Eucharistie du Jeudi 05 Février 2015 : Jeudi de la 4ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 05 Février 2015 : Jeudi de la 4ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Agathe de Catane, vierge et martyre en Sicile (✝ 251).

Fête de Saint Jésus Mendez Montoya, Prêtre et martyr au Mexique (1880-✝ 1928).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 12,18-19.21-24… Psaume 48(47),2-3a.3b-4.9.10-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,7-13.
Commentaire de Thomas de Celano (v. 1190-v. 1260), biographe de Saint François et de Sainte Claire.
HOMÉLIE DE S. MÉTHODE DE SICILE POUR LA FÊTE DE STE AGATHE
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte agathe 2Jeudi 05 Février 2015 : Fête de Sainte Agathe de Catane, vierge et martyre en Sicile (✝ 251).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Agathe de Catane.

J montoya 2Jeudi 05 Février 2015 : Fête de Saint Jésus Mendez Montoya, Prêtre et martyr au Mexique (1880-✝ 1928).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jésus Mendez Montoya.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre aux Hébreux 12,18-19.21-24.
Frères, quand vous êtes venus vers Dieu, vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable, embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï : pas d’obscurité, de ténèbres ni d’ouragan,
pas de son de trompettes ni de paroles prononcées par cette voix que les fils d’Israël demandèrent à ne plus entendre.
Le spectacle était si effrayant que Moïse dit : Je suis effrayé et tremblant.
Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des myriades d’anges en fête
et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle, et vers le sang de l’aspersion, son sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

 

Psaume 48(47),2-3a.3b-4.9.10-11.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
dans la ville de notre Dieu,
sa sainte montagne, altière et belle,
joie de toute la terre.

La montagne de Sion, c'est le pôle du monde,
la cité du grand roi ;
Dieu se révèle, en ses palais,
vraie citadelle.

Nous l'avions entendu, nous l'avons vu
dans la ville du Seigneur, Dieu de l'univers,
dans la ville de Dieu, notre Dieu,
qui l'affermira pour toujours.

Dieu, nous revivons ton amour
au milieu de ton temple.
Ta louange, comme ton nom,
couvre l'étendue de la terre.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,7-13.
En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs,
et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture.
« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ.
Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir.
Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.

 

Commentaire du jour.
Thomas de Celano (v. 1190-v. 1260), biographe de Saint François et de Sainte Claire.
« Vita Prima » de Saint François, § 29

« Pour la première fois, il les envoie deux par deux »

Une nouvelle recrue de qualité est entrée dans l'Ordre, et leur nombre a été porté ainsi à huit. Alors le bienheureux François les a réunis tous et leur a parlé longuement du Royaume de Dieu, du mépris du monde, du renoncement à la volonté propre et de la docilité à exiger du corps.
Puis il les a divisés en quatre groupes de deux et leur a dit : « Allez, mes bien-aimés, parcourez deux à deux les diverses régions du monde, annoncez la paix aux hommes et prêchez-leur la pénitence qui obtient le Pardon des péchés.
Soyez patients dans l'épreuve, sûrs que Dieu accomplira ce qu'il a décidé et qu'il tiendra ses promesses.
Répondez humblement à ceux qui vous interrogent, Bénissez ceux qui vous persécutent, remerciez ceux qui vous insultent et vous calomnient : à ce prix, le Royaume des Cieux est à vous ! » (Mt 5,10-11)

Ils ont reçu avec Joie la mission que leur confiait la sainte obéissance et se sont prosternés aux pieds de Saint François qui a embrassé chacun tendrement en lui disant avec Foi : « Abandonne au Seigneur tout souci, et il prendra soin de toi ! » (1P 5,7)
C'était sa phrase habituelle quand il envoyait un Frère en mission.

 

HOMÉLIE DE S. MÉTHODE DE SICILE POUR LA FÊTE DE STE AGATHE

C'est la commémoration annuelle de la Sainte martyre qui nous a tous rassemblés ici, vous le savez, vous qui m'écoutez.
Martyre ancienne et même toute première, si l'on considère son magnifique combat ; mais martyre contemporaine, puisqu'elle semble triompher par un combat actuel, si l'on considère les miracles qui chaque jour la couronnent et augmentent son éclat.

Elle est vierge parce que le Verbe du Dieu immortel (mais qui a connu la mort dans sa chair à cause de moi), parce que Le Fils inséparable du Père l'a engendrée selon la parole de Jean le Théologien : Tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.

C'est donc cette vierge qui vous a invités à notre religieux banquet, elle qui a été fiancée à un époux unique, Le Christ, pour employer les expressions de l'Apôtre Paul, et sa comparaison avec l'union conjugale.

Par la lumière de la connaissance, par la couleur du Sang de l'Agneau véritable et divin, cette vierge embellissait et rougissait ses lèvres, ses joues et sa langue ; bien davantage, par l'attention continuelle de son esprit, elle méditait et contemplait sans cesse la mort de son époux passionné, comme s'il venait tout juste de répandre son sang.

Ainsi la robe dont la revêtait son martyre portait la marque ineffaçable du Sang du Christ, dont la pourpre l'imprégnait alors profondément ; en outre, elle voulait communiquer à la postérité les trésors de son éloquence virginale avec tout son charme délicat, par un jaillissement intarissable de paroles.

Comme le dit son nom qui signifie « bonne », Agathe est véritablement bonne, puisqu'elle appartient à Dieu ; c'est par Dieu, la source de toute bonté, qu'elle a été accordée, c'est par sa libéralité qu'elle a été donnée à son Époux et par suite à nous-mêmes, en nous faisant communier au bien.

Qu'y a-t-il de plus bienfaisant que le souverain bien ? Que peut-on découvrir qui mérite davantage d'être loué que Sainte Agathe ?

La bonté de Sainte Agathe correspond à son nom et à sa réalité même ; Sainte Agathe, à cause de ses hauts faits, se distingue par son bon renom, et son nom même signale ses exploits ; Sainte Agathe, qui déjà par son nom invite tous les hommes à venir à elle, les instruit encore par son exemple : que tous, sans attendre, s'élancent avec elle vers le vrai bien, qui n'est autre que Dieu.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/28
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux

Marc a déjà mentionné que Jésus avait choisi douze disciples pour être avec lui et pour aller proclamer la venue du Règne de Dieu avec les mêmes pouvoirs que lui-même.
Le but était donc, d’une part, d’être des témoins des paroles et des actions du Christ et, d’autre part, de proclamer la venue du Règne de Dieu.
Ils sont envoyés pour la première fois et c’est cet envoi qui leur fera plus tard donner le nom d’apôtres, ce qui signifie envoyés.

Ils sont envoyés deux par deux. C’est peut-être pour souligner qu’ils vont présenter un témoignage puisque dans la Loi de Moïse, il faut deux témoins pour qu’une déposition soit officielle (Dt. 19,15).
On voit dans les Actes que les premiers Chrétiens suivaient cette règle. Ainsi, pour la première mission de Paul, l’Église d’Antioche envoie Barnabé et Paul en mission parmi les Gentils.

Ils doivent être très dépouillés, ce qui a comme corollaire qu’ils doivent compter sur la Providence.
Ils doivent se contenter de l’hospitalité qui leur est offerte et ne pas chercher à l’améliorer en passant de maison en maison.
Ceci reflète une situation plus tardive alors que les communautés doivent se défier de ceux qui se présentent comme des Missionnaires mais ne sont que des profiteurs de la Charité Chrétienne.

La mention d’onctions d’huile sur les malades, elle aussi, anticipe ce qui deviendra le Sacrement des malades et ne représente pas une pratique de Jésus.
Le contenu de la proclamation des envoyés est à peine esquissé: ils proclament la nécessité de la conversion (métanoia, transformation du cœur, changement de direction).

Dans la proclamation initiale de Jésus (Marc 1,15), comme celle de Jean Baptiste (Marc 1,4), cette conversion était reliée à l’approche du Règne de Dieu.
Pour accueillir le Règne de Dieu, il fallait être prêt à une conversion, un changement profond du cœur qui amènerait un changement de direction.
La même expression est employée par Pierre dans sa première proclamation après la Pentecôte et elle reviendra plusieurs fois dans des moments importants du livre des Actes.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4101.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux.

Ceux qu’il a formés à son contact, Jésus les appelle maintenant et les envoie en mission, deux par deux, investis des pouvoirs qui leur seront nécessaires. On ne s’érige pas Missionnaire. La mission est toujours à recevoir et à discerner comme un appel du Christ qui nous donne en même temps les moyens de l’accomplir.

Dans les Douze, nous pouvons aussi voir l’Église, le nouveau peuple de Dieu que la Parole vivante, le Verbe, convoque et envoie après l’avoir instruit longuement.
« Deux par deux » : c’est collégialement, communautairement, que les apôtres sont envoyés en mission.
La mission doit toujours se vivre en communion les uns avec les autres, autrement dit en Église.
Elle n’est pas une affaire personnelle mais celle de toute l’Église. Et l’impératif de communion à vivre entre ceux qui sont envoyés est la garantie de la présence agissante du Christ au milieu d’eux :
« Là où vous serez deux ou trois réunis en mon Nom, je serai au milieu de vous ».

Les Douze ont à manifester que le Royaume de Dieu est advenu. Plus encore que les œuvres de puissance, la proclamation faite avec autorité témoigne de la présence du règne de Dieu : « Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir ».
En invitant à une conversion radicale, leurs voix résonnent comme la voix du Père qui en appelant ses enfants à la responsabilité, les réenfante à la vie filiale.
Cette voix c’est aussi celle du Bon Berger, celle du Fils, qui rassemble le troupeau égaré, le guide sur des routes sûres, et le conduit au chemin de la paix.

Jésus commande aussi aux Douze de ne rien emporter pour la route car Dieu veille sur eux, il chemine avec eux et sait ce dont ils ont besoin.
Si le messager de l’Évangile s’encombre de sécurités terrestres, comment pourra-t-il témoigner des Béatitudes, du bonheur de tout quitter pour suivre l’unique nécessaire ?

De plus, son attachement aux biens de ce monde ne le conduira-t-il pas à thésauriser l’œuvre de la grâce ?
Sera-t-il encore capable de donner gratuitement ce qu’il a reçu gratuitement ? Ce n’est que rendu libre par son détachement et sa pauvreté que le Missionnaire pourra se faire tout à tous et apporter à chacun le Christ sauveur.

« Quand vous aurez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y ». Le Règne de Dieu se voit lorsque les relations entre les hommes sont renouvelées. Il est communion filiale avec Dieu et communion fraternelle entre nous.
Voilà pourquoi il n’y a pas de travail d’évangélisation plus urgent que celui de nous « appliquer à conserver l'unité de L'Esprit par ce lien qu'est la Paix » (Eph 4,3) afin que « tout soit réuni sous un seul chef, Le Christ » (Eph 1, 10).
« Restez-y jusqu’à votre départ » : pour que l’annonce puisse porter du fruit, il faut demeurer et repartir de cette unité reconstituée par la grâce de la Croix, cette grâce que Le Fils Bien-aimé nous a obtenu par son Sang.
« Que tous soient un afin que le monde croit que tu m’as envoyé » : voici le désir le plus profond du Christ, voici le principe et à la fin de toute évangélisation.

« Si dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage » :
L'annonce et le témoignage du Christ doivent être faits dans le respect des consciences et ne pas violer la liberté.
La Bonne Nouvelle est toujours proposée, jamais imposée. Mais respecter cette liberté ne veut pas dire qu’il faille se taire ou bien relativiser le contenu de l’Évangile.

Parfois même, nous aurons peut-être à marquer clairement notre opposition avec les valeurs de notre monde ou à manifester un certain retrait.
Un tel retrait interpellera toujours et invitera à prendre conscience de la nécessité d’un discernement parmi les sollicitations qui nous assaillent, si nous voulons préserver notre liberté.

Marc commence le dernier verset de notre péricope évangélique par ces mots : « Ils partirent… ».
Nous comprenons alors qu’annoncer l’Évangile, c’est avant tout se mettre en route, quitter ses peurs pour oser aller à la rencontre de l’autre, y compris et peut-être surtout de celui avec qui nous avons le moins d’affinité.
Si l’annonce de l’Évangile est parvenue jusqu’à nous, c’est parce que les Apôtres ont osé, un jour, partir sur les routes pour l’annoncer.

« Seigneur, fais-nous la grâce de ne pas nous replier sur le peu de Foi que nous avons pour la cacher au fond de nous afin que le monde ne vienne pas nous la ravir.
Non, Seigneur. Nous voulons nous engager résolument à ta suite et proclamer que tu es la réponse aux angoisses et aux attentes des hommes de notre temps.
Si douze hommes ont pu répandre la Foi dans tout l’empire romain et même au-delà, que ne ferons-nous pas si nous nous laissons animer et transformer par le même feu de ton Esprit ! »
Frère Elie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_40
+ Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).

Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par deux (…).Ils partirent, et proclamèrent qu'il fallait se convertir

Aujourd'hui, L'Évangile raconte la première mission apostolique. Le Christ envoie les Douze prêcher, guérir les malades et préparer les voies du Salut définitif.
C'est la mission de l'Église, celle de chaque Chrétien également. Le Concile Vatican II affirme que «la vocation Chrétienne implique de soi la vocation à l'apostolat. Aucun membre n'a de rôle passif.
Et celui qui ne veillerai pas à la croissance du corps serait, pour cette raison, inutile pour toute l'Église et aussi pour lui-même».

Le monde actuel a besoin —comme le disait Gustave Thibon— d'un “supplément d'âme” pour sa régénération.
Seul Le Christ, avec sa doctrine, est remède pour ses maladies. Le monde passe par des crises. Ce n'est pas seulement une crise morale partielle, ou de valeurs humaines: c'est une crise d'ensemble.
Le terme le plus précis pour la définir est celui de “crise d'âme”.

Les Chrétiens avec la grâce et la doctrine de Jésus se trouvent au milieu des structures temporelles pour les vivifier et les ordonner au Créateur:
«Qu'en écoutant la prédication de l'Église, le monde puisse croire, qu'en croyant il puisse espérer, qu'en espérant il puisse aimer» (Saint Augustin).
Le Chrétien ne peut fuir ce monde. Bernanos écrivait ainsi: «Il nous a jeté au milieu de la pâte, au milieu de la multitude comme levain; nous reconquerrons pied à pied l'univers que le péché nous a enlevé.
Seigneur, nous te le rendrons tel que nous l'avons reçu en ce premier matin du monde, tout ordonné et tout saint».

L'un des secrets est d'aimer le monde de toute son âme et de vivre avec Amour la mission confiée par Le Christ aux Apôtres ainsi qu'à nous tous.
Comme l'a dit Saint Josémaria, «l'apostolat est Amour de Dieu qui déborde, don de soi-même aux autres (…).
Et le désir d'apostolat est la manifestation exacte, adéquate, nécessaire, de la vie intérieure». Tel doit être notre témoignage quotidien au milieu des hommes et tout au long des temps.

 

Hymne : Qu'il soit béni

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
A lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Que Sainte Agathe implore pour nous ton Pardon, Seigneur, elle qui sut également te plaire par la Consécration de sa virginité et par son courage dans le martyre.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 18-21)… (Office des Laudes).
J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la Gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la Création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la Création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’Espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la Liberté, la Gloire des enfants de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 23)… (Office des Vêpres).
Par la Foi, tenez, solides et fermes ; ne vous laissez pas détourner de l’Espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le Ciel.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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