Eucharistie du Dimanche 26 Juillet 2015 : Dix-septième Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 26 Juillet 2015 : Dix-septième Dimanche du Temps Ordinaire.

L’Église Célèbre la Fête (au Canada, mémoire obligatoire ailleurs) de Sainte Anne et Saint Joachim, mère et père de la Vierge Marie. Sainte Anne est la patronne de la province de Québec et de la Bretagne…

(Mais la Célébration du dix-septième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la mémoire de Sainte Anne et Saint Joachim).
Au Canada : fête de Sainte Anne, patronne de la province du Québec - lectures propres

Fête de Saint Georges Preca, Prêtre et Fondateur de la Société de la Doctrine Chrétienne (✝ 1962).
Fête du Bienheureux Titus Brandsma, Prêtre, Carme, Martyr (1881-1942).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Deuxième livre des Rois 4,42-44… Psaume 145(144),10-11.15-16.17-18… Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,1-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,1-15.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
HOMÉLIE DE SAINT JEAN DE DAMAS POUR LA NATIVITÉ DE LA VIERGE MARIE.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Manuel SÁNCHEZ Sánchez (Sevilla, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Icône de la Sainte Rencontre d’Anne et Joachim.
Icône réalisée par la main de Michèle Lévesque, art et icônes. Lien du site :
http://www.perichorese-icones.org/
Lien de la photo de l’icône dans le site ci-dessus : http://www.perichorese-icones.org/ALBUM/ImagesAlbumFlickr/2006-2007_AnneJoachim_perichorese.org.jpg

Dimanche 26 Juillet 2015 : Fête de Sainte Anne et Saint Joachim, mère et père de la Vierge Marie. Sainte Anne est la patronne de la province de Québec et de la Bretagne…
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Anne et Saint Joachim, mère et père de la Vierge Marie.

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Dimanche 26 Juillet 2015 : Fête de Sainte Anne et Saint Joachim, mère et père de la Vierge Marie. Sainte Anne est la patronne de la province de Québec et de la Bretagne…
Pour voir mon commentaire personnel de cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Réflexions personnel n°65) ou sur le lien suivant :
Fête de Sainte Anne et Saint Joachim.

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Dimanche 26 Juillet 2015 : Fête de Saint Georges Preca, Prêtre et Fondateur de la Société de la Doctrine Chrétienne (✝ 1962).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Georges Preca.

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Dimanche 26 Juillet 2015 : Fête du Bienheureux Titus Brandsma, Prêtre, Carme, Martyr (1881-1942).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Titus Brandsma.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre des Rois 4,42-44.
En ces jours-là, un homme vint de Baal-Shalisha et, prenant sur la récolte nouvelle, il apporta à Élisée, l’homme de Dieu, vingt pains d’orge et du grain frais dans un sac. Élisée dit alors : « Donne-le à tous ces gens pour qu’ils mangent. »
Son serviteur répondit : « Comment donner cela à cent personnes ? » Élisée reprit : « Donne-le à tous ces gens pour qu’ils mangent, car ainsi parle le Seigneur : On mangera, et il en restera. »
Alors, il le leur donna, ils mangèrent, et il en resta, selon la parole du Seigneur.

 

Psaume 145(144),10-11.15-16.17-18.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

Les yeux sur toi, tous, ils espèrent :
tu leur donnes la nourriture au temps voulu ;
tu ouvres ta main :
tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent,
de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,1-6.
Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation :
ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;
ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix.
Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit.
Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,1-15.
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.
Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.
Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Commentaire sur l'évangile de Jean, 24,1 ; CCL 36, 244 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 272)

« Il drape les cieux de nuées, il prépare la pluie à la terre ; il fait germer l'herbe sur les monts et les plantes au service de l'homme » (Ps 146,8)

Les miracles accomplis par Notre Seigneur Jésus Christ sont vraiment des œuvres divines. Ils disposent l'intelligence humaine à connaître Dieu à partir de ce qui est visible, puisque nos yeux sont incapables de le voir en raison même de sa nature.
En plus, les miracles que Dieu opère pour gouverner l'univers et organiser toute sa création ont tellement perdu de leur valeur à force de se répéter, que presque personne ne prend la peine de remarquer quelle œuvre merveilleuse et étonnante il réalise dans n'importe quelle petite graine de semence.

C'est pourquoi, dans sa bienveillance, il s'est réservé d'accomplir au moment choisi certaines actions en dehors du cours habituel des choses. Ainsi, ceux qui tiennent pour négligeables les merveilles de tous les jours restent stupéfaits à la vue d'œuvres qui sortent de l'ordinaire et cependant ne l'emportent pas sur celles-là.
Gouverner l'univers est en vérité un miracle plus grand que de rassasier cinq mille hommes avec cinq pains ! Et pourtant personne ne s'en étonne...
Qui, en effet, nourrit aujourd'hui encore l'univers sinon celui qui, avec quelques grains, crée les moissons ?

Le Christ a donc agi en Dieu. C'est par sa puissance divine qu'il fait sortir d'un petit nombre de grains de riches moissons ; c'est par cette même puissance qu'il a multiplié les cinq pains. Les mains du Christ étaient pleines de puissance ; ces cinq pains étaient comme des semences non jetées en terre mais multipliées par celui qui a fait le Ciel et la Terre.

 

HOMÉLIE DE SAINT JEAN DE DAMAS POUR LA NATIVITÉ DE LA VIERGE MARIE

Puisque la Vierge Mère de Dieu devait naître de Sainte Anne, la nature n'a pas osé anticiper sur la grâce : la nature demeura stérile jusqu'à ce que la grâce eût porté son fruit.
Il fallait qu'elle naisse la première, celle qui devait enfanter le premier-né antérieur à toute créature, en qui tout subsiste.

Joachim et Anne, heureux votre couple ! Toute la création est votre débitrice. C'est par vous, en effet, qu'elle a offert au Créateur le don supérieur à tous les dons, une mère toute sainte, seule digne de celui qui l'a créée.

Réjouis-toi, Anne, la stérile, toi qui n'enfantais pas ; éclate en cris de joie, toi qui n'as pas connu les douleurs.
Réjouis-toi, Joachim : par ta fille un enfant nous est né, un fils nous a été donné. On proclame son nom : Messager du grand dessein de Dieu
, qui est le salut de tout l'univers, Dieu fort. Oui, cet enfant est Dieu. ~

Joachim et Anne, heureux votre couple, et parfaitement pur ! On vous a reconnus grâce à votre fruit, selon cette parole du Seigneur : Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.
Vous avez eu une conduite agréable à Dieu et digne de celle que vous avez engendrée.

À cause de votre vie chaste et sainte, vous avez produit le joyau de la virginité, celle qui devait être vierge avant l'enfantement, vierge en mettant au monde, vierge après la naissance ; la seule toujours Vierge d'esprit, d'âme et de corps. ~

Joachim et Anne, couple très chaste ! ~ En observant la chasteté, cette loi de la nature, vous avez mérité ce qui dépasse la nature : vous avez engendré pour le monde celle qui sera, sans connaître d'époux, la Mère de Dieu.
En menant une vie pieuse et sainte dans la nature humaine, vous avez engendré une fille supérieure aux anges, qui est maintenant la Souveraine des anges.

Enfant très gracieuse et très douce ! Fille d'Adam et Mère de Dieu ! Heureux ton père et ta mère ! Heureux les bras qui t'ont portée !
Heureuses les lèvres qui, seules, ont reçu tes chastes baisers pour que tu demeures toujours parfaitement vierge.
Acclamez Dieu, terre entière, sonnez, dansez, jouez. Élevez la voix, élevez-la, ne craignez pas.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4274.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »

Le parallèle entre la première lecture et l’Évangile de ce jour est patent. Au-delà du fait de la multiplication des pains, que ce soit le serviteur d’Élisée ou l’apôtre André, les deux posent au bout du compte une même question à leur maître :
« Que représente cette quantité infime de pain qui est en notre possession devant la nécessité de nourrir tous ces hommes qui n’ont rien à manger ? »
Derrière cette interrogation, s’en trouve une autre d’une portée plus large : « Que peut représenter la misérable contribution humaine face aux innombrables nécessités spirituelles et matérielles des hommes ? »
C’est peut-être la question devant laquelle nous mettent les lectures de ce 17ème Dimanche du temps ordinaire.

Vingt pains d’orge et quelques grains frais d’un côté, cinq pains et deux poissons de l’autre, les deux contributions paraissent bien petites, voire même insuffisantes.
Dieu ne regarde pourtant pas la quantité que nous pouvons apporter. Pour lui, l’essentiel est que nous fournissions quelque chose.
Il est ici primordial que Dieu ne veuille pas faire sans la contribution humaine a fortiori lorsqu’il est question du Salut.
Et c’est bien de cela dont il s’agit dans la multiplication des pains telle que nous la présente Saint Jean annonçant le Sacrement de notre Salut.
En effet, sans donner d’emblée une interprétation Eucharistique à ce geste, il n’en demeure pas moins que l’on peut établir un rapprochement du verset de Saint Jean avec celui du récit de l’institution de l’Eucharistie en Saint Luc :
« Ayant pris le pain, ayant rendu grâces, il le rompit et le donna ».
Nous pouvons même ajouter que la mission conférée par Jésus aux disciples de « ramasser les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu » semble être bien davantage qu’un souci de ne pas gaspiller la nourriture et paraît donner une perspective sacramentelle de l’événement qui ne sera cependant pleinement explicitée que dans la troisième partie de ce chapitre six, appelée communément le « discours du Pain de vie ».

Pour en revenir à notre fil rouge, nous voyons combien Dieu veut que nous participions activement à la rédemption de l’humanité qui commence par le partage bien concret de nos biens avec ceux qui en ont besoin.
En effet, la route de la rédemption est celle du don et de l’abandon confiant entre les mains du Père.
C’est précisément ce que nous lisons dans la Passion du Christ. Comme Jésus, le Chrétien est appelé à se lancer sans peur sur le chemin du don parce que le soutien divin ne lui fera jamais défaut.
A celui qui cherche avec générosité et sincérité à actualiser le Royaume de Dieu et qui garde les yeux fixés sur Le Seigneur, l’aide de Dieu arrivera toujours à temps : « Les yeux sur toi, tous, ils espèrent : tu leur donnes la nourriture au temps voulu ; tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit » (cf. Psaume).

Pour avancer sur le chemin de la rédemption, il faut être pauvre c’est-à-dire faire l’épreuve que ce ne sont pas nos talents ou richesses humaines qui seront pour nous les meilleurs alliés mais bien plutôt une confiance indéfectible en celui qui est notre unique richesse.
Tout ce que nous possédons humainement sera toujours insuffisant mais en même temps c’est bien de cela dont il nous faut partir pour ne pas tomber dans le quiétisme ou le providentialisme.
S’en remettre à la Providence ne consiste pas à s’abandonner aveuglément aux courants de la vie en espérant que Dieu interviendra en se manifestant spectaculairement au moment opportun.
Se fier à la Providence c’est chercher de toutes ses forces à actualiser le règne de Dieu et sa justice en croyant que rien de nous manquera si nous demeurons dans la docilité à la volonté du Seigneur.

Quel chemin de conversion ! Partir de ce que nous avons mais en même temps reconnaître que sans Dieu nous ne pourront rien faire.
Avouons qu’il est bien plus facile soit de tout prendre en main et le danger est grand de faire notre volonté et non pas celle de Dieu, soit de tout renvoyer à Dieu dans une pseudo-docilité qui risque fort de n’être qu’une déresponsabilisation.

« Seigneur, tu nous appelles à participer à la rédemption de notre monde. Pour ce faire, nous qui avons bénéficié de ta Miséricorde, tu nous invites à être tes mains et ta voix auprès de tous les exclus de notre temps, de tous ceux qui souffrent la maladie physique, morale ou spirituelle.
Pour être ainsi les canaux de ton Amour rédempteur auprès des hommes de notre temps, puissions-nous être attachés à toi par une Foi vivante comme le sarment est lié au cep de la vigne. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_152
Abbé Pere CALMELL i Turet (Barcelona, Espagne).

«Une grande foule le suivait»

Aujourd'hui, nous pouvons contempler comment se forge en notre intérieur tant l'amour humain que l'amour surnaturel, maintenant que nous avons un même cœur pour aimer Dieu et les autres.

Généralement, l'amour s'ouvre dans le cœur humain au fur et à mesure quand on découvre l'attrait de l'autre, sa sympathie, sa bonté.
C'est le cas de «l'homme qui a cinq pains d'orge et deux poissons» (Jn 6,9). Il donne à Jésus tout ce qu'il possède, les pains et les poissons, car il s'est laissé conquérir par l'attrait de Jésus. —Ai-je découvert l'attrait du Seigneur?

Ensuite, le fruit de se sentir aimer est celui de tomber amoureux. L'Évangile dit que «une grande foule le suivait parce qu'elle avait vu les signes qu'Il accomplissait en guérissant les malades» (Jn 6,2). Jésus les écoutait, leur prêtait attention, car Il connaissait leur besoins.

Jésus Christ a un grand attrait pour moi et Il veut ma réalisation humaine et surnaturelle. Il m’aime comme je suis, avec mes misères, car je demande son pardon et, avec son aide, je continue à faire de mon mieux.

«Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi, alors de nouveau il se retira, tout seul dans la montagne» (Jn 6,15).
Le lendemain Il leur dira: «Amen, amen je vous le dit vous me cherchez non parce que vous avez vu des signes mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasié» (Jn 6,26).
Saint Augustin écrivait: «Combien y en a-t-il qui cherchent Jésus, guidé simplement par intérêts temporels! (…) A peine cherche-t-on Jésus pour Jésus».

La plénitude de l'amour est l'amour de se donner, quand on recherche le bien de son aimé, sans rien espérer en retour, même si c'est au prix d'un sacrifice personnel.

Aujourd'hui je peux Lui dire: «Seigneur, Toi qui nous fait participer au miracle de l'Eucharistie: nous te demandons de ne pas te cacher, de vivre avec nous, que nous puissions te voir, te toucher, te sentir, que nous ayons toujours envie d'être à tes côtés, que tu sois le Roi de nos vies et de notre travail» (Saint Josemaría).

 

Hymne : Dieu s'approchait comme le fruit

Dieu s'approchait comme le fruit
D'un long désir,
Comme le sceau d'une alliance
Dont il était l'avenir.
Il répondait à l'espérance
D'un peuple en marche vers lui.

Toute une race de croyants
Guettait son Jour ;
La foi patiente des pauvres
Tenait la veille d'amour.
Devinaient-ils les feux de l'aube
Dans le regard d'une enfant ?

L'ultime étape commençait
Avec Marie.
La Vierge était l'héritière
De la promesse de vie.
Bienheureux ceux qui façonnèrent
Le cœur que Dieu choisissait.

Ils préparèrent le chemin
Du Dieu Sauveur
Qui changerait en exode
L'ancien exil des pécheurs.
Il s'approchait... Il vient encore,
Nous attendons son matin.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, toi qui es Le Dieu de nos Pères, tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la mère de Ton Fils ; accorde-nous, à leur commune Prière, le Salut que tu as promis à ton peuple.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)… (Office des Laudes).
Le Salut est donné par Notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l’Agneau ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à Notre Dieu pour les siècles des siècles. Amen !

 

Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-4)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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