Eucharistie du Lundi 09 Février 2015 : Lundi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Lundi 09 Février 2015 : Lundi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de la Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).
Fête de Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban (✝ 410).
L'Église fête : Au Liban : fête de saint Maron (Maroun), patron du Liban
Fête de Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie († 249).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 1,1-19… Psaume 104(103),1-2a.5-6.10.12.24.35c… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.
Commentaire de Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de Fr. John GRIECO (Chicago, Etats-Unis).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Anne catherine emmerich 2Lundi 09 Février 2015 : Fête de la Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).
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Bienheureuse Anna Katharina Emmerick.

Saint maronLundi 09 Février 2015 : Fête de Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban (✝ 410).
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Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite.

Apollonia3 1Lundi 09 Février 2015 : Fête de Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie († 249).
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Sainte Apolline.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Genèse 1,1-19.
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. »
Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi.
La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,
pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.

 

Psaume 104(103),1-2a.5-6.10.12.24.35c.
Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

Tu as donné son assise à la terre :
qu'elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l'as vêtue de l'abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.

Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l'eau chemine au creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d'elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l'a fait ;
la terre s'emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

 

Commentaire du jour.
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Commentaire du psaume 50 ; PL 75,581 (trad. Les Psaumes commentés, DDB 1983, p. 184 rev.)

« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés »

Plaçons devant notre regard intérieur un blessé grave, sur le point de rendre son dernier souffle…
La blessure de l'âme, c'est le péché, dont l'Écriture parle en ces termes : « Blessures, contusions, plaies ouvertes qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l'huile » (Is 1,6).
Toi qui es blessé, reconnais ton médecin au-dedans de toi, et montre-lui les plaies de tes péchés.
Qu'il entende le gémissement de ton cœur, lui qui connaît déjà toute pensée secrète. Que tes larmes l'émeuvent.
Va jusqu'à un peu de sans-gêne dans ta supplication (cf Lc 11,8). Fais sortir vers lui du fond de ton cœur de profonds soupirs, sans cesse.

Que ta douleur lui parvienne pour qu'il te dise, à toi aussi : « Le Seigneur a pardonné ton péché » (2S 12,13).
Pousse des cris avec David ; lui qui a dit : « Pitié pour moi, Mon Dieu..., selon ta grande Miséricorde » (Ps 50,3).
C'est comme s'il disait : « Je suis en grand danger à cause d'une énorme blessure que nul médecin ne peut guérir, à moins que le médecin tout-puissant ne vienne à mon secours. »
Pour ce médecin tout-puissant, rien n'est incurable.
Il soigne gratuitement : d'un mot il rend la santé. Je désespérerais de ma blessure si je ne mettais pas ma confiance dans le Tout-Puissant.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4105.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre.

La première lecture nous donne de revenir aux fondements, elle nous invite à nous placer devant le Dieu Créateur.
Cette démarche n’est pas si simple, notre Foi en un Dieu Créateur étant sans doute un des acquis que l’on explore le moins dans le quotidien de notre Vie spirituelle.

Essayons…
Commencement du commencement, la Bible commence par la lettre B de l’alphabet hébreu : « bereshit » est le premier mot, il veut dire « au commencement ».

C’est une façon pour la Bible de nous dire que ce commencement là n’est pas le début de tout. Il y a avant nous celui qui nous précède, celui qui nous appelle à la Vie : Dieu qui crée, Dieu source de la Vie, Dieu Le Père.
Avant toutes choses, il est. Rien n’est plus simple, rien n’est plus complet que cette affirmation : Dieu est.
L’explorer est se brûler au feu de sa présence. Le redécouvrir est voir que lui seul est, nous n’existons que par Lui et en Lui.
Cette Contemplation n’est pas vertigineuse car Dieu est simple : il prépare soigneusement notre venue, comme une mère son landau.
Pour nous, les rideaux brilleront de l’éclat des étoiles.

Avant cela, la Terre était « informe et vide », c'est-à-dire « sans limite et sans vie », un espace plongé dans le vague et les ténèbres.
Mais le vide appelle la vie, la ténèbre réclame la lumière. Aussi, le « souffle de Dieu planait au dessus des eaux ».
Rachi, célèbre commentateur Juif du Moyen-Âge, traduit : l’Esprit de Dieu « couvait ». L’Esprit de Dieu est à l’origine du jaillissement de la Vie, il la protège, il la parfait.

« Et Dieu dit ». Voici comment en quelques mots, la Trinité est évoquée. De manière voilée, allusive, mais évidente.
Le Père, l’Esprit, le Verbe, Notre Dieu.

« Et Dieu dit ». Le premier attribut de Dieu est la parole. L’expérience de la parole apparaît dès lors comme le lieu de la transcendance, de l’altérité de Dieu.
Cette expérience fondamentale est celle de Dieu comme personne. Un autre que moi qui entend ces versets, peut dire « Je ».
En prenant la parole, Dieu entre dans la sphère de ma conscience, dans le monde de mes expériences.
Il m’oblige à ne plus être spectateur de la Création et à me positionner par rapport à Lui. Dès ses premiers mots, la Bible nous explique ainsi que Dieu est autre, le tout autre, celui qui se manifeste à nous, celui qui vient.
Cette expérience de la parole nous révèle également la dignité, la gravité, la beauté de notre propre parole.

« Que la lumière soit ». Notre Dieu est celui qui fait la lumière. La simplicité de cette remarque dépasse le cadre de ce poème de la création et envahit toute vie spirituelle.
Dieu apporte la lumière dans nos vies, dans nos âmes, dans nos épreuves. Dans ce « jour Un », dans ce jour qui annonce ce que seront tous les autres, Dieu nous fait passer des ténèbres à la lumière, de la nuit au matin.
Lui seul fait cela. Notre Dieu est celui qui fait passer de la mort à la Résurrection.

Et ainsi va la Création : elle se déploie peu à peu selon l’ordre prévu par Notre Père des Cieux.
La Terre est asséchée pour y accueillir l’homme. Elle est semée et plantée, pour que les arbres poussent et portent leur fruit. En vue du bonheur de l’homme. En vue du Christ, son rocher, son appui. En préparant au centre du jardin, la place pour l’arbre de la Croix où nous cueillerons le fruit du Salut.

Merci Seigneur pour tant de merveilles que tu fis pour nous, avant même l’aurore du premier jour.
Tu es la source de toute Vie, tu es notre Joie : merci de te manifester à nous par ta Création. Donne-nous d’habiter notre Terre d’une façon qui la respecte, qui te plaise et qui nous permette d’y vivre ensemble, en enfants d’un même Père.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_46
Fr. John GRIECO (Chicago, Etats-Unis).

Tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés

Aujourd'hui, dans l’Évangile du jour, nous voyons le magnifique "pouvoir du contact" avec la personne de Notre Seigneur: «L’on mit les malades sur les places et on lui demandait de toucher seulement la frange de son manteau; et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56).
Le plus petit contact physique peut opérer des miracles pour ceux qui s’approchent du Christ avec Foi.
Son pouvoir de guérison déborde de son cœur aimant et s’étend même à ses vêtements. Tous deux —capacité et désir plénier de guérir— sont abondants et d’accès facile.

Ce passage peut nous aider à méditer sur la manière dont nous recevons Le Seigneur dans la Sainte Communion.
Est-ce que nous communions avec la certitude que ce contact peut opérer des miracles dans nos vies?
Nous faisons plus que toucher «la frange de son manteau»: nous recevons réellement le Corps du Christ dans nos corps.
Plus qu’une simple guérison de nos maladies physiques, la Communion guérit nos âmes et leur garantit la participation à la Vie-même de Dieu.
Saint Ignace d’Antioche voyait ainsi dans l’Eucharistie «la médecine de l’immortalité et l’antidote contre la mort, qui procure ce qu’éternellement nous devons vivre en Jésus-Christ».

Le profit de cette "médecine d’immortalité" consiste à être guéri de tout ce qui nous sépare de Dieu et des autres.
Être guéri par Le Christ dans l’Eucharistie implique par conséquent de dépasser les replis sur soi.
Ainsi que l’enseigne Benoît XVI, «Se nourrir du Christ est le chemin pour ne pas demeurer indifférents devant le sort de nos frères (…).
Une spiritualité Eucharistique est alors un authentique antidote contre l’individualisme et l’égoïsme qui caractérisent souvent la vie quotidienne, elle porte à redécouvrir la gratuité, la centralité des relations, à partir de la famille, avec le souci particulier de soulager les blessures de celles qui sont désunies».

Comme ceux qui furent guéris de leurs maladies en touchant ses vêtements, nous pouvons nous aussi être guéris de notre égoïsme et de notre isolement, en recevant Notre Seigneur avec Foi.

 

Hymne : Splendeur jaillie du sein de Dieu

Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.

Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.

Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

 

Hymne : Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre

Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.

Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.

Tu es toi même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.

Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.

Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta grâce inspire notre action, Seigneur, et la soutienne jusqu’au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en Toi et reçoivent de Toi leur achèvement.
Par Jésus Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Parole de Dieu : (Rm 13, 8.10)… (Office de Tierce).
Ne gardez aucune dette envers personne, sauf la dette de l’Amour mutuel, car celui qui aime les autres a parfaitement accompli la Loi.
L’amour ne fait rien de mal au prochain. Donc l’accomplissement parfait de la Loi, c’est l’Amour.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 9b-11)… (Office des Vêpres).
Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de toujours lui plaire ; par tout ce que vous ferez de bien, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
Vous serez puissamment fortifiés par la puissance de sa Gloire, qui vous donnera la persévérance et la patience.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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