Eucharistie du Jeudi 10 Décembre 2015 : Jeudi de la 2ème semaine de l’Avent.

Eucharistie du Jeudi 10 Décembre 2015 : Jeudi de la 2ème semaine de l’Avent.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Notre Dame de Lorette, Translation de la maison de la Sainte Vierge de Nazareth en Dalmatie et de Dalmatie à Lorette. 1294.

Fête de Sainte Eulalie, Vierge et martyre à Mérida († 304).
Fête du Bienheureux Marcantonio Durando, Prêtre Lazariste et Fondateur de l’Institut des Filles de la Charité et de la Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth (1801-1880).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 41,13-20… Psaume 145(144),1.9.10-11.12-13ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,11-15.
Commentaire d’Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Ignasi FABREGAT i Torrents (Terrassa, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

80900ad 2 2 1Jeudi 10 Décembre 2015 : Fête de Notre Dame de Lorette, Translation de la maison de la Sainte Vierge de Nazareth en Dalmatie et de Dalmatie à Lorette. 1294.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de Notre Dame de Lorette.

Saint eulalia of merida 1021393658mJeudi 10 Décembre 2015 : Fête de Sainte Eulalie, Vierge et martyre à Mérida († 304).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Eulalie, Vierge et martyre à Mérida.

Beato marcantonio durando 2Jeudi 10 Décembre 2015 : Fête du Bienheureux Marcantonio Durando, Prêtre Lazariste et Fondateur de l’Institut des Filles de la Charité et de la Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth (1801-1880).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Marcantonio Durando.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 41,13-20.
C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite, et qui te dis : « Ne crains pas, moi, je viens à ton aide. »
Ne crains pas, Jacob, pauvre vermisseau, Israël, pauvre mortel. Je viens à ton aide – oracle du Seigneur ; ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël.
J’ai fait de toi un traîneau à battre le grain, tout neuf, à double rang de pointes : tu vas briser les montagnes, les broyer ; tu réduiras les collines en menue paille ;
tu les vanneras, un souffle les emportera, un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu mettras ta joie dans le Seigneur ; dans le Saint d’Israël, tu trouveras ta louange.
Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau, et il n’y en a pas ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.
Sur les hauteurs dénudées je ferai jaillir des fleuves, et des sources au creux des vallées. Je changerai le désert en lac, et la terre aride en fontaines.
Je planterai dans le désert le cèdre et l’acacia, le myrte et l’olivier ; je mettrai ensemble dans les terres incultes le cyprès, l’orme et le mélèze,
afin que tous regardent et reconnaissent, afin qu’ils considèrent et comprennent que la main du Seigneur a fait cela, que le Saint d’Israël en est le créateur.

 

Psaume 145(144),1.9.10-11.12-13ab.
Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi, je bénirai ton nom toujours et à jamais !
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce

et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits,

la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,11-15.
Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui.
Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean.
Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende !

 

Commentaire du jour.
Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Discours ascétiques, 1ère série, n° 19 (trad Touraille, DDB 1981, p.129)

La violence qui s'empare du Royaume

Que rien ne t'empêche plus de t'unir au Christ... Prie sans attendre, supplie de tout ton cœur, demande ardemment, jusqu'à ce que tu reçoives.
Ne te relâche pas. Ces choses te seront données si tout d'abord de toute ta Foi tu te fais violence pour confier à Dieu ton souci et pour remplacer ta propre prévoyance par la providence de Dieu.
Quand il verra ta volonté, quand il verra qu'en toute pureté de cœur tu t'es confié à Lui plus qu'à toi-même et que tu t'es fait violence pour espérer en Lui plus qu'en ton âme, alors cette puissance inconnue de toi viendra faire en toi sa demeure.
Et tu sentiras dans tous tes sens la puissance de celui qui est avec toi indubitablement. Grâce à cette puissance beaucoup entrent dans le feu et ne craignent pas, marchent sur l'eau et n'hésitent pas.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4411.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste »

Quand on aime les mathématiques, on est un peu gêné par ces versets. Le plus petit est plus grand que le plus grand… Ce n’est pas d’une logique immédiate ! Reprenons ensemble la lecture.

« Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste » : c’est simple, Jean Baptiste est le plus grand de tous les hommes.
Ce n’est pas très étonnant, puisque « le prophète Élie qui doit venir, c’est lui ». Or, selon le prophète Malachie, Élie doit venir mettre de l’ordre avant le jour du Seigneur.
Jésus dévoile ainsi combien Jean Baptiste et le Messie sont proches. Ainsi, Jean est plus qu’un prophète, il est le plus grand.

Mais qui est le « plus petit » ? Il ne s’agit pas du « plus petit » en général, mais du « plus petit dans le Royaume des Cieux ».
On peut entendre par « plus petit » le plus jeune, le plus nouveau. C’est alors Jésus. Jean en effet, fait partie du Royaume et, dans la succession historique, Jésus vient après Jean.
Aux yeux de leurs contemporains, Jean est perçu comme un maître avant Jésus. Jésus est donc le plus petit.

On pourrait aussi entendre le « plus petit » comme le moindre. Dans ce sens, c’est encore plus évident : Jésus a pris la dernière place et nul ne peut la lui ravir. Il est bien le plus petit.

Mais qui dans le Royaume, est le plus grand ? Le Messie, incontestablement. Ainsi, en nous disant « le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand que lui », en nous disant que lui, le plus petit, est plus grand que le plus grand des hommes, Jésus dit déjà, de manière allusive, qu’il est le Messie.

Cet indice est précieux : celui que nous attendons étant le plus petit, il ne pourra nous être révélé que dans sa petitesse.
Noël est à la pointe de ce paradoxe. Voilà pourquoi Jean est une figure exemplaire de l’avent. Il est à la rencontre du grand et du petit.
Il est un prophète qui annonce le Messie, et, dans le même temps, il connaît Jésus qui est l’accomplissement des prophéties.
Jean Baptiste est à un passage. En désignant ce prophète, Jésus pointe le lieu de rencontre que nous cherchons entre le petit et le grand et montre le passage vers la fécondité nouvelle à laquelle nous aspirons. La grandeur que nous attendons joyeusement est la nouveauté du Royaume.

Mais le terme de cette attente n’est pas seulement un Eden nouveau, un jardin peuplé d’arbres merveilleux comme l’a décrit la première lecture.
Il est en effet question dans le discours d’Isaïe de briser des montagnes, de réduire les collines en menue paille, de tourbillons de vent qui dispersent.
Jésus aussi évoque une violence préliminaire : « le Royaume des Cieux subit la violence et des violents cherchent à s'en emparer ».

La nouveauté de Noël est donc dévoilée à ceux qui se font violence pour s’en emparer. Le Seigneur vient à nous, décidé à rendre féconds nos cœurs asséchés et à raviver la source de la vie spirituelle en nous, mais il ne nous dispense pas de poser les actes de volonté qui doivent y aider.
L’austérité de Jean-Baptiste est la violence qui le rend disponible à L’Esprit de Dieu ; son obéissance est la herse qui aplanit les montagnes et brise les collines, pour préparer la route au Seigneur.

« Celui qui a des oreilles qu’il entende », nous dis-tu, Seigneur Jésus. A l’invitation d’Isaïe, nous prenons aujourd’hui la résolution de mettre notre fierté en Toi, de ne placer notre joie qu’en Toi.
Fais de nous les artisans qui aplanissent les chemins où tu viens à la rencontre de tes frères humains.
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_16
Abbé Ignasi FABREGAT i Torrents (Terrassa, Barcelona, Espagne).

«Le Royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s'en emparer»

Aujourd'hui, l'Évangile nous parle de Saint Jean-Baptiste, le Précurseur du Messie, celui qui est venu préparer les chemins du Seigneur. Il nous accompagnera dès aujourd'hui jusqu'au jour seize, jour ou prends fin la première partie de l'Avent.

Jean est un homme ferme, qui sait comment les choses sont difficiles pour nous, il est conscient qu'il nous faut lutter pour nous améliorer et devenir saint, et c'est pour cela que Jésus exclama: «Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le Royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s'en emparer» (Mt 11,12).
Les “violents” sont ceux qui se font de la violence à eux-mêmes: —Je m'efface pour me faire croire que le Seigneur m’aime? Je me sacrifie pour être petit? Je m'efforce pour être conscient et vivre comme un fils du Père?

Sainte Thérèse de Lisieux se réfère aussi à ces paroles de Jésus qui disent quelque chose qui peut nous aider dans notre conversation personnelle et intime avec Jésus: «C'est toi, oh Pauvreté! Mon premier sacrifice, je t'accompagnerai jusqu'à ce que je meure. Je sais que l’athlète, une fois dans le stade, se détache de tout pour courir. Savourez, mondains, votre angoisse et peine et les fruits amer de votre vanité; moi heureux, j'obtiendrais avec ma pauvreté les palmes du triomphe».
—Et moi, pourquoi je me plains constamment quand je remarque qu'il me manque quelque chose que je considère comme nécessaire? Si seulement je voyais tous les aspects de ma vie aussi clairs que le Docteur!

D'une façon énigmatique Jésus nous dit aussi aujourd'hui: «Le prophète Élie qui doit venir, c'est lui [Jean-Baptiste]. Celui qui a des oreilles qu'il entende» (Mt 11,14-15).
Qu'est ce qu'Il veut nous dire? Il veut nous éclaircir sur le fait que Jean était véritablement son précurseur, celui qui a mené à bien la mission d’Élie, conforme à la croyance qu'existait à cette époque que le prophète Élie devait revenir avant le Messie.

 

Hymne : Es-tu celui qui doit venir

Es-tu celui qui doit venir
visiter nos prisons,
libérer nos mains,
éclairer nos visages
d’un bonheur sans déclin ?

Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, notre semblable,
tu es le plus proche voisin,
l’Emmanuel dans nos prisons.

Es-tu celui qui doit venir
traverser notre nuit,
libérer nos yeux
et donner aux aveugles
un soleil sans déclin ?

Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, notre lumière,
tu es notre unique matin,
l’Emmanuel dans notre nuit.

Es-tu celui qui doit venir
nous tracer le chemin,
libérer nos pas,
relancer notre marche
à ton rythme divin ?

Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, guide fidèle,
tu es le témoin de nos pas,
l’Emmanuel sur nos chemins.

Es-tu celui qui doit venir
ébranler nos silences,
libérer nos voix,
accorder nos paroles
à ton Verbe divin ?

Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, Verbe et réponse,
tu es notre unique chanson,
l’Emmanuel dans nos silences.

Es-tu celui qui doit venir
féconder nos déserts,
libérer nos cœurs,
éveiller nos semences
par les eaux du Jourdain ?

Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, Source d’eau vive,
tu es le printemps pour le grain,
l’Emmanuel dans nos déserts.

Es-tu celui qui doit venir
et qui vient chaque jour
libérer nos vies,
ranimer notre souffle
au passage du tien ?

Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, Sève du monde,
tu es le Vivant qui revient,
l’Emmanuel, Dieu-avec-nous.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Réveille-nous, Seigneur, décide-nous à préparer les chemins de ton Fils, afin que, par le mystère de sa venue, nous puissions te servir d'un cœur purifié.

 

Parole de Dieu : (Is 45, 8)… (Office des Laudes).
Que les Cieux distillent la rosée, que les nuages répandent la Justice, que la terre s’entrouvre et que le Salut s’épanouisse, que la Justice fasse éclater en même temps tous ses bourgeons.

 

Parole de Dieu : (Jc 5, 7-8.9b)… (Office des Vêpres).
Frères, en attendant la venue du Seigneur, ayez de la patience. Voyez le cultivateur : il attend les produits précieux de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il ait fait la première et la dernière récoltes.
Ayez de la patience, vous aussi, et soyez fermes, car la venue du Seigneur est proche. Voyez : le Juge est à notre porte.

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