Eucharistie du Mardi 10 Mars 2015 : Mardi de la 3ème semaine du Temps de Carême.

Eucharistie du Mardi 10 Mars 2015 : Mardi de la 3ème semaine du Temps de Carême.

Fête de Sainte Marie-Eugénie Milleret, Fondatrice des Religieuses de l'Assomption (1817-1898).
Fête du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, Dominicain et Fondateur des Sœurs Dominicaines de Béthanie (1832- ✝ 1869).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 3,25.34-43… Psaume 25(24),4bc-5ab.6-7bc.8-9... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,21-35.
Commentaire de  Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Enric PRAT i Jordana (Sort, Lleida, Espagne).
Commentaire personnel.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

6172883 orig 2Mardi 10 Mars 2015 : Fête de Sainte Marie-Eugénie Milleret, Fondatrice des Religieuses de l'Assomption (1817-1898).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marie-Eugénie Milleret.

Le bienheureux jean joseph latasteMardi 10 Mars 2015 : Fête du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, Dominicain et Fondateur des Sœurs Dominicaines de Béthanie (1832- ✝ 1869).
À Frasne-le-Château, le 10 Mars 1869, la naissance au Ciel (dies natalis) du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, dont la mémoire est célébrée le 05 Septembre.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Jean-Joseph Lataste.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Daniel 3,25.34-43.
En ces jours-là, Azarias, debout, priait ainsi ; au milieu du feu, ouvrant la bouche, il dit :
À cause de ton nom, ne nous livre pas pour toujours et ne romps pas ton alliance.
Ne nous retire pas ta miséricorde, à cause d’Abraham, ton ami, d’Isaac, ton serviteur, et d’Israël que tu as consacré.
Tu as dit que tu rendrais leur descendance aussi nombreuse que les astres du ciel, que le sable au rivage des mers.
Or nous voici, ô Maître, le moins nombreux de tous les peuples, humiliés aujourd’hui sur toute la terre, à cause de nos péchés.
Il n’est plus, en ce temps, ni prince ni chef ni prophète, plus d’holocauste ni de sacrifice, plus d’oblation ni d’offrande d’encens, plus de lieu où t’offrir nos prémices pour obtenir ta miséricorde.
Mais, avec nos cœurs brisés, nos esprits humiliés, reçois-nous,
comme un holocauste de béliers, de taureaux, d’agneaux gras par milliers. Que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi, car il n’est pas de honte pour qui espère en toi.
Et maintenant, de tout cœur, nous te suivons, nous te craignons et nous cherchons ta face.
Ne nous laisse pas dans la honte, agis envers nous selon ton indulgence et l’abondance de ta miséricorde.
Délivre-nous en renouvelant tes merveilles, glorifie ton nom, Seigneur.

 

Psaume 25(24),4bc-5ab.6-7bc.8-9.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.

Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m'oublie pas.
en raison de ta bonté, Seigneur.

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,21-35.
En ce temps- là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”
Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
Petit Journal, § 1570 (trad. Eds. Parole et dialogue 2002, p. 521)

« Ne devais-tu pas...avoir pitié de ton compagnon, comme Moi-même j'avais eu pitié de toi ? »

Ô Dieu de grande Miséricorde, Bonté infinie, voilà qu'aujourd'hui l'humanité tout entière appelle de l'abîme de sa misère ta Miséricorde, ta pitié, ô Dieu ; et elle appelle avec la voix puissante de la misère.
Dieu bienveillant, ne rejette pas les prières des exilés de cette Terre. Ô Seigneur, Bonté inconcevable, tu connais à fond notre misère et tu sais que nous ne pourrions pas de nos propres forces nous élever jusqu'à Toi.
C'est pourquoi, nous t'en supplions, devance-nous de ta Grâce et augmente sans cesse en nous ta Miséricorde, afin que nous accomplissions fidèlement ta sainte Volonté durant toute notre vie, ainsi qu'à l'heure de notre mort.
Que la toute-puissance de ta Miséricorde nous abrite des attaques des ennemis de notre Salut, afin que nous attendions avec confiance, comme tes enfants, ta venue dernière, dont le jour est connu de Toi seul.
Et nous, nous attendons à recevoir tout ce qui nous est promis par Jésus, malgré toute notre misère, car Jésus est notre Espérance ; par son Cœur Miséricordieux nous passons comme par les portes ouvertes du Ciel.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/35
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Saisi de Compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.

Notre texte fait partie d’un ensemble d’instructions pour la communauté: les Douze d’abord, l’Église ensuite.
Pierre a donc une question qui intéresse tout le monde. La communauté est un endroit où une offense peut se répéter.
Combien de répétitions peut-on tolérer?

Pierre a compris le sermon sur la montagne où Jésus avait prescrit l’amour des ennemis. Alors, pour un frère dans la communauté, il se pense bien généreux de suggérer de pardonner jusqu’à sept fois.
C’est un nombre parfait mais c’est quand même un nombre limité.

Le nombre que Jésus donne en réponse équivaut à un nombre illimité. On ne peut pas mettre de limite dans le Pardon.
La parabole que Jésus va employer sert à motiver une telle demande en illustrant sur quoi elle est basée.

Un roi demande d’être remboursé pour une dette énorme: il s’agit de millions. Il faudrait plusieurs vies au débiteur pour faire un tel remboursement.
Le débiteur assure quand même qu’il remboursera. Le roi est pris de pitié et au lieu de le faire arrêter il le renvoie en lui remettant sa dette.

En sortant du palais, le débiteur pardonné rencontre quelqu’un qui lui doit quelque chose. La disproportion entre les deux dettes est voulue: ce que l’autre lui doit est une bagatelle.

La disproportion est importante parce qu’elle souligne qu’en refusant de remettre la petite dette, le débiteur pardonné montre qu’il oublie et même qu’il méprise le don que le roi lui a fait. Il le tient pour rien.
C’est ce qui justifie la colère du roi quand il apprend comment l’autre avait traité celui qui n’avait qu’une toute petite dette.

C’est la situation de tout Chrétien. Non seulement il a reçu le Pardon illimité de Dieu mais encore il a reçu les dons de Dieu, le don de L’Esprit, la qualité d’enfant de Dieu et de membre de son Royaume.
Il est dans la situation de ce débiteur insolvable.
Et la façon de reconnaître ce qu’il a reçu est sa façon de traiter les autres avec qui Le Seigneur est solidaire.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4135.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.

« ‘Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ?’
Jésus lui répondit : ‘Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois’. ».
La symbolique des chiffres utilisés ici nous renvoie à un passage du livre de la Genèse où nous entendons Lamek qui s’exprime ainsi devant ses femmes Ada et Cilla : « J’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure.
C’est que Caïn est vengé sept fois, mais Lamek, soixante-dix sept fois » (Gn 4, 23-24).
Avec Lamek, nous sommes confrontés à la réaction première de tout homme face au mal qui lui est infligé : la vengeance, qui ne peut prendre que des proportions démesurées.

Un peu plus loin, dans le livre de l’Exode, la loi du talion voudra limiter le déchaînement de la passion vengeresse de l’homme et mesurer la juste compensation d’une offense : « Vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure, plaie pour plaie. » (Ex 21, 24-25).
Un œil (et non pas deux !) pour un œil ; une dent (et non pas la mâchoire !) pour une dent abîmée…

Notre Seigneur Jésus Christ va aller bien au-delà de l’imposition d’un châtiment égal au dommage causé.
En réponse à l’offense, il va appeler à pardonner et ce indéfiniment. Pour expliciter son commandement, il donne une parabole dont la mise en scène a pour but de mettre en pleine lumière la démesure de la Miséricorde dont fait preuve le roi, qui accorde bien plus que ce que lui demandait son débiteur.
En effet, « ému jusqu’aux entrailles », nous dit l’Évangéliste, le roi devenu le « maître », non seulement « laisse partir » son serviteur, c'est-à-dire renonce à le vendre, mais il lui remet sa dette infinie (Dix mille talents, soit soixante millions de deniers qui auraient correspondu, à l’époque de Jésus, à soixante millions de journées de travail).

Quel contraste entre l’attitude du maître vis-à-vis de ce serviteur et celle de ce dernier envers son compagnon endetté, d’autant plus que celui-ci ne lui doit qu’une somme insignifiante (six cent mille fois moins) en comparaison de celle dont il vient lui-même d’être acquitté !
Le serviteur semble avoir complètement oublié la gratuité du don de la Miséricorde dont il a bénéficié.
Qu’il n’ait même pas songé à remercier son maître après la remise de sa dette en témoigne. Nous touchons ici la fine pointe de l’enseignement de Notre Seigneur.

Au contraire de ce serviteur, garder présent à notre conscience la gratuité du don du Salut dont Le Père nous a fait bénéficier en Son Fils Jésus-Christ devrait nous conduire à une attitude de Miséricorde inconditionnelle envers nos frères humains, qu’elle que soit leur dette envers nous.
Comme le disait Saint Jean-Paul II : « Le Pardon est avant tout un choix personnel, une option du cœur qui va contre l'instinct spontané de rendre le mal pour le mal.
Cette option trouve son élément de comparaison dans l'Amour de Dieu, qui nous accueille malgré nos péchés, et son modèle suprême est le Pardon du Christ qui a prié ainsi sur la Croix:
‘Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu'ils font’ (Lc 23, 34) » (Message pour la Journée mondiale de la paix, 1er Janvier 2002).

« Seigneur, aide-nous à nous engager sur ce chemin de la Miséricorde. Puissions-nous recevoir chacune des offenses qui nous sont faites comme autant d’occasions de témoigner par notre Pardon de quel Amour tu nous as aimé, de quelle dette tu nous as acquittés et de quelle liberté nous jouissons désormais. »
Frère Élie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_27
Abbé Enric PRAT i Jordana (Sort, Lleida, Espagne).

Saisi de pitié, lui remit sa dette.

Aujourd'hui l'Évangile de Matthieu nous invite à la réflexion sur le mystère du Pardon, en nous proposant un parallèle entre la façon de pardonner de Dieu et la nôtre.

L'homme ose mesurer et compter sa générosité pour accorder son Pardon: «Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner? Jusqu'à sept fois?» (Mt 18,21).
Pierre pense que sept fois c'est déjà beaucoup ou bien peut-être que c'est le maximum que l'on peut supporter.
Enfin si nous y réfléchissons Pierre nous semble même très généreux, si nous le comparons à l'homme de la parabole qui en trouvant son compagnon qui lui devait cent pièces d'argent «se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant: ‘Rembourse ta dette!’» (Mt 18,28) refusant d'entendre ses supplications et ses promesses.

En fin compte, l'homme se nie à pardonner ou bien il donne son pardon à la baisse. En vérité, personne ne dirait qu'on vient de recevoir un Pardon sans limites, réitéré à plusieurs reprises de la part de Dieu.
La parabole nous dit: «Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette» (Mt 18,27). Et cela même s'agissant d'une dette très élevée.

Néanmoins, la parabole que nous commentons ici met plutôt l'accent sur la manière dont Dieu nous confère son Pardon.
D'abord Il rappelle à l'ordre son débiteur et lui fait voir la gravité de la situation, soudain Il est saisi de pitié par sa prière contrite et humble «le serviteur demeurait prosterné et disait: ‘Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout’» (Mt 18,26-27).

Cet épisode met en évidence ce que chacun de nous connaît bien par expérience et avec beaucoup de reconnaissance:
Dieu pardonne sans limite celui qui vient vers Lui repenti et converti. La fin de cette parabole qui est négative et triste, fait honneur à la Justice et mets en évidence la véracité d'une autre parole de Jésus dans Lc 6,38:
«Car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous».

 

Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour (Matthieu 18 21-35).
Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.

 

Hymne : Dieu, au-delà de tout créé

Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !

Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !

Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !

Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Ne nous prive pas de ta Grâce, Dieu fidèle : qu’elle nous consacre à ton service et nous assiste toujours.

 

Parole de Dieu : (Jl 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur Votre Dieu, car il est tendre et Miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour, renonçant au châtiment.

 

Parole de Dieu : (Jc 2, 14. 17.18b)… (Office des Vêpres).
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la Foi, alors qu’il n’agit pas, à quoi cela sert-il ? Cet homme-là peut-il être sauvé par sa Foi ?
Celui qui n’agit pas, sa Foi est bel et bien morte. Montre-moi donc ta Foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma Foi.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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