour toujours ».

Jésus reprend la même image dans son enseignement : « l’homme prévoyant » est celui qui « bâtit la maison de sa vie sur le roc » de la fidélité de son Dieu, celui qui « met pleinement sa confiance dans Le Seigneur ».
Or ce n’est pas la simple écoute de la Parole, ni l’invocation du Nom de Dieu qui attestent la confiance, mais l’humble obéissance à ses préceptes, la mise en œuvre généreuse de ses conseils.
Celui qui « fait ainsi la volonté du Père qui est aux Cieux », aura accès au Royaume, nous certifie Jésus.

On entre donc dans le Royaume, comme on entre dans la « ville forte » ou la cité de la Paix dont parlait Isaïe : par la porte d’une fidélité concrète.
Les éléments peuvent se déchaîner, l’ennemi peut déployer toutes ses stratégies, sa violence s’écrase contre le « rempart » de la « Fidélité » et « l’avant-mur » de la « Justice », c’est-à-dire de l’accomplissement de « la Volonté du Père qui est aux Cieux ».

Notre monde cherche à établir la paix par la dissuasion des armes nucléaires. Mais par cette voie, nous pourrons tout au plus éviter la guerre par peur du désastre qu’elle représenterait. La paix de Dieu est infiniment plus que l’absence de conflits.
Elle est plénitude de Vie dans l’harmonie de la communion, établie par Le Seigneur dans L’Esprit. Or cette paix n’est pas l’œuvre des hommes : elle vient de Dieu ; elle est même le don messianique par excellence, que Jésus, le véritable Salomon (« prince de la paix ») a instauré par sa Résurrection dans la Jérusalem (« ville de la Paix ») Céleste où il règne pour toujours.
Nous connaissons le chemin qui conduit à cette cité sainte : Notre-Seigneur nous l’a tracé tout au long de l’Évangile. C’est l’humble chemin de l’obéissance à la loi d’Amour qu’il est venu nous révéler au Nom de Dieu son Père : « Si vous êtes fidèles à mes Commandements, vous demeurerez dans mon Amour ; comme Moi j’ai gardé fidèlement les Commandements de mon Père, et je demeure dans son Amour » (Jn 15, 10).
Et quel est ce commandement qu’il faut observer pour devenir des « justes » ? : « Mon Commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12).
Les « citadelles inaccessibles » (1ère lect.) construites par ceux qui ne « comptent que sur les hommes » (Ps 117) seront « jetées à terre, renversées dans la poussière » (1ère lect.).
Mais devant ceux qui ont choisi de « s’appuyer sur Le Seigneur » (Ps 117) pour progresser sur le chemin de la Charité, les portes de la maison du Seigneur s’ouvriront, « Dieu demeurera avec eux » (Ap 21, 3) et il sera Lui-même leur Paix et leur Joie éternelles.

« Seigneur, puissions-nous entendre ton appel à la conversion et amender vraiment notre vie. Ton apôtre Jacques nous avertit : nous contenter d’écouter ta Parole sans la mettre en pratique serait nous faire illusion.
Donne-nous “au contraire de nous pencher sur la loi parfaite, celle de la liberté, et de nous y tenir ; de l’écouter non pas pour l’oublier, mais pour l’appliquer dans nos actes” (cf. Jc 1, 25). Nous connaîtrons alors le Bonheur que tu réserves à tes élus, et nous pourrons te rendre grâce pour ton Amour, qui est de toujours à toujours. »
Père Joseph-Marie.

 

Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_07
Abbé Jean-Charles TISSOT (Freiburg, Suisse).

«Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des Cieux»

Aujourd'hui, Le Seigneur prononce ces paroles à la fin de son «sermon sur la montagne», dans lequel il donne un sens nouveau et plus profond aux Commandements de l’Ancien Testament, les «paroles» de Dieu aux hommes.
Il s’exprime en tant que Fils de Dieu, et c’est en tant que tel qu’il nous demande de recevoir ce que je vous dis là comme des paroles de la plus haute importance : des paroles de Vie éternelle, qui doivent être mises en pratique, et non seulement à écouter, avec le risque de les oublier ou de se contenter de les admirer ou d’en admirer leur auteur, mais sans implication personnelle.

«Bâtir une maison sur le sable» (cf. Mt 7,26) est une image pour décrire un comportement insensé, qui ne mène à aucun résultat et aboutit à l’échec d’une vie, après un effort long et pénible pour construire quelque chose.
"Bene curris, sed extra viam", disait Saint Augustin : tu cours bien, mais en dehors du parcours homologué, pouvons-nous traduire.
Quel dommage d’en arriver là, au moment de l’épreuve, des tempêtes et des crues que comporte nécessairement notre vie !

Le Seigneur veut nous enseigner à poser un fondement solide, dont l’assise provient de l’effort de mettre en pratique ses enseignements, c’est-à-dire de les vivre chaque jour au moyen de petites résolutions qu’il s’agira de tenir.
Nos résolutions quotidiennes de vivre l’enseignement du Christ doivent ainsi aboutir à des résultats concrets, à défaut d’être définitifs, mais dont nous puissions tirer de la joie et de la reconnaissance lors de l’examen de notre conscience, le soir.
La joie d’avoir obtenu une petite victoire sur nous-mêmes est un entraînement à d’autres batailles, et la force ne nous manquera pas, avec la grâce de Dieu, pour persévérer jusqu’au bout.

 

+ Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne).

«Pour entrer dans le Royaume des Cieux (…) il faut faire la volonté de Mon Père qui est aux Cieux»

Aujourd'hui, la parole évangélique nous invite à méditer sérieusement sur la distance infinie qui sépare le simple “écouter-invoquer” du “faire”, lorsqu'il s'agit du message et de la personne de Jésus.
Et nous disons “simple” car il ne faut pas oublier qu'il y a des façons d'écouter et d'invoquer qui ne nous demandent pas d'agir.
En effet, aucun de ceux qui —ayant écouté l'annonce de l'Évangile— croient en Lui n'aura à le regretter; et, tous ceux qui, ayant cru, invoqueront le Nom du Seigneur seront sauvés: Saint Paul nous l'apprend dans sa lettre aux Romains (10,9-13).
Il s’agit alors de ceux qui croient d'une Foi authentique, celle qui «agit moyennant la Charité», comme l'Apôtre l'affirme encore.

En revanche, c'est un fait qu'il y en a qui croient mais qui ne font pas. La lettre de Saint Jacques nous dit cela d'une manière impressionnante: «Mettez la Parole en application, ne vous contentez pas de l'écouter: ce serait vous faire illusion» (1,22);
«Ainsi donc, celui qui n'agit pas, sa Foi est bel et bien morte» (2,17); «En effet, comme le corps qui ne respire plus est mort, la Foi qui n'agit pas est morte» (2,26).
Saint Matthieu le dit aussi de manière inoubliable, quand il affirme: «Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des Cieux; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux Cieux» (7,21).

Il nous faut donc écouter et accomplir; c'est ainsi que nous parviendrons à bâtir sur le roc et non sur le sable.
Comment accomplir? Demandons-nous: Dieu et le prochain, sont-ils dans ma tête —suis-je croyant par conviction?
Pour ce qui est de ma poche, est-ce que je partage mes biens dans un esprit de solidarité? Et quant à la culture, est-ce que je contribue à la consolidation des valeurs humaines dans mon pays?
Pour l'accroissement du bien, est-ce que je fuis le péché d'omission?
Dans mon activité apostolique, est-ce que je cherche le Salut éternel de ceux qui m'entourent? C'est à dire: suis-je une personne sensée qui, par des œuvres, bâtit la maison de ma Vie sur le roc du Christ?

 

Hymne : Vienne le juste comme rosée

Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur :

Terre brûlante comme un désert,
Terre en genèse offerte à l’Esprit,
Quand donc verras-tu s’éveiller
La semence divine ?

Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur !

Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour :

Terre aux maisons si pauvres d’amour,
Terre où Dieu même cherche cité.
Quand donc verras-tu dans nos corps
La lumière divine ?

Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour !

Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur :

Terre où la mort défie son vainqueur,
Terre aux espoirs trop vite oubliés,
Quand donc verras-tu se lever
Les aurores divines ?

Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur !

Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie :

Terre où jeunesse tôt se flétrit,
Terre en appel d’un monde nouveau,
Quand donc verras-tu refleurir
Nos enfances divines ?

Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as voulu, Seigneur, que la prédication de Saint François Xavier appelle à toi de nombreux peuples d'Orient ; accorde à tous les Baptisés le même zèle pour la Foi et fais que ton Église se réjouisse d'avoir, partout dans le monde, de nouveaux enfants.

 

Parole de Dieu : (Is 45, 8)… (Office des Laudes).
Que les Cieux distillent la rosée, que les nuages répandent la Justice, que la terre s’entrouvre et que le Salut s’épanouisse, que la Justice fasse éclater en même temps tous ses bourgeons.

 

Parole de Dieu : (Jc 5, 7-8.9b)… (Office des Vêpres).
Frères, en attendant la venue du Seigneur, ayez de la patience. Voyez le cultivateur : il attend les produits précieux de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il ait fait la première et la dernière récoltes.
Ayez de la patience, vous aussi, et soyez fermes, car la venue du Seigneur est proche. Voyez : le Juge est à notre porte.

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