Eucharistie du Mardi 13 Janvier 2015 : Mardi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mardi 13 Janvier 2015 : Mardi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Hilaire, Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église (v. 310 - 367).
L’Église fait mémoire (obligatoire) en Écosse de la Fête de Saint Kentigern, Évêque de Glasgow († 603).

Fête de la Bienheureuse Véronique de Binasco, Religieuse chez les Augustines à Milan (1445-1497).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 2,5-12… Psaume 8,2.5.6-7.8-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,21-28.
Commentaire de Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

St hilaire eglise st louis 184 2Mardi 13 Janvier 2015 : Fête de Saint Hilaire, Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église (v. 310 - 367).
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Saint Hilaire, Évêque de Poitiers.

Merlin and st kentigern stobo kirkMardi 13 Janvier 2015 : Fête de Saint Kentigern, Évêque de Glasgow († 603).
(Mémoire obligatoire propre à l’Écosse de Saint Kentigern, Évêque de Glasgow).
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Saint Kentigern, Évêque de Glasgow.

Beata veronica 1Mardi 13 Janvier 2015 : Fête de la Bienheureuse Véronique de Binasco, Religieuse chez les Augustines à Milan (1445-1497).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Véronique de Binasco.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre aux Hébreux 2,5-12.
Car ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons.
Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ;
mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée,

 

Psaume 8,2.5.6-7.8-9.
Ô Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom par toute la terre !
Qu’est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :

les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,21-28.
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

 

Commentaire du jour.
Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Homélie 6, sur He 4,12 ; PL 204, 451 ; (trad. cf Orval et bréviaire 30e vendr)

« Jésus l'interpella vivement : Silence ! Sors de cet homme »

« La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus incisive qu'un glaive à deux tranchants » (He 4,12). Toute la grandeur, la force et la Sagesse de la Parole de Dieu, voilà ce que l'apôtre montre par ces mots à ceux qui cherchent Le Christ, lui qui est la Parole, la puissance et la Sagesse de Dieu (1Co 1,24)…
Quand on proclame cette Parole, la voix qui la prononce donne à une parole extérieurement audible la puissance de sa Parole intérieurement perçue.
Dès lors, les morts ressuscitent (Lc 7,22) et ce témoignage fait surgir de nouveaux enfants d'Abraham (Mt 3,9).
Elle est donc vivante, cette Parole. Vivante dans le Cœur du Père, vivante sur les lèvres du prédicateur, et vivante dans les cœurs remplis de Foi et d'Amour. Et puisque c'est une Parole vivante, nul doute qu'elle ne soit aussi efficace.

Elle agit avec efficacité dans la Création du monde, dans son gouvernement et dans sa rédemption.
Qu'est-ce qui pourrait être plus efficace ou plus fort ? « Qui dira les prouesses du Seigneur ? Qui fera entendre toute sa Gloire ? » (Ps 105,2)
L'efficacité de cette Parole se manifeste dans ses œuvres ; elle se manifeste aussi dans la prédication. Car elle ne revient jamais sans effet, mais elle profite à tous ceux à qui elle est envoyée (Is 55,11).

La Parole est donc efficace, et plus pénétrante qu'une épée à deux tranchants, quand elle est reçue avec Foi et Amour.
En effet, qu'est-ce ce qui serait impossible pour celui qui croit ? (Mc 9,23) Et qu'est-ce ce qui serait difficile pour celui qui aime ?

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/35
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité.

L’Évangéliste présente le commencement du ministère public de Jésus. Auparavant L’Esprit est descendu sur Jésus après son Baptême par Jean-Baptiste et il demeure avec Lui.
Le même Esprit l’a poussé au désert où il a été “testé” par Satan. Jésus s’est choisi des disciples et il est revenu à Capharnaüm où il commence sa prédication le jour du sabbat dans la synagogue.

La scène est un résumé de ce qui avait frappé les disciples dans la personne de Jésus. Quand deux disciples s’en iront après la mort de Jésus et sans connaître encore la résurrection, ils décriront le ministère de Jésus de la façon suivante:
... Jésus, qui s’est montré un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple. (Luc 24,19)
I
l est un prophète, c’est-à-dire qu’il est envoyé par Dieu et participe à sa sainteté. Sa puissance lui vient de L’Esprit qu’il a reçu. Il est puissant en paroles, c’est-à-dire dans son enseignement.
Dans notre texte, il est quatre fois question de l’enseignement de Jésus. Marc ne nous donne pas le contenu de cet enseignement mais il souligne sa manière d’enseigner, son autorité ou sa puissance et que cette façon d’enseigner est bien différente de celle des scribes.

Les scribes parmi les Pharisiens étaient les autorités pour interpréter la Loi ou les Écritures. Mais un scribe ne pouvait se permettre des nouveautés. Son interprétation était toujours basée sur ce que des autorités reconnues avaient dit avant lui.
C’est ce qui faisait la valeur de son interprétation.

Jésus, lui, n’a pas besoin des autorités humaines. Il enseigne avec l’assurance que lui donne la présence de L’Esprit. Son autorité, sa force, lui vient de Dieu. Et ses auditeurs sont frappés par la nouveauté et l’autorité.

Cette force ne se manifeste pas seulement dans son enseignement mais aussi dans ses œuvres dont l’exorcisme est un exemple.
Les possédés sont toujours considérés comme prisonniers d’une force qui est opposée à la sainteté de Dieu.
Cette force essaie de maîtriser Jésus en le nommant.

C’est la confrontation entre l’esprit du mal et Jésus qui est accompagné de L’Esprit: elle est très courte.
Avec deux paroles très rudes Jésus y met fin: Tais-toi! Sors de cet homme. Et c’est fini.

Plusieurs fois, Marc présentera Jésus comme celui qui vient avec force confronter les forces qui empêchent l’être humain d’être libre.
Avec L’Esprit, Jésus est puissant en paroles et en œuvres. “Un doux prêcheur de Galilée”, comme un auteur a voulu caractériser Jésus, n’aurait frappé personne, ni attiré des foules ni inquiéter de plus en plus les autorités. Il ne serait pas mort sur une croix.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4078.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur.

Toute la première partie de l’Évangile de Saint Marc est dominée par l’affrontement entre Jésus et le démon.
En fait, le conflit était annoncé dès les tout premiers versets de l’Évangile : à peine Jésus est-il Baptisé et confirmé par Le Père comme Son Fils bien-aimé, que « L’Esprit le pousse au désert durant quarante jours pour y être tenté par Satan » (Mc 1, 11-13).
Voilà donc le motif de la venue du Verbe dans la chair : affronter et vaincre l’antique Ennemi qui tient l’humanité en son pouvoir.

Jésus vient de rassembler autour de lui ses premiers disciples, « aussitôt » il se rend avec eux à un rendez-vous : quelqu’un l’attend à la synagogue de Capharnaüm ; ou plutôt Notre-Seigneur s’y rend pour provoquer une confrontation, pour ne pas dire un affrontement.

L’autorité de la parole du Maître ne laisse pas indifférent : « on était frappé » en plein cœur. La Parole de Jésus, comme un glaive à deux tranchants, fait la vérité et révèle la présence de l’esprit du mal qui est obligé de se manifester.
Entre la lumière et les ténèbres, la conciliation est impossible : « Es-tu venu pour nous perdre ? ».

L’« esprit mauvais » ne s’y est pas trompé : il lui a suffi d’entendre quelques mots de l’enseignement de ce Rabbi pour comprendre que ce « Jésus de Nazareth » menace son pouvoir.
De plus il a bien perçu que c’est pour le débusquer que Jésus est venu ce matin à la synagogue.
Aussi, se sachant visé, il contre-attaque violemment en déclinant l’identité présumée de son adversaire : « Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu ! »
Ce cri trahit le désarroi de l’Ennemi du genre humain en présence du Fils de l’homme, tout rayonnant de la Gloire du Verbe.
Le père du mensonge en est tellement bouleversé, que dans son trouble il proclame publiquement la vérité !
Celui qui depuis un triste matin de genèse tient les hommes en son pouvoir, pressent bien qu’avec Jésus, il a à faire à un adversaire autrement plus redoutable que le premier Adam !

Derrière le pluriel : « Que nous veux-tu ? », c’est tout le monde des ténèbres qui s’exprime et qui affirme son droit sur l’humanité qui a consenti à ses avances.
Évitant le piège dans lequel était tombée la femme au Jardin d’Eden, Jésus refuse tout dialogue avec le Menteur.
Il se contente de « l’interpeller vivement » et d’ordonner avec autorité à l’esprit de quitter les lieux : « Silence ! Le temps où tu trompais les hommes par tes mensonges et tes sophismes est révolu. L’Heure de la revanche de Dieu est venue : je suis la Lumière du monde devant qui les ténèbres devront reculer ; je suis la Vérité devant laquelle toute langue se taira ; je suis le Roi des rois et Le Seigneur des seigneurs devant qui tout genou fléchira.
Sors de cet homme que j’ai créé à mon image et à ma ressemblance et dont je veux faire le temple de ma Gloire ! »

A l’instant même, et sans qu’il puisse opposer la moindre résistance, l’esprit mauvais est littéralement expulsé du malheureux possédé.
Les assises du royaume des ténèbres sont ébranlées car « lorsqu’un homme fort et bien armé garde son palais, ses biens sont en sûreté ; mais qu’un plus fort que lui survienne, il lui enlève l’armure en laquelle il se confiait et il distribue ses dépouilles » (Lc 11, 21-22).
Nous ne sommes sans doute pas « possédés », Dieu merci ! Mais qui oserait prétendre n’avoir aucune complicité avec « l’Ennemi » ?
La Parole toute-puissante du Seigneur nous rejoint aujourd’hui pour prendre autorité sur tout « esprit mauvais » qui nous « tourmente », nous empêchant de vivre dans la cohérence de nos engagements baptismaux.

« “Seigneur de l’univers. Devant toi j’épanche mon cœur. Si tu veux bien te pencher sur ton serviteur humilié, te souvenir de moi, ne pas m’oublier et me libérer”, afin que toute ma vie te soit consacrée.
Que “ta servante (ton serviteur) trouve grâce devant toi et puisse te servir dans la Paix” (cf. 1ère lect.) “en te rendant gloire pour ta victoire” (cf. Ct évangélique) ».
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_11
+ Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne).

On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes

Aujourd'hui, premier Mardi du Temps Ordinaire, Saint Marc nous présente Jésus en train d'enseigner dans la synagogue et, aussitôt après, il commente: «On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes» (Mc 1,21).
Cette observation initiale est impressionnante. En effet, la raison de l'admiration des auditeurs, d'une part, n'est pas la doctrine mais le maître, non ce qu'on enseigne mais Celui qui l'enseigne et, d'autre part, non pas le prédicateur en général, mais ce prédicateur en particulier, dont il est dit qu'Il enseigne «avec autorité», c'est-à-dire avec un pouvoir légitime et incontestable.
Cette particularité est ensuite confirmée par une opposition tranchée: «non pas comme les scribes».

Mais, dans un second temps, la scène de la guérison de l'homme possédé par un esprit mauvais ajoute à l'admiration pour la personne la référence à sa doctrine: «Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité!» (Mc 1,27).
Nous remarquons cependant que le qualificatif ne vise pas tant le contenu que la singularité: la doctrine est «nouvelle».
Voici un autre contraste: Jésus communique quelque chose d'inouï (et, certes, on ne pouvait mieux dire).

Troisième remarque. L'autorité vient aussi du fait que Jésus «commande même aux esprits mauvais, et [qu'] ils lui obéissent». Voilà un contraste aussi fort que les précédents. À l'autorité du maître et à la nouveauté de sa doctrine, il faut ajouter maintenant sa puissance contre les esprits du mal.

Mes frères! Par la Foi nous savons que cette liturgie de la Parole nous rend témoins de ce que nous venons d'entendre et que nous sommes en train de commenter.
Demandons-nous avec une humble reconnaissance: Ai-je conscience de ce que jamais homme n'a parlé comme Jésus, Parole de Dieu Le Père?
Est-ce que je me sens riche d'un message incomparable? Est-ce que je me rends compte de la force libératrice que Jésus et son enseignement ont sur la vie humaine et, plus concrètement, sur ma vie?
Mus par L'Esprit Saint, disons à notre Rédempteur: Jésus-vie, Jésus-doctrine, Jésus-victoire, fais que, comme le grand Raymond Llull aimait à le dire, nous vivions dans un continuel émerveillement de Toi!

 

Hymne : Soleil levant

Soleil levant
Sur ceux qui gisent dans la mort,
Tu es venu
pour que voient ceux qui ne voient pas,
Et tu guéris l’aveugle-né.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Lumière sur le monde ;
Que nous chantions pour ton retour :

Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Agneau pascal,
Agneau qui sauves de l’exil,
Tu es venu
racheter les brebis perdues,
Et tu payas le prix du sang.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Berger des sources vives ;
Que nous chantions pour ton retour :

Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

Hymne : Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père

Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !

L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.

Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.

Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.

Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de connaître et de proclamer la Divinité de Ton Fils, à la suite de l’Évêque Saint Hilaire, qui sut la défendre sans jamais faiblir.

 

Parole de Dieu : (Rm 13, 11b.12 13a)… (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 3, 1a.2)… (Office des Vêpres).
Voyez comme il est grand, l’Amour dont Le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque Le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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